Une matière douloureuse

[u:20tzw9oh]Une matière douloureuse[/u:20tzw9oh]

Par Malicia

Cela faisait une trentaine de minutes qu'Adam était rentré de son rendez-vous avec mon professeur à la faculté. Je savais déjà ce qui avait été dit et je savais que cela ne lui plaisait vraiment pas. Je n'étais pas une mauvaise élève, j'avais seulement un léger défaut.

Si la matière me passionnait, je pouvais passer des journées entières à la travailler et à me perfectionner. Par contre, si celle-ci ne me plaisait pas ou si je n'avais plus la motivation, j'aurais beaucoup de mal à m'y mettre et rester concentré. Du coup, c'était la plaie et la galère pour la réviser à la maison.

Adam, ne souhaitant que ma réussite, m'avait mis en place un planning. Mais avec les technologies d'aujourd'hui, j'ai très vite quitté mes cours pour aller voir autre chose. Adam m'avait demandé de ne pas jouer avec ça, seulement, je ne joue pas, je suis moi-même. Cela ne m'amuse pas de le fâcher. Mais quand je fais quelque chose qui n'a pas d'intérêt à mes yeux, à partir d'un certain temps, je décroche et je n'arrive pas à m'y remettre. Ce qu'il faut savoir, c'est que si il y a bien un sujet sur lequel il est intransigeant, c'est bien mon avenir. Et, vu que nous pratiquons l'éducation anglaise, je sais ce qui m'attends. Cinq minutes plus tard, il me demande de le rejoindre au salon.

- Je n'ai pas besoin de te faire un résumé de mon entretien je suppose.

-Non, ce n'est pas utile.

- Bien, je ne t'expliquerai donc pas que je suis furieux et que ton comportement mérite un recadrage. Va te mettre au coin !

Je ne me suis pas faite prier. De toute façon, discuter serait inutile. Cela ne changerait rien. Après quelques minutes, il vient me chercher au coin et m'emmène à la salle à manger, devant la grande table de réception. Sur celle-ci, se trouve la canne anglaise. Autant, je l'apprécie quand on joue tous les deux, autant en punition, elle me fait peur et pour cause.

-(tout en me déculottant) Tu en recevras quarante coups, que tu compteras. Si tu te trompes, le coup ne compte pas. C'est clair?

- Oui, c'est clair.

- Bien. Penche-toi sur la table et recule un peu les jambes.

Je m'exécute sans broncher. Comme à son habitude, la punition ne commence pas de suite. Il fait d'abord siffler la canne dans le vide, histoire de faire monter mon appréhension. Le premier coup tombe, cinglant, puissant. Il me surprend tellement, que j'en oublie presque de le compter. Les coups s'enchaînent à la même puissance, mais en me laissant le temps de ressentir le double effet de la canne. Au bout de dix, sa main vient caresser doucement mes fesses. Cela à pour effet de me rassurer un peu. Puis la canne reprends ses droits, toujours aussi puissamment. Il refera deux pose à vingt puis à trente.

Les dix derniers coups seront donnés avec encore plus de puissance. Je danse d'une jambe sur l'autre et il me faut toute ma volonté pour ne pas mettre mes mains. Je finis en sueurs et en larmes.

-(tout en caressant mes fesses) Ta punition est terminée. Je t'avais prévenue de ne pas jouer sur ce sujet. Monte m'attendre dans la chambre.

Je me dirige vers notre chambre, toujours en larmes. Cette punition est la plus magistrale que j'ai reçue jusqu'à maintenant. Je ne suis pas prête de l'oublier. Je m'allonge sur notre lit. Il me rejoint peu de temps après, mets de la pommade sur mes fesses et cuisses, puis me prends dans ses bras pour un gros câlin.
il y a 8 ans

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