Atelier : Figures imposées n°1

Compte anonymisé
A tous les écrivains en herbe qui sèchent la plume à la main devant la page blanche, je vous propose une suite de petits défis qui seront l'occasion d'écrire quelques lignes et de réactiver pour certains le plaisir des mots.
J'en proposerai un nouveau tous les quinze jours. Libre aux retardataires de reprendre les anciens.

Pour cette première mouture, "les figures imposées", je vous impose huit mots à utiliser dans un petit texte de votre cru. Dix lignes au minimum sont requises. Le texte peut être en prose ou en rime pour les amateurs.

Les mots imposés sont :
lumière - frisson - chaine - obscurité - tournesol - cigale - rouge - montre à gousset -

Évidemment, s'il était besoin de préciser, le thème reste notre sujet préféré.
Bonne inspiration !
il y a 8 ans

Madame Dae

Je vous remercie vivement de cet atelier et vous prie de trouver ci-dessous mes piètres écritures. Par avance, je vous présente ainsi qu'aux lecteurs mes plus plates excuses si par inadvertance quelques fautes d'orthographe viennent à troubler votre lecture.

Atelier n° 1

Les yeux rivés sur la [b:2wm1wt31]montre à gousset[/b:2wm1wt31], une antiquité d'une grande valeur sentimentale puisqu'elle me venait de mon père, je regardais les temps défiler depuis deux heures. Une belle et grande Dame m'avait donné rendez-vous en me précisant qu'elle viendrait me chercher, "chose promise" avait-elle dit en précisant que son premier test serait de m'apprendre la patience.

Les[b:2wm1wt31] tournesols[/b:2wm1wt31] me tournaient le dos comme beaucoup de femme qui en apprenant mes attirance pour ma soumission avaient tourné les tallons. Cette Maîtresse rencontrée sur internet semblait d'une grande sévérité, il faudrait bien ça pour que ma verve habituelle soit maintenue dans la laisse de sa domination, sans quoi, mon côté rebelle s'exprimerait plus que de raison. En d'autres siècles ce sale caractère m'aurait peut-être valu les [b:2wm1wt31]chaînes[/b:2wm1wt31] et le boulet.

Vers dix-huit heure, je commençais à voir [b:2wm1wt31]rouge[/b:2wm1wt31] et à penser que je m'étais encore fait avoir, que c'était un lapin. Les [b:2wm1wt31]cigales[/b:2wm1wt31] particulièrement insistantes par trente-cinq degrés à l'ombre de ces grands pins du parking des anges, semblaient faire cause commune pour accentuer l'effet du temps et de cette interminable attente. Le téléphone mobile me fit sursauter, un texto venait d'arriver.

"Tu voulais me donner des idées de domination, j'espère que la mienne te plait. Je t'ai promis de venir, je viendrai, patiente encore".

L'[b:2wm1wt31]obscurité[/b:2wm1wt31] arriva peu à peu, les[b:2wm1wt31] cigales [/b:2wm1wt31]firent enfin une pause, quand soudain, dans la pénombre une Dame apparut. Vêtue d'une simple robe d'été, elle était passée à travers le champ de [b:2wm1wt31]tournesol[/b:2wm1wt31] pour venir à moi accompagnée de son berger allemand. Dans mon esprit la [b:2wm1wt31]lumière[/b:2wm1wt31] se fit autour de sa silhouette comme si c'était un ange, oui mais un ange avec une cravache à la main. Je me levais d'un bond pour aller lui présenter mes respects, le chien montra aussitôt ses dents en grognant, m'indiquant clairement de ne pas bouger.

Elle posa son index sur ses lèvres surlignées d'un [b:2wm1wt31]rouge [/b:2wm1wt31]carmin pour m'intimer l'ordre de me taire. Pendant quelques instants elle tourna autour de moi, comme si elle inspectait la "bête" avec un sourire ensorceleur. Mus par l'impatience et une irrépressible envie de lui parler, je ne pus contenir cette simple phrase : " Mes respects Madame". La gifle est partie si vite que j'en suis resté baba.

- Je t'ai fait signe de te taire, tu viens déjà de me désobéir et de payer pour ça.

Les yeux rivés sur la terre battue de ce parking, j'étais comme un écolier pris en faute et puni devant toute la classe en ne sachant que faire de mes mains devenues moites.

- Mets-toi nu, mes toutes tes affaires dans ce sac et mets-toi à quatre pattes comme mon chien ! Je t'emmène avec moi. Me tit-elle en me donnant une poche plastique.

Un grand [b:2wm1wt31]frisson [/b:2wm1wt31]parcourut mon échine, non pas de froid il faisait encore bien chaud, mais en voyant son regard exprimer une pointe de sadisme. Après avoir retiré ma chemisette, au moment de baisser mon pantalon mon regard balaya les alentours pour vérifier qu'il n'y avait personne. La cravache s'abattit fortement sur mes fesses en m'arrachant un "aie" tant le coup était appuyé.

- Crois-tu que je t'aurai demandé de te dévêtir si une famille était passée par là ?

- Non Madame, excusez-moi !

- Je ne t'excuse pas, la formulation pour présenter tes excuses n'est pas bonne, nous verrons cela en arrivant.

Une fois nu et les affaires rangées dans la poche plastique, je me suis mis à quatre pattes. Elle donna le sac à son chien, il le prit aussitôt entre ses dents. Le contact d'un collier déclencha un nouveau[b:2wm1wt31] frisson[/b:2wm1wt31] en moi, ce ne fut pas le dernier de cette première rencontre. Nous sommes aussitôt partis à travers le champ de [b:2wm1wt31]tournesols [/b:2wm1wt31]en laissant les[b:2wm1wt31] cigales[/b:2wm1wt31] reprendre leurs chants de début de soirée. Tenu en laisse comme un canidé en me déplaçant à quatre pattes derrière elle sur le sentier, je pus voir ses jambes de près, elles me parurent d'une extrême beauté malgré l'[b:2wm1wt31]obscurité[/b:2wm1wt31] naissante.

Je sus dès ce premier quart d'heure qu'elle avait suffisamment de poigne pour être la Maîtresse de mes rêves, si évidement la chance était avec moi et me souriait enfin.
il y a 8 ans

Compte anonymisé
Quelle fausse modestie !
Le défi a été relevé avec brio.
J'attends les autres écrivains en herbe avec impatience.
il y a 8 ans

Bon aller je tente ma chance aussi

Qu'est ce qu'il m'arrive, j'ai de la peine à me réveiller, j'ouvre les yeux pour voir que je suis dans un endroit très [b:2xedb0va]obscure[/b:2xedb0va], un tout petit trou dans un mur laisse passer un petit rayon de[b:2xedb0va] lumière[/b:2xedb0va]. J'ai des [b:2xedb0va]frissons [/b:2xedb0va]dans tout le corps, il ne fait pas bien chaud ici, alors que nous sommes en plein été. J'essaye de me concentrer, j'ai un mal de crâne horrible, qu'est ce qui m'est arrivé, j'essaye de retrouver le dernier moment dont j'ai un souvenir.
J'étais sur une route de campagne, il fait très chaud, je pouvais entendre au loin les [b:2xedb0va]cigales[/b:2xedb0va] qui chantent, je faisais du vélo pour garder la forme. La route traversait des champs de [b:2xedb0va]tournesol[/b:2xedb0va] qui donne une jolie couleur jaune au paysage.
Pendant que je me triture le cerveau, j'essaye de bouger pour me redresser mais je ne peux pas faire de mouvements j'ai des colliers et des bracelets en métaux reliés à de lourdes [b:2xedb0va]chaînes[/b:2xedb0va] qui sont encastrées dans le mur à l'aide d'anneau et de lourds cadenas. Je lutte sans aucun espoir de m'échapper, qu'est ce qu'il c'est passé, je me souviens maintenant d'une voiture. Elle m'a dépassé et elle s'est rangée sur le côté, une femme en est sorti et elle m'a fait signe pour que je m'arrête. Ce que j'ai fais, elle a sortie une carte routière de sa voiture pour que je lui indique le chemin pour rejoindre un petit village perdu dans la campagne. Je me suis penché sur la carte avant de sentir que l'on me piquait dans les fesses. C'est là que j'ai du perdre connaissance et que je me suis réveillé ici.
Je suis plongée dans mes pensées quand, j'entends le bruit d'une serrure, puis une poignet que l'on tourne. J'entends le bruit distinct d'une paire de talon aiguille, cela doit être une femme. Finalement ce sont deux femmes qui se présentent devant moi, l'une d'elle fume une cigarette, je peux distinguer la lueur [b:2xedb0va]rouge[/b:2xedb0va] de la braise.
J'ai un éclair dans les yeux quand elles allument la lumière, quand je peux distinguer des formes, je remarque que je suis dans ce qui doit être une cave, je ne peux toujours pas voir le visage des femmes qui portent des cagoules noir ne laissant voir que leurs bouches, leurs yeux et leur cheveux derrières. L'une des deux femmes sorte une vieille [b:2xedb0va]montre à gousset[/b:2xedb0va] de la poche de son pantalon de cuir noir.
« Hé bien il a mis quelques heures à se réveiller. »
« Oui, j'ai un peu forcé sur la dose, mais cela en valait la peine. »
« Il faudra prévenir le chef, que l'on aura un peu de retard. »
J'ose prendre la parole : « Qu'est ce que vous me voulez? »
« Toi la ferme, on te dira quand tu pourras parler »
Le ton est glacial, je les laisse continuer de papoter quelques minutes. Elles s'éloignent un peu de moi avant de revenir avec des objets dans leurs mains gainés de cuir noir. Je suis détaché de mes chaînes et je reçois une chaîne au bout de l'anneau que j'ai autour du cou.
« Suis nous à quatre pattes. »
Je ne discute pas les ordres et je marche derrière elles à quatre pattes pour sortir de la pièce et passer dans une autre pièce bien étrange. Ma laisse est accroché en hauteur pour que je ne puisse pas l'atteindre.
« Bon maintenant que tu es ici, on peut te révéler pourquoi nous t'avons enlevé ce n'est pas dans un but crapuleux. En fait le chef n'est d'autre que ta propre femme, elle nous a sollicitées pour que l'on s'occupe de toi afin que tu deviennes l'homme idéal pour elle. Nous avons accepté et je pense que tu seras d'accord avec nous que tu peux faire quelques petits efforts pour plaire encore plus à ta femme. »

(La suite au prochain défi)
il y a 8 ans

Mmmm, oui vivement la suite ... :D
il y a 8 ans

Compte anonymisé
Très belle première partie qui met en bouche.
Je sens que ce petit atelier va être sympathique à suivre :D
il y a 8 ans

la suite ce sera lors du prochain atelier d'écriture. :)
il y a 8 ans

Dans l'[b:22inw065]obscurité[/b:22inw065] du cachot où ma Maîtresse, m'a mis à la [b:22inw065]chaîne[/b:22inw065] tel une [b:22inw065]montre à gousset[/b:22inw065], je ne sais pour combien de temps, en complément de la correction à la cravache, qui a laissée de belles marques [b:22inw065]rouge[/b:22inw065] su mon corps.

Au dehors, le chant lancinant des [b:22inw065]cigales[/b:22inw065] berce ma monotonie, un [b:22inw065] frisson[/b:22inw065] me parcours, l'humidité des lieux y est pour quelques chose.

J'aimerais à cet instant, être un [b:22inw065]tournesol [/b:22inw065], pour me tourner vers la [b:22inw065]lumière[/b:22inw065] du soleil et me réchauffer à ses rayons
il y a 8 ans

Je me trouve dans un champs de tournesol, l'air est étouffant, les cigales chantent pour nous donner signe d'une forte chaleur. Je transpire, mon visage est rouge, puis soudain je reçois de l'eau glacée, reprends connaissance là où je m'étais assoupi, attaché comme un chien au fond d'une cave, la chaine qui entrave mes chevilles me fait mal. Maîtresse arrive avec un fouet qu'elle teste d'un claquement au sol, elle me regarde, ou plutôt me foudroie d'un regard diabolique, un frisson me parcourt des pieds à la tête, ce genre de frisson qui vous dit que vous allez passer un sale quart d'heure. Et pourtant malgré sa sévérité, cette magnifique femme devant moi est la douce lumière de mes rêves, celle qui fait battre mon cœur, je regarde une dernière fois la montre à gousset à côté de moi et me rend compte que le soleil ne va pas tarder à se coucher, laissant place à une obscurité qui laisser présager une correction mémorable.
il y a 8 ans

C'est ce que l'on peut appeler du condensé.
il y a 8 ans

Compte anonymisé
Connaissant la plume de Sacherm plutôt bien, je dirai qu'il a fait le minimum syndical :D
Mais une mention spéciale pour avoir été inspiré sur les tournesols !
Toujours est-il que c'est un bel effort de la part de tous les participants. J'apprécie particulièrement les écrits divers et variés suite à mes petits défis.
J'en attends deux autres avec impatience qui se reconnaitront sûrement.
Pour ma part, je soigne mes mots. Je vous réserve une petite surprise...
il y a 8 ans

Coucou.
Pas vraiment disponible ces derniers temps, je me plie tout de même à l'exercice. Disons que je me suis déjà trop fait attendre.^^ Mais quand on s'engage... Bref

A l'heure ou le chant des [b:3p1oub5d]cigales[/b:3p1oub5d] s'éteint, ce moment simple qui à nous seuls nous appartient, je te rejoins.
Tu es là attendant tes instructions, je me coule derrière toi sans un bruit, à pas de velours... Je prends le temps de te détailler. A genoux les bras dans le dos maintenus par tes bracelets de cuir aux poignets. Reliés entre eux par cette [b:3p1oub5d]chaîne[/b:3p1oub5d], symbole palpable de ton abandon. Tes yeux sont bandés car aujourd'hui j'avais envie de te condamner à [b:3p1oub5d]l'obscurité[/b:3p1oub5d] . Ta respiration est saccadée et la tension est palpable.
J'aime prendre ce temps pour t'observer, et faire monter la pression. Nous le savons tout les deux que même si tu ne m'entends pas, tu ressens ma présence.
Tu as accepté de te plier à mon caprice, toi femme forte et indépendante... En apparence seulement, au fond de toi tu as besoin de t'abandonner et de perdre le contrôle. Car justement tu ne laisses rien au hasard, tu régis tout, mais là... Là, tu n'es plus que ma marionnette, et tu perds pieds. Je prolonge et savoure cet instant ou le temps se fige. M'avançant en faisant claquer mon talon tu te retournes en direction du bruit. Je sais que la [b:3p1oub5d]lumière[/b:3p1oub5d] derrière moi laisse filtrer une ombre fugace à travers la bande d'étoffe qui couvre ta vue. Tes lèvres s’apprêtent à former un mot, mais d'un geste preste mais délicat, j'appose un doigt sur ta bouche et par ce geste simple, t'impose le silence. Tu grognes mais t’exécutes. Je souris de ce bâillon invisible que je viens d'apposer.
Je fais cliqueter mes griffes d'acier, en les entendant tu te trémousses. Je commence à les faire glisser le long de ta joue en direction de ton cou. Tu ne peux réprimer un [b:3p1oub5d]frisson[/b:3p1oub5d]. Un rictus sadique est ma seule réponse, j'enfonce plus profondément, les caresses délicates deviennent des similis morsures. Je sais que tu aimes ce coté animal que je peux avoir.
Vais-je déchirer ta chair et faire perler le s a n g?
Tu grognes, signe que je réveille cette bête qui sommeille aussi en toi. Mais je vais prendre mon temps, ma poigne se fait plus délicate lorsque j'arrive au niveau de ta poitrine. Suivant le rythme de tes inspirations je joue le long de tes monts de plaisir, évitant systématiquement leurs pointes qui s'érigent fièrement vers le ciel. Je me délecte de ce pur plaisir sadique de jouer avec ta frustration, tu halètes, et quand je te sens à point, je les pinces délicatement avec cet acier froid. Tes couinements me ravissent et me pousse à les malmener avec douceur. Je les triture ainsi pendant de longues minutes, puis les délaisse comme un chat lassé de jouer avec sa proie, et continue de faire parcourir ma patte de velours ganté de fer sur ton corps. Tu tressailles lorsque je descends et tu mords tes lèvres pour ne piper mot. Si fort que leur charmante teinte rosée passe au [b:3p1oub5d]rouge[/b:3p1oub5d] vif. Ton excitation est visible, je fais glisser un doigt le long de ta cuisse et sens l'humidité qui s'y écoule. Je me rapproche de ta caverne aux plaisirs.
Un " pitié " t’échappe.
-Ntntnttnt. Vilaine fille, ce mot ne fait pas parti de mon vocabulaire....
-Mais...
Et tu retourne dans ton mutisme, tu sais que débattre ne t'apportera qu'un châtiment plus long.
D'une pichenette je t'allonge sur le dos, tu frétilles alors visiblement gênée par tes attaches dans le dos. Je prends donc le temps de les défaire. Je ne te laisse pas le temps de te frotter tes poignets ankylosés. Je les saisi et les attache à tes chevilles. Je prends un temps pour te contempler. Je ricane en te voyant ainsi ligoté telle une jument capturée par un cowboy lors d'un rodéo.
Je parfait le tableau avec un bâillon boule. Certes ce n'est pas les [b:3p1oub5d]tournesols[/b:3p1oub5d] de Van gogh, mais je suis content de mon œuvre.
J’enlève mes griffes. Je lèche un de mes doigts et commence à suivre le pourtour de ton sexe. Nous savons tout les deux que je vais commencer à jouer avec ton plaisir en profondeur et comme un horloger réglant une [b:3p1oub5d]montre à gousset[/b:3p1oub5d], je commence à effectuer les premiers réglages avec précision et délicatesse.
Je dégage le capuchon d'amour de sa gangue de chair, mettant ainsi à nu le centre nerveux de ton plaisir, je souffle dessus. Tu t’agites en réponse. Je continue en jouant avec mes doigts formant un v autour et jouant ainsi en faisant des aller retour à le découvrir et le recouvrir. Je sais que ce mouvement te rends folle d'envie de te sentir emplie. Tu commence à ruer. De mon autre main, j’imprime de délicats mouvement à l'entré de tes trous de femelle en rut. Tu déhanches de plus en plus fort pour les faire entrer. Mais anticipant tes coups de rein, je ne te laisse pas l’initiative, ton plaisir m'appartient et rien ne rentre. Tout ce que tu gagnes à jouer ainsi est une accélération de mon mouvement sur ton clitoris.
Tu commences à baver, frénétique de désir, un animal voulant se faire saillir.
Je t'estime à point... J'enfonce lentement un doigt dans chacun de tes orifices qui palpitent d'envie.
Tu pousses un long gémissement qui se termine en un gargouillis obscène de satisfaction.
Cela ne fait que commencer, je sens que l'on va bien s'amuser.....


Oui je sais... Sadique. xD
Pour me faire pardonner du retard deux haïku :ugeek:

Montre à gousset, frisson
de la chaîne de
la rouge cigale.

l'obscurité parfaite
du beau tournesol
baignant dans la lumière
il y a 8 ans

Étendue sur ma couche de satin rouge, encore à demi plongée dans l'univers vaporeux de mes songes, je me blottis plus étroitement contre ton corps. Ta chaleur me rassure et ton odeur m'évoque avec délice la passion ardente de la nuit passée.
Les bouquets de tournesols fraîchement cueillis et le chant des cigales qui parviennent à nous depuis l'extérieur sont les seules manifestations de la saison estivale qui pénètrent notre bulle d'intimité hors du temps et de la réalité elle-même. Que ce soit en pleine lumière ou au cœur de l'obscurité, notre ardeur ne se flétrit jamais lorsque nous sommes ensemble. Ça n'en est que plus cruel lorsque nous sommes séparés. Je peux passer des journées entières à observer ma montre à gousset lorsque je sais que tu vas me rejoindre le soir. Et quand tu passes le pas de ma porte, je me sens enfin à nouveau entière. Chacun de tes baisers provoque des frissons dans mon corps et la fièvre s'empare de nous. Dès lors, plus rien au monde n'a d'incidence sur notre couple.
Liés par un amour dévorant, nous pouvons passer des heures à nous perdre dans les abîmes du plaisir. Brisant les chaines qui retiennent habituellement nos plus bas instincts, nous laissons libre cours à tout ce qu'il y a de plus animal en nous. Et dans cette complicité, la violence devient caresse, la faim devient baisers, la peur devient abandon... Serons-nous un jour lassé l'un de l'autre ? Pas tant qu'il restera de la chair sur nos os et que nos cœurs battront.

~ Tsuki
il y a 8 ans

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