Femme phallique ou femme chatique

Femme phallique ou femme chatique ?

Si le mot phallique existe bel et bien le mot "chatique" manque au dictionnaire.

Léa est une femme très dominante de caractère, avec elle au lit les hommes ne font pas la loi. Si par le passé elle a connu les câlins conventionnels, elle a pour dire les choses naturellement fait des fellations complètes à ses petits copains, elle s'est découvert une autre nature le jour où elle a rencontré un soumis sur Fessestivites.

Ce denier rêvait de soumission, d'une Maîtresse impitoyable qui lui demanderait de lui lécher la minette. Par de multiples approches, il a essayé de la guider dans sa domination en allant même jusqu'à lui proposer de lui mettre une fessée s'il n'arrivait pas à la faire jouir de sa langue ou à lui imposer une cage de chasteté. Le seul problème dans les requêtes de ce soumis, c'est qu'il ne parlait que de son plaisir, jamais de celui de la belle, d'un naturel gourmand. Juste avant de se faire virer, ce brave soumis très sympathique mais trop dirigiste pour Léa lui a offert un gode ceinture avant de la supplier de le sodomiser comme une petite chienne. En clair, c'est ce cadeau pour lui et non pas pour elle qui a mis le feu aux poudres et l'a raccompagné vers la sortie.

Entre être dominante au lit et être une Maîtresse, il y a une différence fondamentale que ce pauvre soumis n'avait pas compris dans ses tentatives de manipulations. Malgré tout, Léa fut chagrinée de son départ, non pas de l'homme mais de son jouet et surtout de sa langue avouons-le "experte". De fils en aiguilles, l'idée d'imposer des cunnilingus à ses partenaires s'est imposée dans ses songes érotiques solitaires. Elle rechercha donc un nouveau soumis sur Fessestivites tout en lisant quelques articles traitant de bondage et de contraintes sur les forums BDSM.

Soumis Louis, un homme respectueux dans son approche des dominatrices parvint à décrocher la "timbale". Comme un bienheureux, il prit une chambre au formule 1 de Compiègne le jour convenu en espérant ne pas s'être fait planter par un faux profil et surtout, en espérant ne pas avoir pris une journée de congés pur rien. A 16 heures, son téléphone portable sonna. Si en d'autres temps il ne répondait pas aux numéros masqués, ce jour là, il fit une exception. La belle venait à lui pour avoir le numéro de chambre et le code.

- As-tu mis ta cage de chasteté ?

- Oui Madame.

- As-tu pris une douche comme demandé ?

- Oui Madame.

- Quel est le numéro de la chambre et le code ?

- La chambre 115 est au premier étage, couloir de gauche, le code 3785.

- Couche-toi nu sur le lit, j'arrive.

C'était la première fois que Léa allait dominer un homme dans un hôtel, elle était aussi anxieuse qu'excitée mais bien décidée à vivre l'expérience et surtout, à s'éclater. Quinze minutes plus tard, lorsqu'elle entre dans la chambre, dans la cage de chasteté, le Popaul gorgé de désir subissait une sérieuse crise du logement. Léa lui fit signe de se taire avant de poser sa petite valise sur la table pour en extraire des cordes. Elle commença par lier les chevilles de Louis avant de lui demander de soulever ses fesses pour passer deux cordes sous son dos. La première lui servit à attacher les mains de chaque côté des hanches et aux cuisses de Louis, la seconde pour lui lier les bras afin d'obtenir un blocage total d'éventuelles tentatives de rébellions. La chose faite, elle lui posa un bandeau sur les yeux avant de se dévêtir. Ses doigts fins, parfaitement manucurés s'aventurèrent un instant entre ses cuisses fuselées. Le rencontre d'un index taquin et d'une perle clitoridienne exacerbée généra en elle une sorte de décharge électrique des plus délicieuse. Contempler son sextoy sur pattes en poursuivant un léger mouvement rotatif sur cette perle finit de mettre le feu aux poudre.

Elle enjamba aussitôt le visage de Louis pour plaque ses lèvres intimes gorgées de désirs en lui ordonnant de laper. Si pour un soumis, cela peut être une situation de rêve, son nez logé au centre les fesses finement taillées mais musclées de Léa ne disposait guère d'espace au soumis pour respirer. "Ta langue, sort bien ta langue" criait la belle savourant ce petit appendice s'agitant du mieux qu'il pouvait en cette vallée très humide, humidification entretenue par un index atteint de la maladie de Parkinson.

En d'autres temps, en d'autres circonstances, il faut un certains temps à Léa pour que le plaisir pointe son nez, cette situation aussi exceptionnelle qu'originale en raccourcit considérablement les délais. Emportée par une vague montante, elle se mit à chevaucher gaiement les deux appendices, le nasal en son fondement et le lingual en ses profondeurs gourmandes. A deux doigts de s'étouffer, Louis lutait à chaque mouvement pour essayer de happer suffisent d'air pour avoir une petite réserve de survie en ses poumons. La conjonction des actions avant/ arrière / index en une zone féminine ciblée ne laissa pas la belle ne marbre, si bien qu'elle connut un orgasme foudroyant terriblement généreux en sécrétions.
"Je vais mourir noyer ou étouffé", pensa un instant soumis Louis avant de ruer dans ses liens pour désarçonner la cavalière s'endormant sur ses lauriers, pardon, sur son visage.

- Oh on se calme ! Cria Léa en plantant ses ongles dans les tétons de l'agité.

- J'étouffe, Madame, je m'étouffe !

- Oh ça, va, tu ne vas pas commencer à râler pour si peu. Alors comme ça tu t'étouffes, c'est amusant ça, on va jouer un peu tous les deux ! Répondit Léa en faisant vole face. Tire la langue !

Léa prit place sur le visage de Louis en prenant soin qua sa langue toujours tendue pénètre bien au centre de ses pétales épanouis. Dans un geste de grande bonté elle retira le bandeau des yeux de sa victime pour mieux en apprécier les expressions futures.

- A nous deux maintenant ! Lui dit-elle en affichant un sourire sadique.

Le jeu de Léa consista à se servir de ses lèvres intimes pour obstruer les narines du soumis en appuyant fortement sa minette sur la bouche pour faire "étanchéité". Voyant le soumis changer de couleur, elle écarta ses délicieuses lèvres pour lui permettre de respirer un minimum avant de reprendre son jeu d'étouffement pendant quelques minutes. Quand il fut à deux doigts de l'apoplexie, elle lui ordonna d'ouvrir la bouche pour lui faire un petit cadeau. Et là, sans même le prévenir, elle s'abandonna totalement à une envie devenue très pressante.

Pour en avoir gâché, sous prétexte de ne pas se noyer, soumis Louis prit quelques gifles et un coup de genou dans les précieuses ridicules sous le tube de métal contenant à présent un appendice totalement recroquevillé de peur.

- Allez, je te libère, tu as été un bon sextoy mais tu ne bouges pas tant que je ne suis pas partie ! Lui indiqua Léa.

Deux minutes plus tard, elle quittait les lieux en embarquant ses cordes et les clés de la cage de chasteté d'un soumis épuisé peu enclin à se lever pour cause de manque d'énergie.

Ecrivaillon
il y a 10 ans

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