Dormir attachée

Dormir attachée était devenu un besoin pour moi. Lorsque, à nos débuts, il m’a faite découvrir le plaisir du bondage, ce fut une telle révélation, que j’en voulait toujours plus. Il fut lui même surpris que, quelques mois plus tard, je lui demande de m’attacher pour dormir. Il ne comprenait pas que quand j’étais attachée, le plaisir de nos jeux continuait dans ma tête. C’est à ma demande qu’il a fini par instaurer « mon esclavage nocturne ». CAT qu’il pouvait venir se servir de sa chose à n’importe quel moment de la nuit. Je n’étais pas attachée toutes les nuits mais très souvent. Là où je prenais le plus de plaisir c’est quand il me bandait les yeux, le noir n’est pas total quand on habite en ville, on voit même quand les volets sont fermés.
Il avait plusieurs façons de m’attacher dans la chambre d’amis. Les bras et jambes en croix, ou juste les jambes écartées et les mains à la tête du lit. Des fois c’était sur le dos, des fois sur le ventre, avec le traversin qu’il m’était sous mon ventre pour relever mes fesses. Quand c’était sur le ventre, il ne me prenait pas obligatoirement par derrière, c’était juste comme ça, comme il avait envie.
Même si parfois j’ai fantasmé sur l’idée d’être offerte à d’autres hommes, cela n’a jamais été ma recherche. S’il avait voulu le faire j’aurai dit oui, bien sûr, mais ce n’est pas d’autres hommes que je voulais, je voulais juste être SA chose, son esclave sexuelle.
Je sais que beaucoup de femmes ne me comprennent pas, ne comprennent pas que je puisse aimer LUI servir de vide couilles. Moi j’aimais quand il me tirait du sommeil avec ses doigts froid chargés de lubrifiant. Quand il me prenait comme un sauvage, prenait son plaisir et me plantait là sans rien dire. Je l’aimais à la folie. J’aimais être SA chose, SON jouet.
En BDSM nous ne faisions pas que ça, mais c’est ce que j’aimais le plus.

Et puis j’ai eu des problèmes de santé importants, je me suis mise à grossir malgré tous les régimes et je suis devenue très grosse à mon plus grand désespoir. Avant même que je me fasse poser un anneau gastrique il m’a quittée alors je ne l’ai pas fait, la maladie et mon abandon m’ont faites plonger dans la dépression. Aujourd’hui ma tête va bien, ma santé s’améliore doucement, IL me manque. Si IL me manque, il me manque aussi d’être SA chose. Il me manque aussi d’être attachée pour la nuit.

Le selfbondage c’est bien comme ça, comme un palliatif temporaire, comme un doigt qui s’égare pour un instant de plaisir, mais quand on sait que personne ne viendra, ça manque de saveur.

L’attachée abandonnée
il y a 6 ans

Bonjour,
Il faut rebondir dans des nouvelles aventures ...
il y a 6 ans

Bonsoir bluedog
Vous avez raison, c'est justement la raison de ma présence sur ce site bien que ce soit dur.
il y a 6 ans

Un très beau témoignage que je comprends et qui ne me laisse pas indifférente dans tous les sens du terme, pour la vie... et les plaisirs éprouvés.
il y a 6 ans

Beau témoignage ! Voilà ce que je recherche activement cependant je suis un homme. Ma compagne n’est malheureusement pas ppr ce genre de chose
il y a 6 ans

Moi même, en étant AB, je demanderai à mon "Daddy" de m'attacher la nuit au lit parce que ça me parait agréable pour le dodo de AB :)
il y a 6 ans

C'est exactement notre relation et ce que ressent ma soumise! J'imagine que c'est logique, ça doit être le cas de toute relation D.S. mais certains détails correspondent vraiment bien :)
En revanche en tant que maître je trouve ça très étrange que votre maître vous ait abandonnée pour un pb de poids ou un pb médical...
il y a 6 ans

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