Je suis une vraie exhibitionniste

Mes petites exhibitions - Episode 1 -

Régulièrement je viendrais partager mes petites aventures exhibitionnistes.
Durant nos vacances. Dans le cadre enchanteur de l'Ecosse natale de mon mari.
Chaque texte sera posté à la suite du précédent. Cela facilite la lecture.
Seuls les éventuels commentaires postés par les lecteurs sépareront les épisodes.

Ce premier récit est donc le début d'une longue série. Dans l'ordre chronologique.
Les textes relatent des faits réels tels qu'ils se sont passées. Sans fioritures inutiles.
Ce n'est ni un exercice de style, ni une facétie littéraire, c'est juste une narration.
Je ne suis pas une littéraire. Je m'applique avant tout à partager un récit ludique.

J'espère séduire le lecteur et l'entraîner dans mes troublants excès.
Bonne découverte et bonne lecture.

Juillet à St Andrew

Cette soirée de juillet, nous terminons la visite des ruines magnifiques de la cathédrale de Saint-Andrew.
Nous allons dans un petit restaurant. Nous voilà assis à la terrasse d'un établissement plein de charme.
C'est désuet et intemporel. La vue sur le château est de toute beauté. Mon compagnon me tend la carte.
Le climat est extraordinaire. Il y a cette lumière diaphane particulière à l' Ecosse. Il fait très agréable.
Il est vingt et une heures. Parmi les clients, il y a trois couples, deux jeunes femmes et un monsieur seul.

Tout en mangeant, mon mari et moi bavardons. Nous avons réussi à ne pas passer la soirée dans sa famille.
Elle le sollicite beaucoup. Lors de nos échanges, machinalement, je regarde dans la direction du solitaire.
Il porte beau avec sa belle chevelure grisonnante de quadragénaire. Nos regards se croisent quelquefois.
Il lit un journal. J'en fais part à mon mari qui me fait remarquer qu'il y a peut-être là une opportunité.
Je regarde autour de moi. Je suis certaine de n'être vue que de l'inconnu. Le meilleur angle est pour moi.
Sous la table, j'écarte un peu les cuisses. Mon cœur bat de plus en plus fort. Je joue avec mes inhibitions.

J'aime être vêtue d'une jupe. Surtout en été. Je peux ainsi me sentir libre de toutes entraves vestimentaires.
Ce soir-là, c'est encore le cas. Une jupe courte et plissée. Façon jupe de "tennis". Si légère et si docile.
Sous mon T-shirt, mes tous petits seins évoluent dans une totale liberté, n'ayant pas besoin d'être soutenus.
Chaussée de baskets, j'ai la silhouette de la dilettante en vacances. Je porte mes cheveux noués. Une natte.
Le monsieur se rend rapidement compte du "spectacle" qui lui est offert. Il cesse sa lecture. Il mâte...

Je croise et je décroise mes jambes avec exagération. Cela attire l'attention du type. Il s'en rend compte.
L'inconnu regarde discrètement sous ma table et tout en mangeant. Cessant régulièrement sa lecture.
Je fais évidemment comme si je ne me rendais compte de rien. Un long moment s'écoule ainsi. Je me lève.
Je me dirige vers les toilettes. Je marche doucement, les bras croisés pour regarder les toiles aux murs.
Je veux retirer ma culotte. Je veux apprécier la satisfaction de cette situation. Cette opportunité m'excite.
J'en profite pour faire mon pissou. Quelle n'est pas ma surprise en sortant du cabinet. Il est déjà là.
Debout devant un des deux lavabos, l'homme se lave les mains. Il me voit dans le miroir. Un sourire poli.

En lavant mes mains à ses côtés je découvre que le monsieur a son sexe posé sur la faïence du lavabo.
Il me fixe dans le miroir. Il a un air des plus naturels. Comme si tout cela était normal. Je suis bluffée.
Il prononce quelques mots dans un mauvais Anglais. Je fais semblant de ne rien comprendre. En apnée.
Je hausse les épaules. Sans répondre. Je fais ma "gourdasse". C'est souvent pratique dans l'embarras.
Je me dépêche de me laver les mains avant de sortir des toilettes. Je reprends mon souffle. Ouf !
Je reviens m'asseoir pour raconter mon aventure à mon mari. Il est mon plus merveilleux complice.

J'ai ma petite culotte coincée dans la ceinture de ma jupe. Je la range dans notre petit sac à dos.
L'inconnu arrive à son tour. Il revient s'asseoir. Il paraît un peu gêné. Moins d'aplomb que tout à l'heure.
J'écarte mes cuisses sans exagérer. Le monsieur peut admirer ma toison pubienne de brune. Dense.
Je ne m'épile pas. Mon mari adore les touffes épaisses et fournies. Moi aussi ! Un autre couple arrive.

Il me faut ruser pour n'être vue que du monsieur. Ce dernier fait semblant d'être absorbé dans sa lecture.
Il observe avec attention tout en louchant à s'en déboîter les globes oculaires. Je raconte à mon mari.
Discrètement, je passe une main sous la table. Je commence à me toucher. Je suis d'une grande prudence.
L'inconnu, dont le trouble devient apparent, regarde mon manège. Je surmonte quantité d'émotions.

Du doigt, le quidam me montre discrètement la porte des toilettes. Je comprends l'invitation.
J'en fais part à mon mari qui m'encourage à créer une nouvelle situation. Je me lève une nouvelle fois.
Mon mari n'a pas cessé d'observer l'inconnu sur l'écran de son téléphone comme dans un rétroviseur.
Il me fait : < En cas de pépin, tu sonnes ! >. Je montre son numéro affiché sur l'écran de mon portable.
Mon compagnon me fait un clin d'œil et me lâche la main. Je lui chuchote : < Je t'aime ! >. Je file...

Comme pour toutes les belles histoires, je raconte la suite dans le prochain épisode en précisant :
A suivre...

Isa

- Tous droits réservés - © - 2017 -
il y a 6 ans

Mes petites exhibitions - Episode 2 -

Je continue mon histoire car cette suite en est un peu le prolongement par l'écrit.
L'exhibition virtuelle d'une épistolière amusée et passionnée. Bonne lecture...

Je me lève doucement. Je me saisis du petit sac à dos. Celui que nous avons toujours en randonnées.
Je lance un regard insistant au monsieur. Il me fixe à quelques reprises. Ce jeu m'excite toujours un peu.
Je me dirige vers les toilettes. J'y entre mais cette fois dans l'espace des urinoirs. Tout est propre.
Je pose le petit sac à dos au sol sur un mouchoir en papier. Je suis dans la partie réservée aux hommes.

A peine si une minute se passe avant que l'inconnu ne pénètre à son tour dans les lieux. Il semble pressé.
Il me voit, accroupie entre les deux urinoirs, fouillant dans le sac. C'est cette stratégie que j'applique.
Je suis là, les cuisses écartées, restant ostensiblement ainsi, sans bouger. J'ai bien rôdé mon "show".
A peine si je relève la tête pour faire un sourire timide à l'homme.

Ce dernier se met à côté de moi. Il ouvre sa braguette et se pose devant l'urinoir sur ma droite.
Son sexe est à la hauteur de mon visage. Je suis soudain parcourue d'un sentiment de honte.
Cinquante centimètres doivent séparer ma tête de son sexe. Je dois réfréner plusieurs frissons.
L'inconnu reste ainsi, sans bouger, tenant son membre au-dessus de l'urinoir. Je suis très gênée.

Je suis rapidement excitée par cette situation qui, pour moi, est le comble du vice absolu. Transcendant.
Un de mes vices inavouables que je révèle cachée derrière mon anonymat. Je dois surmonter des choses.
L'inconnu se masturbe doucement. Je tourne la tête pour observer. Je dois surmonter quantité d'émotions.
Je reste délibérément ainsi, surmontant mes inhibitions naturelles de femme. Où se mêlent peur et défi.

La situation perdure quelques moments indéfinissables. Je lève les yeux pour regarder ceux de l'homme.
En sueur, il me dévisage avec attention. Nous partageons certainement ce sentiment profond de honte.
Un sourire étrange anime les traits fins de son visage. Il est beau. La honte qu'il faut surmonter rend beau.
Je regarde son sexe d'une taille très raisonnable et qui est à présent en érection. J'ai le visage en sueur.
Il se tourne légèrement. Il pointe son sexe dans ma direction. Il donne quelques à coups. Eclaboussures.
J'ai à la fois l'envie de fuir et l'envie de le prendre en bouche. Je dois être toute rouge. Un peu stupide.

Depuis mon mariage, il y a deux ans, je n'ai plus sucé un autre homme. Mon mari n'est pas jaloux.
Je sais que s'il était là, il m'encouragerait. Lors de mes aveux, il me propose souvent de le faire.
Parfois, il me demande des détails précis sur mes expériences d'étudiantes. Mes "expéditions" vicieuses.
Je peux tout lui raconter sans être jugée. Le pêcheur du bord de l'étang, l'inconnu du parc. Tout.
Je lui confie mon expérience avec monsieur André, le vieux dégoûtant qui m'avait attaché chez lui.
Des aventures que je partagerais ici pour mon plus grand plaisir exhibitionniste et celui du lecteur.

Je me redresse, vacillante, gênée. Je passe derrière l'inconnu. Je quitte l'espace des urinoirs.
Je sors des toilettes. Je dois lutter contre un vertige qui me fait légèrement tituber. Comme ivre.
Je franchis la porte en me tenant fermement à la poignée. Je longe le mur. Je traverse la cour.
Je reviens m'asseoir.Je raconte mon aventure à mon mari. Il se met à rire. Il secoue la tête.
Il me passe la main sur la tête et le bout de ses doigts sur les joues. < Retourne vite ! > me fait-il.
Je le regarde, déconcertée. Je réponds en précisant : < Mais, tu te rends compte, si quelqu'un entre ? >.
Je rajoute : < En plus tu me dis toujours que tu aimerais me voir faire ! Et tu restes là ! >.

A ce moment l'inconnu revient s'asseoir à sa table. La femme de l'autre couple me regarde.
Elle a un sourire étrange. Je suis certaine qu'elle comprend le jeu. Elle regarde l'inconnu, insistante.
Le beau quadragénaire me lance un regard un peu triste avec un sourire qui me fait fondre.
Je dois trouver un prétexte quelconque. A présent, j'en ai trop envie. Une envie folle...

Isa

- Tous droits réservés - © - 2017 -
il y a 6 ans

Mes petites exhibitions - Episode 3 -

Je me fais un plaisir de continuer ma petite histoire. Les toilettes du restaurant.
C'est un souvenir que je partage ici avec une certaine jubilation exhibitionniste.

Mon mari est mon plus délicieux complice. Il me propose d'écrire au dos d'une petite carte du restaurant.
Je saisis un petit carré de carton pour y écrire une proposition. A l'intention du type. Mon mari dicte.
Nous en débattons tous deux un moment. Il n'est pas question de sombrer dans le ridicule toujours possible.
J'écris donc de ma plus belle écriture, en Anglais, tout ce que me dicte mon mari. Nous sommes en Ecosse.
< Meet at the entrance to the old cemetery to 22 h 30. This evening. Be discreet. Right away. >

Il est vingt et une heures trente. Nous avons donc tout juste le temps de payer l'addition. Tout va vite.
Nous aurons tout le temps de nous rendre au lieu du rendez-vous. Sans nous presser. En toute quiétude.
En partant, discrètement, je dépose mon petit billet sur la table du bel inconnu. Il me fait un sourire.
Je marche derrière mon mari. Je me retourne deux fois. Toujours assis, il se retourne également...

Nous avons garé la voiture sur le parking. Il est vingt deux heures, le lieu est désert. Il n'y a personne.
Mon mari et moi, nous entrons dans cette partie accessible du vieux cimetière qui est ouverte toute la nuit.
Tous les deux, cachés derrière un grand caveau très romantique et décoratif, nous attendons.
J'ai le cœur qui bat la chamade. J'y pose la main de mon mari. Nous attendons la suite des évènements.
Ce n'est qu'au bout d'une vingtaine de minutes que le bruit d'une voiture résonne dans le crépuscule.
Un véhicule se gare sans doute sur le parking. Le bruit des pneus sur le gravier. Puis le silence...

De notre cachette nous pouvons voir arriver l'inconnu du restaurant. Ce dernier avance prudemment.
Il s'engage dans l'allée centrale. Un cimetière est un endroit insolite quelle que soit la raison de s'y trouver.
La lumière argentée de la lune éclaire la scène d'une clarté presque surnaturelle. Je suis très excitée.
Bien évidemment, cela amuse mon mari. < Je suis là ! Aucun fantôme pour t'importuner ! > me fait il.
Sortant de ma cachette, j'avise une petite allée perpendiculaire. Je m'y glisse discrètement.
Je m'accroupis, cuisses écartées. Cette situation que j'ai bien rôdé, tant de fois, est la meilleure.
C'est ainsi que le quadragénaire me surprend. Je lâche un jet de pisse que je contrôle parfaitement.
Je me retiens depuis si longtemps que je ne suis pas obligée de me concentrer. Gênée mais excitée.

L'homme s'arrête pour me regarder. Il s'exprime dans un mauvais anglais. Il est certainement latin.
Il me fait : < Hi, will you fuck with me ? >. Il n'est absolument pas question de faire l'amour avec un autre.
Je m'empresse de répondre : < Sucking with pleasure. But no fucking ! >. Je n'ai pas envie de baiser.

Je n'ai aucun fantasme de pénétration autre que buccale avec un inconnu. Et dans certaines situations.
L'inconnu s'approche en ouvrant sa braguette. Il est rapidement devant moi, bien campé sur ses jambes.
Il tient son sexe dans la main. Je termine de pisser. J'éclabousse ses chaussures. Il ne s'en rend pas compte.
J'approche mon visage pour renifler son membre. C'est à ce moment qu'il me saisit par les cheveux.
Il me tire à lui. Je lutte pour ne pas tomber à genoux. Je me tiens à ses hanches. Fermement.

Son sexe a un goût d'amande amère assez désagréable. Rapidement j'avale du liquide séminal.
Ses sécrétions ont un goût détestable. C'est la première fois que je goûte un sperme aussi fade.
En fait, je crois que j'ai cette impression à chaque nouvelle expérience. Je ne peux pas être objective.
Il a cessé de me maintenir. Je suis donc libre de mes mouvements. De ceux de ma tête.
Cette impression dégoûtante persiste toujours. Elle semble même s'amplifier. Le goût reste en bouche.
Je reste ainsi à sucer cet homme quelques minutes avant qu'il n'éjacule dans un râle sonore et grave.

J'aime pratiquer des fellations longues. Là, je suis à la fois déçue par le goût et par la durée.
Je déglutis peu de sperme malgré mes efforts de succions. L'homme n'a pas l'épanchement généreux.
Je suis à la limite de l'écœurement. C'est rare qu'une telle sensation m'envahis avec tant de dégoût.
Encore une fois, je crois que je me dis ça à chaque pipe et depuis la première fois. Sauf avec mon mari.
Comme s'il venait de commettre un délit l'inconnu tourne les talons rapidement en se reboutonnant.
Il se retourne et me fait : < Farewell little bitch, it was good ! >. J'ai envie d'éclater de rire.

Je reste sans répondre. Je suis terriblement déçue par ce moment trop court. Par ce peu de sperme.
Je reste avec une certaine frustration à cause d'un homme sans réelle motivation. Il a disparu. Etrange.

Je rejoins mon mari. De sa cachette il a tout vu. Toujours prêt à intervenir en cas de soucis.
Je lui fais part de mon ressenti. Il m'offre un chewing-gum pour le goût et l'haleine. Il rit aux éclats.
Mon chéri me fait : < Ne t'inquiète pas, je pense qu'il aurait préféré baiser avec toi ! >. J'avais oublié !
C'est vrai que je prends soudain conscience que c'était le souhait premier du quidam. Baiser avec moi.
Il me l'avait spécifié dans sa question et dans son mauvais anglais. C'est sans doute la bonne explication.

Je ne baise qu'avec mon homme. Mon mari. Je n'ai nul intention de le faire avec un autre. Jamais.
J'ai toujours préféré la pipe. Grâce à la complicité de mon adorable compagnon, j'ai pu goûter du neuf.
Je voulais m'offrir une pipe avec les frissons qu'offrent un inconnu. La première fois depuis deux ans...

Nous sommes rentrés pour vingt trois heures. Nous avons fait l'amour longuement.
J'aime tant mon "Viking" blond...

Isa

- Tous droits réservés - © - 2017 -
il y a 6 ans

Tout cela est délicieux à lire et très bien écrit.
il y a 3 ans

Ah oui merci Isabelle, qu'est ce que j'aimerais pouvoir te croiser toi, tu me donnes d'ailleurs des idées eheh
il y a 2 ans

merveilleuse complicité !!!
il y a 2 ans

Des récits enchanteurs.
il y a 1 an

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