Questionnement sur mes envies

J'ai longtemps hésité à écrire sur le site, mais je suis en plein questionnement sur mes envies et fantasmes.
Mon souci principal dans ma vie de tous les jours, dans ma vie privée, professionnelle c’est de ne jamais lâcher prise, alors que c’est une condition sine qua non de la soumission à mon sens. Je suis de nature soumise dans ma sexualité, j’aime me sentir comme obligée et ce serait encore mieux si on m’attachait. Je ne sais vraiment pas pourquoi j aime la soumission, qu’est-ce qui fait que je choisisse cette tendance?

Au fil de mes lectures ici, je me rends compte que ce monde m'attire beaucoup mais pas dans son ensemble, un peu comme si je m’interdisais :" de devenir une vraie soumise " car cela reste hors de ma portée mentale et m’effraie en même temps.
Je n'ai pas de maître et je n’en ai jamais croisé de "vrais", dés que j’en rencontre un (sur le net) il y a toujours ce petit quelque chose qui va me faire reculer ...sans doute pas prête.... mais terriblement frustrant pour moi.

En fait peut-on être soumise sexuellement et l’inverse dans la vie ?

Merci de m’avoir lue.
il y a 6 ans

Bonjour Butterfly,

Si cela peut t'aider j'ai souvent remarqué (mais ce n'est pas la norme bien sur) que les femmes à fort caractères aimaient bien être soumises au lit. C'est ce que j'ai vu dans ma vie sexuelle à moi. Du coté homme, je suis dans le même cas que toi avec les interrogations mais bon j'ai décidé de me lancer, puis mon projet est un peu plus définit^^

Il y a des Maitres bien habitués aux soumises ici, ainsi que des soumises donc tu auras tes réponses.

Mais pour moi la soumission ce n'est pas du tout que le sexe, c'est tout un spectre large. On peut aimer le bondage donc être attaché, mais un maitre va aussi te 'forcer' en te donnant des ordres et tu dois répondre ou agir de par ta position. Tout ça dans un cadre et des limites établis.

As tu aussi des fantasmes d'humiliations verbales ou non, punition, fessées ? Cela te rebute t'il complétement ? Je ne te demande pas de me répondre mais de te poser la question à toi même.

Enfin si c'est "juste" te faire attacher, perso, j'ai déjà attaché pas mal de femmes, je les ai prises par les cheveux en levrette en leur mettant des fessées, je les ai "gentillement" étranglé et tout ça avec du dirty talk. Et pourtant je peux te dire que je ne me considère pas du tout comme un maitre. Là on était dans une partie de cul, pas dans la profondeur d'une relation D/s. C'est peut être juste ça que tu recherches quitte à ce que ça te donne d'aller plus loin ensuite. Ou c'est peut être déjà le cas. Donc réfléchi aussi à ce que tu pourrais apporter à ton maitre, quelles pratiques pourriez-vous travailler ensemble ?

En espérant avoir pu un peu t'aider à t'éclairer.
il y a 6 ans

Bonjour Butterfly

Désolé de découvrir ce sujet si tard, j’aurai pu vous répondre bien plus tôt. Oui on être soumise sexuellement et l’inverse dans la vie !

A titre personnel et donc en réel life :

J’ai eu l’occasion de dominer une prof de karaté avant de la « « « livrer » » » attachée à des hommes pour un gang bang BDSM. Autant vous dire que cette personne n’a RIEN d’une faible femme ni d’une soumise dans la vie.

J’ai eu l’occasion de fouetter un videur de boite de nuit, qui a été ensuite soumis sexuellement par une femme. Autant vous dire que cette personne non plus n’avait rien d’un faible.

Dans ces deux exemples, je parle pas que de muscles ou de capacité à se défendre mais bien de la f o r c e de caractère de ces personnes.

Bon, dans les deux cas, si elles n’avaient pas été d’accord, j’y aurai laissé mes dents et quelques os, c’est sûr !

Il n’y a pas que les hommes à responsabilité qui aiment lâcher prise, il y a également des femmes. Si vous saviez le nombre de femmes que j’ai vues « « « « souffrir » » » et être « « « « outragées » » » » qui ont des métiers ne laissant imaginer un seul instant que sous la couette, ou sur les genoux d’un fesseur .....

Je vais aller bien plus loin dans la réflexion en vous disant qu’il faut des C.... (pour résumer) pour oser se lâcher, laisser, l’espace d’une soirée par exemple, ses préjugés et sa propre image de côté.
il y a 5 ans

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