Louper son bac = une fessée
Maurice, père de trois filles, veuf depuis plus de 10 ans et jamais remarié, a consacré sa vie entière pour élever et éduquer ses filles. Il n’a jamais essayé de la refaire. L’unique but de cet homme entier a toujours été qu’elles soient heureuses et réussissent leur vie. Si leur accorde beaucoup de choses et entretient une grande complicité avec sa progéniture, il ne plaisante pas pour les études. L’aînée a fêté ses 18 ans dignement cette année, il s’est ruiné en cours particuliers au point de se freiner pour manger, il voulait qu’elle réussisse quelque en soit le prix à payer.
L’année du BAC, en voyant que Laurie pense plus aux petits copains et sorties qu’à ses études, il a réuni ses filles pour leur appeler les sacrifices qu’il fait pour leurs études depuis le départ de leur mère. Il leur expose en décembre que si l’une d’elle loupe un examen, il leur donnera la fessée du siècle. Devant leurs sourires amusés il précise que cela sera une vraie fessée comme avant, une de ces fessées qui ne s’oublie jamais.
Nous sommes en 1973, un an avant que la majorité soit abaissée à 18 ans sous l'impulsion de Valéry Giscard d'Estaing. La décision d'abaisser la majorité avait été prise alors que mai 68 avait largement préparé le terrain et que la France était en retard par rapport à ses voisins européens. La majorité était en effet fixée à 18 ans depuis 1969 en Grande-Bretagne et depuis 1970 en Allemagne. Elle ne pouvaient donc pas quitter le domicile et devaient se plier aux règles de la maison.
Laurie n’en croit pas un mot et n’y prend pas garde, une fessée, n’importe quoi. L’insouciance de la jeunesse et une « flémingite » aigue chronique pour les études n’aident pas. Maurice cumulant son emploi, des heures supplémentaires et de petits jobs au black pour joindre les deux bouts ne voit rien venir, ni les agissements de ses filles, il leur fait confiance.
Le 7 juin 1973, les résultats du BAC sont affichés sur les murs des établissements scolaires, regroupant ce jour là tous les étudiants, même ceux qui séchaient les cours.... Et là, Laurie découvre avec stupeur qu’elle a échoué. Elle est admise au rattrapage, une chance supplémentaire lui est donc donnée. Déçue, elle rentre en larmes à la maison en critiquant les sujets, les correcteurs, la terre entière. Ses soeurs essayent de la consoler, et pour lui changer les idées, lui proposent d’aller faire un tour à la plage, où elles se font bronzer jusqu’en fin d’après-midi.
A leur arrivée à la maison, elle constatent que le père est rentré. Ce soir là, il n’a pas pris d’heure supplémentaire ni de job au black. C’est avec un poids sur l’estomac qu’il a acheté une bouteille de champagne pour fêter le BAC de sa fille aînée et la robe d’été qu’elle lui avait fait voir dans une vitrine. La plus jeune ouvre la porte et découvre la bouteille et le paquet cadeau sur la table. Elle se retourne aussitôt pour prévenir sa soeur qui devient blanche. Si elle a totalement oublié la fessée promise, ce dont Laurie est sûre c’est qu’elle va se faire incendier par son père qui, lorsqu’il est en colère, même les mouches fuient ou se terrent.
Maurice termine sa douche, toujours rapide pour économiser l’eau. Ne les ayant pas entendues rentrer, il s’habille sans tarder pour aller faire la cuisine, un bon petit repas pour fêter ça. C’est aux visages déconfis de ses trois filles qu’il comprend que Laurie a loupé son BAC. Son visage se crispe, ses poings se serrent aussitôt, il ne bouge plus. Face à lui, ses filles n’osent pas bouger non plus ni même parler, elles regardent le sol. Les larmes lui montent aux yeux. Le silence est pesant, lourd, la vie semble s’être arrêtée dans la maison.
- Dois-je comprendre que tu as loupé ton BAC ?
- Oui papa, mais je suis admise au rattrapage. Répond Laurie en promettant qu’elle va travailler jour et nuit s’il le faut mais qu’elle l’aura.
Maurice se reprend, sèche ses larmes et ne dit rien. Son silence est bien pire qu’une colère pour les filles. D’un pas calme et posé, il s’approche de Laurie, l’attrape par la main et la guide dans sa salle à manger où le cadeau est toujours posé sur la table à côté de la bouteille de champagne. Il tire une chaise est s’assoit puis désigne ses genoux à sa fille.
- Non papa, tu ne vas pas me faire ça ? Je ne suis plus une gamine ! Réplique Laurie en pensant soudain à la fessée promise.
- Je n’ai qu’une parole, je ne faillis jamais quand je promets quelque chose. J’ai promis à ta mère de m’occuper de vous, de vous donner un avenir quelque en soit le prix à payer. Conclue Maurice en tirant brusquement sa fille sur ses genoux.
Laurie crie, se débat en vain contre la f o r c e herculéenne de son père. Bloquée sur ses genoux par une main de fer, elle se met à hurler des « non » quand il relève sa jupe. Ses deux soeurs tentent une esquive pour ne pas assister à ça.
- NON restez-là ! Hurle le père, assister à la fessée de votre soeur aînée sera sûrement pédagogique, du moins je l’espère car je vous tannerai les fesses aussi si vous loupez un examen. Assister à ça vous mettra peut-être du plomb dans la tête.
La main d’un homme d’un mètre quatre-vingt qui est chaudronnier de métier et qui fait le maçon le soir pour arrondir les fins de mois, c’est l’équivalent d’un paddle en chêne de chez ABCplaisir. Quand la première claque s’abat sur les fesses de Laurie, elle bondit et hurle. Ses jambes se replient par réflexe et heurtent presque la tête du père. Il les bloque aussitôt avec la sienne avant de reprendre méthodiquement la fessée promise.
Maurice est tellement furieux qu’il ne baisse pas la culotte en dentelle de sa fille, il l’arrache d’un seul coup avant de claquer à nouveau le petit cul blanc de sa fille. Blanc il ne le reste pas longtemps, quatre claques plus tard il est déjà rouge vif et marqué à certains endroit. Cette fessée ressemble à une bastonnade fessière car chaque claque fait l’effet de traits de feu dans les reins de Laurie qui se débat en vain. Ses petites mains agrippées aux pieds de la chaise tentent soudain de protéger son fessier en feu. Son bras est aussitôt bloqué, les claques se poursuivent à un rythme régulier, le battoir humain ne fatigue pas et n’est pas prêt de s’arrêter.
Si entre soeurs il y a toujours des rivalités, de petites chamailleries, devant cette cuisante fessée, les cris, les larmes et le visage ravagé de Laurie, elles ont tout oublié et sont contrites. Des larmes coulent également des yeux de la plus jeune, elles ne sont rien à côté de celles de leur soeur. En constatant qu’il est en train de réellement démonter sa fille, Maurice s’arrête aussitôt, presque à regret car cette sévère fessée est grandement méritée. Bien décidé à la punir comme elle le mérite, il la relève d’un seul bras et la porte presque au coin de la pièce avant de faire glisser la jupe sur ses chevilles. Les fesses marbrées de Laurie n’ont plus rien de joli, elles font peur à voir.
- Vous deux, allez au coin à côté d’elle et ne bougez pas d’un pouce où je vous donne la même.
- Mais nous n’avons rien fait papa ! Tente Aurélie pour esquiver cette punition jugée injuste.
- Si, je suis certain que vous l’avez distraite pendant ses études. Vos disputes débiles et continuelles m’insupportent, si vous osez encore parler je vous tanne les fesses ! Exécution !
Maurice se lève, les filles se précipitent au coin immédiatement. Il ne s’est pas levé pour les fesser mais pour attraper la bouteille de whisky dont il boit une rasade au goulot pour se remettre de ses émotions et ne pas pleurer devant elles.
EPILOGUE
Elles sont restées au coin une heure, pendant que Maurice finissait le repas, initialement de fête. Pas une n’a osé bouger ou parler même si elles ont trouvé le temps long. Laurie n’a pas pu s’asseoir sur la chaise, il lui a fallu un cousin. Elle a eu une interdiction absolue de sortir de la maison pendant un mois, l’a respecté et a réussi son BAC au rattrapage. Ses soeurs ont toutes réussi leur BAC, elles ont un emploi et aujourd’hui contribuent à leur tour aux finances de la maison devenue un havre de paix.
Le gros gag est que Laurie est tombée amoureuse d’un homme de dix ans plus âgé qu’elle, c’est un adepte de la fessée, sauf qu’elle y a pris goût lorsqu’elle est uniquement câline.
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