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Dans le film histoire d’O, (il y a eu x versions) à un moment ils abordent justement les signes du visage ou des membres avec deux filles côte à côte.
A ) L’une est fouettée, l’autre « baisée ».
B) Les oreilles de l’observateur sont obstruées
C) Un tissu cache les filles, l’observateur ne voit que les visages et leurs mains.

L’observateur a du mal à savoir laquelle est fouettée, laquelle est « baisée » et prend du plaisir.

Cela n’est effectivement pas toujours évident de décrypter. Il n’y a qu’à observer le visage d’une femme ou d’un homme qui jouit, il y a des fois où l’on pourrait croire que la personne souffre. Il en est de même avec les mains qui s’agrippent aux pauvres draps innocents qui sont martyrisés.

Nous pourrions imaginer que les cris sont un élément, mais ils ne sont pas toujours un moyen sûr d’interprétation. En effet, il y en a qui crient de la, même façon !

Pour exemple, avec deux de mes soumises qui sont masos, le « spectateur » pourrait penser que je suis un barbare. Au contraire, suivant la tonalité de leurs cris, je sais qu’il faut que j’aille plus fort et qu’elles vont jouir. Je m’en amuse parfois en levant le pied pour faire durer le plaisir et qu’elles jouissent quand JE veux. Dans ces moments là, il leur arrive de me traiter de sadique, un compliment que j’adore dans ce contexte.

Les traits du visage comme se pincer les lèvres avec les dents sont aussi trompeurs en BDSM.
La respiration qui se bloque ou s’accélère aussi !
Le corps qui se tend également.

Bon, on sait qu’un coup malheureux mal placé fait mal, là, on ne se pose pas la question ! ! ! (Une fois ma lanière a heurté accidentellement les lèvres intimes, j’ai tout de suite compris qu’elle ne prenait pas de plaisir et une fois, j’ai eu un retour de fouet dans mon oeil, donc les petits accidents arrivent parfois). Si l’on donne des coups « punitifs » comme une fessée qui dérive volontairement sur les cuisses, il n’y a pas besoin d’analyser leurs cris et contorsions pour savoir que ça fait mal.

HUMOUR : mesdames, vous devriez apprendre à mieux nuancer vos cris, vos gestes et vos larmes !

Pourquoi larmes ? Parce que certaines fondent parfois en larmes en criant et c’est un signe de plaisir. Un spectateur non averti peut se demander si le Maître est devenu fou ! D’ailleurs, en soirée, je préviens parfois que cela va être hard et qu’il ne faut pas prendre peur. Exemple, une de mes soumise décolle avec des gifles appuyées, c’est son déclencheur.

Une fois j’ai été extrêmement surpris MAIS ALORS BEAUCOUP. Au moment où la fille jouissait, elle éclatait de rire ! La première fois que cela vous arrive, ben, comment dire, vous êtes totalement désemparé.

Donc et pour conclure : SANS parler, ET quand vous jouez un brin hard ou SM maso, parvenez-vous à mesurer toujours parfaitement et toujours très précisément si la fille que vous regardez « « « subir » » » à mal ou s’envole ?

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Bonjour,

La nuance est très difficile à cerner ... au début. A force de pratique, d'observation et d'attention, je parviens à déchiffrer les réactions de ma Soumise dans 90% des cas. Il m'arrive encore parfois de ne pas être sûr, mais c'est de plus en plus rare. Pour moi, le plus dur à déchiffrer sont ses larmes. Jusqu'à maintenant, ça n'a toujours été que des larmes de bonheur ou de soupape de sentiments, mais à plusieurs reprises, j'ai cru à des larmes de douleurs. Ca prend du temps de pouvoir déchiffrer sa Soumise parfaitement, et même avec du temps, il ne reste pas impossible qu'on interprète mal un jour, peu importe la raison. C'est une attention constante, une observation et une analyse de la gestuelle (comment elle se dandine, si elle "fuit" l'instrument, si elle tend son derrière, etc....) et de sa respiration ainsi que des sons émis (un gémissement qui change, un petit cri, etc ....). Il n'y a qu'en connaissant bien la personne qu'on peut arriver à déchiffrer si la Soumise ressent du plaisir ou si c'est, au contraire, juste de la douleur. Parfois, il y a un mélange des deux, et là aussi, ça nécessite une bonne analyse et une bonne connaissance de la personne. C'est compliqué ! Mais tellement bon de la voir "danser", en redemander, pousser à sa limite, rentrer dans sa bulle et planer dans cet "ailleurs qui n'existe pas". Ça vaut bien plus qu'un effort de concentration ! C'est priceless !

Le tout, c'est d'être patient, afin de voir l'évolution des réactions au fur et à mesure, et d'y aller progressivement (ce n'est pas parole d'évangile, chacun voit midi à sa porte, mais ça me parait être du bon sens :) ).

Cordialement.

M.Fox