Eloge du martinet

Le martinet... mes premiers émois quand je lisais les oeuvres de la Comtesse de Ségur, mes premiers fantasmes... Puis vint l'a d o l e s c e n c e et l'âge adulte, où j'oubliais totalement cet instrument pour d'autres jeux et d'autres pratiques. Pour les fessées, j'ai longtemps opéré à main nue, grisé par le contact si sensuel avec la peau, jusqu'à ce jour où, rouge comme une pivoine, un dame m'offrit un martinet. Par pure politesse, je l'ai testé sur le champ... et j'ai été séduit.

Dans une fessée à main nue, il y a les fesses pour les claques et le corps tout entier pour les caresses. Avec un martinet, quand on sait le manipuler, c'est le corps tout entier qui est concerné. Prenons les seins, par exemple. Les seins, on les caresse, on les malaxe, on les pétrit, on les lèche, on les embrasse, on mordille ou on pince doucement les tétons, on les tète, on y plonge sa tête et on voudrait s'endormir sur ce mol oreiller, on les soupèse et on regrette de n'avoir que deux mains pour les honorer, on redevient l'espace d'un instant le poupon innocent que l'on fut autrefois, on voudrait se crever les yeux contre les pointes durcies par le désir, on fait mettre la dame à quatre pattes rien que pour admirer le balancement des deux globes à chaque mouvement du corps, on se laisserait hypnotiser par une pointe de sein déformant légèrement le fin tissu d'un corsage et oscillant au rythme de la marche, mais JAMAIS on ne les frappe avec la main.

Le martinet bien dosé peut se le permettre, jouant de son ambivalence, tantôt serpent de cuir qui se love contre la peau des seins, tantôt petite pluie de cuir sur les seins, le ventre, l'intérieur des cuisses, juste pour réveiller toutes les cellules nerveuses, prémisse de la tempête de cuir qui, elle, est réservée aux fesses. Montée de l'excitation, de l'émotion, du désir, sécrétion d'adrénaline et de cyprine...

Le martinet, je l'ai donc enfin retrouvé, à la plus grande joie de certaines dames, et il vient maintenant pimenter de temps en temps mes jeux entre deux adultes consentants et de sexes opposés.

Un si bel outil, qui fait tellement briller l'oeil des dames quand je le dévoile, le martinet (parfaitement, je parle du martinet) mérite mille fois mieux que l'anonymat honteux dans lequel on le cache. J'ai donc entrepris de le réhabiliter et de le promouvoir.

- Avec lui, finies la morosité et les soirées tristounettes !
- Avec lui, la dame qui sera l'objet de vos soins vous considérera avec admiration comme un Indiana Jones qui aurait troqué son fouet pour un martinet !
- Avec lui, la paume si sensible de vos mains de fesseur savourera des repos bien mérités !
- Avec lui, vous découvrirez l'alliance érotique de la chair et du cuir !

Le martinet, c'est la baguette du chef d'orchestre, le fouet du dompteur, le pinceau de l'artiste, le sabre du cavalier. Quand vous le brandissez, tous ces personnages cohabitent en vous. Vous êtes Zeus déclenchant la foudre qui va s'abattre sur le postérieur de la dame. Vous êtes un dieu.

Mais faut-il encore en trouver, car, hélas, il est fini le temps où on pouvait entrer dans chaque bonne D r o g u e rie de famille pour acheter un martinet sans rougir (des joues). Il faut maintenant le payer la peau des fesses (si j'ose dire) dans certains officines spécialisées où l'on entre en catinini et en baissant la tête.

Heureusement, en piochant dans le Manuel du Castor Junior, j'ai découvert une recette artisanale de fabrication que je m'empresse de vous communiquer.

Extrait du Manuel du Castor Junior

Aujourd'hui, fabriquons un martinet. Cette activité manuelle, d'un niveau de difficulté peu élevé, nous fera ensuite passer d'agréables moments avec nos petites camarades.

Matériel :
- un double-décimètre,
- un couteau suisse,
- une ficelle fine de 13 cm de long,
- une dizaine de lacets de cuir de 50 cm de long,
- un bâton de 15 cm de long et de 3 cm de diamètre.

Mode de fabrication
- disposez la ficelle sur une surface plane et placez les lacets de cuir perpendiculairement à la ficelle. L'extrémité gauche de chaque lacet doit être située à 24 cm de la ficelle.
- placez ensuite le bâton parallèlement aux lacets, de telle sorte que son extrémité gauche dépasse la ficelle de 1 cm et soit donc à 23 cm de l'extrémité gauche des lacets.
- faites alors un noeud avec la ficelle pour serrer les lacets autour du bâton, en répartissant harmonieusement les lacets. Vous pouvez demander à une de vos petites camarades d'appuyer sur la ficelle avec son doigt pendant que vous faites une belle rosette.
- saisissez alors le bâton et vous obtenez un magnifique martinet que vous pourrez alors tester sur la petite camarade qui vous a aidé afin de la récompenser de sa coopération.
- si vous avez pris soin de faire une belle rosette, ce martinet est entièrement démontable et vous pourrez réutiliser les lacets de cuir pour d'autres jeux.

L'astuce du jour
Choisissez un bois tendre pour le manche, de façon à pouvoir graver une encoche avec votre couteau suisse à chaque nouvelle partenaire (attention : une seule encoche par partenaire, c'est comme les encoches sur la crosse du révolver de Lucky Luke). Ainsi, lors des veillées, vous pourrez comparer vos niveaux, mesurés en nombre d'encoches, ce qui produira certainement une saine émulation entre vous, pour la plus grande joie de toutes.

Un petit jeu avec un martinet
Puisque vous disposez maintenant de l'instrument, voici une suggestion de jeu pour l'utiliser. Attention ! ce jeu est d'un érotisme torride qui le réserve aux seuls fesseurs avertis. Pour les âmes sensibles, je conseille de passer directement au jeu suivant.

Matériel :
- un lit de 1m40 de large,
- deux oreillers,
- deux cordes de 2m50 de long,
- un couteau suisse,
- un martinet.

Règle du jeu
- Prenez une dame consentante et déshabillez-la. Faites-la s'allonger sur le ventre au milieu du lit, les bras en croix et les jambes écartées. Disposez les oreillers l'un sur l'autre, sous la dame, de façon à surélever son postérieur au maximum.

- Attachez l'un des poignets avec une extrémité de la première corde, puis faites passer celle-ci sous le lit pour atteindre l'autre poignet, que vous attachez avec un noeud qui se défait facilement.

- Prenez la deuxième corde et faites de même avec les pieds, que vous écartez au maximum de chaque côté du lit. Attention ! arrivé à ce stade, il faut faire preuve d'un réel s a n g -froid. Le spectacle de la dame ainsi écartelée et offerte aura certainement provoqué chez vous un afflux de s a n g dans vos corps caverneux. Chez la dame, une humidité significative serait facilement détectable. Si vous ne vous maîtrisez pas et si vous cédez immédiatement à la tentation, vous avez perdu et vous êtes éliminé du jeu. Imaginez alors la déception de la dame. Je vous ai prévenu.

- Prenez maintenant le martinet. Il faut commencer par les épaules (que vous aurez bien dégagées si la dame a des cheveux longs) en faisant glisser les lanières sur la peau, le plus lentement possible, des épaules à la plante des pieds, puis dans l'autre sens. Il faut évidemment porter une attention particulière à l'intérieur des cuisses et du silon fessier. C'est là qu'intervient le talent du fesseur : cette phase apéritive ne doit pas être trop se prolonger, sinon, à trop attendre des coups qui ne viennent pas, l'angoisse et l'excitation de la dame peuvent s'émousser, voire disparaître. Quelle honte pour vous si la dame s'endormait de bien-être sous ce massage particulier !

- Puis viennent les petits coups sur toutes les parties exposées du corps, mais ce ne sont encore que des caresses, quoique plus appuyées que dans l'étape précédente. Cet échauffement est destiné à faire monter l'adrénaline et ne doit pas laisser la moindre trace ni faire mal.

- Quand la dame est vraiment mûre (ce qui se vérifie facilement), vous pouvez passer à la vraie fessée, mais uniquement sur les fesses. L'objectif est de les faire rougir sans laisser de disgracieuses marques de lanière. Zèbrer des fesses au martinet est à la portée de n'importe quel débutant. Vous, au contraire, vous devez viser l'excellence : des fesses bien uniformément rouges, comme un soleil couchant.

- Une fois la fessée au martinet terminée, vous pourrez évaluer votre score, sur 20, en comptant le nombre de traces de lanières sur les fesses : vous partez avec un capital de 20 points et chaque marque vous fait perdre un point.

- Enfin, si c'est la première fois que vous fessez cette dame au martinet, vous aurez la joie de graver une nouvelle encoche sur le manche avec votre couteau suisse. Une nouvelle encoche, une belle rougeur bien uniforme : le bonheur !

Les astuces du jour.

Astuce 1 : pour éviter de laisser des traces, choisissez un martinet avec des lanières plates à la place des lacets. Pour une f o r c e donnée, F, la pression, P, sur les fesses est inversement proportionnelle à la surface de contact, S. Il est évident qu'un lacet, dont la surface de contact est faible, provoquera une pression plus forte qu'une lanière plate et laissera donc des marques plus profondes. Vous constaterez immédiatement qu'il est très difficile de faire rougir les fesses avec un martinet sans laisser de traces : cette petite astuce vous permettra donc de conserver de précieux points et d'atteindre ainsi plus facilement des scores élevés.

Astuce 2 : bien que je comprenne parfaitement votre impatience, ne vous précipitez pas à évaluer votre score tout de suite après la fessée. En effet, si vous attendez un peu, les traces les plus légères s'estomperont rapidement d'elles mêmes, ce qui vous permettra de conserver de précieux points. Prenez votre temps et profitez-en donc, par exemple, pour vous occuper de la dame qui, grâce à vos bons soins, arrivera vite à l'extase. Vous pourrez alors la détacher (d'où l'intérêt de faire des noeuds qui se défont sans difficulté) pour la prendre dans vos bras et savourer avec elle son retour progressif sur terre. Acceptez aussi avec modestie ses remerciements en reportant une partie de vos mérites sur le martinet, car cela incitera la dame à en redemander une autre fois. Tous ces petits riens vous font gagner du temps pendant lequel beaucoup de marques auront disparu et, avec un peu de pratique, vous entrerez dans le club prestigieux des 20 sur 20.


Un deuxième jeu : le tatouage au martinet
Le premier jeu était bien difficile, n'est-ce pas ? En voici un second, très romantique. Quel homme n'a jamais rèvé de voir ses initiales gravées sur les fesses de la dame objet de ses soins ? Quelle dame n'a jamais souhaité arborer fièrement les marques de son amant ? Hélas, il y a toujours la petite voix de la raison (quelle casse-pied, celle-là) qui dit que les marques et les tatouages durent presque toujours plus longtemps que les amours. N'oubliez pas, messieurs, que si vous gravez un "P" sur les fesses de votre dame, vous la condamnez à jamais à ne fréquenter que des Paul, Patrick ou Pierre. Mais voici la solution et la porte ouverte à des fessiers féminins arborant fièrement vos initiales ! Mon secret ? des tatouages éphémères, au martinet. Tiens, c'était encore la petite voix de la raison, mais elle ne dit plus rien : je viens de lui donner une grosse claque et elle est partie bouder dans son coin. Bien fait !

Matériel :
- deux pochoirs (voir les explications plus loin),
- un couteau suisse,
- un potiron,
- un martinet.

Règle du jeu
Dans certains magasins de décoration, on trouve des pochoirs métalliques que l'on utilise pour tracer des lettres ou faire des dessins. Il y en a de toutes les tailles, mais ceux que je recommande doivent faire au moins de 10 à 15 centimètres de haut. J'ai fait ainsi l'acquisition de deux pochoirs, l'un pour tracer la lettre "P", l'autre pour tracer un coeur (hé oui, j'ai un petit côté "fleur bleue", mais je l'assume !).

La dame doit tenir un pochoir et l'appliquer suffisamment fermement sur une fesse, de telle sorte que la chair déborde légèrement des parties évidées. A vous alors de viser juste pour avoir la joie (partagée) de voir apparaitre en rouge les lettres et les dessins que vous avez choisis. Une fesse, puis l'autre, et une photo pour imm o r t aliser ce moment magique.

Après une telle séance de tatouage, j'ai pris l'habitude d'inviter la dame au restaurant ou à un spectacle. Elle doit porter une jupe ample et pas de culotte. A chaque occasion où personne ne peut nous surprendre, elle doit soulever sa jupe pour que j'admire mes marques. Quand celles-ci se sont estompées, c'est qu'il est temps de rentrer.


L'astuce du jour.
Ce jeu n'est pas difficile, mais il vaut mieux s'entraîner pour viser juste et éviter de cingler douloureusement les mains de la dame. Il ne faut pas non plus déborder du pochoir, car ce serait beaucoup moins beau. Prenez, pour vous entraîner, un potiron (ah ! le potiron, ses rondeurs généreuses, mais je m'égare...), tracez un rectangle de même surface que le pochoir et visez-le avec votre martinet. Quand tous vos coups ne toucheront exclusivement que cette surface, vous serez prêt pour le jeu. Que faire ensuite du potiron ? Personnellement, j'en fais des veloutés savoureux. Faites revenir des oignons dans un peu d'huile d'olive. Ajouter le potiron, coupé en petits cubes, avec un peu d'eau pour éviter que cela attache et remuez le tout avec une cuiller en bois. Ajoutez ensuite du lait et assaisonnez selon votre goût, puis laissez cuire à feu doux. A la fin de la cuisson, passez le tout au moulin à légumes pour avoir un potage bien onctueux. Si votre ligne le permet, ajoutez une noix de crème fraîche et saupoudrez avec des feuilles de basilic. Si mes explications ne vous suffisent pas, mesdames, je tiens à votre disposition un martinet, deux pochoirs et un potiron, pour une démonstration en privé.

Avertissements légaux.
- L'abus du martinet peut nuire gravement aux dames dont l'épiderme fessier est fragile.
- L'usage du martinet est strictement interdit sur les m i n e u r es de moins de 18 ans.
- L'usage du martinet peut provoquer des addictions.

Voilà, j'espère vous avoir fait (re)découvrir ce magnifique instrument. Messieurs, ne me remerciez pas, je pense simplement avoir fait mon devoir. Mesdames, n'insistez pas. Comment ? Si ? Vous insistez ?...

Pierre, altruiste notoire, x encoches (mais j'espère entrer bientôt dans le club plus restreint des x+1 encoches).
il y a 8 ans

quel plaisir de lire, d'imaginer....merci...
il y a 8 ans

[color=#FF0080:2qa57ibb]Belle description du martinet,

Ce récit m'a excité ha c'est malin !! je fais comment maintenant !!!! :cry:

Merci tout de même pour cette belle definition[/color:2qa57ibb]
il y a 8 ans

Si j'aime beaucoup cette présentation du martinet et les idées, j'ai adoré " L'usage du martinet peut provoquer des addictions" :D
il y a 8 ans

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