Visite médicale

Visite médicale

Auteur: Walker


Quel garçon n'a pas ressenti quelque émotion, enfant, quand l'infirmière de l'école, lui disait « baisse ton slip mon petit ». Puis, feignant l'indifférence, se protégeant derrière son statut médical, mais trahie par son sourire narquois et des yeux brillants, la dame en blouse blanche tatait d'un geste assuré les bourses naissantes, évaluait la maturité de la puberté naissante.

Je me demande encore en quoi l'Education Nationale pouvait se sentir concernée par la transformation physique et le passage des élèves à une capacité de procréer ...

Combien sommes-nous à repenser à ces attouchements qui produisaient leurs effets sur notre libido, nous maintenaient éveillés tard dans la nuit, et provoquaient nos pollutions nocturnes ?

Le malaise généré par la situation, le début d'érection incontrôlée quand les doigts de l'infirmière frôlaient l'objet dont nous n'étions pas encore fiers ...

Je me souviens des regards des camarades de classe, dans les vestiaires, attendant leur tour faisant semblant de ne pas être gênés par leur tenue légère, regards obliques jetés vers les slips de coton, et tentant d'apprécier le « paquet » des autres, espérant constater que le leur paraissait plus massif ...

Puis, chacun notre tour, pendant qu'à l'appel de notre nom, nous avancions vers la porte de l'infirmerie en remontant notre frêle protection aussi haut que possible sur la taille, nous percevions les murmures moqueurs de ceux qui se disaient nos copains.

Visite obligatoire de la Médecine du Travail ...

L'attente dans le couloir, en attendant que le précédent collègue sorte du cabinet médical, les doigts serrés dans la poche sur le petit tube d'urine. Puis la porte qui s'ouvre et laisse sortit votre assistante, mal rhabillée, qui vous sourit en rougissant, et ce que vous bredouillez un peu gêné pour la saluer (alors que vous venez de terminer une séance de travail en tête-à-tête avec elle quelques minutes plus tôt ...).

« Monsieur puton ? ... bonjour ... entrez ... installez-vous ... ».

Le médecin est une doctoresse. Pas vraiment sexy, plutôt stricte. Quelques questions pour commencer, les mêmes à chaque fois, puis le glacial « Mettez-vous en slip ... » - Les souvenirs scolaires qui remontent en surface, et quelques gouttes de sueur qui perlent sous les bras.

La veste, la cravate, la chemise qui s'éparpillent sur la chaise, puis l'hésitation ...

« Je garde peut-être le pantalon ?

- Non non ... »

L'angoisse. L'incompréhension. L'envie de rébellion. Une éternité pour dégraffer ceinture et braguette. Puis, profitant qu'elle semble affairée à la lecture de votre dossier, le pantalon qui finit par rejoindre le tas de fringues. Des mains qui hésitent, cherchent leur place, des poches, un coup d'œil vers l'intime, histoire de chercher à se rassurer.

Elle relève la tête et immédiatement son regard s'arrête sur le slip de son patient.

Elle semble hésiter, cherche une explication en plantant son regard dans le mien. Mais le mien n'exprime rien qui puisse la renseigner, répondre à cette question qu'elle n'a pas prononcé mais qui est sa seule préoccupation de l'instant : « Pourquoi un slip de femme ? ».

Et moi, je rumine des probables réponses qui défilent dans ma tête depuis ses dernières paroles, sans en trouver une susceptible d'apporter la moindre crédibilité. Quoi ? Que pourrais-je dire qui puisse réparer le malaise ? « Je suis soumis à une Maîtresse qui m'impose mes tenues vestimentaires ? » ... « Je suis fétichiste de lingerie féminine ? » ... « Je me suis trompé de tiroir ce matin en m'habillant ? » ...

Arrêtes de te creuser la tête puton ... elle sourit ... vois comme ce sourire sait parfaitement traduire son état d'esprit ! Elle a compris, c'est certain. Au minimum, ça l'amuse. La garce, c'est sûr qu'elle va en profiter ...

« Bon ... bon bon bon ... mais ... c'est très joli tout ça monsieur puton ... vous êtes très mignon comme ça ... si si ...

- Non mais attendez je ... euh ... c'est parce que ...

- Oh mais vous n'avez aucune explication à me donner cher monsieur ... chacun ses goûts ...

- Oui mais ...

- Approchez ! »

Pas fier. Celui qui s'avance dans sa petite culotte rouge, n'est autre qu'un garçonnet qui va présenter ses organes génitaux à l'expertise d'une doctoresse amusée par l'ambiguité du spectacle offert.

Elle est à trente centimètres de moi. Ses yeux fixent les miens, c'est comme si elle me pénétrait. J'ai compris. Elle a décidé d'abuser de la situation.

« Monsieur puton ... comment ça se passe sexuellement ? ...

- Pardon ?

- ... Avez-vous des problèmes ... d'érection ?

- Euh ... non Docteur ... pas de ...

- Jamais ? Pas de légers troubles ?

- Non ... rien de ce genre ...

- Pas de brûlure uand vous éjaculez ?

- ... Mais ... non ... tout va bien de ce côté-là je ...

- Ah ! ... De ce côté-là ! ... Et ... vous vous faites sodomiser ?

- ... euh ... je ne vois pas ...

- Pourquoi je vous pose cette question ? ... si j'en crois votre tenue cher monsieur ... je peux supposer que vous vous adonnez à quelques pratiques ... disons ... inhabituelles ... Mais effectivement vous n'êts pas obligé de répondre ... d'ailleurs ne répondez-pas, c'est inutile ... votre hésitation m'a déjà renseigné ... Bon ... je suis médecin ... vous êtes dans mon cabinet ... je crois utile de pousser cet examen au-delà du conventionnel ... J'espère que vous n'y verrez rien à redire ... ceci ne viendra pas alimenter votre dossier ... et restera entre nous. Vous êtes prêt monsieur puton ?

- ... comme vous voulez Docteur si vous jugez que ...

- OK ! ... Nous n'allons pas tergiverser plus longtemps ... certains de vos collègues attendent derrière cette porte ... compte tenu de votre ... réaction ... je constate que vous ne restez pas insensible à l'ambiance qui règne sur notre entrevue ... vous ne cachez pas vraiment votre ... émotion ! »

Ce disant, elle montrait du doigt l'érection qui tendait la petite culotte rouge, celle-ci ne parvenant pas à masquer une virilité débordante ... débordante dans tous les sens du terme, hélas. Ma Maîtresse apprécie, elle aime les effets que produit l'inadéquation de ce modèle à l'antomie masculine. C'est pourquoi elle a insisté pour que je le porte aujourd'hui, sachant pertinement qu'il serait cause de difficultés, lors de cette visite médicale. Et à présent, cette doctoresse devenait sans le savoir, sa complice, se substitutant à elle pour ajouter à mon trouble.

« Baissez cette culotte sur vos chevilles monsieur puton ... je vais vous ausculter ... »

Le propos était sec, prononcé avec autorité, traduisant toutefois dans le rauque de la voix, une excitation indissimulable de la doctoresse.
il y a 11 ans

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