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J’aime partager des textes que je trouve sur le net. Même si je les corrige un peu car il y a énormément de problèmes d’orthographe, et parfois reformule certaines phrases, je mets le nom de l’auteur quand il y a possibilité de l’avoir. Par principe et respect, je ne m’attribue jamais un texte qui n’est pas de moi, ce serait voler l’auteur. Certains m'autorisent à les publier, d'autres non, beaucoup d'auteurs ne sont plus joignables.

Là où je m’étonne, c’est l’absence de réaction des internautes. Si écrire un commentaire du type « merci de partage » peut être difficile pour certains, cliquer sur j’aime est facile et ne prendrait pas de temps.

En gardant le silence, la personne mutique exprime son refus de partager ses pensées et ses sentiments. Pour celui ou celle qui se replie dans ce mutisme pour juste « prendre » devrait se poser aussi la question du respect de soi et du sens qu'il y a ou qu'il n'y a plus dans cette conjugalité d’échange sur le net. Une relation est enrichissante si l'altérité y trouve un bon accueil.

Cela explique peut-être pourquoi on trouve autant de profil vide, de personne sans âme qui ne trouveront jamais sur le net un partenaire pour réaliser leurs fantasmes.

L’ internaute est-il à bout de souffle, incapable de plus rien dire, "recroquevillé dans un recoin d’ordinateur" ?

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Cher Pascal,
Je tiens à vous féliciter de cette intervention dont la qualité du verbe est à la hauteur du problème que vous définissez à merveille. Lorsque vous indiquez en conclusion « L’internaute est-il à bout de souffle, incapable de plus rien dire, "recroquevillé dans un recoin d’ordinateur" ? » vous pourriez ajouter à cette question sait-il encore lire ?
Lire dans le sens « lire des annonces.

Si une partie des internautes ne savent pas lire des annonces, il est logique qu’ils ne sachent pas en écrire une. En effet, on m’appelle parfois « madame » ou Maîtresse alors que j’ai un profil d’homme. La société évolue en mal, l’orthographe est lapidée sur le bûcher des ignorants, le mot « merci » a du être retiré du dictionnaire, il est, pour eux, trop compliqué à écrire.