une maitresse

Compte anonymisé
une aventure non sm mais rigolote

Il y a quelques années j'ai rencontré F par l'entremise d'une cliente
F est le type de femme que j'aime, bien en chair, active, sachant ce qu'elle veut.
Etant d'un naturel timide avec les femmes, je mis quelques temps avant de la rencontrer.
Le soir venu a l'issue d'un repas et après avoir attendu au moins 1/4 heure sur le canapé a coté d'elle sans oser me tourner vers elle pour l'embrasser, je prie mon courage a deux main et le fit.
De fil en aiguille nous nous retrouvâmes dans son lit et j’essayé de la pénétrer.
Impossible malgré la superbe érection que j'avais, rien a faire.
Je ne savais que faire lorsque F s'exclama:
"Mon dieu, j'ai oublié d'enlever mon tampon" !!!!!
Mon érection dégringola et je passais une bonne nuit a dormir.

Bon je suis resté 1 an avec F, en fait elle était une pure clitoridienne, la pénétration ne l’intéressé absolument pas,
elle ne la pratiqué que pour me faire plaisir, par contre via la masturbation réciproque, ou le cunnilingus dont elle me fit un adepte et un bon pratiquant elle avait des orgasmes ravageurs
il y a 13 ans

Cette première fois était motivée par les jeux SM au sein de notre couple. Jeux softs. Nous avions découvert ces derniers par l'intermédiaire de publicités Démonia qui nous avaient peu à peu excités.... Au fil des mois, une tendance moi-dom-elle-soum se dégageait et je commençais à me documenter, à découvrir ce qu'était la domination, ce qu'était être dominant. Tout cela s'étalait sur plusieurs moi, et la connexion internet arriva à la maison (février 2000). Ma documentation pris alors du volume assez rapidement et comme il n'y a que les actes qui comptent je décidais de franchir le pas et la porte d'un donjon. J'avais en effet décidé de savoir ce qu'était l'autre coté de la barrière, de savoir ce que vivait le dominé, avant d'apprendre la domination masculine.

En février 2001, je choisis de me rendre dans la capitale et de confier mon sort à une Domina professionnelle, avec l'assurance de rencontrer quelqu'un qui ne ferait pas n'importe quoi n'importe comment et décidais de confier mon sort (et mon corps) à Maîtresse Cindy, une Domina atypique qui se situe hors de la Scène. Bien m'en a pris.

Avant la rencontre, dans les 2 ou 3 heures qui précèdent, je découvrais cette douce angoisse qui nous envahit pendant le voyage, avec la quasi impossibilité de se concentrer sur autre chose que le rendez-vous qui se rapproche. L'attrait de l'inconnu, l'excitation érotique, un zeste d'adrénaline empêchent de se réfugier dans le sommeil qui aurait évité de voir le temps s'écouler trop lentement....

La gare, le Métro, le fleuriste, le contact téléphonique pour connaître l'emplacement du Donjon et la découverte, enfin, de sa voix à quelques minutes de la rencontre du 3è type, mes réponses bégayantes... Les dernières dizaines de mètres dans la rue jusqu'au porche. Ces fourmillements dans le ventre, présents maintenant... le hall à traverser en espérant ne pas être vu, la petite cour puis au fond les marches du grand escalier blanc qui descend vers le donjon. Je n'oublierai jamais les battements de mon cœur quand j'appuyai sur la sonnette, en dessous de la caméra de surveillance. Son bruit était strident et fort à ameuter le quartier, tout sauf doux à l'oreille. Je ne regardai pas derrière moi de peur de découvrir quelqu'un traversant la cour.... Interminables secondes d'attente dont je sais maintenant qu'elles étaient voulues puis enfin, le bruit des talons hauts sur le sol, encore quelques longues secondes, puis la porte s'ouvre. Ce n'est qu'une fois refermée que je la découvre.
"Bonjour Eric ! Veuillez vous déchausser et me suivre..." et je lui tendais alors mon bouquet

Je m'exécute et dépose mes chaussures sous le panneau avertissant le visiteur qu'il n'y aura pas de relations sexuelles pendant la rencontre. En la suivant, je découvre ses vêtements sexy qui mettent en valeur ses formes, les accessoires et tenues qui décorent les murs. Certains d'entre eux sont vraiment bizarres. Maîtresse Cindy est craquante. Il faut savoir que ce donjon est le plus beau qu'il m'ait été donné de voir. Ce sont 300m2 de caves voutées, réparties en plusieurs salles thématiques dont l'agencement varie selon l'humeur de Maîtresse, Maîtresse dont j'allais découvrir tout au long de mon apprentissage l'imagination fertile et fantasque. Ce sont d'anciennes caves d'imprimerie mais son donjon est l'emplacement du premier garage dans Paris, un garage Citroën en 1906.

Maîtresse a des jambes magnifiques, pleines, musclées et fuselées. Mais le ton n'est pas vraiment aimable et elle me tend un papier et un crayon sur lequel je dois écrire la motivation qui m'amène et le fait que je suis pleinement consentant. J'épargnerai par ailleurs au lecteur les rares conneries que je me suis cru obligé de sortir à ce moment-là et qui m'ont valu une remise en place... Après vérification du contenu de l'enveloppe, je fus prié de me dénuder, de disposer mes vêtements sur le portant ad hoc et d'adopter la position d'attente, à genoux devant un grand miroir, jambes écartées et mains dans le dos. Puis elle me quitta et je me retrouvai seul devant mon image, à me contempler dans ce miroir, pour la première fois de ma vie, en soumis. Impression étrange, mélange de surprise, d'excitation, de légère inquiétude quant au futur immédiat. Attente trop longue que j'essayai de combler en observant la pièce et tous les accessoires qu'elle contenait. C'est là que je remarquai les caméras.

Le bruit des talons m'annonça que l'attente était finie et que j'allai enfin découvrir ce pour quoi j'étais venu. La Maîtresse blonde pénétra dans la salle, elle s'était changée. Elle était vêtue désormais d'une mini robe très très courte... et de beaux escarpins noirs. Elle se plaça devant moi après avoir fait le tour et, m'appelant par mon prénom précédé du mot "soumis", elle me fit remarquer qu'elle préférait les pubis lisses. Elle agita mon service trois pièces du bout de sa chaussure en émettant un très léger ricanement, puis m'expliqua succinctement mon code de comportement envers elle. A l'issue, je dû embrasser ses escarpins. Les "tourments" allaient débuter.

Elle me demanda d'une voix calme et douce de la suivre à 4 pattes et, parvenu à un étal, elle mit en place un collier autour de mon coup, une laisse puis me conduisit dans une autre salle. Je découvrais le bonheur de se déplacer à hauteur des jambes d'une Dominatrice. Parvenu devant une grande cage en fer, montée sur un plateau à roulettes, elle en ouvrit la porte et je devinai l'invitation. La porte se referma et j'entendis le clic d'un cadenas. Je sentis alors une main se saisir avec fermeté de mes testicules puis l'autre les ligoter. Pendant que Maîtresse s'affairait, baissant la tête pour la voir, je découvris Maîtresse accroupie.... et sa toison brune. Ensuite la cordelette fut fixée à un barreau. Pour la première fois, je lus lécher et embrasser les escarpins pendant de longues minutes, Maîtresse reculant peu à peu son pied, et moi tirant de plus en plus sur la corde pour pouvoir continuer, tout cela dans le plus grand silence de sa part. Mes sensations étaient assez étranges, je prenais beaucoup de plaisir à faire se que je faisais, à m'appliquer. Je découvrais que je voulais qu'elle soit contente de moi. Et j'en était plutôt troublé. elle mit fin à l'épreuve par un "c'est bien !".

Enfin, je fus libéré, invité à quitter la cage et à me remettre en position d'attente face à l’accès. Elle me quitta alors pour réapparaître quelques instants plus tard, casque lourd militaire sur la tête, veste de tenue de sortie parsemée d'insignes, slip et escarpins différents. Campée devant moi, elle devait s'amuser intérieurement de la surprise qu'on pouvait lire sur mon visage. Elle m'affubla d'un numéro matricule... Ce mélange d'excitation érotique et d'aspect ludique, l'ambiance de ce donjon, l'absence de dialogue, d'explications me déboussolaient. Comme elle se trompait sur mon numéro matricule, je la corrigeai, ce qui me valut une claque. Claque légère mais claque quand même. Après quoi je repris la position animale et elle m'ordonna de tendre la croupe, puis je fis connaissance avec le martinet. Comme mes soubresauts n'étaient que légers, elle passa à la cravache après m'avoir enjambé, me serrant entre ses mollets...Drôle et unique sensation que ce contact des chairs dans un tel contexte....

Je ne me souviens comment elle mit un terme à cette séance mais je dû embrasser ces escarpins, ce qui signifiait l'arrêt des jeux. Après m'être rhabillé, elle m'invita à prendre un verre avec elle et nous discutâmes de mes impressions, comment j'avais vécu cela. Les pensées étaient assez embrouillées dans ma tête, autant qu'elles le furent à la sortie après que la porte se soit refermée sur son sourire et la gentillesse de ses adieux.

Il y a l'avant rencontre, il y a l’après rencontre. Car ce que je venais de vivre m'avait assez remué, voir bouleversé. Après avoir bien digérer, bien repensé, bien ruminé tous ces moments vécus, il fallait bien convenir que Maîtresse Cindy avait fait germer la graine de soumis qui était en moi et cela devait chambouler et réorienter ma vie érotique.

De retour à la maison, je racontai ma visite et dans les jours qui suivirent, mon épouse s'amusait de ce qu'elle devait appeler "mon jardin secret".

Quant à Maîtresse Cindy, chez qui je devais retourner bien des fois, je lui dois de m'avoir fait découvrir une autre partie de moi-même que je ne soupçonnais pas, de m'avoir fait découvrir des territoires de sensations fortes (et épicées), de me faire découvrir encore à l'heure actuelle des Dominas qui donnent envie de se décarcasser, comme dirait Ducros. Et c'est merveilleux !

Comme le dit mon initiatrice : " Le SM, c'est la Rolls de l'érotisme !".
il y a 13 ans

J'adore cette expression : " Le SM, c'est la Rolls de l'érotisme !".
Merci pour ce texte fort sympathique
il y a 13 ans

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