Un aller sanction

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Un aller sanction

(totalement imaginée, tout droit sortie des méandres de mon esprit)

Je devais me rendre pour la première fois chez ma Maîtresse. Et pour ce faire, quelques préparatifs me furent imposés.

J'ai reçu par la poste, une semaine avant mon départ un gros colis.

Et dès que je le recevais, je devais en prévenir Maîtresse. Chose que je me suis empressée de faire.

Le soir même, Maîtresse me contacta via MSN et quand, c'est comme ça, je dois tout quitter séance tenante, elle ne souffre aucune attente.

Bien entendu, dès qu'elle me contacte, je dois me mettre nu et à genoux devant la caméra.

Elle me demande d'aller chercher le colis et de l'ouvrir.

Quelle ne fut pas ma surprise d'y voir une ceinture de chasteté et son cadenas, une lettre cachetée et un autre colis.

Elle me fait mettre la ceinture sur le champ. Chose peu aisée tellement je bande, mais j'y arrive. Et je ferme le cadenas.

Je comprends que les clefs ne seront pas dans le colis, mais restées bien au chaud chez Maîtresse.

Pour l'instant je ne réalise pas trop ce que ça signifie.

Elle m'explique ensuite, que je devrais venir la voir avec un sac contenant le colis restant et la lettre, ainsi qu'une chemise et un pantalon.

Que je devrais voyager vêtu ainsi: bas autofixants, string, tennis basse et trop petites d'au moins une taille et pour le reste, peu importe. Je devrais aussi me débrouiller pour arriver à destination avec envie de chier et pisser. Cette dernière phrase me laissait encore plus perplexe.

Et Maîtresse me laisse ainsi en plan.

C'est alors seulement que je réalise qu'il va me falloir passer une semaine entière avec la queue encagée. Je commence à m'inquiéter un peu de ma résistance, à douter. Et la première nuit ne fera que confirmer mes doutes.

Je ne cesse d'être réveillé par les érections nocturnes qui ne peuvent s'épanouir et me font atrocement mal. Sans compter que je peine à les faire descendre.

Mais n'ayant pas trop le choix, je fais avec. Mes journées au boulot sont pesantes tellement je suis fatigué.

Et et par ces évènements, je tiens bon.

Le jour du départ arrive. Je m'habille comme prévu, fais le sac comme convenu et mets les tennis trop petites.

C'est d'un inconfort total, sans compter que je ne cesse de me surveiller et de surveiller les autres. Non par manque de distraction mais surtout à cause du fait que je porte des chaussures basses avec des collants.

Arrivé à destination, les boyaux et la vessie pleine, fatigué et éreinté, j'ouvre l'enveloppe comme c'était marqué dessus.



J'y lis que je dois me rendre aux WC publics les plus proches, y ouvrir le colis et y mettre tout ce qui s'y trouve sauf la nourriture et la boisson. Puis une fois sortis des WC, je devrais manger ce qui se trouve dans le bocal et partir à pieds en suivant le plan. Une fois sortis de la ville, je pourrais enfin boire.



Je me rends donc aux WC et j'ouvre le colis. Je suis effaré, ma tête tourne, trop de choses se bouscules.



Je n’arrive pas à réfléchir comme il faut, alors je fais ce pour quoi je suis là.



Je comprends mieux pourquoi je devais garder les boyaux et la vessie pleine, car une fois mis nu dans les WC en gardant juste les bas, je dois enfiler une couche, comme pour les bébés mais à ma taille.



Par-dessus, je dois enfiler un panty gainant avec des bretelles, ce qui fait qu'il m'habillait des genoux jusqu'aux aisselles. Par-dessus tout ça, je dois enfiler un jogging blanc épais. Et à la place de l'élastique du pantalon, se trouve une chaine que je dois cadenasser serrée et prendre en photo avec mon téléphone puis envoyer à maîtresse.



Je remets dans le sac, mes vêtements de voyage et remets les tennis trop petites puis sort.



Je sors de la gare, me trouve une ruelle tranquille et attaque le bocal. C'est une espèce de purée indescriptible.



Plus tard, j'apprendrais qu'il y avait dedans: des oignons, des asperges, des pruneaux, des épinards et des patates. Tout pour bien digérer en somme. Sur le coup, j'ai eu beaucoup de mal à tout manger, non seulement c'était pas terrible, mais en plus, j'avais pas faim.



Enfin, je peux ouvrir le plan qui m'indique le chemin à suivre. Et là c'est effarant. J'ai compté approximativement 25km.



Je comprenais mieux les 6l d'eau et les barres de céréales qui étaient le reste dans le colis.



Je me mets donc en marche. Et dès les premiers pas, je réalise ce qui va se passer. Je ne vais jamais pouvoir faire tous ces km sans aller aux toilettes, or, je suis cadenassé dans une couche.



Un instant, la peur m'a prise, je réfléchissais à la façon de sortir de ce mauvais pas, comment fuir.



Mais je n'avais pas trop le choix. N'ayant pris aucun argent ni aucun moyen de règlement comme elle me l'avait dit, ni même mes billets de retours. J'étais fait comme un rat.



Et je me suis alors résigné à suivre ce chemin de croix qu'elle me traçait.





La marche était laborieuse, l'entrain n'y était pas, sans compter que ma vessie me taraudait les nerfs. Les boyaux pouvaient encore tenir un moment, mais pas la vessie.



J'étais à peine sorti de la ville que je me suis arrêté et j'ai uriné. Si on m'avait observé à ce moment-là, on aurait pu voir que j'étais rouge cramoisi, rouge de honte.



J'ai rapidement bu la première bouteille d'eau, surtout qu'il faisait chaud et que le début de la marche était en rase campagne et j'ai de nouveau du uriner.



Et puis au bout d'un moment, je me suis mis à avoir mal au ventre. J'ai cherché un coin discret pour m'asseoir, j'étais déjà fatigué et j'avais l'esprit qui revenait sur le problème de comment faire pour éviter l'inévitable.



Je n’ai pas pu faire autrement, je me suis soulagé violemment dans la couche déjà bien imbibée.



Une chiasse, comme rarement j'en avais eue. Et là, c'est le drame, je me mets à pleurer. La couche n'a pas pu tout contenir, elle a débordée, laissant mes excréments liquides, dégouliner dans le panty gainant et tâchant au passage le jogging blanc. Tout étais clair à présent. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, ni même de tout ce qui a pu me passer par la tête. Mais il fallait avancer. J'ai donc repris la marche dans un triste état et à chaque passage de voiture mon cœur faisait un bon, tellement j'étais honteux. Et puis cette odeur atroce qui désormais m'accompagnait, c'était insupportable.



Heureusement les routes étaient relativement désertes et je pouvais sans trop de soucis contourner les quelques villages rencontrés.



Vint ensuite la forêt et là j'étais plus tranquille.



Et durant tout ce trajet, j'ai bien dû me vider 5 ou 6 fois, mes intestins devaient être comme vierge, purs.



Mais le pantalon lui était devenu entièrement brun ainsi qu'une partie du sweet et les chaussures.



C'est donc les chaussures trempées que j'ai fait une très grosse partie du chemin, mais au moins elles se sont détendues.



J'ai appris plus tard que du laxatif avait été mélangé à l'eau des bouteilles. Rien n'avait été laissé au hasard.



Au jour déclinant, je suis enfin arrivé devant la grille du domaine et j'ai pu m'annoncer. Et c'est après 3 bonnes heures d'attentes que je fus invité à entrer.



Et la suite sera laissée à votre imagination ;)
il y a 9 ans

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