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Tout savoir sur l’anulingus et l’anus

L’anulingus est une pratique encore taboue. Bien orchestrée, elle procure des sensations inédites et intenses, à condition évidement de s’y abandonner.

L’anulingus, comme son nom l’indique consiste à une stimulation de l’anus avec la bouche et la langue. On l’appelle également la feuille de rose ou en anglais ass-licking. Le nom anulingus semble avoir été inventé dans le cadre de la pornographie. Toutefois, la pratique, date de la nuit des temps, on en retrouve même des traces dans l’Antiquité, tout comme pour la sodomie, à laquelle cette pratique est parfois associée.

NON l’anulingus n’est pas un signe de soumission ou de bestialité, cette pratique est aussi un acte d’amour à part entière. Certes dans le BDSM et les jeux de domination soumission certains y trouvent un lien dit humiliant, c’est donc en fonction de l’état d’esprit que cette pratique peut y trouver cette connotation.

Plus poétiquement nommée Feuille de rose, l’anus étant la rose des vents, cette pratique est également le titre d’une pièce de théâtre libertine de Guy de Maupassant y apporte une touche de poésie dans la pièce de théâtre libertine de « À la feuille de rose, maison turque ».

L’ANUS EST UNE ZONE EROGENE ULTRA SENSIBLE PLUS COMPLETE QUE LES AUTRES

En réalité, l’anus est une zone érogène plus complète que les autres qui offre une vaste gamme des sensations. La zone anale externe et interne est fortement vascularisée et innervée. Ses terminaisons nerveuses "internes" captent de manière particulièrement sensible les sensations de pression et de distension, d’où les plaisirs de la dilatation tandis que celles externes captent les frottements et les changements de température. Les sensations sont réellement intenses, à condition toutefois d’être dans un état d’excitation approprié et que cela ne soit évidement pas un tabou.

L’ANULINGUS ET LA SEXUALITE

La sexualité anale demande un réel « apprivoisement » de la zone concernée. Bien souvent l’anulingus est une pratique de préliminaire mais pas forcément la sodomie. Elle se pratique aussi en complément d’autres pratiques. Le plus efficace serait de l’associer à la fellation ou au cunnilingus. "Ce qui peut provoquer un orgasme mixte" Même si elle peut constituer une caresse à part entière, elle est rarement utilisée seule.

Est-ce que l’on peut jouir de l’anus ? Oui mais quelques explications d’imposent !

Uniquement avec un anulingus, cela est peu probable, mais cumulé avec d’autres sollicitations oui. Il arrive que toute la zone pelvienne soit prise de contractions et même que l’anus ait réellement des contractions avec des pratiques un peu plus poussées ou une sodomie intense.

A savoir : certaines femmes préfèrent la sodomie au rapport vaginal pour parvenir à l’orgasme.

LA LEGENDE DE LA LUBRIFICATION ANALE : Réponse d’un chirurgien Proctologue

On entend souvent parler de lubrification anale naturelle. Ceci est une légende dans le sens où l’anus n’est pas naturellement lubrifié, donc toute pénétration anale nécessite l’emploi d’un lubrifiant artificiel.

Le rectum est par contre le siège d’une « lubrification » naturelle sous la forme d’un mucus que la paroi rectale produit naturellement pour faciliter le glissement des selles, le mouvement normal se faisant de l’intérieur vers l’extérieur. C’est pourquoi toute pénétration anale est accompagnée d’une sensation d’expulsion puisque le rectum travaille naturellement de l’intérieur vers l’extérieur.

Cette sécrétion peut-être accentué par une « irritation », sodomie, gode, gode-ceinture, fist-anal sont autant de facteurs accentuant la sécrétion de mucus qui devient parfois excessive, d’où cette sensation de lubrification.
La légende de la lubrification anale
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QUELQUES CONSEILS

La règle de base est évidement l’hygiène même s’il arrive que certains y apprécient un léger parfum. Il est donc conseillé pour la plus part de faire une toilette intime plus ou moins poussée. Des adeptes vont jusqu’à se faire de sérieux lavements pour être sûr de n’avoir aucun désagrément pendant l’anulingus et les pratiques possibles avec cette zone si sensible.

N’oubliez pas qu’il faut éviter la transmission de germes vers la zone vaginale ! En clair, si après votre langue vous insérez un ou des doigts dans l’anus, il faut éviter de les mettre ensuite dans le vagin.

Les risques de maladie sexuellement transmissibles sont identiques qu’avec le vagin ou une verge.

Pour l’anulingus, si vous avez des doutes sur la personne, rien ne vous interdit d’utiliser la digue dentaire qui est un carré de latex ou de polyuréthane mince et souple, totalement imperméable ou un préservatif féminin. Cela est peu érotique mais sûr.

Photos de digues dentaires


Photos de préservatifs féminins

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Si les photos ne sont effectivement pas très érotiques, l'article lui est génial. Merci beaucoup !

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Bonjour,

Effectivement il faut impérativement se protéger des germes lors de cette pratique. On parle du risque d'en introduire dans le vagin, mais le risque premier est bien entendu d'en introduire dans la bouche de celui qui fait l'anulingus. Le fait d'avoir un partenaire attitré en qui on a 100% confiance pour les MST ne protège hélas pas contre les inconvénients liés à l'ingestion de ces bactéries.

Voilà pour le commentaire pas très érotique non plus :)

Agnès

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On ne va pas tourner autour du pot : filles ou garçons, ils sont nombreux à aimer se faire bouffer le cul.
Ou à en déguster un, à l’occasion.
Loin de nous l’idée de leur reprocher, c’est vrai que c’est sympa et nous on adore.
Mais malgré notre légendaire ouverture d’esprit, le côté quand même assez « touchy » de cette pratique mérite qu’on s’y attarde un peu.
C’est vrai que c’est intime.
Considéré à froid, c’est même assez dégueu.
Et pourtant, pourtant, le fameux rimjob a bien des adeptes. Dont certains qu’on ne soupçonnerait pas. Hygiénistes à la ville, mais quasi-scatos en privé, l’excitation leur fait faire certaines choses, parfois au détriment de toute cohérence. Par exemple, comme l’a souligné l’impayable Fat Jewish, certains lèchent l’anus de leur partenaire mais refusent de manger une chips tombée par terre. Allez comprendre.
Bon, ils illustrent juste l’adage que dans le cul rien n’est sale. Ou que quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Ou qu’il n’y pas de mal à se faire de bien. Ou que parfois, ça fait plaisir de faire plaisir. Etc. Et ils ont bien raison.
Mais quelques questions restent néanmoins en suspens.
Peut-on s’y risquer avec un partenaire d’un soir?
Est-on obligé de rendre la pareille au lécheur?
Les inévitables odeurs et goûts de merde ne sont-ils pas rédhibitoires?
Et surtout, quand le pratiquer? Quel est le bon timing?
A notre sens, il ne faut mieux pas lécher l’anus de quelqu’un, ou exiger qu’il le fasse, lors d’un premier rapport.
On ne sait jamais sur qui on tombe.
La personne a peut-être eu un peu chaud, aujourd’hui? Vous-même, êtes-vous sûr d’être impeccable?
Et puis entre nous, si tu te fais bouffer le fion le premier soir, vous allez faire quoi après, avec la meuf ?
Le premier soir, c’est non, donc. Bien trop tôt.
Allons-y d’ailleurs franchement, les trois premiers mois d’une relation, c’est non aussi.
Un peu comme avec la sodomie, rien ne presse. Calmos.
Tout ça va venir naturellement, gentiment.
Un bon anulingus se pratique dans le confort, la confiance et la décontraction.
Un cuni qui s’égare, une préparation un peu poussée avant l’anal, et hop, le colibri a le bec dans la fleur, et tout le monde est content.
Ou pas.
Il n’est pas à exclure que vous tombiez sur une meuf qui vous prenne pour un gros dégueulasse parce que vous avez eu le malheur d’enfoncer son visage dans votre cul. Ca s’est vu, et c’est gênant. Dans ces conditions, vous n’avez que deux options avec cette jeune revêche: l’éduquer par l’exemple, ou la virer pour quelqu’un de plus « open ».