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Pas à pas, dans un grand silence, ils entrent dans le salon. Il n'est pas très grand, avec un canapé, une table basse, un fauteuil et quelques coussins.

Elle se sent un peu perdue, combattant cette peur grandissante. Il le sait et sourit, lui disant : « Détends toi, tu peux, à tout moment, citer le « Safeword » et je te détacherais le bandeau des yeux ».

Entendre ces mots la rassure, et elle relâche lentement la pression. Il la regarde, l'observe, écoutant sa respiration avec attention, puis s'approche faisant lentement glisser sa main sur sa nuque. Elle réagis instinctivement, avançant légèrement sa tête pour lui offrir un meilleur accès.

Il la découvre, tout en finesse, révélant son corps petit a petit, ses courbures, ses formes, jusqu'à la mettre à nue, portant simplement ses résilles noires et ses talons aiguilles. Elle sent ce regard d'homme, mais pas de n'importe lequel, le sien, Lui, cet homme qu'elle a choisie, en âme et conscience, et exprime une sorte de fierté, mettant en avant ses seins, le dos bien droit.

Ces mains, qu'elle a tant rêvé de sentir, effleurent son visage, descendant le long de son cou, ses épaules, sa poitrine, son ventre, ses hanches, comme une deuxième peau, qu'elle ne peut échapper l'expression de ses légers sursauts et tremblements.

Lorsqu'il les retirent, elle ressens comme un froid immédiat, la peur qu'il s’arrête, mais sa bouche s'approche de son oreille lui chuchotant : « Enlève donc ces chaussures, tu les a suffisamment portées aujourd'hui et agenouille toi ». Elle s’exécute et il l'aide a se poser sur ce doux coussin de soie rouge. A cet instant, elle ressent ce sentiment étrange d'être à sa place, n'éprouvant aucune gène, aucune honte, bien au contraire.

Elle se souvient de ces images qui lui traversait l'esprit, cette position, offerte, calme et posée, face à lui. De l'extérieur, cela pouvait paraître si humiliant, dévalorisant, mais il n'en était rien. Elle se sentait regardée et respectée aux yeux de cet homme. Ce fut pour la première fois de sa vie, une réalité.

Après quelques minutes, elle sentit comme une douleur venir lentement aux jambes de par cette position, mais n'osa dire un mot. « Tu peux t’asseoir plus confortablement maintenant » lui dit-il calmement, sachant très bien que cette pose est difficilement supportable, contrairement à ce que beaucoup imaginent dans leurs fantasmes.

Le son du Zippo résonne dans la pièce puis l'odeur de tabac se fait sentir. Il est assis a sa droite, sur le fauteuil, en silence. Il sait qu'il est bientôt temps de détacher ce bandeau.

.../...

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( Acte 1 ici : <!-- l --><a class="postlink-local" href="http://forums.fessestivites.com/vos-recits-poemes-temoignages-et-dedicaces/clairobscur-acte-1-l-esplanade-t2211.html">vos-recits-poemes-temoignages-et-dedicaces/clairobscur-acte-1-l-esplanade-t2211.html</a><!-- l --> )

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Très fin et subtil , envie de connaitre la suite!

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[i:1zix9bj0][color=#FF0040:1zix9bj0]Sera-t-il l'homme en noir du métro ?...suspens...[/color:1zix9bj0][/i:1zix9bj0] :P