Une séance de fouets plus poussée

Préambule : Mon Maître pensait que mon compte-rendu et ses explications pouvaient éclairer les adeptes du BDSM sur le "pourquoi" de certaines pratiques.

Maître me demande si j’ai envie d’aller plus loin dans la sensation que procure les fouets.

Bien sur je dis oui, car j’aime ça. Et puis dans chaque moment intense comme ça j’ai l’impression de fusionner totalement avec Maître. Et de me laisser aller si loin dans le plaisir c’est tellement bon.

Bon j’ai dit oui mais pas sans craintes quand même. Car faut être maso quand même pour aimer tout ça et je ne sais pas toujours où sont mes limites de douleurs dans les différents jeux. En fait je crois que mes limites sont plus loin que ce que je pensais …

Maître commence en douceur comme toujours pour échauffer mon corps et mon esprit. Pour me mettre en condition. Je me laisse porter par la musique, par ses mouvements que je sens autour de moi même les yeux bandés et je me laisse porter par nos souffles.

On fusionne, ça y’est, il ne faut pas longtemps d’ailleurs. Je me mets dans cette bulle que j’aime tant et je laisse mon corps « parler » comme il en a envie.

Les coups de fouets tombent de plus en plus, certains plus appuyés, aie ça pique, mais je m’en fiche c’est si bon. Oh, un fouet plus fin, là ça mord plus que ca pique. Maître le sent, enfin plutôt le vois et l’entend mon corps se tend et mes cris sont plus aigus.

Quand Maître prend son gros fouet noir, je ne le vois pas mais je le sens. Il est dur, ne pince pas mais frappe et il est lourd. Je suis déjà loin, très loin. Je me suis envolée avec les autres, mais celui là me fait décoller encore plus loin dans un horizon que je ne connais pas si poussé.

Maître me détache, je suis vidée mais en même temps je me dis déjà ?

Ah non pas déjà ! Maître me détache m’allonge et commence à me marcher dessus. C’est très humiliant … Un peu flippant mais en fait je sens qu’il se retient à l’anneau du plafond je me laisse faire.

Maître se mets au-dessus de ma tête les pieds sur mes mains et je sens un liquide chaud couler sur mon dos, c’est agréable en fait. Mais d’un coup je me rends compte qu’il est en train de me faire pipi dessus. Ca me fait revenir sur terre, je me sens très très soumise à ce moment là. Je pourrais me dire que c’est dégueulasse mais non c’est mon Maître, je suis sa soumise et il le fait justement pour ça.

J’ai la tête qui baigne dedans mais je sens Maître qui va chercher de quoi éponger et me couvrir puis il m’installe confortablement pour que je finisse ma redescente sur terre. Il est si attentionné. Il me ramène une cigarette, du jus de fruits et vient s’installer juste à côté de moi et me papouille comme j’aime.

Je suis détendue, à la limite de la conscience en fait. Je savoure et profite de ce que je viens de vivre. D’ailleurs qu’est ce que je viens de vivre vraiment ? A ce moment je ne sais pas les choses exactement vécu, je sais seulement que c’était bon et intense.

Après un long moment à comater au sol Maître me fait couler un bain, qu’il prend avec moi. Il me câline, c’est agréable ! Et il me fait jouir dans la baignoire, hummmm que j’aime ça.

PtitePuce69

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La vision de TSM

Comme à mon habitude, je n’impose rien de hard ou trop fort à mes soumises, j’obtiens leur accord. Je tenais à le préciser avant toute chose. Bon, d’accord, parfois je leur fait des surprises comme lors de cette séance......

Après avoir initiée PtitePuce69 au fouet, donc tout en douceur, comme elle y prend du plaisir, je suis monté un peu en puissance lors de nos rencontres. A chaque fois, elle décolle, à chaque fois je l’attache, non pas pour la contraindre mais pour la protéger car elle va si loin dans le plaisir, que j’ai peur qu’elle tombe et se blesse.

Mon envie était de la pousser un peu plus, il allait donc y avoir des marques, d’où ma demande préalable. Ce qui est original c’est les nuances de temps (minutes) entre ce qu’elle a vécu et le réel. Traduction : je l’ai fouettée longuement, son compte-rendu ne le laisse pas apparaître, c’est donc que dans sa bulle « plaisir » elle ne s’en est pas rendu compte.

(Le monde est trop injuste, LOL, je m’épuise pour rien) Je plaisante bien sûr ! C’est justement ce temps de « montée progressive en douleur » qui fait que la personne n’a pas mal. A l’occasion, je lui ferai une séance de fouet hard SANS échauffement, mon but est de lui faire découvrir autre chose et surtout, d’autres sensations. Je m’égare, reprenons !

La belle pendait dans ses entraves, si elles n’avaient pas été là, elle se serait écroulée tant cette séquence SM l’avait épuisée et comblée. Après le « physique », j’ai eu envie de jouer sur le psychique et de la surprendre. Mon but était de lui faire sentir encore plus mon emprise, son abandon, l’un ne va pas sans l’autre.

La première étape psychologique a donc consisté à lui marcher dessus. Pour ne pas la blesser en brisant des os, je me tenais effectivement à l’anneau de shibari. Il y avait donc plus « le geste » que le poids de mon corps. Mais ce geste est très fort psychologiquement, il est bien plus fort que de se faire baiser les pieds (à mon avis) car il peut paraître dégradant. Dégradant oui, mais si le Maître le désire, la soumise « « subit » » pour le plaisir de son Maître non ? En clair, dans cette psychologie de la soumission tout réside dans cette question. J’aime beaucoup jouer aussi sur le mental.

Et comme j’aime beaucoup jouer aussi sur le mental, l’idée de la pousser un peu plus m’est venue en même temps que mon envie d’uriner. Après l’avoir mise en situation de « paillasson » j’allais la mettre en position de « toilettes ». Certes, aller dans les vraies toilettes m’aurait évité de patauger dans l’urine et de lui faire un câlin « mouillé » mais cette expérience, je voulais la lui faire vivre.

Pour lui faire « bien sentir mon emprise », et donc sa soumission, j’ai effectivement posé mes pieds (nus) sur ses mains pour les bloquer, lui faire sentir qu’elle ne pouvait me fuir. Pour être surprise, elle a été surprise...... mais je ne lui laissais pas d’autre choix que de « subir » mes envies de jouer avec son mental. Est-ce dégradant ?

Oui et non ! Oui sur le principe, non quand on s’abandonne aux envies de SON Maître. Passé le cap du dégradant, l’urine chaude de son Maître sur le corps qui vient d’être strié au fouet, c’est bon !

Après l’acte, le Maître se doit d’assumer. Je suis donc allé chercher de quoi l’essuyer, la couvrir et la réconforter en lui donnant à boire puis une cigarette. Comme j’accompagne toujours mes soumises, je lui ai fait un gros câlin « humide » pour lui faire voir que j’étais de tout coeur avec elle. Cet acte d’accompagnement les conforte, il permet de leur faire voir que ce n’est pas que de l’humiliation, cela ouvre encore plus la porte de la fusion, puis de leur acceptation de projets futurs.

La douche puis le bain ensemble dans la baignoire, permet de se retrouver dans un univers plus « gentil » plus câlins et « propre ». Comme ma soumise avait tout accepté sans sourciller, une petite jouissance de « « « récompense » » » s’imposait.

En clair, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’au-delà des actes pouvant être considérés comme « dégradants » c’est la cérébralité qui est recherchée. Le BDSM ne consiste pas qu’à frapper, il y a tant de choses autour.

PtitePuce69 est une perle ne désirant qu’à apprendre, découvrir, vivre les choses. Elle s’abandonne totalement à moi avec une confiance telle, que je suis honoré de cette confiance.

TSM
il y a 5 ans

Cette confession fait assez peur et elle est troublante en même temps. En plus on sent du réel,du réel qui ne sort pas des vidéos
il y a 3 ans

Bonjour Clelya
Ah ça c'est sur, avec ce post, nous sommes dans du 100 % réel. Il ne faut pas avoir peur du fouet s'il est donné avec passion et respect de la personne, avec cet instrument, on peut réellement faire voyager/ décoller et atteindre le plaisir. Je suis un passionné et collectionneur de fouets, j'aime faire vibrer avec leur âme.

:idea: Il y a bien une âme dans un fouet, l'extrémité de l'âme comporte la poignée, une partie rigide, c'est par là que l'on commence à le tresser.
il y a 3 ans

Bonjour,
Je ne me sers pas de fouet car j'ai peur de blesser ma soumise.
Avez-vous des conseils?
Elle est demandeuse...
il y a 3 ans

Bonjour Scandaleux

Oui je peux vous conseiller pour la pratique du fouet. Sachez que pour blesser avec un fouet, il faut vraiment y aller fort sauf pour les yeux. (Les siens et les vôtres, j'y reviendrai plus loin dans le texte)
J'ai souvent fait des initiations, le problème rencontré par les personnes porte sur leur propre poignet. Si la main doit être un peu ferme pour tenir le fouet, le poignet lui doit être TRES souple. Le manier en souplesse est la principale difficulté.

EN ENROULE (le fouet s'enroule autour du corps)
Approchez-vous et faites tourner le fouet lentement autour de son corps pour qu'il s'enroule. Exemple votre main touche quasiment son dos, le fouet passe sur son ventre et vient finir sa course sur le bas de son dos.

--> N'ayez pas peur de blesser le rein ou la colonne vertébrale, en enroulé cela n'est pas possible (sauf si vous avez un fouet de 3 mètres de long et y allez comme un malade LOL)

Une fois que vous aurez acquis cette technique, vous allez pouvoir gérer la hauteur, pour viser les fesses par exemple.
Au plus le fouet va vite, au plus vous serez précis mais au plus il fera ""mal""".

ATTENTION DANGER pour les yeux. En effet, vous devez avoir assez de place pour faire de l'enroulé comme présenté ci-dessus. Si votre fouet touche un objet ou quelqu'un, il sera détourné, et peut alors allez n'importe où et donc finir dans la figure que vous n'aviez évidement PAS visée. La première fois, mettez un bandeau sur ses yeux (pour vous rassurer)

J'ai personnellement déjà pris un sérieux retour de fouet dans l’œil, cela fait mal .... mais je m'en suis remis. Quelqu'un était passé derrière moi sans que je le vois. Le fouet l'a heurté est m'est revenu sur le visage.

En porté (explication pour un droitier, inverser si vous êtes gaucher)

- Tenir le fouet dans la main droite.
- Tenir la pointe du fouet (cracker) dans la mains gauche.
- Viser, forcez un peu sur votre poignet**** droit, lâchez le cracker.

**** J'ai bien écrit le poignet, vous allez, malgré vous, envoyez le bras. C'est une erreur logique au début. Le bras bouge évidement mais TRES peu. IL bougera plus par la suite MAIS quand vous gérerez la distance.

Exemple de distance à adapter évidement.
- Si votre fouet fait 90 cm, mettez-vous à un mètre voir plus. Ainsi vous ne toucherez pas son corps.
- Une fois que vous gérerez bien la longueur, approchez-vous lentement. Le cracker va finir par la toucher.
- Gérez ensuite la vitesse.

A SAVOIR
- On ne force pas sur un fouet, c'est sa vitesse qui fait l'action. Si vous forcez avec le bras qui est dur et trop ferme, cela ne fonctionnera pas ou alors très mal.
- Si votre bras et votre poignet sont trop tendus idem. Il faut que votre bras et poignet soient très souples. Ce sera votre principale difficulté au départ et la cause de presque tous vos loupés.

ACCIDENT / BLESSURE

J'insiste en disant que pour blesser avec un fouet, il faut vraiment le vouloir OU y aller comme un malade avec du GROS matériel. Oui, le fouet laissera des marques sur le corps si vous appuyez vos coups, mais au pire, il y aura un joli dessin. ^^^^

Avec mes années d'expérience et de passionné de fouet, je pense pouvoir affirmer qu'une canne anglaise est plus dangereuse qu'un fouet pour la colonne vertébrale. C'est d'ailleurs pour ça que pour un canning HARD, je protège le dos suivant la position.

J'ai fait un tuto sur l'usage des fouets. Elle est visible ici


SUR CETTE VIDEO
[u:1ezm6lov]A 1 minute 35 [/u:1ezm6lov]je bouge les bras sur de l'enroulé MAIS avec énormément de souplesse. Ce sont mes poignets qui travaillent. Certes je joue avec 2 fouets mais ce qu'il faut regarder ce sont mes poignets.

Bon, après je me suis un peu lâché avec les 8 fouets en même temps. MDR mais ça, c'est mon délire que d'en utiliser plusieurs.
il y a 3 ans

joliment détaillé;
vous donnez vraiment envie d'essayer.....
un plaisir tres subtil!
il y a 3 ans

Bonsoir juliette s,

Merci à vous, cela fait plaisir. Il est vrai que le fouet fait peur, bien souvent, les vidéos extrêmes en sont la cause. Ou alors, il n'est filmé que la fin de la scéance, toute la partie de "" l'échauffement """ qui est fait de caresses avec les lanières est coupée. Une fois que la personne est ""chaude""" c'est parfois elle qui provoque pour en avoir plus.

Une fois, au Cap d'Agde, j'animais une soirée initiation au Clair Obscur. Je faisais du très soft au moins soft en fonction des personnes et de ce que je ressentais. (Le langage du corps)
Une femme a joui et fait fontaine en plein milieu du club, elle était très belle à voir dans son plaisir. J'avais fait soft, rien de très appuyé. Cinq minutes plus tard, une autre femme m'a demandé si elle pouvait essayer.

Et là ce fut le gros GAG !

Plus je la fouettais, plus elle en voulait. J'ai donc commencé à monter en puissance. Elle s'est amusée à m'envoyer un coup de pied, me tirer la langue. Le genre de provocation que j'aime bien, qui est une autre façon de dire encore et plus fort.
Quand nos échanges BDSM ont commencé à devenir hard (un peu comme ceux des vidéos trop hard) je lui ai rappelé que le BDSM n'était pas un défi, qu'il n'y avait pas de perdant ni de gagnant. Elle m'a tirée la langue.... alors j'ai continué un petit peu avant d'arrêter par prudence car cela commençait à devenir réellement Hard. Avec une inconnue, je ne vais jamais très loin.

MORT DE RIRE (nous et pas elle) quand elle a vu l'état de son corps. Elle venait juste d'arriver au Cap et comptait se faire bronzer sur la plage...... Madame a sûrement un peu gâché ses vacances en 20 / 30 minutes de plaisir.

Elle ne pouvait rien me reprocher, il y avait le safeword puis le fait que je lui avais rappelé que ce n'était pas un défi et que nous pouvions arrêter.

Tout cela pour expliquer à tous les membres, qu'avec un fouet on peut faire du soft et aller bronzer le lendemain MAIS AUSSI que cela peut devenir tellement bon et jouissif, que parfois, on a envie d'encore plus malgré les "images".

Ce soir là, j'ai fouetté de 20h30 à 1h30 avec des pauses de 5 à 10 minutes. A la fin j'étais HS !
Le mois suivant, idem, voir des initiations / découvertes en réel, cela donne des envies parce qu'on peut constater que nous ne faisons pas dans la ""charcuterie""".
il y a 3 ans

Il y a du level là, ce qui est expliqué sur les fouets, est vrai, on arrive des fois à prendre un plaisir aussi dingue que sournois. Sournois car après, dans la glace on constate qu'on a été très gourmande. J'ai eu des marques qui ont durée plus d'un mois. J'en étais fière sauf quand elles étaient mal placées et m'obligeait à rester en pantalon.
il y a 3 ans

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