Alexia
[color=#0000FF:3g9nj9zz][b:3g9nj9zz]ALEXIA[/b:3g9nj9zz][/color:3g9nj9zz]
Alexia se redressa brusquement. Puis, après avoir jeté un coup d’œil au réveil, qui indiquait «02h30», se laissa retomber dans son lit. Encore un cauchemar. Elle devrait y être habituée depuis le temps. Ce n’était pas comme si les cauchemars étaient inhabituels. Bien au contraire, ils étaient devenus ses compagnons de nuit. Inlassablement, ils étaient fidèles au poste, au grand damne de la jeune femme.
Depuis quand n’avait-elle pas passé une nuit sans cauchemar? Ne s’était-elle pas réveillée en sueur, les larmes aux yeux ? Alexia avait arrêté de compter. Elle le savait très bien cependant, depuis que «lui» était partit. Depuis environ treize mois, les cauchemars lui tenaient compagnie. Depuis treize mois, sa vie avait rejoint l’obscurité, pour en sortir seulement de temps à autres.
«Non, tu exagères là!» pensa la jeune femme, quand ses yeux se posèrent sur le petit interphone blanc. Elle avait vécu de bons moments. Seulement, elle aurait voulu les vivres avec «lui», elle aurait dut les vivres avec lui. Tout cela était injuste, un acharnement du destin. Elle qui avait enfin trouvé le bonheur, il lui avait été arraché de la plus douloureuse des manières. «STOP Alexia, stop ! Tu sais très bien, où va te mener ces pensées. Et non, il ne faut pas » se dit la jeune femme.
Sachant qu’elle ne pourrait pas retrouver le sommeil avant un long moment, elle décida de se lever.
Il faisait frais à cette heure-ci et Alex mis sa longue robe de chambre. Ses yeux se posèrent de nouveau sur le petit interphone blanc. Elle sortit de sa chambre et marcha à pas de loup dans le couloir, pour éviter de faire grincer le parquet flottant. Franchement, mais quelle idée de mettre du parquet flottant dans un couloir?!
Alex s’arrêta devant la porte blanche et rose. Elle ne put s’empêcher de sourire, au gros ourson sympathique, collé sur la porte. Elle ouvrit doucement la porte et entra. La pièce avec ses couleurs rose pâle et crème, donnait l’impression d’entrer dans un monde de douceur et de tendresse. Évidemment, cela n’avait pas été fait par hasard. Alex tenait à ce que cette sensation ressorte de la chambre.
La lumière douce de la veilleuse, rendait la chambre encore plus accueillante. La jeune femme se rapprocha doucement du berceau trônant au milieu de la pièce. Elle posa délicatement sa main, sur la petite fille endormie. Son bébé, sa petite fille, son ange, son Aline.
L’enfant dormait paisiblement, les gestes légers d’Alexia, ne la réveillèrent pas. Heureusement d’ailleurs, car la fréquence de ce genre de visite, lui aurait donné de très mauvaises habitudes. Au bout d’un certain temps, Alexia releva les yeux et regarda la petite horloge. Celle-ci indiquait «03h00». Si sa fille gardait ses horaires, elle devrait se réveiller d‘ici une petite heure pour son biberon.
Alexia ressortie doucement de la chambre. Elle se dirigea vers la salle de bain et fit couler la douche. Cela était devenu un rituel après un cauchemar. Tout d’abord, elle allait voir si la petite allait bien. Ensuite, elle allait prendre une douche bien chaude et broyer du noir sous celle-ci. Après, elle descendait se préparer un thé et le biberon d’Aline. Puis, vers les quatre heures du matin, la petite se mettait à pleurer pour son biberon. Enfin, Alexia nourrissait la petite, la berçait jusqu’à ce qu’elle se rendorme. Et après tout cela, elle retournait se coucher.
Ça c'était le quotidien des nuits de la jeune fille. En journée, elle s'occupait d'Aline et travaillait pour une entreprise sur différents projets informatique. Cela lui permettait de rester à la maison. Concernant sa vie sociale, celle-ci était quasiment inexistante. A part ses deux meilleurs amis, elle ne voyait plus grand monde. Un jour, alors qu'elle était en train de changer la petite, on sonna à la porte.
• J'arrive ! Une petite minute ! Cria la jeune femme
Elle termina d'habiller la petite et descendit ouvrir la porte. Elle se retrouva devant un homme d'environ 35 ans avec un uniforme qu'elle n'avait pas revu depuis longtemps.
• Alexia FOLKS?
• Oui. A qui ai-je l'honneur ?
• Je me présente, je suis le Capitaine John BARLAU.
• Enchantée de vous rencontrer Capitaine. Pourrais-je vous poser une question ?
• Oui, bien sûr.
• Pourquoi êtes-vous ici ?
• Mon nom ne vous rappelle rien ?
• Non, pourquoi le devrait-il ?
• Frédéric était mon meilleur ami.
La jeune femme resserra son étreinte autour de la petite fille. Elle était sous le choc. Elle ne s'attendait pas à ça.
Elle se reprit et invita le Capitaine à rentrer. Elle avait effectivement déjà entendu parler de cet homme. Elle savait qu'il avait fait ses études avec son compagnon, puis suivi le même cursus, mais sur des terrains différents. A la mort de Fred, le capitaine Barlau se trouvait à l'autre bout du monde pour une durée de deux ans si elle ne se trompait pas. Il n'avait pas pu revenir pour son enterrement. Apparemment, son affectation était finie.
• Capitaine, puis-je vous demander ce que vous faîtes ici ?
• Je vous en prie, appelez-moi John. Mon affectation hors métropole est terminée. Je suis affecté dans cette ville. Et puis, je ne pouvais pas revenir au pays, sans venir vous voir.
• S'il vous plaît tutoyez-moi. Je comprends que vous ayez besoin de vous rendre sur sa tombe. Et me concernant, je m'en sors très bien. (remarquant le regard curieux de John envers sa fille) Il y a un problème ?
• Cette petite fille... Elle me fait penser à....
• Il n'y a rien d'anormal à cela
• Mais attendait, vous voulez dire que cette e n f a n t est....
• Oui. Elle est sa fille et la mienne.
Sa réaction n'étonnait guère Alexia. Après tout, cela avait été la réaction de tout le monde. Lorsqu'elle avait appris qu'elle était enceinte, elle avait été folle de joie. Frédéric aussi d'ailleurs. Mais, ils se devaient d'être prudents car la grossesse pouvait être problématique. C'était la raison pour laquelle personne n'avait été mis dans la confidence. Et à la mort de Fred, la jeune femme ne pensait pas être capable de mener sa grossesse à terme. Et pourtant, elle avait réussi et avait donné la vie à ce petit ange.
• Il ne m'a rien dit …
• Non, nous n'avons rien dit à personne. C'était une grossesse à risque et le taux de perte était assez élevé.
• Je vois ... Donc vous … tu es actuellement en congés maternité.
• Non. Je travaille depuis mon ordinateur, comme ça, pas besoin de quitter la maison. Et puis, Aline à déjà 6 mois.
La discussion tourna autour de beaucoup de sujet. La jeune femme appris que John vivait dans une chambre sur base depuis son retour. Tout naturellement, elle lui proposa la chambre d'ami. La maison était assez vaste pour trois. Et puis qu'elle cuisine pour un ou pour deux, elle ne verrait pas la différence. John accepta sous condition qu'il participe aux frais quotidien et de la maison.
Cela faisait un mois que John s'était installé chez la jeune femme. La cohabitation se passait bien, chacun avait trouvé son rythme. Il avait fallut presque une quinzaine de jours pour cela. Effectivement, il avait fallut du temps à Aline pour comprendre que John avait beau être grand et impressionnant, il ne lui ferait aucun mal. Au contraire, il adorait cette petite. Mais au départ, la petite pleurait à chaudes larmes à chaque fois qu'elle se retrouvait seule avec lui. Une véritable alarme. Maintenant, c'était plus grand sourire et éclat de rire.
Nous étions un vendredi après-midi et Alex venait de déposer sa fille chez ses grands-parents. Ils adoraient avoir leur petite fille chez eux, histoire de pouvoir la gâter à souhait le temps d'un week-end. Alex savait déjà qu'il faudrait un sac de plus lorsqu'elle irait rechercher sa fille le dimanche midi. Mais, cela ne la dérangeait pas, c'était la vie.
Elle était plongée sur son dernier projet, quand son téléphone portable sonna.
• Oui, allô ?
• Bonjour, Mlle SLIDER au téléphone, vous êtes bien Mme FOLKS ?
• Oui, que puis-je faire pour vous ?
• Voilà, je vous appelle pour vous prévenir que nous avons une place dans notre crèche et qu'elle est réservée pour votre fille.
• Une place à votre crèche ? Mais je n'ai jamais rien demandé de tel ?! Et même si cela avait été le cas, ce ne serait pas tous les jours et pas des journées complètes...
• Tous cela a été pris en comptes Madame, le Capitaine BARLAU nous a tout expliqués.
• L'espèce de....
• J'ai l'impression que j'ai fait une erreur en vous appelant.
• Non, vous avez très bien fait mademoiselle. J'aimerai seulement avoir une discussion avec le Capitaine Barlau avant de vous répondre, est-ce possible ?
• Oui, bien sûr mais ne tardez pas trop.
• Je vous rappelle Lundi pour vous donner ma réponse.
• Très bien. Dans ce cas, je ne vous dérange pas plus longtemps. Au revoir.
• Merci, bonne fin de journée à vous.
Alexia n'en revenait pas, mais pour qui se prenait-il ?! Ce n'est pas une discussion qu'ils allaient avoir, elle allait le massacrer. John rentra vers 17h30. Il trouva une Alexia bouillonnante de rage l'attendant de bien ferme.
• Bonsoir ta journée c'est bien passée ?
• Très bien, jusqu'à ce que je reçoive un coup de fil d'une certaine Mlle SLIDER. Cela ne te dis rien ?
• Je vois, la crèche t'as appelé pour confirmer la disponibilité de la place.
• Tu imagines ma surprise. Tu n'avais aucun droit de faire ça !!
• Si et je le fais pour ton bien.
• Pour mon bien ?! Non, mais dites-moi que je rêve !!!!!
La colère d'Alexia était grandissante, si elle ne se retenait pas, elle allait lui sauter à la gorge. Le pire, c'est que John était parfaitement calme et sérieux. Il n'avait pas l'intention d'en démordre. Un véritable alpha...
• Non tu ne rêves pas. Et cela ne sert à rien de t'énerver. Je l'ai fait parce que c'était nécessaire.
• Nécessaire ? De me retirer ma fille ?!! On ne vit pas dans le même monde tous les deux !
• N'exagère pas Alexia. Tu as raison, on ne vit pas dans le même monde. Tu vis dans le passé !
• Je ne veux plus rien entendre.
• Tu ne peux pas toujours éviter cette discussion. ALEX !
Elle savait qu'il avait raison sur ce point. Mais elle n'était pas prête, c'était trop tôt. Elle ne voulait pas s'ouvrir au monde, elle voulait pouvoir profiter encore un peu de ce cocon moelleux dans lequel elle s'était enfermée.
• Le sujet est clos !
• Ne fait pas l'e n f a n t Alexia. Tu sais aussi bien que moi que j'ai raison.
• J'ai dit stop !!!
• Non ! Cela fait un mois que nous vivons sous le même toit. Durant cette période, les seules sorties que je t'ai vu faire, sont celles pour aller au parc avec Aline. Tu vis dans le passé avec l'espoir insensé qu'il te revienne !!
• Arrête ! Tais-toi !!
• Il est mort Alex. Tu l'as toi-même enterré. Il ne reviendra pas !
• CA SUFFIT !!!!
Et Alexia gifla John en prononçant ces paroles. Elle était en pleurs. Elle ne réalisa pas de suite ce qu'elle venait de faire, mais lui SI.
Il avait garder son sang-froid jusque là. Il s'était attendu à toutes les réactions sauf celle-ci. C'était une réaction de gamine qui ne supportait pas de voir la réalité. Lui en tout cas, il voyait rouge.
Alexia, réalisa soudain qu'elle avait giflé John. Elle ne l'avait pas voulu, sa main était partie toute seule. Elle essaya de s'excuser quand John l'attrapa par le bras et l'amena au canapé. Il s'assit dessus et la coucha sur ses genoux. Alexia était tellement surprise qu'elle n'eut aucune réaction. John parla d'un ton glacial.
• Je m'attendais à toutes les réactions sauf à celle-ci.
• Je … Je suis désolée... Je... je ne voulais pas....
• C'est une réaction de gamine qui ne sait pas réagir autrement que par la violence !
• Je ne l'ai pas fait exprès, ma main est partie toute seule lui répondit Alex d'une petite voix.
• Tu vas apprendre à contrôler tes impulsions, ma belle. Tu veux avoir le comportement d'une gamine, parfait ! Mais je vais te traiter en tant que tel !
• Non, attends ! S'il te plaît !
• Attendre quoi ? Nous avons essayés des dizaines de fois d'avoir une discussion sur ce sujet mais tu es toujours restée hermétiquement fermée. Tant pis pour toi. Maintenant, tu vas recevoir ce que tu mérites.
• Non...
Alexia n'eut pas le temps de protester outre mesure. La première claque tomba. Elle ne lui fis pas vraiment mal, mais la surpris. Puis les claques s’enchaînèrent, à un rythme régulier. Alexia commença à s'agiter. Ses fesses commençaient à lui chauffer sérieusement.
Elle n'arrivait pas à croire ce qui lui arrivait. Elle était en train de recevoir une fessée, comme une gamine désobéissante. « tu la mérites un peu » se dit la jeune femme « et puis, ce n'est pas si terrible. Il ne restera plus rien dans une heure ». Après cinq minutes de fessée, la main de John se fit caresse. Alexia pensa que John allait la libérer, que sa colère était retombée. Tous ses espoirs partirent en fumée quand John prononça cette phrase.
• Il est temps de passer aux choses sérieuses.
Elle sentit les mains de John s'attaquait au bouton de son pantalon. Elle essaya de se relever. Elle ne voulait pas être déculottée. Sa réaction lui coûta une dizaine de claques très fortes. Elle se mit aussitôt à pleurer. John en profita pour lui descendre pantalon et culotte aux chevilles. Alexia était morte de honte. Elle était couchée en travers des genoux de John, la culotte aux chevilles en train de recevoir la plus belle fessée de sa vie.
John repris la punition avec plus de vigueur. Alex sentait la douleur de ses fesses s'accroître de minutes en minutes. Ses fesses n'étaient plus qu'un brasier. Pourtant, plus les minutes de cette t o r t u r e passée et plus elle avait envie de lui laisser la main. Il avait raison, elle méritait amplement cette fessée. Et elle n'arriverait pas à passer ce cap seule. Au bout de ce qui lui sembla une éternité, la main de John se fit douceur et caressa ses fesses endolories.
• Maintenant, tu vas te lever et aller au coin réfléchir à ton comportement.
• Non … Je ne veux pas aller au coin ! J'ai passé l'âge.
• Très bien (coinçant les jambes d'Alex avec les siennes) C'est toi qui décide !
La fessée repris avec plus de puissance encore. Les fesses d'Alexia était déjà d'un joli rouge écarlate, mais il était hors de question pour John que ce soit lui qui cède. Sinon, tout cela n'aurait servi à rien. Il adorait cette femme, mais elle était t o r t u r é e et ne s'en sortirait pas seule. Il l'aiderait quitte à la punir tous les jours de cette manière si c'était nécessaire. Il voulait qu'elle s'en sorte, qu'elle se remette à vivre.
De son côté, Alexia essayait d'échapper aux coups, mais cela était impossible. Elle ne pouvait pas gagner à ce jeu-là. Le voulait-elle encore, elle ne savait plus. Après une vingtaine de claques bien appuyées, Alexia promis qu'elle irait au coin. Tout ce qu'il voulait tant que la fessée s'arrêtait. John la libéra et elle se mit au coin. Il corrigea sa position en lui faisant mettre les mains sur la tête.
Dans la tête d'Alexia, c'était le bazar. John l'avait traitée comme une gamine mais c'était justifié. Et puis, elle avait très mal aux fesses. Cependant, cette fessée ne l'avait pas laissée indifférente. Elle se demanda si il en était de même du côté de John mais elle chassa très vite cette idée de sa tête. De son côté, John avait aussi remarqué la tâche sur son pantalon, mais il ne la prit pas en considération. Il n'avait eu aucun plaisir à la punir, malgré le fait de la voir gesticuler sur ses genoux l'avait mise en valeur.
Au bout de cinq longues minutes, Alex fut autorisée à sortir du coin et à se rhabiller. Une fois cela fait, Alexia au bord des larmes, hésita deux minutes avant de se jeter dans les bras de John.
• Je suis désolée. Je t'en prie pardonne-moi !
• Tu es toute pardonnée, lui répondit-il en lui donnant un baiser sur le front
• Je ne recommencerai plus....
• Il vaudrait mieux pour toi et pour tes fesses. Car je n'hésiterai pas à recommencer. (en l'entraînant vers sa
chambre) Viens, il faut mettre de la crème sur tes fesses.
Alexia s'allongea sur son lit, et laissa John s'occupait de son pauvre séant martyrisé. Elle s'endormit au bout de quelques minutes. Cependant, les événements qui venaient de se passer, allaient amener de grands changements dans la vie de la jeune femme.
Effectivement, John commençait doucement à tomber sous le charme de la jeune femme endormie sur lit. Il passa délicatement sa main dans la chevelure brune d'Alexia. Il voulait l'aider à s'en sortir, la voir heureuse et vivre sa vie. Et si il pouvait rester à ses côtés, il ne s'en plaindrait pas. Mais tout cela viendrait en son temps.
Pour le moment, il ressorti de la chambre et se décida à cuisiner. Il se doutait que ce serait un peu le bazar dans la tête de la jeune femme lors de son réveil. Mais elle devrait s'y habituer, car la leçon qu'elle venait de recevoir était la première mais pas la dernière.
Il s’était passé deux mois depuis la première fessée d’Alexia. La vie avait repris son cours, un peu près normalement. Certaines choses avaient changé. Aline allait à la crèche tous les matins sauf le mercredi et les week-ends. Alexia quant à elle, travaillait les matins en entreprise et les après-midi à la maison. Elle avait bien voulu faire des efforts, mais se passer de sa fille tout du long de la journée, jamais !
Il y avait eu, entre John et Alexia, une semaine de flottement. L’un ne sachant plus comment interagir avec l’autre. Cela avait aussi perturbé la petite, qui du coup, ne savait plus comment réagir non plus. Mais tout avait fini par se remettre en place. Alexia avait plus d’une fois pris une soufflante de la part de John et par la même occasion, retrouvé le nez face au mur. Bien entendu, tout cela n’avait pas lieu en présence de la petite.
Le reproche récurrent de John ? Il trouvait que la jeune femme ne sortait pas assez, ne prenait pas assez soin d’elle. Réponse immuable d’Alexia : « J’ai un travail, une maison et une petite fille à gérer, ne vous en déplaise ! » et quant elle était d’une humeur de chien, un « mon cher » sur un ton condescendant, venait se rajouter à la phrase. En général, après cette phrase, elle se retrouvait le nez au mur pour une durée plus ou moins longue. John n’aimait pas punir la jeune femme, c’est pour cela qu’il ne l’avait pas fessée depuis ce fameux week-end. La simple menace, suffisait à remettre la jeune femme dans de meilleures dispositions.
Nous étions vendredi après-midi et Alexia courrait derrière sa fille afin de la préparer. En effet, ses grands-parents paternels venaient la chercher pour le week-end. Ils ramèneraient la petite le dimanche en fin d’après-midi. Une fois Aline prête, elles redescendirent dans le salon. Les grands-parents d’Aline ne tarderaient plus. C’était un week-end imprévu, comme toujours avec ses beaux-parents, mais cela arrangeait Alexia. Elle avait une soirée ce soir et elle n’aurait pas aimé devoir demander à John de s’occuper de la petite. Il l’aurait fait avec plaisir évidemment, mais elle ne souhaitait pas lui imposer. Il était 17h quand la petite fut partie. Il restait deux heures à Alexia pour se préparer. En général, il lui aurait fallut le quart du temps pour se préparer. Mais là, Sam avait demandé à ce que tous le monde soit sur son 31 et qu’il n’hésiterait pas à étrangler celui ou celle, qui oserait ne pas être dans la bonne tenue. Il avait dit ça en la regardant. Ok, le message était reçu.
John rentra vers 18h30, totalement vidé. Il ne souhaitait qu’une chose, se posait et ne plus jamais bouger. Il n’appela pas Alexia, il savait qu’elle se trouvait dans sa chambre, il avait vu son ombre par la fenêtre.
Vers 18h45, un bruit de talon descendant les marches, attira l’attention de John. Ce n’était pas habituel comme bruit. John arriva dans le couloir au moment où, Alexia arrivait à la dernière marche. Il stoppa net. Il avait une véritable beauté brune devant les yeux. Alexia portait une robe bleue nuit, brodée de fleurs blanches discrètes, partant de son épaule gauche, soulignant sa taille et descendant jusqu’en bas à droite, longue jusqu’au genou. Elle avait mis une paire de bas et une paire de chaussure à talons de la même couleur que la robe. Son maquillage était fin mais sublime et sa chevelure ressemblait à une cascade de boucles retenue par une pince ornée de roses nacrées. Devant les yeux ronds de John, Alexia demanda :
- Qu’est-ce qui se passe ? Il y a quelque chose qui ne vas pas ?
- Non, Non, répondit John en avalant sa salive
- Alors pourquoi cette tête ?
- Rien, tu es juste magnifique.
- Merci !
- Tu sors je suppose.
- C’est exact. Sam fêtes sa promotion.
- Sam ?
- Oui, Sam. C’est bien toi qui disais qu’il fallait que je sorte et que je prenne soin de moi, non ?
- Oui.
- Eh bien tu vois, j’ai tout fait en une seule fois ! Tu devrais être content, je t’ai écouté !
- Oui, mais tu sais trop d’un coup….
- … Je rêve. Je ne comprendrais jamais les hommes. On ne fait pas ce que vous demandiez, vous râlez. On fait ce que vous voulez et ça ne vous va toujours pas…. J’ai toujours dit qu’il fallait une encyclopédie pour vous comprendre… dit la jeune femme en levant les yeux au ciel.
- Je te prierais de …..
- Bonne soirée John!
Alexia était sortit et John regardait la porte avec la main le démangeant. Elle ne l’avait même pas laissé finir et puis… qui était ce Sam ?!
Le samedi vers 00h30, au café-théâtre de Phil
Le repas de Sam fut une réussite. Alexia compris pourquoi il valait mieux être sur son 31. Sam les avait emmené manger, elle et tous leurs amis, dans le restaurant le plus chic de la ville. Le repas c’était terminé vers minuit. Ils avaient décidé d’un commun accord de finir la soirée chez Phil. En entrant dans le café, la jeune femme allât embrasser Phil sur la joue. Peu de personne se permettait ce genre de familiarité avec le patron. Celui-ci, était sympathique, mais n’aimait pas ce genre d’effusions en public. Mais, il connaissait Alexia depuis son arrivée. Et elle était devenue un peu comme sa petite-fille. Il avait assisté à tous les événements de sa vie, de près ou de loin. Ses fiançailles, son mariage, le décès de son époux et la naissance de sa fille. Il ne permettrait sous aucun prétexte qu’on lui fasse du mal.
Le vendredi soir, le café-théâtre se transformait en une sorte de karaoké. Chacun pouvait essayer sur la chanson qu’il souhaitait. Soit celle qui passait, soit une choisi. Cela faisait environ une heure qu’ils étaient arrivés au café. Celui-ci commençait à se vider tout doucement. La prochaine chanson annoncée était « I’m calling you » de la BO de Bagdad Café. Tous ses amis se retournèrent comme un seul homme vers Alexia. Ils l’avaient entendu la fredonner tellement de fois, qu’ils n’allaient pas se priver de l’entendre chanter. Ce fut Sam qui fit accepter la jeune femme en lui disant, avec des yeux de merlans frits :
- S’il te plait Alex ! Pour me faire plaisir, en cadeau pour ma promotion!
- D’accord, mais c’est vraiment pour te faire plaisir.
Alexia monta sur scène, s’installa sur le tabouret puis, après avoir soufflé un grand coup pour se donner du courage, donna le signal pour le début de la chanson.
[i:3g9nj9zz]A desert road from vegas to nowhere
some place better than where you're been
A coffee machine that needs some fixing
In a little cafe just around the bend[/i:3g9nj9zz]
Pendant le premier couplet, Sam se leva pour aller chercher une nouvelle tournée de boisson. Il passa commande à Phil et lui dit :
- Elle a une voix magnifique, pas vrai ?
- [i:3g9nj9zz](I am calling you)[/i:3g9nj9zz]
- Oui, mais cette chanson est une erreur. Même si elle la chante très bien.
- [i:3g9nj9zz](Can't you hear me)[/i:3g9nj9zz]
- Mais pourquoi ? Je ne comprends pas?
-[i:3g9nj9zz] (I am calling you)[/i:3g9nj9zz]
- Pour les paroles voyons!! Ne me dit pas que vous lui avait demandé de chanter sans connaître la signification des paroles! Ecoutes !!
[i:3g9nj9zz]A hot dry wind blows right through me
The baby's crying and I can't sleep
But we both know a change is coming
coming closer, sweet release[/i:3g9nj9zz]
Sam réalisa en écoutant les paroles que, celles-ci racontaient ce que pouvait ressentir Alexia.
- Nom de dieu ! Il faut l’arrêter !
- ([i:3g9nj9zz]I am calling you)[/i:3g9nj9zz]
- Il est trop tard. Tu l’as ressenti n’est-ce pas? Le frisson ?
- Oui…
- Alexia n’est plus avec nous. Son ton de voix a changé, ce n’est plus que de l’émotion à l’état pur.
Il avait raison, Alexia n’était plus parmi eux mentalement. Elle était au milieu de ce désert entre Vegas et nulle part. Et l’émotion à l’état pur de la voix d’Alexia était de la douleur. Il connaissait cette douleur, il l’avait vu dans les yeux d’Alexia.
Phil se souvenait trop bien de ce moment, il était gravé dans sa mémoire à jamais.
Un mercredi d’hiver, il y avait quasiment un an et demi de cela.
Il était rentré la veille, d’un voyage chez des amis de longue date. Il avait été mis au courant de l’accident de Frédéric il y avait une quinzaine de jours. Mais depuis, il n’avait eu aucune nouvelle. Pas de nouvelle, bonne nouvelle disait le dicton. Il n’y avait peut-être pas de raison de s’inquiéter. Il était en train d’essuyer un verre tout en réfléchissant, quand il releva la tête vers le miroir du bar.
Il y vu le reflet d’Alexia. Il se retourna et elle était bien en face de lui. Cette petite avait décidément du s a n g de loup dans les veines. Il ne l’avait même pas entendu entrer. Dieu sait que la porte n’était pourtant pas de la plus grande discrétion. Elle s’approcha de lui pour lui faire la bise et lui dit :
- J’aimerai un café au lait s’il te plaît et que tu viennes t’asseoir à la table avec moi.
Le timbre de voix, le regard éteint et le teint plus que blafard de la jeune femme, l’inquiéta pour de bon.
Il servit deux cafés, puis la rejoignit à la table. Alexia prit une profonde inspiration puis attrapa ses deux mains dans les siennes.
- Je suis désolée que tu n’ais pas eu plus de nouvelles, mais tout le monde a agi à ma demande.
- Mon petit, tu m’inquiètes. Toi qui es en général pleine de vie, tu es totalement éteinte. Qu’est-ce qui se passe ?
- Fred est…. Il est…
Les larmes coulaient toutes seules. Il vit dans le regard d’Alexia, avant qu’elle n’éclate réellement en sanglot, un éclat de pur douleur.
Il avait compris. Fred les avait quittés. Il s’approcha de la jeune femme et l’a prit dans ses bras. Il ne pouvait rien faire d’autre. Aucune parole, ne pourrait calmer la douleur qu’elle ressentait. Il le savait, il était lui aussi passé par là.
- Je suis vraiment désolé mon petit.
- C’est juste un cauchemar n’est-ce pas ? Je vais me réveiller et il sera là. S’il te plaît Phil, dis-moi que je vais me réveiller…
Il avait resserré son étreinte autour d’elle.
Il n’avait pas pu lui répondre à l’époque. Elle savait très bien que c’était la réalité. Le ton qu’était en train de donner Alexia à cette chanson,
Lui indiquait clairement que, la douleur dans le cœur de la jeune femme, était toujours aussi vive. Il avait espéré qu’avec le temps, celle-ci, avait commencé à réduire.
Apparemment, il n’en était rien.
[i:3g9nj9zz]I am calling you
I know you hear me
I am calling you[/i:3g9nj9zz]
A la fin de la chanson, Alexia descendit de scène sous les applaudissements. Elle rejoignit Phil, assis à côté du mur de photo. Sur la table, se trouvaient un verre de bière et un verre de vin blanc.
- Merci pour le vin
- Je t’en prie. Ta chanson était très belle. Mais, je préfère cette version-là … dit-il en tapotant du bout du doigt une photo où, elle se trouvait tout sourire, dans les bras de Fred
- J’ai l’impression que ça fait des siècles… lui répondit-elle les yeux dans le vague
- Moi, je m’en souviens comme si c’était hier…
Deux ans plus tôt, au café-théâtre
Il était presque 4h00 du matin et le café était quasiment vide à cette heure. Phil s’était servi son sixième café. Il entendit deux voix familières derrière la porte, puis celle-ci s’ouvrir.
- Bonjour Phil ! lui dit Alexia en l’embrassant sur la joue
- Bonjour ?! Demanda t-il en serrant la main de Fred
- Ben, il est 04h00 du matin. C’est un peu tard pour dire bonsoir.
- Ou tôt, comme tu veux ! répliqua Fred
Décidément, c’est deux là allez bien ensemble. Mais c’était quoi la tenue qu’ils portaient ?!
- Mais vous venez d’où tous les deux ?
- D’un bal masqué et quand on à vu que tu étais encore ouvert, nous sommes venus prendre un dernier verre. Lui répondit Fred
- Comme d’habitude ?
- Oui, s’il te plaît !
- Vu votre accoutrement, je suppose que le thème du bal était l’époque victorienne !
- Votre esprit de déduction est fort impressionnant mon cher ! Je ne peux que m’incliner devant une telle supposition lui répondit Alexia en faisant une révérence et avec un sourire de quinze kilomètre de long.
- Je vous signale Mademoiselle, qu’une jeune dame de votre rang, se doit de montrer un peu plus de respect à ses aînés ! lui dit Phil avec un éclat joueur dans les yeux.
- Je vous prie Monsieur, de bien vouloir excuser l’impertinence de ma compagne. Mais vous savez, la jeunesse d’aujourd’hui, n’a plus d’éducation !
- J’aimerai vous signaler mon cher, que je suis à peine plus jeune que vous… répondit Alexia en appuyant sur l’épaule de Fred avec son doigt
- Me feriez-vous le plaisir de chanter cette chanson Madame ? J’aimerais l’entendre au complet pour une fois. Lui répondit-il en désignant le titre de la chanson puis la scène.
- Que ne ferais-je pas pour vous faire plaisir ? dit Alexia en faisant une révérence
- Files ! Au lieu de te moquer de moi ! lui dit Fred en lui collant une claque sur les fesses.
Alexia partie en lui tirant la langue. Elle arriva sur la scène et l’assistant de Phil lui apporta un tabouret. Il lui fit un sourire et un haussement d’épaule. Elle regarda le tabouret, sa robe, le tabouret, sa robe puis les deux hommes qui assistaient à la scène le sourire aux lèvres.
- Sérieusement ?! demanda t-elle incrédule
- C’est toi qui vois ma chérie !
- Il va falloir revoir le confort de votre scène, patron ! dit Alexia en se mettant sur le sol
La jeune femme commença à chanter. Sa voix avait tout du sable chaud et de la douceur d’été. Au premier refrain, elle avait emmené la salle avec elle. Phil ferma les yeux, il vit le désert et sentit le vent chaud l’entouré. Il rouvrit les yeux quand la voix de Fred, au dernier couplet, rejoignit celle d’Alexia. Ces deux-là débordés d’amour et la chanson aussi par leur intermédiaire. Il les emmenait dans un monde d’amour et de douceur. A la fin de la chanson, tout le monde était debout et les applaudissaient. Il attrapa son appareil photo et prit le couple en photo. Ce moment méritait d’être immortalisé.
Au café-théâtre, aujourd’hui.
- C’était le bon temps … Celui où, un vrai sourire orné ton joli visage
- Je sais Phil… Mais tu sais que ce n’est plus possible. A moins que, tu connaisses un moyen de me le rendre. Lui répondit-elle en l’embrassant sur la joue.
Alexia rejoignit son groupe d’amis. Vers 3h00, alors que Sam l’a raccompagnait jusque chez elle, il s’excusa de lui avoir forcé la main pour la chanson.
- Tu n’as pas à t’excuser. Si je n’avais réellement pas voulu, je ne l’aurais pas chanté.
- Quand même. Cette chanson t’a retournée, je le vois bien.
- C’est vrai. Nous avons un passé commun cette chanson et moi. Notamment un duo avec Frédéric.
- C’est de ça que parlait Phil ?
- Oui, nous l’avons fait en improvisation totale, un soir, après un retour de bal masqué.
Le reste du chemin se fit dans le calme, sans un bruit.
Le samedi matin, vers 03h00, chez Alexia
Alexia entra à pas de loup dans la maison. Vu l’heure tardive, il valait mieux éviter de réveiller John. Il avait eu l’air épuisé la veille au soir. Le réveiller, ne le mettrait certainement pas de bonne humeur. Elle retira ses chaussures et sa veste. Rangea cette dernière dans le placard de l’entrée et se dirigea vers le salon. Quand la lumière du salon s’alluma, elle fit un bond tout en lâchant ses chaussures et portant la main à son cœur.
- Nom de dieu ! John !!! Tu es fou ! J’ai bien failli mourir d’une crise cardiaque !
- Tu as vu l’heure ? Lui demanda t-il tout en s’approchant
- Oui, il est 03h20, pourquoi ? Tu ne sais plus lire l’heure maintenant ?
- Ne fais pas ta maline, c’est un conseil. Je ne suis pas d’humeur !
- C’est bien, comme ça on est deux. Mais moi j’ai une raison, tu as essayé de me tuer !
- Tu rentres à des heures pas possibles et en prime, du sens l’alcool ! dit-il d’une voix glaciale
- Je… Quoi ?! Je te signale quand même, que je suis majeure et vaccinée depuis un moment déjà. Donc, je bois si je veux et je rentre quand je veux. Il n’y a rien qui m’en empêche !!!!
- Cela n’empêche que je me suis fais un s a n g d’encre pour toi. Mais tu as raison, va falloir qu’on instaure ce type de règle.
- PARDON ?!?!?! ça suffit je vais me coucher. J’ai entendu assez d’inepties pour aujourd’hui. Répondit Alexia tout en se retournant vers les escaliers
Alexia savait qu’elle aurait du essayer d’arrondir les angles au lieu de faire front. Mais, elle était fatiguée et pas en état de le faire. Quant elle sentit la main de John se refermer sur son bras, elle savait ce qui l’attendait. Elle le laissa l’emmener devant le canapé et la coucher sur ses genoux.
John était fou de rage. Ça faisait des heures qu’il se faisait un s a n g d’encre pour elle. Et mademoiselle se permettait de lui répondre. Il avait horreur de la punition, mais là, elle allait la sentir passer. Il fit relever
Alexia, lui retira le jupon de sous sa robe puis la réinstalla sur ses genoux. Il administra quelques claques bien senties sur la robe, puis reposa ses mains sur le dos d’Alex et lui dit d’une voix proche du froid polaire :
- Tu voulais aller te coucher, pas de problème. Mais d’abord, tu vas recevoir la correction que tu mérites.
John releva la robe et descendit la culotte jusqu’aux genoux. Alexia eu un sursaut de rébellion, qui fut aussi vite arrêté. Les fesses de la jeune femme commençaient déjà à prendre de la couleur. Cela ne faisait que commencer. John recommença à fesser la jeune femme, méthodiquement. Il ne laissa pas une parcelle de peau blanche, s’efforçant d’uniformiser les fesses d’Alexia. De son côté, cela commençait à cuire. Cela faisait bien plus mal que dans son souvenir.
John augmenta la puissance de ses coups par pallier régulier. Alexia de son côté, avait de plus en plus de mal à résister, cela faisait tellement mal. Elle avait l’impression que ses fesses étaient un brasier que John ravivait à chacune de ses claques. Mais la jeune femme, n’avait pas envie de céder. Elle n’avait dit que la vérité après tout. La jeune femme croisa les jambes et se mit en mode blocage. Elle se verrouilla de partout et ne bougea plus d’un millimètre. Ses fesses n’avaient beaux être que deux boules de feu incandescentes, il n’y eu aucune réaction de sa part.
John se rendit compte que la jeune femme s’était mise en mode blocage. Frapper pour frapper ne l’intéresser pas. Le but était qu’elle comprenne. Il modifia alors la position de la jeune femme, passant une jambe au dessus des siennes. Le but n’était pas de la bloquer, mais de lui permettre d’accéder à la zone délimitant les fesses et les cuisses.
Quand Alexia sentit le coup tomber à cet endroit, un éclair de douleur la traversa. Ce n’était pas la main de John qui l’avait touché mais autre chose. Effectivement, John avait pris la brosse à cheveux de la jeune femme. Après une dizaine de coups bien appuyés, la volonté de la jeune femme flancha sérieusement. Elle commença à gigoter, essayant d’échapper à la punition, qui devenait de plus en plus insoutenable. Ses pauvres fesses ne lui envoyant que des signaux de douleurs. Alexia finit par essayer de mettre les deux mains en protection qui se retrouvèrent coincées dans son dos. Une quinzaine de coups plus tard, John s’arrêta et la fit se relever. Les yeux d’Alexia brillaient de larmes contenues.
- Tu as compris la leçon ? lui demanda t-il
- Ça y est ? Tu es calmé, c’est bon ? lui répondit-elle dans un sursaut de fierté
- Apparemment non. Et bien on va continuer. Penche-toi sur la table, MAINTENANT !
Alexia obéît sur le champ. Elle avait eu un sursaut de fierté. Quant elle entendit la ceinture de John sortir des crans de son pantalon, elle regretta de ne pas avoir su se taire.
Il posa une main sur le creux de son dos et fit tomber le premier coup. Alexia se tendit totalement pour pouvoir accuser le coup. Ses mains attrapèrent le bord de la table. Elle avait l’impression que John l’avait ouvert sur toute une longueur. Pourtant ce n’était absolument pas le cas. Quatre coups plus tard, Alexia pleurait à chaudes larmes et suppliait John d’arrêtait.
- Relève-toi !
- ….
- Apparemment la leçon est comprise. Mais je veux en être certain.
- Non, je t’en prie ! Je t’en supplie, j’ai compris…
- Je n’en doute pas. Mais quant on fait quelque chose, on assume. Tu vas recevoir cinq coups, que tu vas compter. Remets-toi en position.
Elle se remit en position, les jambes tremblantes. Elle compta les cinq coups. John les allégea coups, il ne voulait pas la démonter. Dès qu’il l’autorisa à se relever, Alexia partit en courant dans sa chambre. Elle pleurait à chaudes larmes, allongée sur son lit inconsolable. John n’essaya pas d’entrer. Pour le moment, elle ne l’accepterait pas.
Le regard noyait de larmes d’Alexia, croisa la photo d’elle et Fred sur sa table de chevet. Il y avait eu trop d’émotions pour la jeune femme ce soir. La chanson, puis la leçon de John, c’était trop. Elle se releva, enfila les ballerines qui se trouvaient là et attrapa sa longue cape en polaire. Elle sortit de la maison en claquant la porte. C’était lui qu’elle voulait, personne d’autre !
Vers 04h20 du matin, en ville.
En entendant la porte claquer, John redescendit. Les clés de la voiture se trouvant toujours là, il n’y avait pas grand risque, à 04h20, les rues étaient désertes.
Alexia courrait, sans ralentir au passage piéton passant au rouge, mais il n’y avait personne à cette heure. Elle avait fait tellement de fois ce chemin, qu’elle pourrait le faire les yeux fermés. Arrivée à l’entrée, elle reprit son souffle en s’appuyant sur la barrière, les yeux rivés vers le grand saule. Elle repris sa course effrénée jusqu’au grand saule et s’arrêta devant sa tombe. Il avait toujours dit que, s'il devait être enterré un jour, ce serait sous ce saule. Elle avait respecté sa volonté. Les yeux remplis de larmes, elle releva son regard vers le ciel et se mit à crier tout en pleurant : « Tu m’avais promis !!! Tu m’avais promis que tout se passerait bien !!! Tu m’avais promis de veiller sur moi, sur nous !! Tu m’as menti !!!!! Tu nous as laissé toutes seules !!! »
La jeune femme s’effondra sur la tombe. Les larmes coulant toujours, elle regarda l’inscription en murmurant : « reviens-moi je t’en supplie. Je t’en prie ! Ne me laisse pas toute seule… Sors-moi de ce cauchemar s’il te plaît, s’il te plaît ».
Cela faisait plus d’une demi-heure qu’Alexia était partie. John attrapa sa veste et son regard tomba sur une photo de Fred. Mais oui, elle était là.
Il arriva au cimetière est il trouva Alexia là ou il pensait. Mais elle n’était pas seule. Il se rapprocha et a un mètre stoppa net. Non ce n’était pas possible. Alexia était endormi et elle reposait dans les bras de Fred ?! Il se pinça une première fois. Il devait rêver, celui-ci était mort depuis plus d’un an. Il ferma les yeux, les ouvrit à nouveau. Mais non, il était toujours là. Il se pinça plus fort.
- Arrête de te pincer mon vieux ! Tu ne rêves pas, je suis bien là ! lui dit Fred en rigolant
- D’accord, si tu es là, alors on est tous mort c’est ça ? On a pris une bombe nucléaire sur le nez ?
- Non, rien de tout ça. Tu es vivant. C’est elle qui m’a appelé. Et je ne pouvais pas rester sourd à son appel.
- Mais toi tu es…. ?
- Ni vivant, ni mort. Juste de passage.
- Pffiou ! Je suis en train de devenir cinglé… Je parle à un mort.
- Non tu n’es pas fou. Ecoute-moi, je n’ai pas beaucoup de temps. Tu es amoureux d’elle, n’est-ce pas ?
- QUOI ?! Mais c’est ta femme, comment je pourrais…
- …Voyons, ne nie pas l’évidence. Tu ne serais pas capable de la punir comme tu l’as fait ce soir, si il n’y avait pas des sentiments. Je l’espère en tout cas.
- Non, c’est vrai.
- Je sais qu’Alex peut avoir la tête dure parfois.
- Dixit celui qui a cassé une brique avec sa tête…
- On ne ressort pas les vieux dossiers s’il te plaît ! dit Fred avec un sourire. Je suis sérieux. Il y a trois choses à savoir concernant Alex. Premièrement, elle est aussi fragile qu’elle est forte. Elle est entêtée, mais elle à le cœur sur le main. Deuxièmement, elle a passé 95% de sa vie à se débrouiller toute seule, alors ne soit pas trop dur avec elle et soit patient, elle finira par te faire totalement confiance. Si tu fais en sorte qu’elle puisse s’asseoir de temps en temps.
- Je…
- Ce n’est pas un reproche rassure-toi. C’est ce dont-elle a besoin.
- Mais pourquoi tu me dis tout ça ? Je ne comprends pas
- J’y viens. Troisièmement, ses sentiments sont les mêmes que les tiens, même si pour l’instant, elle ne veut pas se l’admettre.
- QUOI ?!
- Tu m’as parfaitement entendu. Elle t’aime.
- Mais…
- Je te la confie John. Elle et notre enfant. Prends bien soin d’elle ! Lui dit-il en se relevant et en lui tendant Alexia qui dormait toujours.
- Fred, je ne suis pas sûr que…
Mais, il était de nouveau seul. Avait-il rêvé ce moment ? Non, il ne pouvait pas le croire. Il raffermit sa prise sur Alexia et repartit vers la maison. Durant le retour, Alexia se raccrocha à son cou. Alors, elle l’aimait. Il avait du mal à y croire, c’était presque trop beau. Il arriva à la maison, monta les escaliers et se rendit dans la chambre d’Alex.
Le samedi matin vers 11h00
Alexia se réveilla dans son lit. Elle ne savait pas comment elle était arrivée là. Elle se souvenait avoir quitté la maison et s’être rendue sur la tombe de Fred. Mais aucun souvenir de son retour à la maison. Et puis, elle n’avait pas aussi bien dormi depuis longtemps. Elle se retourna et vit le visage de John. C’était lui qui l’avait ramené à la maison. Et il avait passé la nuit auprès d’elle. Et si finalement, malgré la soirée chaotique d’hier soir, elle n’était pas en train de regarder vers l’avenir plutôt que vers le passé. Elle caressa doucement le visage de John.
Et si finalement, c’était lui son avenir ?
La vie avait repris son cours dans la maison. Mais plus les jours passaient et plus Alexia devait bien se rendre à l’évidence. Il existait une sorte de tension entre elle et John. Mais celle-ci, n’était en rien d’origine problématique, ni de colère mais plutôt sexuelle.
Seulement, la jeune femme se trouvait devant un cas de conscience. John était le meilleur ami de Fred. Comment pouvait-elle imaginer reconstruire sa vie avec? Que diraient ses beaux-parents? Après tout, ils le connaissaient. Même si, ils le considéraient comme quelqu’un de très bien, est-ce que cela ne modifierait pas leur façon de le voir et de la voir?
Non, décidément, ce n’était pas possible. Et puis, cette attirance finirai bien par passer.
Afin d’aider à ce que cette attirance diminue, elle décida de rester à une distance raisonnable de John.
Celui-ci, avait aussi ressenti cette tension. Mais pour lui, ce n’était pas un problème, bien au contraire ! Il n’attendait qu’une chose, que la jeune femme se décide à accepter leurs sentiments. Ce n’était pourtant pas gagné, la jeune femme se tenait à une distance certaine.
Quand Fred disait que sa femme était une tête de mule, il avait été trop gentil. Un vrai mur de briques oui !!!
Il laissa passer une semaine, puis un matin juste avant d’aller courir, Alexia s’éloigna de lui dès qu’elle le sentit. Bon, il était temps qu’ils se parlent.
- Ça suffit Alexia, stop !
- Mais de quoi tu parles ?
- Du fait que, tu passes ton temps à essayer de m’éviter !
- Je ne vois pas de quoi tu parles….
- Oh non !!! Je ne te laisserai pas t’embrigader dans ce type de comportement ! Tu es dans le déni.
- Non, ce n’est pas ça… lui dit Alexia légèrement tendue
- Alors quoi ? Qu’est-ce que c’est ? demanda John soudainement nerveux
- Entre nous… Ce n’est pas possible…
- Et pourquoi ?
- Parce que…
- Ce n’est pas une réponse Alex
- Je ne partage pas tes sentiments … lui répondit-elle les yeux fermés
- Je ne te crois pas !
- C’est la vérité…
- NON !
- JE NE RESSENS RIEN POUR TOI !!!! lui cria Alexia en lui tournant le dos
John sortit de la maison, il avait beau savoir que ce n’était pas la vérité, cela faisait quand même mal à entendre. Alexia s’effondra sur le sol en larmes, en entendant la porte claquer.
Elle avait fait le bon choix. Ce n’était pas possible entre eux. Elle devait l’éloigner, c’était le mieux pour eux. Alors pourquoi son cœur lui faisait-il si mal ? Et pourquoi ses larmes ?
Elle entendit un grincement de pneu, puis un bruit sourd. Elle se releva et ouvrit la porte d’entrée. Son cœur s’arrêta de battre, ce n’était pas possible. John était allongé par terre, au milieu de la route, du sang s’écouler de son t-shirt. Elle s’élança vers lui, déchira la manche de son chemisier et fit pression sur la plaie de John. Les secours avaient été appelés, elle entendait les sirènes au loin.
- John… John… Je t’en prie, tiens bon… Les secours arrivent lui dit-elle les yeux brillants de larmes.
- Reste avec moi, tu n’as pas le droit de mourir, tu m’entends… Je te l’interdis ! dit-elle la voix brisée
Les secours arrivèrent et l’emmenèrent à l’hôpital. Alexia était sous le choc. Elle avait l’impression d’être revenue des années en arrière, quant on lui avait annoncé l’accident de Frédéric. Allait-elle aussi perdre John ?
Finalement, après des heures d’attentes interminables, Alexia put voir les médecins. John avait trois côtes cassées, une belle plaie sur la hanche que les médecins avaient recousu et une commotion cérébrale. C’était cette dernière qui inquiétait les médecins. Les constances de John étaient stables et il semblait hors de danger. Mais il serait vraiment hors de danger, une fois réveillé.
Durant tout le temps de son inconscience, Alexia resta auprès de lui. Elle refusait catégoriquement de le quitter. Devant l’entêtement et la détermination de la jeune femme, les infirmières la laissèrent auprès de lui.
John se réveilla quatre jours plus tard. Il ne garderait aucune séquelle, il fallait juste qu’il évite de rire pendant un certain temps. Alex resta auprès de lui jusqu'à sa sortie de l’hôpital, lui emmenant parfois Aline.
A sa sortie de l’hôpital il s’installa pour quelques temps, dans une maison de repos, ses côtes étant toujours très douloureuses. Un après-midi, Alexia vint le voir, mais il y avait dans le regard de la jeune femme, un éclat qui lui était inconnu.
- John, je suis désolée de ce qui s’est passé
- Alexia, ce n’était pas toi au volant de la voiture, donc tu n’as pas à être désolée.
- Si. Si, je ne t’avais pas dis ce que je t’ai dit, tu ne serais pas sorti à ce moment.
- Alexia… voyons ma belle.. dit-il en essayant de la prendre dans ses bras
- Non. C’est de ma faute. Si je ne t’avais pas menti, tu ne serais pas parti. Lui annonça t-elle les larmes coulants.
John n’en crut pas ses oreilles. Elle venait de lui dire qu’elle l’aimait. Alors pourquoi avait-il l’impression de la perdre. Alexia se rapprocha de lui et l’embrassa, les larmes coulant toujours sur ses joues. A la fin du baiser, elle prononça d’une voix brisée : « Adieu, John » et partit en courant.
Cela faisait cinq jours que John essayait de joindre Alexia. Mais c’était pas possible, la jeune femme ne prenait aucun de ses appels. Elle s’était enfermée dans un silence inquiétant. Il avait appris que Aline était chez ses grands-parents maternelle. Une demande d’Alexia.
Fred regardait sa femme. Décidément, celle-ci était toujours aussi belle. Alexia était sur le canapé en train de broder un mouchoir, d’un magnifique « A ». Mais, il n’était pas là pour l’admirer. Il devait la libérer de cette culpabilité, qui lui gâchait la vie et la retenait prisonnière malgré elle. Il croisa les bras, prit appuie contre l’encadrement de la porte et dit :
- Bonjour Alexia.
- Bonjour Fred. Répondit la jeune femme tout en continuant sa broderie
Puis, elle réalisa ce qu’elle venait de dire et d’entendre. Elle leva les yeux et croisa le regard vert de son mari. Le mouchoir et l’aiguille lui glissèrent des doigts quant elle se leva. Ce n’était pas possible ! Elle se jeta à son cou.
- Tu n’es pas un rêve ! Tu es bien là ! dit-elle les yeux remplis de larmes
- Oui, je suis là. Mais ce n’est que pour un temps limité. Arrête de pleurer. S’il te plaît, mon ange.
- Oui dit-elle en séchant ses larmes.
- Alors expliques-moi, pourquoi ce comportement ? Je ne comprends pas.
- Je ne peux pas être avec lui. Je ne le mérite pas…
- Tu ne le mérites pas ? Pourquoi ?
- Parce que, je suis responsable de son accident. Si je ne lui avais pas menti…
- … tu n’étais pas au volant de la voiture, Alex !!!
- Tu es en droit de croire ce que tu souhaites. Pour ma part, je sais ce que je dois croire. Lui répondit-elle bornée
- Tu crois mal, ma chère. Il t’aime plus que tout au monde. Ouvre les yeux. Il essaye de te joindre au moins quinze fois par jour. Et tu lui manques…
- ….
- Tu ne changera pas d’avis n’est-ce pas ? lui demanda Fred
- Non, je suis désolée…
- C’est moi qui le suis. Mais tu ne me laisses pas le choix ma puce
Alexia ne comprenait pas le sens de sa phrase. Fred lui prit la main et l’entraîna vers le canapé. Il s’assit puis d’un mouvement sec du poignet, il allongea Alexia sur ses genoux.
- Mais pourquoi ? demanda Alex incrédule
- Tu ne veux pas comprendre. Alex, tu t’enfermes sans raison. Et tu te refuses à en sortir.
- Fred… s’il te plaît… pas ça …
- Tu as changé d’avis ?
Alexia fit non de la tête. Fred fit tomba la première claque. Il n’en revenait pas, il n’avait jamais levé la main sur son épouse de son vivant. Mais, il n’avait pas le choix. Pour son bien, Alexia devait changer d’avis. Ses claques étaient sèches, sévères et placées pour la plupart, sur la limite fesses-cuisses. La fessée venait à peine de commencer, qu’Alexia commençait à gigoter. Elle avait déjà mal aux fesses, pourtant elle pensait commencer à s’habituer à être fessée, mais non. Fred s’arrêta et lui dit
- Relève-toi !
- C’est… c’est fini ? demanda t-elle sans y croire
- Non. Baisse ton pantalon !
- S’il te plaît… Non…
Alexia recula de deux pas. Elle ne voulait plus être punie. Etre fessée par Fred lui faisait mal, pas seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. Celui-ci se leva, approcha d’Alexia, l’attrapa par le menton et la regarda droit dans les yeux.
- Je ne me répéterai pas Alexia. Je ne suis pas John dit-il d’une voix dure
Alexia défit le bouton de son pantalon, tandis que Fred se rasseyait sur le canapé. Elle se rapprocha de lui et baissa son pantalon. Il descendit le pantalon jusqu’au genou et fit suivre le même chemin à la petite culotte. Puis réinstalla Alexia sur ses genoux. Il reprit la fessée plus durement encore. Les fesses d’Alexia commençaient à prendre une couleur rouge vif. Elle avait l’impression que les claques de Fred la pénétrait jusqu’au fin fond de son cœur. Fred sentait qu’il commençait à atteindre la limite de la résistance d’Alexia. Elle gigotait comme un cabri et les larmes commençaient à couler. Une dizaine de coups plus sévères que les autres, firent céder la jeune femme. Fred, la fit se relever et la prit dans ses bras pour la câliner et la réconforter.
- Chut … Chut… c’est terminé ma puce dit-il en lui caressant les cheveux
- Je…suis…désolée…
- Ce n’est pas à moi qu’il faut que tu dises cela.
Alexia regarda sa main droite et retira lentement, la bague de fiançailles que lui avait offert Fred.
- Je crois, que je n’en aurais plus besoin dit-elle en lui tendant la bague et en le regardant dans les yeux
- Je crois aussi dit-il en la prenant et en embrassant Alex
Alex se reposa dans ses bras. Et épuisée par les événements, elle finit par s’endormir.
Elle se réveilla dans son lit. Avait-elle rêvé tout cela ? Elle ne savait pas, mais c’était étrange. Pourtant, elle savait ce qu’elle devait faire. Elle n’avait plus peur. Elle devrait peut-être le supplier à genou pour qu’il la pardonne, mais elle essayerait. Pour cela, elle allait avoir besoin de l’aide de Phil. Après avoir eu l’appui de Phil, elle envoya un texto à John lui disant qu’elle voulait lui parler le jeudi soir, au café-théâtre de Phil, vers 19H, en lui indiquant l’adresse.
Le jeudi soir 19h, au café-théâtre.
John entra au café-théâtre, celui-ci était presque vide. Il y avait deux couples qui discutaient entre eux. Il fit un rapide contrôle de la salle, Alexia n’était pas encore arrivée. Il s’approcha du bar.
- Je peux vous servir quelque chose? Demanda Phil
- Une Leffe Rubis s’il vous plaît.
- Vous attendez quelqu’un ?
- Oui, une jeune femme. Répondit-il d’un air absent en regardant la bière
Tout d’un coup, les lumières se réduirent et les projecteurs éclairèrent la scène. La musique commença puis une vois s’éleva. John se retourna, c’était Alexia sur la scène et la chanson était « still loving you »
[i:3g9nj9zz]
Time, it needs time
To win back your love again[/i:3g9nj9zz]
- Elle ne savait pas comment vous le dire. Dit Phil à John
- Alors, elle préfère me le chanter ?
- C’est une manière de vous f o r c e r à l’écouter et elle arrive toujours à mieux faire passer ses sentiments par la chanson. Dit Phil en s’installant plus confortablement
- C’est une façon originale répondit John en souriant
[i:3g9nj9zz]I'll fight, babe, I'll fight
To win back your love again
I will be there, I will be there
Love, only love
Can break down the wall someday
I will be there, I will be there
If we'd go again
All the way from the start
I would try to change
The things that killed our love
Your pride has built a wall, so strong
That I can't get through
Is there really no chance
To start once again
I'm loving you
Try, baby try
To trust in my love again
I will be there, I will be there[/i:3g9nj9zz]
John finit par répondre à la question silencieuse d’Alexia par un hochement de tête. Les larmes coulèrent doucement le long des joues d’Alexia. Mais pour une fois depuis longtemps, c’était des larmes de joies. Alexia mit tout l’amour qu’elle avait pour John et emporta avec elle, les personnes présentent.
[i:3g9nj9zz]Your pride has built a wall, so strong
That I can't get through
Is there really no chance
To start once again
If we'd go again
All the way from the start
I would try to change
The things that killed our love
Yes, I've hurt your pride, and I know
What you've been through
You should give me a chance
This can't be the end
I'm still loving you
I'm still loving you, I need your love
I'm still loving you[/i:3g9nj9zz]
A la fin de la chanson, Alexia reposa le micro et descendit de son tabouret. Elle prit une grande inspiration, puis s’élança vers John en courant. Il la rattrapa tout en grimaçant
- Pardon ! Tes côtes ! Ca va ? demanda Alex en se mettant dans ses bras
- Oui, ne t’inquiètes pas dit-il en refermant ses bras autour d’elle
- Alors tu acceptes ? Tu veux bien me pardonner ?
- Oui. Mais tu n’échapperas pas à la fessée que tu mérites une fois que je serais en état. Dit-il en l’embrassant
- Tout ce que tu veux, tout ce que tu veux. Dit elle en lui rendant son baiser.
Quatre mois plus tard, au café-théâtre.
Phil venait de récupérer le courrier avant de rentrer dans le café. Il se servit un cappuccino et enleva sa veste. Il se mit à la table à côté du mur de photo, puis commença le tri dans son courrier. Publicité, facture, assurance et une enveloppe sans timbre. Il l’a retourna et vit que l’expéditeur n’était autre qu’Alexia. Il l’ouvrit et en sortit un carton d’invitation :
Alexia et John
ont le plaisir de vous inviter à leurs noces
qui auront lieu le 25 du mois prochain
à l’Eglise Sainte Cécile
Rajouté à la main d’une écriture fine, il y avait écrit : J’espère que tu seras présent cette fois-ci, pas de fausses excuses ! Signé Alexia
Phil sourit et rangea précieusement l’invitation. Il prit sa tasse et trinqua avec la photo où, se trouvait Alexia et Fred :
- Bien joué Mon vieux ! Je ne sais pas comment tu as fait, mais bravo ! dit-il avec un grand sourire.
FIN
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Et l'idée qu'il revient à deux reprises pour elle, superbe.
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