Le producteur de rêves

Le producteur de rêves

Dans un bureau, un chat persan de pelage bleu dort paisiblement sur les genoux de sa maîtresse qui est assise derrière son ordinateur. C’est une jeune femme,ayant à peine passé la vingtaine. Elle est devant une page vierge et commence à écrire la nouvelle séquence de son scénario. Le téléphone sonne, ce qui réveille son chat qui bouge un peu et se met à bailler. Elle décroche.

- Oui bien sûr, je suis bien consciente que j’ai deux jours de retard pour le rendu du scénario… Oui … Bien … 18 heures, ce soir ? … Bien, oui une jupe… À ce s…

Le correspondant a raccroché avant qu’elle ne finisse sa phrase.

- Pourquoi veut-il que je mette une jupe ? Enfin si ça peut lui faire plaisir et me permettre de finir le scénario pourquoi pas.

Elle poursuit l’écriture de son scénario avec son chat qui ronronne sur ses genoux, d’une main, elle le caresse et de l’autre elle tape à l’ordinateur. Il est maintenant 16h elle a laissé son chat dans le bureau pour s’habiller pendant que la fin du scénario s’imprime pour le malheur du chat qui ne peut plus dormir en paix.

Elle s’habille décontracté ou pas? Elle décide de mettre son chemisier et sa jupe avec une culotte de coton blanc car elle ne trouve rien de plus élégant comme sous vêtement à se mettre, elle refait sa coiffure avec précaution et se maquille légèrement mais elle remarque qu’il lui manque quelques produits de maquillage.

Elle va dans le bureau récupérer ses pages imprimées et elle les relie avec grand soin avec le reste du scénario. Puis récupère sa clef USB.

Son chat l’observe, faire ses va et vient dans la maison pour mettre dans son sac tout ce dont elle a besoin pour le rendez-vous, c’est-à-dire son ordinateur portable avec la batterie chargée, avec le chargeur, un livre qui lui sert de support de référence pour certaines séquences de son ouvrage, son cahier de prise de note indispensable à tout scénariste, et un stylo et son crayon à papier pour le cas où elle veut faire un croquis grossier de ce qu’elle voit, ou simplement mettre en « image » un plan du scénario.

Enfin elle enfile son manteau, prend son sac et ses clefs, donne une caresse à son chat puis sort. Elle est sur le quai du métro, elle attend que le train arrive, elle n’est vraiment pas à son aise avec cette jupe, elle essaye en vain de tirer dessus pour qu’elle descende plus bas.

- Pourquoi est-ce qu’il a voulu absolument m’acheter cette jupe la dernière fois qu’on a fait les boutiques ensemble. Je déteste les jupes et il le sait, ça me rappelle trop les deux pensionnats de Dublin et de Derby, même si, dans le second, je ne suis pas resté longtemps.

Le train du métro arrive, les portes s’ouvrent, elle monte dans la première rame en face d’elle.

Les personnes présentes dans la rame sont une majorité d’hommes d’âge mûr qui dévisagent la jeune femme. Un jeune homme vient se coller à elle, et de sa main lui effleure les fesses.
Une tension se fait sentir, elle serre ses fessiers. Elle est vraiment mal à l’aise, mais n’ose bouger de peur bousculer quelqu’un Elle reste debout dans la rame, sa station n’est plus très loin. Les portes s’ouvrent, elle descend contente de pouvoir enfin bouger normalement.

- Décidemment, se dit-elle, je n’aime vraiment pas prendre le métro et le fait d’être en jupe n’arrange rien.

Elle sort de la station de métro, elle est enfin à l’air libre, elle peut respirer, elle traverse la place non loin des bureaux de son producteur.

Il est 17h55, elle est dans la rue et arrive devant un immeuble particulier avec la grande porte des bureaux de « La Production des rêves ». Elle tape le code au digicode et pousse la grande porte en chêne.

Elle rentre et se dirige vers les escaliers, elle croise l’assistant du producteur qui les descend.

- Bonjour, Mademoiselle, il est dans son bureau, il vous attend.

- Merci, bonne soirée.

Elle continue sa progression vers le palier, la porte en se refermant après le passage de l’assistant fait un grand bruit, elle se retourne. Elle sait qu’elle est maintenant seule dans l’immeuble avec le producteur. Arrivée sur le palier, elle entre dans le premier bureau qui est vide comme elle l’a imaginé. Elle toque à la porte du bureau du producteur, une voix grave se fait entendre.

- Entrez.

Elle entre dans le bureau, le producteur est assis derrière son bureau, les deux fauteuils habituellement devant le bureau pour que les clients et les associés prennent place chacun dans un coin de la pièce dont un à côté d’un divan. Elle vient se placer devant le bureau. Le producteur lève enfin les yeux sur elle.

- Vous avez de l’avance pour respecter un horaire mais pas une date. Vous avez deux jours de retard mademoiselle pour votre rendu de scénario.

- Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, mais il m’a fallu plus de temps afin de mieux trouver la fin adéquate pour l’histoire et le sujet du film, et satisfaire ainsi les spectateurs.

- Pour le moment mademoiselle, ce ne sont pas les spectateurs qu’il faut satisfaire, mais moi.
Donnez-moi votre scénario.

Elle ouvre son sac, prend le scénario relié et le tend à son producteur. Il le prend, le feuillette en commençant par la fin puis le pose. Il se lève, vient derrière la jeune femme, lui prend son sac délicatement et le pose à côté du bureau. Puis il passe ses mains sur ses épaules tendues, afin de lui retirer son manteau qu’il va enlever dans une infinie lenteur, puis le déposer sur un des fauteuils.

Il revient vers la jeune femme.

- Je vois que vous m’avez écouté, votre jupe vous va à ravir.

Elle a ses pommettes qui prennent un teint légèrement rose.

Il la prend par la main et l’avance vers le bureau. Il la fait se courber, les avants bras sur le bureau. Elle se laisse faire, car elle a confiance en lui, elle tient la position.

Il ouvre le sac de la jeune femme et sort l’ordinateur, il le dépose devant elle l’écran face à elle, il le met en fonctionnement, la sonnerie significative de l’allumage retentit dans la pièce calme. Il lui ouvre une page vierge sous Word.

- Notez : Monsieur, je suis désolée de n’avoir pu vous rendre dans les temps le scénario commandé.

Elle tape sur les touches de l’ordinateur, courbée en avant, le texte dicté.

- C’est pour cela que je vous prierais de bien vouloir me punir comme il se doit.

- Non s’il vous plaît.

- Pour commencer tapez cette phrase sur cette page, sinon le nombre de claques sur votre joli postérieur sera le triple de lettres qu’il y a dans la phrase.

Elle s’exécute et inscrit la phrase sur l’écran de l’ordinateur. Elle lève la tête vers son producteur, elle aperçoit ses yeux au-dessus de l’écran de l’ordinateur qui brille.

- Je vous prie de ne pas me ménager et vous seul déciderez de stopper la punition quand vous le jugerez utile.

Elle note la phrase, mais ne se sent vraiment pas bien, un peu à la manière d’un e n f a n t pris en faute par son papa. Elle ne sait si elle pouvait le regarder ou non ni même si elle doit rester dans cette position. Il revient derrière elle, elle sent ses mains se poser sur ses fesses par-dessus sa jupe. Il la fait se redresser et il l’emmène en la tenant par la main vers le divan dans la légère pénombre du fond de la pièce. Il s’assoit sur le divan et couche la jeune femme en travers de ses genoux, elle se laisse faire, elle sait très bien que cela ne servirait à rien de résister. Il lui donne une série de claques bien appuyées sur chacune de ses fesses.

Ses fesses se resserrent entre chaque claque. Son postérieur commence à lui chauffer un peu, elle prie pour qu’il ne la déculotte pas. Il prend le bord de la ravissante jupe et la rabat sur le dos de la jeune femme dans une infinie lenteur. Elle imagine qu’il va s’arrêter là, elle ne dit rien et ne bouge pas. Il dévoile la petite culotte de coton blanc, il est ravi de ce choix judicieux. Il lui fait même la remarque :

- Au moins vous savez prendre les devants mademoiselle ou plutôt les arrières dans le cas présent concernant votre ravissante petite culotte.

Elle rougit de honte. Il lui assène une série de v i o l entes claques qui la fait se courber d’avantage sur les genoux de son fesseur et lui fait donner quelques coups de pieds au sol.

- Vous savez qu’une fessée n’est pas une fessée si vos fesses ne sont pas nues.

Il la déculotte et fait descendre le sous-vêtement juste aux plis des genoux. Elle a les larmes qui commencent à lui monter, elle est maintenant honteuse de se retrouver ainsi sur les genoux de son producteur pour qui elle a une grande estime.

Cette fois il ne la ménage vraiment pas et lui applique la bonne fessée qu’elle mérite pour le retard qu’elle a engendré en rendant son scénario en retard. Elle pleure à chaudes larmes et le supplie d’arrêter la punition, elle ne se contient vraiment plus, son maquillage coule sur ses joues rouges, rouges comme le sont ses fesses endolories, elle tape des pieds.

De son autre bras, il enserre la taille de sa scénariste pour la maintenir en place et lui donne l’estocade. La punition s’arrête enfin, elle pleure et S a n g lote sur les genoux de son producteur. Il l’aide à se relever et l’emmène dans le coin de la pièce et la place de manière à la voir de son bureau.

- Restez ici un instant.

Il retourne à son bureau pour ranger quelques papiers et en placer certains dans un porte-document. Elle regarde le mur et frotte ses fesses endolories en continuant à pleurer. Elle se frotte les fesses. Quelques minutes tard, les pleurs ont cessé, il revient vers elle et pose ses mains sur ses épaules, il commence un léger massage et lui chuchote à l’oreille.

- Maintenant que la punition est passée et acceptée, nous allons pouvoir nous occuper de la tension que je ressens encore sur vos frêles épaules mademoiselle.

Il la sort de son coin et la ramène vers le divan, il se pose dessus et la pose assise sur ses genoux.

- Ce que vous venez de vivre c’est votre prochain thème de scénario mademoiselle, je voulais que vous sachiez pour une fois de quoi vous alliez parler.
Maintenant je vais m’occuper de votre petite tension qu’il vous reste. Pour cela, vous allez vous remettre dans la même position que tout à l’heure pendant la punition.

- Non, s’il vous plaît plus de fessée.

- Je vous rassure celle-là sera plus à votre goût.

Elle se lève et s’allonge sur les genoux de son producteur, sa petite culotte toujours aux genoux.

Il lui remet sa jupe sur le dos, et commence la fessée avec des claques douces mais fermes, en appuyant sur les fesses après chaque impact à un rythme lent et monotone cette fois, avec une série de caresses franches sur tout le fessier de sa scénariste.

Elle ferme les yeux, et se laisse bercer par cette alternance presque comme un massage, elle se détend vraiment, elle ne ressent plus de tension sur ses épaules ni dans son dos, elle est heureuse.

Il arrête son massage. Il la relève avec une grande douceur et la dépose sur le divan délicatement, il lui remet sa petite culotte en place ainsi que sa ravissante jupe.

Il va à son bureau ouvrir un tiroir et en sortir tout le nécessaire de maquillage et des lingettes démaquillantes, il se rapproche de sa scénariste et commence à la démaquiller, elle a les yeux fermés, elle se laisse faire.

Puis il commence à la maquiller légèrement.

- Je vous invite au restaurant chère demoiselle. Vous y rencontrerez votre partenaire de collaboration pour votre prochain scénario. C’est Monsieur Richard Le Corre.

Il range tout le nécessaire de maquillage dans le sac de sa scénariste ainsi que son ordinateur portable précédemment éteint. Il prend le scénario et le range aussi dans le sac avec le reste. Il va chercher le manteau se rapproche de sa scénariste et l’aide à se relever, elle est comme sur un nuage.

Elle est ravissante, complètement détendue, il lui enfile son manteau. Ils se rapprochent tous deux du bureau, où elle récupère son sac et lui son porte-document. Elle sort du bureau, il éteint la lumière. Ils sont tous deux dans la rue devant la porte en chêne.

- Tu as pensé à donner à manger au chat avant de partir ?

- Oui bien sûr mon amour, je lui ai laissé des croquettes et de l’eau.

- Tu es un ange mon cœur.

Ils s’embrassent. Ils partent tous deux en direction du restaurant, elle a son bras dans celui de son fiancé. La plaque de la société de production est éclairée par l’éclairage de la rue, elle porte vraiment bien son nom :

« La Production des rêves »
Chaiewsky
il y a 8 ans

très joli récit...
il y a 8 ans

Très joli texte...Mention spéciale au chat!
il y a 8 ans

Je le trouve aussi très joli et sans vulgarité.
il y a 8 ans

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