Ma première soirée en club échangiste

Ma première soirée en club échangiste

Ma découverte de la sexualité remonte à l’époque ou je suis tombée « par hasard » sur les magazines que mon grand frère lisait en cachette. Il possédait un stock impressionnant de bédés qui ressemblaient à mes mangas préférés, mais dont le contenu était réservé aux adultes. A-t-il jamais su que son énervante cadette et lui se donnaient du plaisir sur les mêmes images ? J’en doute. De la théorie, je suis rapidement passée à la pratique. J’ai découvert le milieu libertin alors que j’étais à peine majeure. Cette expérience m’a bouleversée et a influencé toute ma vie.
J'avais 19 ans la première fois que j'ai passé la porte d'un club échangiste, à Paris, un vendredi en début de soirée. Quand, j’ai dû, sous l’œil d’une caméra de surveillance, rassurer le charmant jeune homme qui m'a ouvert en se posant des questions sur mon âge, j’ai compris que je n’étais pas précisément à l’image de la clientèle habituelle. Car oui, j'étais venue seule.
Ma meilleure amie, une maman divorcée, de dix ans mon aînée, qui enflammait les lieux libertins de la capitale dès qu’elle en avait l’occasion, me racontait ses régulièrement frasques amoureuses et sexuelles. Elle était un peu mon modèle et j'étais curieuse de découvrir un de ces clubs dont elle m’avait si souvent parlé. De plus, depuis mon premier « vrai » petit ami cinq ans plus tôt, j'avais compris que les mecs de mon âge ne m’intéressaient pas. J'avais besoin d'attirer l'attention d'hommes plus mûrs. Ce soir-là je n'ai pas été déçue ! Mais il y a mûrs et "trop mûrs". J'avais face à moi des hommes seuls (les couples sont arrivés plus tard) vieux beaux la cinquantaine pour les mieux lotis. J’ai même jeté un regard effaré à un vieux monsieur bedonnant à la chemise ouverte sur un torse poilu.
Pourtant, je ne suis pas partie en courant: j'avais poussé la porte d’un lieu « interdit », et j’avais envie d'aller au bout de mon délire. Je me suis installée au bar, où j’ai commandé un jus d'orange : je ne bois jamais d’alcool et ce n’était pas le moment de finir saoule. Au regard qu’il m’a lancé, J’ai cru que le barman allait exiger ma carte d’identité. Un homme est venu s’asseoir à côté de moi. Il s’appelait Yves.
Je ne sais plus de quoi nous avons parlé, mais je me souviens l'avoir trouvé courtois, mieux élevé que les gros lourds qui m’abordaient dans la rue. Une autre chose me plaisait : il n'y avait aucune hypocrisie dans son discours : je savais que je lui plaisais et qu’il voulait coucher avec moi. Pour autant, il ne paradait pas et être direct ne l'empêchait pas d'avoir du tact et beaucoup d'humour.

Il ne m’a pas regardée que dans les yeux, mais je n'étais pas habillée pour ça : j'avais préparé ma venue en me commandant sur un sex-shop en ligne une robe noire en strass hyper moulante, tellement courte que je devais tirer dessus pour cacher la lisière de mes bas. Je portais des chaussures toutes simples mais très hautes et un string rouge, ce qui prouvait bien mon manque d'habitude de ce genre de lieu, mais faisait fantasmer à mort mon interlocuteur.

Le "vrai" jeu a commencé lorsqu’ il m’a demandé de faire crisser mes bas : il semblait complètement parti, tout excité à l’idée d'initier une petite jeune. De mon côté, je prenais conscience du pouvoir que j'avais sur lui : il pensait me contrôler, mais c'est bien moi qui tenais les rennes. Je le regardai droit dans les yeux en passant la langue sur mes lèvres ou en écartant légèrement les cuisses et il partait en vrille. Ca fait cliché ? Sans doute, mais ça marche !
Quand il a posé la main sur ma cuisse, je suis descendue de mon tabouret et lui ai demandé de me servir de guide. Il m’a précédée dans l'escalier et nous nous sommes retrouvés sur une minuscule piste de danse. Les haut-parleurs déversaient trop fort des faces B des années 80. On sentait bien que la qualité de la musique n'était pas la priorité du lieu ! Autour de nous, des tables basses, sur lesquelles ne manquaient que les chandelles. Un peu plus loin, des banquettes recouvertes de tissu rouge et rose.
Nous ne sommes pas restés seuls très longtemps. Je crois même que notre départ a vidé le bar de ses occupants. Je me faisais l'effet d'être un pot de miel. Tous les hommes présents se sont collés à moi, jouant à celui qui aurait la plus grosse... bosse sous son pantalon. Même si je ne savais pas très bien comment tout cela allait se passer, j'avais déjà décidé qu’Yves serait le premier qui effleurerait mon sexe. A en juger par la tension du tissu, il semblait très bien pourvu par Dame Nature. Il m’a dirigée vers les banquettes où le reste de la population masculine du club nous a suivis.

A cet instant, j’ai été saisie d’une petite vague d'inquiétude : étais-je bien sûre de mon choix ? Il était un peu tard pour se poser la question… J’étais à la fois intimidée et très excitée. Mon string, très humide, continuait à être un sujet d’émerveillement. A mesure que nous nous approchions des banquettes, de plus en plus de doigts inconnus essayaient de franchir le mince rempart de tissu. Aucune main ne me caressait particulièrement : j’étais à mi-chemin entre le trophée et la poupée neuve. Un challenge implicite s’organisait à qui goûterait le premier la petite nouvelle.
Tout aussi attractif qu’il soit, mon string s’est très vite retrouvé par terre. A partir de ce moment-là, j’ai décidé de ne plus réfléchir. Des hommes se caressaient sur ma robe en essayant de la retirer. Yves me faisait face. Tout en les laissant finir de me déshabiller, ou investir chaque centimètre de ma poitrine comme ils leur plaisaient, il s'agenouilla et commença un cunnilingus. Monsieur savait s’y prendre : Il faisait preuve d'une vraie douceur, était doué et attentif à mon plaisir. Divin. Je m’offrais pour la première fois à plusieurs hommes. Leur brusquerie ne me dérangeait pas : au contraire, j’en redemandais. Des sexes de tailles différentes mes passaient entre les mains ou sur les joues. Je les attrapais comme je le pouvais, entre deux gémissements.
Pour faciliter la tâche de mon bienfaiteur, j’ai relevé les jambes : elles furent immédiatement maintenues écartées au maximum. On m’enserra aussi les bras. J’avais le souffle de plus en plus court. Le plaisir montait. Tout le monde semblait sentir venir mon orgasme. C’était étrange de partager avec autant de monde cet instant d’habitude si privé. Je croisais les regards d’inconnus qui guettaient ma jouissance, ne la rendant que plus inévitable. Les caresses sur mon corps se sont faites plus précises : sur mes seins, dans mon cou alternaient baisers, morsures, pincements... La langue d’Yves se déchainait sur mon bouton, guère habitué à un tel traitement. Comment faisait-il pour réussir à différer ainsi le moment ultime ? En sueur, je suçais une queue à ma droite et en caressait deux autres. Assaillie d’images, je décidai de fermer les yeux et de me laisser faire. Je ne contrôlais plus rien.
J’ai senti un souffle près de mon oreille: "Ici, tu ne fais que ce dont tu as envie, chérie." Le gérant, qui suivait la scène depuis sa caméra de surveillance, avait lâché le bar une minute. Donnais-je l’impression d’avoir besoin d’être rassurée ? Cette gentille attention a tout déclenché : un orgasme sans commune mesure avec ce que j'avais vécu jusque là, a secouée mon corps tout entier. Le plaisir brut. J’ai eu l’impression de crier si fort que ma jouissance a résonné à travers tout le club.
Autour de nous, des applaudissements retentirent. L’ambiance était surréaliste. Pour un peu, alors qu'il me tendait son sexe à sucer une seconde auparavant le grand chauve à ma droite m’aurait tapé la bise ! J'étais sonnée, épuisée, mais ravie. Yves, toujours dans son rôle, m’a prise par la main, pour me montrer les douches. Il m’y laissa reprendre mes esprits en me disant qu'il m’attendait au bar.
Une fois seule, je me suis interrogée : j’avais joui. Qu’allais-je faire à présent ? Rentrer à la maison ou poursuivre la soirée en mode "découverte" ? Ma décision fut vite prise : en remontant, je posais les yeux partout, avec avidité. Le temps avait passé. Il était presque 22 heures trente et le bar était bondé. Les habitués avaient fait place à des couples un peu plus jeunes. Je restais pourtant, de loin, la benjamine de la soirée. Ma « performance » était sur toutes les lèvres. On me gratifia même de quelques « bravo ! » qui me firent presque rougir.

Assis sur un tabouret, Yves discutait avec une jolie brune vêtue d’une robe rouge transparente, sans aucun sous vêtement. Elle était pulpeuse et toute en jambes : un vrai canon. Quand il me vit, il me présenta Carmen « une amie » et lui précisa : « Cette demoiselle vient en club pour la première fois. »
Carmen m’adressa un regard… gourmand. Je le lui rendis avec mon plus beau sourire. Le courant est passé tout de suite entre nous. Au bout de quelques minutes, j’avais l’impression que ma meilleure amie nous avait rejoints. Installés face à la porte d’entrée, nous regardions les « élus » franchir le seuil, tandis que les « refoulés », le plus souvent des hommes seuls, rebroussaient chemin sans se douter que la caméra au dessus d’eux filmait leur débâcle. A plusieurs reprises, Carmen et Yves se levèrent pour saluer les nouveaux arrivants. Je sentais les regards glisser sur moi, avec l’impression dérangeante et excitante de me faire évaluer. Les sourires qu’on me renvoyait me donnaient largement plus que la moyenne. Notre trio ne passait pas inaperçu, mais je commençai à me sentir mal à l’aise au milieu de tout ce monde. Yves vint une nouvelle fois à mon secours :
- Il y a un moyen d’être tranquilles, si les voyeurs ne te dérangent pas.

Nous sommes redescendus dans les coins câlins, mais sans passer par la piste de danse. Yves a choisi un recoin fermé par une chaînette qui signifiait : « on regarde, mais on ne touche pas. » Il me retira ma robe et mes sous-vêtements. En DIM UP pour la seconde fois de la soirée, je me demandais en souriant pourquoi je m’étais rhabillée.

Normalement, je suis plutôt câline après l’amour. Mais l’orgasme que je venais de vivre n’avait rien d’habituel et il avait décuplé mes envies : je voulais tout découvrir, tout goûter, et surtout, je voulais jouir à nouveau. Mon enthousiasme communicatif et ma curiosité sans bornes faisaient sourire mes nouveaux « amis ». L’excitation m’envahissait et rosissait mes joues : j’allais vivre mon premier trio et ma première fois avec une femme. Même s’ils se doutaient sûrement qu’il s’agissait d’une nouveauté, ils ne pouvaient pas savoir ce que cela représentait pour moi : Carmen et Yves allaient me permettre de réaliser mon tout premier phantasme: les bédés de mon frère regorgeaient de scènes saphiques. En regardant Carmen, je revoyais les dessins de ces filles en uniforme, aux yeux faussement candides, qui me troublaient tellement. Elle avait enlevé sa robe. Je fixais son sexe, seulement surmonté d’une ligne de poils bruns très courts. A l’orée de sa fente, ils étaient déjà humides. J’approchai la main, sans trop savoir comment m’y prendre.

Douce et pédagogue Carmen… Elle a pris ma main pour la poser sur son clitoris, puis s’est assise face à moi, sa paume sur mon sexe. Nos doigts bougeaient ensemble, comme si elle les dirigeait. Je ne la quittais pas des yeux, malgré les spasmes qui m’agitaient déjà. Rapidement, je sentis mon jus couler sur la main de Carmen. Elle avait glissé deux doigts dans mon sexe, sans y entrer complètement : juste assez pour me rendre dingue. Je poussais de petits gémissements de plus en plus aigus. Très vite, il me fut impossible de la caresser en retour. J’étais bien trop excitée.

- Elle est prête, lança Carmen à Yves.

Il nous regardait, son sexe à la main. Je ne m’étais pas trompée : il était très bien membré et bandait fort. Le souffle court, je tendis une main timide vers la colonne de chair. J’étais fascinée par la taille de ce sexe dont mes doigts ne faisaient pas le tour. Carmen me proposa de le sucer à deux. Une expérience très agréable ponctuée par mon premier baiser féminin, qui faillit avoir raison de la résistance de notre comparse. Je le suçais de mon mieux, consciencieuse, appliquée, la bouche distendue.
Dans les films pornos, je n’aimais pas les pénis surdimensionnés. Ils me faisaient peur. Je ne comprenais pas vraiment qu’on puisse prendre du plaisir à se faire défoncer par un tel engin. Mais ce soir n’était décidément pas comme les autres… Je voulais sentir cette queue en moi. Je me suis mise à quatre pattes et ai supplié Yves de me prendre.

Mes cris avaient ameuté une foule de voyeurs, eux aussi très actifs : une femme à genoux suçait deux autres hommes et une autre se faisait prendre contre un mur. Les cris de plaisir emplissaient l’espace. Les orgies devant mes yeux, l’odeur de sexe et les caresses de mes deux amants, tout me mettait en transe.

J’ai d’abord cru que je n’arriverais pas à le recevoir. Malgré la grande douceur dont Yves faisait preuve, les premières secondes furent pénibles. Je l’encourageais pourtant à continuer et très vite, il était fiché en moi jusqu’à la garde. Je ne pus retenir un cri de stupeur. J’étais à la fois écartelée et pleine. Comblée. Yves laissa passer un seconde, le temps que mon sexe l’accepte, puis se mit à me pilonner de plus en plus vite. Le plaisir revint, fulgurant. Je criais, je réclamais encore et plus fort.
Pendant ce temps, Carmen n’était pas passive : elle caressait mes seins, griffait mes fesses et m’embrassait à pleine bouche. De temps à autre, elle me survoltait en me murmurant des mots doux : « C’est bon, chérie ? Il te baise bien ? Tu es belle quand tu prends ton pied, tu sais ? »

Ma seconde jouissance fut aussi forte que la première, mais différente : J’ai senti mon sexe se serrer autour de ce membre immense, envoyant des ondes de plaisir dans tout mon corps. Une sensation extraordinaire.
Quand il se retira, me laissant heureuse, mais pantelante, Yves n’avait pas débandé. Je m’attendais à ce qu’il couche Carmen pour la prendre, mais ils étaient plus imaginatifs : Il s’assit et Carmen vint s’empaler sur sa queue, le dos contre son torse. Dans cette position, elle était à la fois prise et offerte. Je l’approchai comme un nouveau jouet, posant mes mains, puis ma bouche sur son corps en sueur. Je léchai ses seins, puis l’embrassai dans le cou et sur le ventre. Petit à petit, ma langue descendait vers sa fente. Yves, qui la besognait lentement, m’encourageait du regard. Je posai alors ma langue sur son sexe et goûtai pour la première fois le goût salé et doux d’une autre femme. Curieuse, j’explorai, en écoutant le souffle de Carmen et ses gémissements pour comprendre ce qui lui faisait du bien. Le goût acide du sexe masculin qui la défonçait se mêlait à son jus sur ma langue. Je le lapais avec avidité, heureuse de provoquer simultanément le plaisir de mes deux partenaires.
J’ai aspiré le clitoris de Carmen au moment où Yves accélérait le rythme de ses coups de reins. Malgré les mouvements brusques et désordonnés, je fis de mon mieux pour ne pas le lâcher. Mon manque de pratique ne sembla pas la déranger : Carmen explosa en criant, inondant ma bouche, tandis qu’Yves déchargeait à son tour.
J’ai vécu en une seule soirée plus que durant toute ma vie sexuelle, même si je reconnais qu’à l’époque, je n’étais pas très expérimentée. J’ai découvert que la présence d’un public décuplait mon plaisir et j’ai eu la chance de rencontrer des initiateurs doués et attentifs qui m’ont offerts des moments intenses.
Je suis ressortie vers quatre heures du matin, les poches remplies de cartes de visite et de numéros de téléphone que je n'associerais bientôt plus à aucun visage. Peu importe : je n'étais pas prête d'oublier cette soirée. Le gérant du club non plus : en quelques heures, je venais de me forger une réputation de coquine qui se renforcerait lors de mes prochaines visites.

Carmen et Yves ont poursuivi mon « initiation » en me faisant découvrir d’autres endroits chauds : des saunas qui privilégiaient la pluralité masculine, où j’ai vécu mon premier gang bang, des clubs SM dans lesquels j’ai été attachée et fouettée et où j’ai découvert que j’aimais ça, ou encore, des lieux de rencontres anonymes où je me suis offerte les yeux bandés.
Par la suite j'ai rencontré tous mes petits amis en club. Mon mari est libertin et nous sortons souvent. Nous organisons aussi des soirées privées. Lors de la dernière, j’ai moi-même fait l’éducation libertine d’une jolie rousse qui n’avait pas froid aux yeux. J’ai pris un plaisir intense à jouer le rôle de Carmen. La « jeune fille » a bien grandi !

Quand il m’arrive de parler sexualité débridée avec des "non libertins", je me heurte le plus souvent à un mur. Je n’insiste pas. Par contre, je suis devenue cassante avec les dragueurs de rue et très directe avec les hommes qui me plaisent. Je sais qu'on m’affuble de surnoms déplaisants. Aux yeux de beaucoup d’hommes, je suis une salope... Pour moi, c’est un compliment !
***
Par Miss Kat
il y a 9 ans

Compte anonymisé
Très plaisant à lire. Le style est fluide comme j'aime.
il y a 9 ans

Oui, très belle histoire bien écrite, on imagine et on visualise tout de suite l'ambiance et les différentes actions. :D
il y a 9 ans

Merci pour ce témoignage, très joli récit
il y a 8 ans

Merci pour ce beau récit. Comme quoi, le hasard et les rencontres font bien les choses :)
il y a 2 ans

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