Première soirée en club
Je précise que c'est Angélique qui écrit ce post dans lequel je vais raconter la façon dont j’ai vécu une soirée qui s’est déroulée vendredi soir. Pour qu’on distingue bien nos deux textes, le point de vue d’Arnaud sera publié en commentaire. Enfin, il est probable que des bouts du miens le soient aussi parce que je vais faire un travail consistant à exprimer le mieux possible ce que j’ai vécu et ressenti. Et j’ai fait un bac L, j’adore la philo, la psycho et j’aime réfléchir donc en gros je suis la fille qui te pond environ 8 pages sur une question :D
Comme indiqué dans notre description, nous sommes un couple qui aime switcher de temps en temps mais où, la plupart du temps, Mr domine et Mme est soumise. Tout simplement parce que c'est ce que nous préférons chacun, bien que nous apprécions échanger les rôles occasionnellement. Je préfère le repréciser pour les personnes tombant sur ce post et n'ayant pas lu notre présentation auparavant.
De plus, si tous nos ébats sont, même "seulement un tout petit peu", teintés de D/S, il faut savoir que nous sommes toujours restés dans du très soft pour l'instant, notamment pour des moyens pratiques, et que nous goûtons aux plaisirs du BDSM depuis quelques mois à peine. Pas évident de trouver des moments seuls quand on est en fin d'études et qu'on n'a donc pas encore son indépendance niveau logement... (patience, plus que deux/trois ans !! :cry: ) De plus, mon merveilleux copain étant une personne attentionnée, ayant la tête sur les épaules et étant très prudent, n'osait pas forcément "aller trop loin", ce qui est tout à son honneur. C’est également une des raisons qui fait que je lui fais confiance et que j’ai pu et voulu me livrer à lui hier soir. Sachant également que je n'osais pas non plus "trop le pousser", par peur de "griller les étapes". En effet, je tiens vraiment à ce que tout ce qu'il fasse soit fait par plaisir parce que je l'aime et veux son bonheur, et surtout, car je pense qu'une soumise doit sentir que son maître prend du plaisir pour pouvoir en prendre elle. Et inversement d'ailleurs!
Bref, tout ça pour dire que j'avais peur qu'il ait le sentiment que j'en attends trop de sa part, que le fait de vivre certaines choses trop tôt le dégoûte, donc que je ne le poussais pas forcément à faire telle ou telle chose. En échangeant avec Madame Maryna, soumikey, Piou et Mato, j'ai compris qu'il serait en fait bien plus simple de se lancer dans certaines choses tout en étant accompagnés de personnes pratiquants depuis quelques années, pouvant nous conseiller et nous guider. Je les remercie d'ailleurs tous, notamment Madame Maryna qui est une personne formidable, souriante, accueillante et pleine de bienveillance. C'est d'ailleurs aussi une personne très attentive et pleine de savoir, qui nous a cerné assez rapidement et qui a tout de suite comprit que ce qui pourrait « faire tripper » Arnaud et le faire entrer dans son rôle de dominant, sans qu'il ait trop peur de me faire mal et tout en prenant du plaisir, c'était la fessée. Et je dois avouer que j'ai aussi le gros fantasme de la série de fessées. Je parle au présent puisque, de mon point de vue, un fantasme ne disparaît jamais, même si on le vit, puisqu'on a toujours ce désir de le revivre.
Là, c'est sûrement le moment où certains se demandent "Pourquoi elle raconte leur vie au lieu de nous parler de cette fameuse soirée?" :p
Un peu plus sérieusement, je pense que la plupart d'entre vous ont compris qu'un petit contexte serait sympa avant de raconter cette soirée puisqu'il s'agit d'une première fois pour nous, et qu'il est donc intéressant de nous situer avant par rapport à ce que nous avons vécu hier soir. Je vais donc finir là-dessus rapidement puis parler de ce qui s'est passé hier soir.
Nous nous sommes donc inscrit sur ce site il y a environ un mois, et Madame Maryna a eu la gentillesse de nous contacter par message privé puis de nous accueillir une première fois chez elle quelques jours plus tard. Ce jour-là nous avons fait connaissance avec Piou, Mato, soumikey et elle-même. Le feeling étant bien passé avec tout le monde, il semblait évident que nous nous reverrions probablement assez rapidement. Nous en venons donc à vendredi soir, où nous avions la possibilité de faire une soirée en club mais en comité restreint. C'est-à-dire juste entre nous et avec le patron du club et sa femme qui sont restés un moment, ainsi qu'un ami vanille de Mato. Cet ami a d'ailleurs été très agréable et s'est même prêté au jeu en essayant quelques petites choses. Aussi, je voulais préciser que je rejoins Madame Maryna dans l'idée que c'était l'occasion rêvée pour venir en club BDSM une première fois. Le fait d'être en comité restreint et quasiment qu'avec des personnes que nous connaissions a beaucoup aidé puisque je pense sincèrement que nous n'aurions fait que regarder s'il y avait eu trop de personnes nous étant inconnues. Nous étions d'ailleurs venus dans l'idée de seulement regarder. Bon, là je dois avouer que je mens un peu car j'étais dans l'idée, ou en tout cas j'avais l'espoir de réussir à convaincre Arnaud de faire quelques petites choses. Cependant, il avait vraiment l'air réfractaire à l'idée de faire quoique ce soit d'autre que regarder, et je respecte ses choix.
Sauf que !!! (Attention : ça devient plus intéressant) Madame Maryna a eu la gentillesse de nous "coacher" pour nous faire vivre une vraie séance de fessées à la main et au paddle. Avant cela, soumickey a également, sous les ordres de Madame Maryna il me semble, montré à Arnaud comment utiliser une canne, et Arnaud m'a aussi donné quelques coups de paddle. Cependant, je vais me concentrer sur la fameuse série de fessées coachée par Maryna et pendant laquelle j'étais attachée sur une croix de saint André, le dos et les fesses face à eux, évidemment.
Pour commencer, Madame Maryna m'a attachée à la croix et : merci les talons !!! Parce que je ne suis pas sûre qu'on aurait pu m'attacher les poignets sans cela :mrgreen: Ceci dit, vu la taille de mes poignets, "attacher" est un bien grand mot! Cependant, j'ai eu le droit a de jolies cordes bien nouées aux chevilles, pour que chacune de mes chevilles soient attachées à un des pieds de la croix.
Une fois bien attachée, Arnaud et Madame Maryna ce sont mis à me fesser. Puisqu'elle lui montrait différentes techniques, les moments étaient alternés entre ceux où elle me fessait/il me fessait ou ceux où ils me fessaient ensemble. Ce moment était très beau et pédagogique, plein d'échange, puisqu'ils me fessaient chacun une fesse, l'enjeu étant qu'Arnaud me fasse aussi mal/rende ma fesse gauche aussi colorée que celle dont s'occupait Maryna. Je pense aussi qu’il y avait d’autres intérêts comme celui de me faire fesser les deux fesses en même temps, tout simplement ! Ce qui permet de ne pas prévoir où et quand vont tomber les fessées quand le rythme est soutenu et qu’il est le même des deux côtés. Cela donne même une sensation de « je n’ai pas trente secondes de répits, ça ne s’arrêtera jamais ».
Sincèrement, à partir de là mon récit risque d'être vraiment décousu puisque je n'ai évidemment pas tout retenu dans les détails et le but de ce récit est surtout de me concentrer sur ce que j’ai ressenti, plus que sur les actes en eux-mêmes.
Alors, tout d'abord je précise ou re précise que nous n'avions jamais pratiqué de vraie série de fessées avant, dans la mesure où mes fesses n'avaient jamais finies ne serait-ce que roses et sachant que je marque TRES facilement. J'ai d'ailleurs moi-même été un peu choquée par le résultat. Hé oui, le comble de cette histoire c'est que malgré tout ce que j'ai pu voir/lire, j'ai eu l’impression d’avoir été plus choquée par le résultat qu'Arnaud ne l'a été ! :mrgreen: Mais j'y reviendrais plus tard ;)
Je reviens donc au début de cette "séance". Au bout de quelques minutes, je me suis retrouvée les yeux bandés dans le but de pouvoir complètement entrer dans ma bulle et oublier les autres. Ce qui a très bien marché (c'est vraiment bluffant) puisque je n'avais même pas conscience que tout le monde nous avait regardé pendant toute cette "séance" ! Ce n'est même pas que je pensais qu'ils faisaient autre chose, en fait je n'en savais rien, je ne me posais pas la question, même si je ne pensais pas du tout qu'ils assistaient tous au spectacle. Je suis d'ailleurs très fière d'Arnaud qui devait les avoir dans son champ de vision et qui ne m'a pas donné le sentiment d'être trop perturbé par le fait d’être regardé en train de faire quelque chose qu’il pratiquait pour la première fois. J'en profite pour dire que je suis hyper fière de lui, que je me considère comme très chanceuse de l'avoir lui, que je suis heureuse de lui avoir fait assez confiance pour lui faire découvrir ce monde, et surtout : que je ne pensais pas qu'il avait un si grand potentiel en tant que dominateur ! Ce qu’il m’a révélé hier soir, en partie grâce à Madame Maryna que je remercie pour tout ce qu’elle nous apporte, était très largement au-delà de mes espérances. Bien sûr, j'avais déjà remarqué qu'il aimait bien la domination, sinon nous ne serions pas inscrits ici. Mais le temps, couplé aux rencontres avec les personnes citées plus haut, réveillent vraiment des choses que je ne soupçonnais pas chez Arnaud. Pour m'expliquer, je vais prendre l'exemple des fouets ou des martinets qu'il a rapidement essayé sur moi, chez Madame Maryna. Hé bien je dois avouer que je suis complètement bluffé par ses performances puisqu'il prend le coup de main très rapidement. Et puis, je ne m’attendais juste pas à ce qu’on aille « aussi loin » pour une première fois, quand j’ai vu la couleur de mes fesses, ce qui est très impressionnant une première fois quand on ne s’attend pas à un tel resultat (oui, oui, je peux paraitre naïve mais je pensais vraiment, même après la session, que mes fesses seraient juste rouges), après court instant de « choc », j’ai été très fière qu’il ait réussit à travailler jusqu’à l’obtention de cette couleur. Et que justement, cette couleur ne l’ait pas fait craquer en plein milieu de la session. Je peux être fière de mon amour qui a été très fort dans son rôle de dominateur.
A nouveau concernant la soirée de vendredi soir, lorsque mes fesses étaient assez chauffées, Madame Maryna et Arnaud sont passés au paddle. Ces fessées se sont parfois accompagnées de commentaires type "continue, elle est maso, elle aime ça", ou encore des questions impliquant que je réponde que j'aime ça. Ce que j'adore, puisque j'aime beaucoup l'humiliation verbale dans le cadre des jeux BDSM. Dans ces moments-là je veux être "sa salope", qu'il me parle ainsi, que je parle de moi ainsi, que je me comporte ainsi et surtout qu'il me traite ainsi. Il s'agit donc de quelque chose de très efficace pour m'exciter. Et ces phrases-là sont très agréables à entendre dans ces moments puisqu'elles permettent de coupler l'excitation à la douleur. Cependant, je dois avouer que les mots avaient du mal à sortir de ma bouche et que je parlais très doucement, sûrement par la gêne provoquée par le fait d’être entourée. Autant il est très évident d’avoir des paroles type « je veux que tu me fasses mal » en privé, autant il est très difficile d’articuler un « oui » en public.
Après cette expérience je pense que je ne peux qu'avouer que j'ai un petit côté maso mais la douleur pour la douleur ne m'intéresse pas. Je considère en fait que le D/S est plus savoureux avec un peu de S/M et inversement. Pour moi ce sont deux choses qui doivent être associées pour en profiter vraiment. La douleur, le fait de repousser mes limites à ce niveau-là, est également un moyen de me soumettre et de m'abandonner à l'autre, de lui montrer que je peux endurer ça pour lui, qu’il peut me faire « ce qu’il veut » (en respectant les limites qu’on a fixé d’un commun accord pour le moment, évidemment). Il y a aussi une idée très excitante qui est celle-ci "je me soumets pour son plaisir à lui, donc s'il veut que j'ai mal j'aurais mal, peu importe mon plaisir". Evidemment, ça ne correspond pas tout à fait à la réalité puisque s’il prend du plaisir à me faire mal, alors je prendrais aussi du plaisir. Donc au final, j’obtiens bien du plaisir. Et je pense que c’est pareil côté dominant, il ne peut ressentir de plaisir si sa soumise n’en ressent pas. Et, une autre idée aussi très excitante est celle-ci : "je suis une vraie petite salope qui mouille même quand on la fesse". Non, non, je n'adore pas être traitée de salope pendant ces jeux :D
Cependant, il faut savoir que si l’idée de souffrir et même le fait de souffrir m’excitent, je suis quand même assez douillette ou plutôt « hypersensible ». Je pense que je pourrais encaisser plus avec l’entrainement mais je dois avouer que j’ai quand même bien eu mal à certains moments, que ce soit physiquement ou physiquement, ce qui a été très intéressant puisque ça m’a fait entrer dans une ambivalence qui m’a accompagnée jusqu’à la fin de ce jeu. Et même après. Je m’explique : en même temps que je voulais tenir jusqu’au bout, qu’il me frappe plus fort, qu’il continue de me fesser pour me pousser le plus loin possible, il m’arrivait également de trouver ça à la limite du supportable et de « vouloir » qu’il arrête. Je mets le mot « vouloir » entre guillemets puisque bien sûr mon autre volonté était la plus forte mais je ne dois pas nier que je pense avoir un seuil de tolérance encore assez bas concernant la douleur et qu’il y a eu un moment où j’ai eu ces pensées. Ensuite, cela a duré très peu de temps mais j’ai eu une toute petite phase où aucun son ne sortait de ma bouche, et comme si tous les coups étaient les mêmes. Il me semble que c’était juste après le moment où j’ai commencé à verser quelques larmes, silencieusement car pour moi pleurer ne veut pas forcément dire que je veux arrêter mais que justement je suis peut-être en train d’atteindre ma « limite » et je trouvais donc intéressant d’attendre qu’on me pousse encore un peu pour craquer, de tenir le plus possible. Il faut savoir que je suis une personne qui évacue/m’exprime en pleurant donc de très forts moments me font souvent craquer, même sans forcément parler de BDSM. C’est un soulagement pour moi de pouvoir « me vider ».
Quelques courts instants plus tard, Madame Maryna m’a versé de la cire de bougie sur le corps. Sur le coup, (quand je dis sur le coup c’est vraiment sur l’instant même, la seconde à laquelle j’ai senti la cire, puisque ce que je vais décrire là s’est vite estompé) j’ai été totalement prise de panique du fait de ne pas m’y être attendue. Et comme vous le savez, nous sommes tous pourvus de reflexes. La chaleur ressentie sur ma fesse gauche m’a donc provoquée le réflexe de retirer mon bras gauche de l’attache, rendre mes pleurs audibles et me faire poser la question « qu’est-ce que c’est ? ». En réalité, je me doutais de ce que c’était mais c’est sorti comme un automatisme, je pense que c’était dû au « choc » puisque je ne m’y attendais pas du tout. Ça a donc été l’acte qui m’a faite craquée ! De plus, étant donné que j’ai ressenti une sensation de brûlure, ma première image a été une flamme de briquet, bien que j’ai très rapidement compris que c’était de la cire. Et, bien que j’aurais pu avoir un mode de pensé négatif type : « il lui a laissé faire ça sans m’avertir c’est horrible, je lui fais confiance et lui me fait des choses sans me préparer psychologiquement », j’ai finalement choisi le mode de pensé positif ! Déjà, je pense qu’il est intéressant de commencer à m’habituer à la « surprise » si je veux réellement faire des progrès niveau endurance face à la souffrance. Puis le principe des yeux bandés c’est justement de ne pas tout anticiper, d’avoir cet effet de surprise très intense. Bien que le fait de faire comprendre ce qui va se passer à sa soumise peut aussi être intéressant car ça peut lui laisser le temps d’appréhender par exemple. Ensuite, j’ai un peu eu honte de mon reflexe de retirer ma main de l’attache, bien que je l’ai remise dès que j’ai été rassurée par la réponse à ma question. Mais, finalement, cette scène et mon mauvais réflexe (puisqu’après coup j’aurais aimé revivre cette situation et avoir la force de me contenir pour montrer à Madame Maryna et surtout à Arnaud que je leur fait confiance) a un très grand intérêt et je suis heureuse qu’elle ait eu lieu.
Il faut savoir que lorsque j’ai eu ce réflexe dû à ma panique, Arnaud a tout de suite repéré mon état de panique assez intense et s’est assuré que ça allait et que j’étais bien consentante à ce que, « sous les directives » de Madame Maryna, il me verse de la cire sur l’autre fesse. A ce moment-là j’ai réalisé que ce n’était pas tant la douleur physique causée par la cire qui était la plus insoutenable, mais la douleur psychique, ou plutôt le « choc », le moment de panique causé par le fait de ne pas avoir été prévenue. Et, ce qui est très intéressant c’est que cette scène m’a encore plus poussée à avoir confiance en Arnaud puisqu’il a eu, d’après moi, une très bonne réaction qui m’a beaucoup rassurée que ce soit sur le moment ou pour ce que nous serons amenés à vivre par la suite. Je pense que c’était un moment où j’étais assez paniquée donc je n’avais pas besoin qu’il arrête mais qu’il me parle, me demande si je suis bien consentante à ce qu’il continue, pour que je puisse me rassurer. D’ailleurs, je suis très heureuse qu’il n’ait pas juste cédé à la panique et lâché la bougie puisque ça m’a permis en quelque sorte de me rattraper en lui demandant « s’il te plait, verse moi la cire sur l’autre fesse ». J’ai pu lui montrer que certes j’ai cédé à la panique et eu un réflexe que j’aurais aimé ne pas avoir mais que malgré ça, une fois rassurée, je pouvais à nouveau encaisser.
Puisque j’ai un peu évoqué le mental dans ce petit paragraphe, je vais ne profiter pour dire que d’après moi le BDSM fait travailler le mental d’avantage ou au moins autant que le physique. Pour moi il s’agit surtout de mental puisque je pense qu’à partir du moment où on pense réellement que « stop on n’en peut plus, c’est trop », on ne supporte plus rien. Alors que si on vit exactement la même chose, un autre jour, et qu’on pense « je veux qu’il me pousse plus loin, je veux tenir pour mon maître », alors on aura les capacités de continuer d’encaisser. Cependant, je ne dis pas que la douleur physique est négligeable, mais qu’elle implique un travail mental assez difficile. Je pense que les soumises autant que les dominants ont un très bon mental puisqu’il est parfois dur d’encaisser les coups autant qu’il doit être difficile de les donner et de lutter contre sa crainte de trop faire mal à l’autre. Surtout les premières fois, ce qui est normal puisque, entendons-nous bien, comme je l’ai dit plus haut, même si j’ai ce fantasme type « je veux qu’il néglige mon plaisir et me fasse tout ce qu’il veut lui », il s’agit bien d’un jeu très éloigné de la réalité et, d’après moi, le plaisir doit être mutuel. La notion de plaisir et celle de déplaisir sont d’ailleurs très drôles dans ce milieu-là puisqu’un même acte, ici la fessée, peut provoquer du plaisir et du déplaisir en même-temps, ce qui semble paradoxal ! En discutant avec Arnaud, plus tard, il m’a confirmé que lui aussi avait été stressé, que lui aussi avais eu cette peur d’aller « trop loin » et surtout qu’il a assez mal vécu l’épisode de la première coulée de cire, sur le moment. Bien qu’il ait évidemment prit du plaisir à tout ça et même bandé à moitié d’après ses dires. Ce qui me rassure énormément, puisque je pense qu’une personne équilibrée ressent forcément de l’ambivalence et des choses paradoxales, peut-être même de la peur lors de ces moments. Notamment les premières fois qui sont intenses et impressionnantes.
Et, j’ai oublié de parler de quelque chose de très important ! (promis c’est bientôt fini, ou pas…) Le fait que les fessées aient été alternées avec les caresses. Au-delà du fait qu’il soit intéressant d’alterner douceur et moments « durs », ce qui est génial est que les sensations sont décuplées dans ces moments. Je suis donc devenue encore plus sensible qu’avant de commencer à me faire fesser sérieusement. Ce qui est probablement aussi assez intéressant avec moi c’est que, sans me forcer, je m’exprime beaucoup… Déjà, ce qui est assez impressionnant c’est que je tremble du début à la fin. Ensuite, il faut savoir que je gigote un peu, voir beaucoup (de ce dont je me rappelle il y a des moments où j’ai pas mal bougé) car forcément il y a des moments où on « évite le fouet », même si on sait qu’on recevra le coup quand même, c’est un réflexe. De plus, on est pris dans une ambivalence qui fait qu’on trouve presque cela insoutenable mais qu’on veut que ça continue. Puis je suis quelqu’un qui gémis voir crie assez facilement aussi… L’intérêt étant dans le fait de pouvoir voir et entendre que l’intensité des choses augmente au fur et à mesure du jeu.
Voilà pour ma part ! Il y a quelques petits éléments dont je n’ai pas parlé dont les pinces. Là-dessus je dirais juste que j’en ai eu seulement sur les tétons et pendant un laps de temps très court mais que je supporte vraiment mal cette douleur intense et concentrée sur un point. C’est donc quelque chose à travailler ! De même pour la pince sur la langue que je ne me suis pas sentie de garder à ce moment-là. Je pense que j’étais un peu trop stressée et peut être qu’inconsciemment il y avait une peur de me mordre la langue par exemple ou encore mal respirer. C’est dommage puisque j’adore l’humiliation et c’est quelque chose qui aurait pu me faire baver.
Concernant les marques violettes sur mes fesses, maintenant j’apprécie leur présence et j’en suis fière (de moi et à la fois de mon maître) mais j’avoue que sur le coup ça m’a fait un petit pincement au cœur la première fois que je les ai vues. J’ai même répondu « non » quand Arnaud m’a demandé si ça me plaisait avant de m’expliquer sur ce « non » qui est sorti en premier. En fait je ne m’attendais vraiment pas à ce que ce soit aussi intense, je pensais que ce serait juste rouge. Je pense que j’ai donc encore une fois été un peu surprise dans la mesure où je ne m’y attendais pas. Puis, c’est comme le principe du bobo qui saigne : on perçoit ce qu’on a vécu comme bien plus violent et douloureux que ce que c’était quand on voit le sang. Ici c’est les marques violettes :D Cependant, maintenant je suis très fière d’avoir ces marques sur moi et maintenant je me sens prête à porter ce type de traces sans passer par la case « Mais… Il a osé aller jusque-là ? C’est horrible ! Je pensais qu’on aurait une première fois beaucoup plus soft » (bon, je résume ma pensée rapidement et très mal car j’ai déjà beaucoup écrit). Au contraire, je suis contente qu’il soit allé au-delà de sa crainte de me faire mal et qu’il m’ait travaillée jusqu’à l’obtention de cette couleur. Comme je l’ai dit auparavant, je trouve qu’il a été très fort et ne peut qu’être admirative face à la façon dont il a travaillé mes fesses. De plus, je marque apparemment très facilement donc mon seul moyen de vivre les plaisirs procurés par la douleur est d’accepter ces traces.
En conclusion, je remercie toutes les personnes qui étaient présentes avec nous à cette soirée, notamment Madame Maryna pour son coaching et sa bienveillance, soumickey qui a été adorable et m’a emmené glaçons et eau à la fin de cette petite « séance ». Il a également été fort lorsqu’il a guidé Arnaud pendant que Madame Maryna était occupée, sous ses ordres à elle évidemment. Je pense que bien que ce soit sous ordre de sa maîtresse/son maître, un soumis/une soumise a forcément du mal à s’adapter et adopter un rôle de dominant, même dans un laps de temps plutôt court. Et merci à Piou et Mato de m’avoir prêté un joli petit collier et de m’avoir laissée assister à une magnifique séance de fouets. Les regards qu’ils se sont échangés étaient juste magnifiques, le simple fait de les observer transmettait beaucoup d’émotions. A propos d’Arnaud, je tiens à préciser une nouvelle fois que j’ai vraiment été épatée par ses performances et que je suis très fière de lui, que ça me donne envie de m’améliorer pour que lui soit aussi fier de moi que je le suis de moi. J’insiste là-dessus car je ne m’attendais vraiment pas à un tel potentiel et de telles performances, parce qu’il était un peu réticent à venir à cette soirée et qu’il a fait cet effort en grande partie pour moi à la base, et parce qu’il mérite d’entendre la vérité tout simplement. Ça peut paraitre très répétitif mais je pense qu’il est nécessaire que ça le soit car pour lui aussi ça a été assez dur par moments et parce que je fais aussi ce récit pour lui. Je suis très heureuse qu’il prenne du plaisir à partager ces moments avec moi puisque je trouve que le BDSM est très basé sur la confiance et, en conséquence, solidifie énormément un couple. Je vais d’ailleurs faire une petite parenthèse là-dessus.
[Pour moi le BDSM est un « jeu » qui nécessite beaucoup de communication et énormément de confiance. Je trouve donc très intéressant d’avoir cette relation avec la personne avec qui on est en couple. Ces expériences sont très enrichissantes et je pense que leurs conséquences sont également visibles dans la vie de tous les jours. De plus, ça rapproche énormément car il y a quand même un aspect très dur dans ces moments, bien qu’on y prenne chacun du plaisir. De plus, même si je suis assez câline, j’ai souvent le sentiment de l’être moins que lui et j’ai l’impression de lui exprimer bien moins souvent mon amour qu’il ne le fait. Par contre, je parle ici d’expression verbale. Et, le fait de vivre ce moment transforme et rend bien plus tendre. Certaines choses qui avaient du mal à s’exprimer en temps normal sont sorties de ma bouche naturellement, ma parole était bien plus libérée. Et, forcément, le fait de vivre des choses qui peuvent paraitre aussi folles d’un point de vue moral et sociétaire, ça aide à la communication de ses fantasmes et à leur acceptation puisque ça permet de commencer, petit à petit, à trouver cela « normal ». Ensuite, je dois dire que ces expériences donnent très envie de prendre soin de l’autre, de prendre en compte son côté vulnérable et de « le réparer » ou plutôt rassurer en étant aussi très doux avec et en lui montrant tout l’amour qu’on ressent à son égard. On a d’ailleurs vécu quelques moments douloureux du samedi après-midi au dimanche midi, et un peu craqué chacun de notre côté, puisqu’on a fait l’erreur de ne pas rester suffisamment ensemble avant de se séparer. En tout cas, c’est ce que nous avons ressenti. Je pense donc qu’il est essentiel de bien prendre le temps de se câliner, de discuter, de se féliciter et de se rassurer après ce genre de moments. Sinon il est très dur et assez douloureux de gérer « seul » (physiquement) toutes les choses ambivalentes et paradoxales qu’on a ressenties et qu’on ressent. Cependant, je pense que nous ne nous étions juste pas assez permis de craquer la veille par peur de faire de la peine à l’autre, donc il est possible que nous en avions juste besoin. C’est juste le fait de craquer à distance et non dans les bras l’un de l’autre qui a été dur. Bref, ce qu’il y a à retenir de cette parenthèse c’est que je trouve que le BDSM enrichi énormément un couple et a des conséquences extrêmement positives sur la vie de couple en générale si les deux personnes communiquent correctement et respectent les limites fixées d’un accord commun]
Je voudrais également faire une deuxième parenthèse sur les limites :
[Pour moi, les limites peuvent évoluer dans le temps et doivent être fixées d’un commun accord, après une longue discussion où tout est mis au clair. Ce qui n’empêche pas d’en rediscuter plus tard pour éventuellement en dépasser certaines. Cependant, je pense qu’il est tout de même essentiel d’en fixer puisqu’elles me permettent de me laisser me faire attacher, de m’offrir complètement, et de me dire qu’aussi dur que ça puisse me paraitre, je pourrais tenir car mon maître respectera les limites qu’on a fixées ensemble. Ça me met en confiance et m’évite de trop stresser et paniquer, afin de je puisse entrer « dans mon monde » et profiter. Je pense également que ça peut être traumatisant de vive une chose qu’on ne se sent vraiment pas prêt à vivre et qu’on ne veut pas vivre pour le moment. Quelque chose qu’on ne peut pas accepter psychiquement puisqu’on ne conçoit même pas que ça puisse arriver. Il est donc important de respecter les limites de chacun, quitte à commencer avec beaucoup de limites puis les repousser au fil du temps. De mon point de vue, il est essentiel de faire les choses seulement quand les deux personnes sont prêtes à les vivre pour ne pas qu’un des voir, voir les deux, ait le sentiment d’avoir vécu une situation traumatisante et soit ensuite bloqué par celle-ci, perde de la confiance en lui et en son partenaire. Je pense qu’on peut aller beaucoup plus loin en allant à son rythme plutôt qu’en grillant les étapes. De plus, le but de ce type de relations reste, d’après moi, je plaisir mutuel, et non la destruction psychique de l’autre et de soi-même.]
Pour illustrer ce post, je posterais une photo de mes fesses, prise le lendemain de cette soirée.
Merci à tous ceux qui ont eu la patience de lire un aussi long texte ! Je remercie également les propriétaires du club dans lequel nous avons passé une merveilleuse soirée, leur fils, toutes les personnes qui ont été avec moi du début à la fin de cette soirée. Et aussi monsieur TSM grâce à qui nous pouvons tous échanger sur ce site qui a dû nécessiter un énorme travail qui n’a pu être réalisé que par une personne passionnée. Ce que je n’oublie pas puisque si j’ai pu me lancer pour faire des rencontres, bien que je ne le connaisse pas (je ne peux pas prétendre connaître quelqu’un après un appel seulement), c’est en grande partie grâce à lui. Il a su créer un site qui met en confiance et pousse à la rencontre.
Bonne soirée à tous et au plaisir de lire vos réponses si jamais vous avez envie de vous exprimer à propos de ce récit.
il y a 7 ans
Cette fois c’est bien Arnaud qui écrit ce commentaire. Je vais vous faire en parallèle du post d’Angélique, mon ressenti sur la soirée que nous avons passé en compagnie des personnes que nous avons récemment rencontrés sur Fesstivités, à savoir Madame Maryna, Soumickey, Piou et Mato. Je profite aussi de ce commentaire pour les remercier, autant pour leur présence que pour tous leurs précieux conseils qui nous ont bien aidés jusque-là. Ce commentaire concerne donc la soirée de vendredi dernier (le 2 décembre). Nous avons tout d’abord été très chaleureusement accueillis pour la seconde fois par Maryna et Soumickey à leur domicile, qui avaient également conviés Piou et Mato. Après un agréable repas nous nous sommes tous rendus à un munch puis plus tard dans un club ou s’est déroulé la majeure partie de la soirée et de la nuit. Etant complètement novice dans le Bdsm ,j’avoue avoir été un petit peu réticent à passer une soirée en club au bout de si peu de temps à l’inverse de ma chérie qui était au contraire toute excitée mais au fil de la soirée j’ai réussi petit à petit a me détendre en compagnie de nos nouveaux «petits camarades de jeux » qui ont été très prévenants et attentifs à nous pour notre première sortie en club. Voici donc la soirée qui commence vraiment ! Soumickey sur les ordres de madame Maryna a commencé à m affranchir un petit peu en me proposant d’essayer quelques objets sur Angélique. Adeptes de la fessée depuis que nous sommes en couple (j’aime les donner et ma chérie aime les recevoir), je me suis tourné vers la canne et le paddle pour m’initier. C’est donc tout naturellement que Angélique s’est couché contre la table de bondage et que moi, sous l’œil bienveillant de Soumickey je commençais à fesser ma chérie avec la canne puis avec le paddle (je l’avoue nous avons un petit faible pour ce jouet ^^). J’ai trouvé très intéressant d’utiliser ces objets car même si ils servent tous les deux à la même chose (mettre des fessées) ils s’utilisent de manière très différentes et c’est aussi agréable de pouvoir varier les plaisirs en fessant la personne qu’ on aime avec autre chose que la main et d’essayer d’imaginer les sensations qu’elle peut ressentir avec tel ou tel instrument J’ai quand même eu un petit peu peur car elle gémissait et criait assez fort mais je suis assez content d’avoir eu le réflexe de lui proposer l’équivalent d’un safe word( en effet je lui ai demander de taper deux coups sur la table pour arrêter le jeu) pour qu’elle puisse arrêter la séance de fessée à n’importe quel moment.
Apres cette petite expérience, Maryna nous a proposé à Angélique et moi un nouveau scenario de jeu. Nous avons donc attachée ma chérie sur une croix de St André, dos à nous et les jambes écartées maintenues par une corde pour entamer une séance de fessée un peu plus sérieuse. J’avoue avoir été anxieux au début car je comptais sur cette première soirée pour simplement découvrir plus en détails le monde du Bdsm mais sans m’impliquer plus que ça, c’est à dire « regarder mais pas toucher » mais on peut dire que niveau découverte je n’ai pas été déçu ! XD
C’est ainsi que sous les directives de Maryna nous avons commencés à administrer elle et moi une série de fessées a la main à Angélique (un pour chaque fesse, pratique n’est-ce pas ?) de différentes façons. J’étais toujours un peu stressé bien sûr de voir ma chérie dans une telle position mais en même temps très satisfait de voir que mon « travail » sur les fesses de ma copine était plutôt agréable à regarder malgré le caractère nouveau de la chose. Maryna a été très pédagogue et m’as vraiment beaucoup appris notamment sur les différentes façons de passer à la « douleur » puis a la douceur pour bien mettre ma chérie à l’aise et la rassurer mais aussi pour la mettre en immersion totale dans notre séance. De plus c’était aussi une fierté pour moi d’être complimenté par Madame Maryna qui est une experte en la matière et qui a trouvé que je m’adaptais très vite et que je prenais rapidement le coup de main (sans mauvais jeu de mot bien sur^^). Malgré le contexte dans lequel nous étions plongé je n’ai pas manqué de rester doux pour Angélique en la caressant puis en lui chuchotant des paroles réconfortantes à l’oreille car même si nous étions dans un contexte de D/S nous restions avant tout un couple et je voulais qu’elle sache que j’étais quand même la, lui montrer ma présence à ses côtés.
Apres m avoir donné ces dernières indications, Maryna m’as laissée m’occuper seul de ma chérie avec un paddle ce que j’ai apprécié car j’ai pu partager ce dernier moment privilégié avec Angélique et j’ai ressenti ça comme un moment de confiance, entre Angélique et moi déjà car elle savait que je n’irais pas trop loin au point que ça en devienne dangereux car je pense avant tout à sa sécurité et de mon côté j’ai pu m’occuper de ma chérie ^^. Le seul moment que j’ai trouvé bizarre c’est que tous les autres présents dans la pièce avaient cessé leur activité pour nous observer( y compris les patrons de l’établissement qui nous ont accueillis très chaleureusement) et j’ai trouvé ça assez plaisant aussi car ça montrait une certaine unité entre nous et même si cela m’as gêné sur l’instant ,dans un souci de pudeur pour Angélique déjà qui était moitié nue et que tout le monde puisse voir ce que je lui faisait ,cela ne m’as pas dérangé par la suite^^ le seul moment où j’ai failli craqué était la touche finale de la séance quand Maryna s’est avancée vers Angélique pour faire couler de la cire sur une de ses fesses, Angélique s’est brutalement détaché un poignet en hurlant et en pleurant ce qui m’as profondément touché, mais malgré cela elle s’est montrée très courageuse et elle a tenue à terminer la séance qui s’est achevée quelques instants après avec une coulée de cire sur la deuxième fesse que je lui ai moi-même administrée. Fin de séance et place au moment câlin entre ma chérie et moi !!! Nous sommes certes sortis secoués de cette premier incursion dans le monde du Bdsm mais nous en sommes sortis plus soudés et plus amoureux que jamais car malgré les préjugés qui existent sur le Bdsm c’est un contexte où il faut une confiance aveugle en son partenaire et ou rien n’est fait à la légère ou sur un coup de tête. Ce fut une excellente première expérience pour moi très enrichissante et je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont accompagné pour mon « baptême du feu » en tant que dom (Madame Maryna, Soumickey, Piou et Mato). Le meilleur moment est sans doute pour moi le moment ou ma chérie m’as dit être fière de moi et aussi quand Madame Maryna m’as dit que j’avais fait un très bon travail, je leur en suis très reconnaissant et je pense être ressorti plus fort et plus mature de cette expérience !
Bonne soirée à tous. :D
il y a 7 ans
il y a 7 ans
Puis, on ne peut pas forcément penser à tous les risques qui existent. Comme, par exemple, le fait de devoir éviter à tout prix le bas du dos. Et je remercie Madame Maryna pour l'astuce qu'elle nous a donnée et qui peut servir à tout le monde ! Il s'agit de faire un bandeau positionné sur le bas du dos, avec sa jupe retroussée, au cas où un coup du dom "tombe au mauvais endroit". De plus, ça permet aussi de délimiter la zone où il ne faut pas frapper tout simplement, et je pense que ça peut être très pratique au début.
Donc, moralité de l'histoire : si on veut évoluer et apprendre des choses (ne serais-ce que par curiosité, puisque tout le monde n'aime pas les mêmes choses et c'est justement ça qui est intéressant), il ne faut pas rester dans son coin !! :D
Et même sans parler de BDSM uniquement, ça permet vraiment de faire de belles rencontres =) Donc ce serait dommage de passer à côté.
il y a 7 ans
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