Mon témoignage sur la fessée
J’arrête là mes jérémiades de mamie pour en venir à la fessée, la vraie celle qui fait mal et honte, celle que l’on redoute tant quand on est jeune. Mes parents, paix aient leurs âmes, étaient de riches agriculteurs. Ils ont tenu à m’éloigner de la propriété et à ce que j’ai une belle éducation. Pour cela, ils m’ont donc envoyée dans des institutions privées catholiques.
Dans les petites classes, des fessées il y en avait souvent, c’était une autre époque, les parents ne faisaient pas des procès pour un oui ou pour un non. Elles tombaient à n’importe quel moment de la journée, nous étions déculottées et fessées devant tout le monde sur les genoux des professeurs. Entre filles nous ne nous épargnions pas, les dénonciations allaient étaient fréquentes si elles nous permettaient d’éviter de finir sur les genoux fesses en l’air. Les règlements de compte ne manquaient pas non plus dans les dortoir, avant le coucher. L’intimité d’une chambre seule n’était réservée qu’aux surveillants, pour régler nos comptes il fallait faire attention, les disputes et bagarres n’étaient pas autorisées.
En dehors des grandes vacances, Noël, Pâques et d’été, nous ne rentrions pas chez nous. En grandissant, nous changions d’établissement, de l’école au collège, du collège au lycée, à chaque fois l’institution était la même, catholique, tout était identique sauf pour les études et les punitions. Les filles devenant grandes, et donc des sujets de tentation pour les surveillants....., les fessées punitives devenaient toute un institution à part entière. Le protocole comme l’on dit à présent. Quand on a eu l’âge d’être au lycée, quand nos corps se formaient, à la douleur la grande honte s’ajoutait et laminait nos coeurs, notre besoin d’intimité. Ce n’étaient plus nos professeurs ou les surveillants qui nous fessaient mais le directeur ou le punisseur. Celui qu’on appelait le punisseur était l’homme d’entretien, j’entends par « entretien » le bricolage, les travaux de l’établissement. L’un comme l’autre était méchant et très sévère, ils étaient vicieux aussi car ils ne se privaient pas de mater notre intimité.
A cet âge, la fessée ne se donnait plus à la main mais au paddle ou à la canne. Le rituel décidé par le directeur se voulait pédagogique, les fessées étaient données bien souvent dans la classe en début de cours, cela devait dissuader les mauvaises élèves et les motiver à bien travailler, bien écouter et surtout, à se taire ! Quand le punisseur entrait en même temps que nous dans une classe, notre jeu, quand ce n’était pas pour nous, était de chercher à savoir qui allait s’en prendre une. Notre fierté étant de ne pas pleurer, de ne rien afficher, nous prenions sur nous pour ne rien laisser paraître. Quand le punisseur appelait la punie c’était toujours par : « Mademoiselle ..... » et le même rituel. Nous devions nous lever sans bruit, garder les jambes serrées, croiser nos mains dans le dos et surtout nous taire. La punie devait se rendre au bureau du professeur, relever sa jupe réglementaire, baisser sa culotte puis s’allonger sur le bureau. Faire ça devant toute la classe est aussi cruel que la fessée en elle-même.
Croyez- moi sur parole, ne parlions pas et ne rigolions pas, même si parfois nous étions ravies d’assister à ça quand c’était une des filles que nous n’aimions pas. La seule variable de la position était soit tête face à la classe soit les fesses offertes au regard des élèves. Dans les deux cas, c’est horrible car votre visage est très expressif lorsque les coups tombent sur vos fesses. De toute façon, nous n’avions pas le choix, c’était soit notre intimité soit nos grimaces et nos larmes contenues que nous offrions aux autres filles. Cela ne durait pas très longtemps, bien souvent une dizaine de coups toujours très appuyés. Ils suffisaient pour faire très mal aux fesses et à l’orgueil. Quand j’écris « coups bien appuyés » cela signifie réellement faits pour faire très mal. J’ai vu plus d’une canne se briser. Ils avaient un fourreau et des cannes de rechange.... Dans un petit carton caché dans le grenier, j’ai conservé un de ces morceaux de canne, par chance j’ai pu le récupérer. Cela peut paraître idiot, mais c’était un trophée pour nous que de pouvoir récupérer un bout d’une canne brisée avec nos fesses.
Cette éducation était extrêmement dure et parfois cruelle mais elle avait plusieurs avantages. Le brevet de l’époque est à mon avis l’équivalent du BAC de nos jours. Il n’y avait pas de délinquance, toutes les filles réussissaient leurs études.
Ma belle-fille est bien sûr totalement opposée à la fessée, quand je vois les résultats de son fils, mon petit-fils qu’ils ont du changer d’école et qui a redoublé deux fois, je persiste à penser que s’il en avait pris quelques unes étant plus jeune, elle n’en aurait pas fait un bon à rien. Ce que j’écris là en parlant de mon petit-fils fait mouiller mes yeux, ma plus grande peur est qu’il finisse en prison. Qu’il n’ait pas un beau métier n’est pas grave, il n’y a pas de sot métier, mais qu’il vole et j’en suis sûre fasse du trafic me mine. Passons..... Aujourd’hui je suis donc un nostalgique de la fessée, vous l’aurez compris.
il y a 8 ans
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