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Suite à la perte très récente d'un ami et adepte de cette forme de vie, j'ai entendu et lu bien des choses, telle que : « Ne harcelez pas sa famille », « Évitez de trop en dire sur lui », « Par respect pour sa famille » etc..............

Je sais et je comprends très bien que pour certains, de part leur métier (c'est le cas de ma Maîtresse) ou autre, il leur est impossible de se montrer en photos.

Mais nous sommes tous cachés derrière un pseudo et [b:39qylmsv]seul les vrais amis[/b:39qylmsv], connaissent [b:39qylmsv]nos vrai nom et prénoms[/b:39qylmsv], il est certain que nous possédons les adresses mails et le numéro de téléphone, de ceux avec qui nous avons des affinités, pour pouvoir nous rencontrer et jouer ensemble. (il est vrai que c'est facile de le savoir grâce au numéro inversé, mais franchement qui l'a déjà fait ?) Nous sommes complices de jeux et nous ne cherchons pas plus loin.

Alors, c'est très bien de penser au respect, de la personne en demandant aux sites de supprimer son compte, mais connaissons nous tous les sites ou elle passe ?

Bien que nous soyons ami, avec telle ou telle personne, lorsque un décès survient, et si nous le savons, avons nous les clés de chez lui et sommes nous assez réactif, pour aller chez lui faire disparaître tous ce qui pourrait montrer ses pratiques BDSM ?

Alors, je lance le débat en posant cette question :

DOIT ON PARLER DE NOS PRATIQUES BDSM A NOS PROCHES ?

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Je donne donc mon avis en premier.

Nous ne sommes pas tous sur le même niveau de la connaissance de nous même et surtout sur l'acceptation de ce que nous sommes.

Pendant longtemps, je me suis caché, enfermant sous clés tous mes jouets, une session avec mot de passe sur mon ordinateur, pour éviter que quelqu'un s'en servant, ne tombe sur des photos ou autres textes explicites.

Je mettais toutefois des photos en ligne, sur un album privé, qui un jour et passé public, deux de mes enfants sont tombés dessus, j'ai donc fermé l'album et j'ai fais l'autruche.

Dernièrement, j'ai rencontré celle qui est devenue ma Maîtresse, deux de mes enfants, l'ont déjà rencontré et j'ai donc décidé de leur dire ce que nous faisons ensemble.

Vous allez peut être penser, "il a des couilles" de leur dire cela, non, ce n'est point cela, mes enfants ont les clés de chez moi, le plus jeune, vivait encore avec moi, il y a quelques temps et a toujours sa chambre, ils peuvent donc venir à l'improviste, cela c'est déjà produit.

Mon fils est arrivé alors que nous ne l'attendions pas, heureusement, à chaque fois, la porte d'entrée était fermé et nous n'étions pas en période de jeu, ce qui nous permettait d'aller nous changer.

Si, j'ai fais cela, c'est que justement, par respect pour eux, je préfère qu'ils sachent, qu'en cas de problème, s'ils doivent mettre de l'ordre chez moi, qu'ils ne soient pas surpris de trouver mes jouets.

Par contre, pour ce qui est du reste de ma vie privé et professionnelle, personne ne sait, bien, que malgré le fait que l'on se protège et que l'on fait attention, on peut a tout moment être découvert, le seul fait de sortir en club est déjà un risque, puisque l'on peut rencontrer des personnes connus.

Alors, pour vivre heureux, doit on vivre caché, je ne sais ! mais moi personnellement, j'ai donc pris l'initiative d'en dévoiler une partie au moins aux personnes qui me sont chère afin de ne pas les déstabiliser le jour ou ...........

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Je trouve ton débat très intéressant Sacherm.

Pour ma part, très très peu de personne sont au courant pour mon côté "fessée". Il n'y en a qu'une seule, qui a une ouverture d'esprit pour comprendre sans me prendre pour une folle, qui aurait besoin d'une bonne thérapie.

C'est le genre de chose que mes parents ne sauront JAMAIS, malgré le fait qu'ils aient déjà croisé un de mes fesseur, présenté comme un ami (ce qui était on ne peut plus vrai) mais sans se douter de la raison première de notre rencontre. Mon avis reste quand même celle d'une célibataire sans enfant donc avec beaucoup moins de risque que certains côté familial. Mais, je sais que si un jour, je trouve ma perle à moi, et qu'il ne fait pas partit de notre petit monde, je le mettrais au courant. Cela me semble parfaitement logique (quitte à devoir me retirer de ce monde après si c'est le bon, je ferais ce sacrifice si nécessaire)

J'ai vécu il y a quelques mois la douloureuse situation de perdre quelqu'un de notre petit monde.
Sa famille n'étant pas du tout au courant et son décès étant on ne peut plus foudroyant, imprévu... Et ayant laissé tout le monde sous le choc et totalement perdu. La première chose qu'on pense n'est pas forcément, à faire en sorte d'éviter que sa famille découvre cette face de lui. Une fois que ça vous traverse l'esprit, ça devient une priorité. Parce que vous ne savez pas comment va réagir la personne en face de vous (surtout quand pour la famille, vous n'êtes pas vraiment plus qu'une bonne amie). Et la seule chose que vous ne souhaitez pas, c'est que leur vision de la personne change, qu'il se dise que c'était un dérangé, totalement irrespectueux....

Alors le dire ou pas à ses proches, je ne sais pas. Je suppose que chacun doit voir selon sa propre situation. Le vivons bien vivons caché, fonctionne bien, jusqu'au jour où....

Malicia

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Malicia,

Tu as tout à fait raison, lorsque tu dit : "Parce que vous ne savez pas comment va réagir la personne en face de vous (surtout quand pour la famille, vous n'êtes pas vraiment plus qu'une bonne amie). Et la seule chose que vous ne souhaitez pas, c'est que leur vision de la personne change, qu'il se dise que c'était un dérangé."

En effet, on ne sait pas comment ils vont réagir, lorsqu'ils vont découvrir cette face caché, et de plus, si l'on connait la famille, quel va être aussi leur regard sur nous ? Ainsi que les commentaires qui vont en découler.

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Bonjour à vous,
après une période de réflexion, je reviens vers ce débat.

A l'heure actuelle, mes parents ne savent pas ni mon frère. Ma famille se résumant à ceci.
Je ne suis pas encore prête à leur faire partager. Bien que je pense que mon frère saurait l'accepter, je ne me sens pas de prendre le risque pour le moment et pour mes parents c'est encore plus compliqué, n'ayant normalisé nos relations que depuis quelques années.
Maintenant, s'il venait à l'apprendre après ma disparition, je pense qu'ils auraient l'occasion de me découvrir en profondeur et honnêtement, je n'en ai pas peur, bien au contraire, ni d'ailleurs de leur jugement une fois disparue. C'est plus le pas à franchir de la confession qui me pose problème.

Dans mon contexte professionnel, je ne peux hélas afficher non plus ma façon de vivre, car cela pourrait être une raison de licenciement. En conséquence, mes amis collègues ne sont pas au courant non plus.
Ainsi à ma disparition, je n'ai plus aucune réserve à ce propos. Bien que certains ont déjà perçus un brin de mon sadisme utilisé dans des circonstances très softs.

Par contre, tous mes autres amis sont au courant, car soit ils fonts partis du milieu soit par les allusions ils ont devinés tout seul., bien avant que je ne leur dise. Et ma foi, ils m'acceptent comme je suis et sont même curieux d'en apprendre plus.
En conclusion, à ma disparition, que tout le monde l'apprenne ne me pose pas de problèmes particuliers.
Je dirai même plus: Le fait de gommer mes interventions dans notre milieu pour protéger ma famille est pour moi comme une deuxième mort, car on efface mon essence, mon identité qui n'a pas à être dissimulée car serait jugée "mauvaise". C'est comme nier mon existence et ceci je ne peux l'admettre.
J'ai l'habitude de dire : "Soit on me prend comme je suis, soit on ne me prend pas", si j'ose dire...

Voici donc ma vision des choses...

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Alors, je vais faire part de ma réflexion sur le sujet et de ce que j'ai fais, en espérant aider un peu.
Ma famille, celle à laquelle je tiens se limite à ma mère, ma soeur, mon frère et accessoirement mon père.
J'ai un ressenti particulier avec mon père suite au passé et je le sais très fermé.
Par contre ma mère et ma frangine sont très tolérantes, de même que mon frangin.

Je me suis caché pendant une 15aines d'années ptet.
Et un jours j'ai bien posé la question et je me suis rien caché.

Si je décède, ils l'apprendront et j'avais pas envie d'ajouter à la douleur de ma disparition, celle du mensonge révélé. Aussi, comme à mon habitude, j'y ai été franco, sans vraiment de gants et en disant le minimum.
Pas de détails et aucun m'en a demandé, mais au moins ils savent même si ils le voient pas.

Pour les collègues, j'en ai pas parlé, ça colporte vite, c'est assez blessant et clanique. Etant déjà "à part" je voulais pas en rajouter, non pas pour pas choquer, mais pour rester tranquille. Par contre je porte souvent une paire de menottes sur un cordon de cuir en ras de cou. Y a bien eu quelques allusions, et j'ai jamais vraiment répondu, les laissant dans leur jus.

Certains de mes amis sont au courant. Et ça ne pose pas de soucis. Faut dire qu'on se les choisit les amis, ça aide ^^