Comme une prostituée et j’aimais ça

Un petit témoignage, une envie de parler, de raconter, peut-être pour vibrer des souvenirs....

A la base, je ne suis pas libertine, je ne couche pas avec n’importe qui, il me faut une relation sincère pour ça. J’ai pourtant aimé être traitée comme une prostituée, une esclave. Pourquoi, je ne sais pas. Même mon Maître a du patienter pour parvenir à ses fins. C’est un soir, après une soirée où j’avais un peu souffert, que je me suis confiée, que je lui ai livré mes fantasmes, mes fantasmes de soumise sexuelle. Peut-être que champagne après les jouissances SM délie les langues. Le lendemain j’était fort honteuse, honteuse d’avoir dévoilé mes songes secrets, honteux. En même temps, le fait d’avoir parlé créa une ambiance dans mon psyché, me sentir plus vulnérable, à sa merci, me libérait tout en créant la honte. Je crois que c’est cette honte qui m’excitait, me poussait à des folies, à faire des choses que sans elle, je n’aurais jamais faites.

Lors de la rencontre suivante, mon Maître s’est engouffré dans mes confiances, pour mon plaisir, pour le sien aussi. Après m’avoir attachée, nue, offerte comme une grenouille sur la table basse de son salon, table devenant comme une table de vivisection, il a inventé un scénario, une histoire de femme enlevée, dressée, livrée, vendue. En même temps qu’il parlait, qu’il racontait des choses horribles, je mouillais à en couler. Il m’a dit que j’avais moins de valeur qu’une prostituée, que je n’étais plus que de la viande à soldat, à donner à des ouvriers émigrés sur un chantier. Il m’avait mis une cagoule sur la tête, j’aurai pu voir à travers, je n’avais pas envie de tricher, je voulais rester entièrement dans son histoire. Les yeux fermés je m’imprégnais de son horrible synopsis, des mots que mon si respectueux Maître n’avait jamais utilisé. J’allais être cette fille, au plus il parlait, au plus j’étais cette fille.

Quand il les a fait entrer, en faisant des bruits de portes, avec la sonnette de son appartement, je me décomposais, je perdais mon âme. Quand il a lubrifié mon anus en disant « que tous mes trous étaient disponibles pour 10 euros les 20 minutes » ses doigts et ses mots me faisaient presque jouir. Mon Maître, qui était si doux, si attentionné, si respectueux devenait le pire des gougeas, le pire des proxénètes. Il s’est servi de mon corps comme de la viande, comme une poupée gonflable, il ne cherchait que son plaisir. Ses mots sont devenus encore plus humiliants. Au plus il était horrible, vulgaire, égoïste dans ses actes sexuels, au plus je jouissais. J’ai totalement perdu la tête, la raison, la logique, je suis devenue ce qu’il racontait : des trous. Je pleurais sous la cagoule, mon corps et ma tête étaient comme deux parties différentes. Mon corps jouissait, mes yeux pleuraient, ma tête couverte, était sur un chantier.

Quand il m’a libérée, je me suis jetée à ses pieds. Quand il a découvert que j’avais pleuré, il était confus, j’ai dévoré ses pieds de bisous en disant merci. Nous en avons reparlé, le lendemain. Mon Maître était encore gêné. Il a compris qu’il y a deux femmes en moi, la bourgeoise femme de tête, forte tête aussi, la grande sportive puis la soumise à qui il faut imposer, la soumise sexuelle qu’il faut bousculer. Lui seul avec son charisme pouvait la faire vibrer, la rendre folle, soumise aux pires de ses lubies.

Un jour il m’a prêtée et faite prendre par un autre homme devant lui. Assis sur le canapé, il ne regardait que mon visage. Il voulait que je le regarde, nos yeux fusionnaient pendant que l’inconnu s’acharnait pour me faire crier. Quand dans les moments les plus forts, mes paupières se fermaient, il me giflait, c’est une de ses gifles qui m’a faite jouir, pas l’inconnu. Ce soir là, quand l’inconnu est parti, je lui ai demandé de me lier les mains et de se laisser faire sauf à la fin. Je l’ai bu pour la première fois, je voulais lui offrir ma bouche jusqu’au bout pour le remercier. Je n’aime pas ça, sauf quand il m’obligeait

Mon Maître n’est plus, sa femme a tout découvert, il a sauvé son mariage de justesse. Je sais qu’il s’ennuie aujourd’hui, je m’ennuie de lui.

Mon Maître avait la classe, une intelligence hors normes, c’était aussi un puits de savoir. Son charisme était tel, qu’il m’était impossible de lui refuser quoi que ce soit.

Mon Maître je vous aime toujours, je fais ce que vous m’avez dit de faire par amour : je cherche un autre Maître. Aucun n’arrive à votre cheville. C’est trop dur de ne plus être votre pute, votre soumise, votre esclave.
MathiSex
il y a 5 ans

Bonjour,
Très belle confession.
il y a 5 ans

Magnifique confession qui laisse entrevoir que le lâcher prise permet de vibrer un max. Moi j'aime aussi créer les situations qui font peur, juste peur lol, je ne suis pas un assassin. Faire croire à un guet-apens... c'est aussi très sympa à vivre
il y a 4 ans

Bonjour MathiSex bonjour à tous
Lorsque la confiance s'établie et que l'on sait qu'il n'y a pas de jugement de valeur, il devient alors possible de s'abandonner totalement. Aucun des mots employés n'est méchant même les pires puisque c'est de l’immersion dans un rôle. Il faut une grande complicité pour cela et quand elle est là, tout devient possible.
Bonne chance pour votre recherche de Maître en retenant, si je peux me permettre, que chacun est différent. Celui que vous rencontrerez un jour, aura d'autres qualités et pas les même que votre ex.
il y a 4 ans

Un témoignage vraiment troublant qui fait presque mouiller les yeux.
Je trouve que dans cette relation, il y a plus que l'amour qui fait fusionner les corps. Il y a quelque chose en plus que je ne sais pas expliquer. Quelque chose encore plus fort que l'amour.
il y a 3 ans

Le libertinage BDSM permet de vivre beaucoup de choses. Nous on aime bien et ce très beau témoignage expose à sa façon ces plaisirs là.
il y a 3 ans

Publicité en cours de chargement