Je porte corset et talons aiguilles

Nous sommes, mon mari et moi, ce que l'on appelle des fétichistes. Bien sûr, cela ne nous empêche pas de nous intéresser à toutes les formes de contacts et de relations, mais deux objets sont pour nous depuis trois ans au centre de notre relation : les chaussures à talons très hauts et les corsets. Je crois que la meilleure façon de vous raconter notre histoire serait de remonter au début de notre relation et même un peu avant.

A l'âge de 15 ans, et malgré la mode « jean's-baskets », j'achetai un jour une paire d'escarpins dont les talons devaient bien mesurer 7 à 8 cm. Dans la boutique, une certaine chaleur avait envahi mon corps lorsque la vendeuse avait fait glisser mon pied dans la chaussure. Je le sentais serré et cambré et je ressentis un étrange plaisir, les deux chaussures enfilées, à marcher dans la boutique. Je n'avais plus aucune assurance, mes pas étaient courts, mon pied tout petit, mes mollets me tiraient, mes orteils me faisaient un peu souffrir et tout cela me mettait dans un état de douce excitation.

A cet âge, j'allais à l'école, ma mère ne voulait pas que je les porte et c'est vers l'âge de 20 ans que, petit à petit, mes chaussures reprirent de la hauteur ! 6 à 7 cm de talon ne me posaient plus trop de questions. Mesurant 1,59 m, ma relative petite taille justifiait mes achats. Un jour, je rencontrai Phil, qui allait devenir mon mari. Il avait un regard particulier lorsqu'il me voyait chausser mes escarpins et il aimait, outre dégrafer mon balconnet, me retirer délicatement mes chaussures à talons.

Quelque temps après notre mariage, Phil m'emmena dans un magasin de chaussures et demanda à la vendeuse de me faire essayer une paire qu'il avait vue en vitrine. Les talons étaient nettement plus hauts et plus fins que ceux que je portais et mon premier réflexe fut de refuser, à cause du côté peu pratique de ces talons aiguilles. Phil resta très ferme et je me retrouvai dans le même état qu'à l'âge de 15 ans, avec cette fois plus de 10 cm de talons. Je n'avais jamais porté de talons aussi hauts et l'impression de fragilité, de faiblesse, que j'avais ressentie autrefois me remplissait à nouveau. Phil semblait aux anges !

De retour à la maison, il m'expliqua qu'il voulait ne me voir porter que des talons hauts. Sans vraiment m'expliquer pourquoi, il me les faisait mettre tout particulièrement pour les promenades en ville. Son plaisir était réel lorsque je serrais sa main plus fort pour descendre un escalier ou traverser une rue pavée. Contre toute logique, j'éprouvais beaucoup de plaisir à cela. C'est en descendant une rampe d'accès à un parking que nous nous avouâmes notre plaisir. La pente était assez raide et toute femme portant des talons hauts me comprendra si je dis que c'était très éprouvant, voire dangereux, pour les chevilles. Phil me prit par la taille et me dit : « J'adore te voir si fragile sur tes talons aiguilles? - J'adore me sentir fragile avec toi? », lui répondis-je.
Tout était clair, nous allions vivre pleinement ce fantasme. C'est à cette époque que Phil me fit part de la deuxième passion qu'il souhaitait me faire partager. C'est en regardant un vieux film, « Autant en emporte le vent », où Scarlet apparaît en costume d'époque, la taille étranglée dans un corset, que Phil me demanda : « Tu porterais un corset si je te le demandais ? »

J'étais presque effrayée par cette proposition en voyant la pauvre Scarlet se faire corseter. Mais, en même temps, quelque chose me poussa à répondre : « Oui, si tu me le demandes ». Phil était déjà bien renseigné sur les adresses à Paris de corsetières. Quelques jours plus tard, après avoir téléphoné, il me dit : « Cet après-midi, je t'emmène chez une corsetière, elle fait des corsets sur mesure, comme au siècle dernier ».
Bien que ce soit pour moi une habitude, je mis pour l'occasion un joli porte-jarretelles, une paire de bas coutures beige, un soutien-gorge à balconnet très pigeonnant, un tailleur sombre et, bien sûr, mes plus hauts escarpins noirs. Presque 13 cm de talons aiguilles ! un véritable calvaire pour les chevilles et le dos. Mais c'est si bon?
Nous étions terriblement excités en entrant dans l'atelier, au premier étage d'un immeuble du boulevard Leclerc, à Paris.Je ne sais pas exactement ce que Phil avait pu dire à la femme, au téléphone. Toujours est-il que c'est avec Phil, avec lui seul, qu'elle discutait. Je n'étais, sans jeu de mots, que l'objet de la discussion et dans un état second. Elle m'aida à retirer mon tailleur et je me retrouvai en sous-vêtements, bas et talons hauts.

D'anciennes gravures de femmes corsetées, des lacets sur la table, des baleines, du tissus épais, du satin, tout ce qui m'entourait me rappelait ce que j'allais supporter. Phil expliqua, en désignant mon buste, ce qu'il voulait : les seins bien pris, la taille rendue à son miminum (il insistait particulièrement sur ce point), le plastron descendant en pointe à la limite de mon pubis, un agrafage sur le devant et un très solide laçage dans le dos. Tout cela en satin blanc crème. La dame prit beaucoup de notes et de mesures. Je me rhabillai et nous partîmes. Une semaine passa. J'analysai peu à peu l'état de soumission dans lequel m'entraînait Phil. Car c'est de cela qu'il s'agissait, nous étions même à la limite du S.M. soft. Mais au fond de moi, je l'appréciais. Autant dans ma vie courante et professionnelle, je suis une femme dynamique et volontaire, autant avec Phil je vois que je peux aller très loin dans la soumission.

Nous retournâmes chercher le corset. Il y avait ce jour-là deux ouvrières à des machines à coudre. La patronne montra à Phil « l'objet » de ses rêves. « Mettez-le lui, s'il vous plaît, que je voie comment vous faites », dit-il à la patronne. Je me déshabillai. Debout sur mes hauts talons, je me retenais à un dossier de chaise. La femme agrafa le corset sur le devant et commença à serrer le laçage. Elle tirait très progressivement, mes seins remontaient, se rapprochaient l'un de l'autre, je commençais à sentir la contrainte. Elle serra le bas du corset, mes hanches rondes étaient enfermées. Puis elle se mit à serrer la taille. « Allez, soufflez bien, et rentrez votre ventre s'il vous plaît », me disait-elle. Je sentais ma taille complètement étranglée, comme serrée dans un étau. Les baleines rendaient mon buste complètement rigide et cambraient terriblement mes reins. Mes seins, sertis dans le corset, montaient et descendaient au rythme de ma respiration devenue courte et rapide.
« 54 cm de tour de taille », annonça la patronne en passant le mètre-ruban autour de ma taille. « Nous avons gagné six bons cm, monsieur. Si votre femme le porte régulièrement, y compris la nuit, vous devriez rapidement réduire la taille à moins de 50 cm, mais vous ne devez pas hésiter à serrer fermement. »
« Faites-moi confiance », dit Phil avec un sourire.

J'étais paralysée par ce corset, tout mon buste bloqué. Mais, en même temps, l'excitation brûlait mon ventre. Phil m'aida très gentiment à me rhabiller. Entre le corset et les talons hauts, je me sentais totalement soumise à mon mari.

De retour à l'appartement, Phil m'emmena tout de suite dans notre chambre. Il retira mes vêtements, se mit à l'aise, le sexe très dur et très long. Il prit ma taille entre ses mains. Il était très excité. Il m'embrassa et me déposa sur le lit. Il embrassa et caressa toutes les parties de mon corps qui n'étaient pas emprisonnées par le corset. Mon corps vibrait, totalement ouvert, jamais je n'avais été aussi excitée. Il me pénétra d'un coup, facilement, mon sexe était trempé.
La contrainte du corset, terrible, me faisait souffrir, mais cela se mélangeait au plaisir de la pénétration et l'orgasme qui m'emporta fut incomparable. Phil me caressait doucement le visage et les seins. Je m'endormis corsetée. Depuis ce jour, porter un corset est devenu pour moi une habitude. J'en possède maintenant sept, plus ou moins rigides et contraignants. C'est Phil qui décide du corset que je dois porter. Mais pour aller travailler, il me consent un corset réduit qui me serre juste la taille et le ventre. Pour sortir, Phil m'ajuste des corsets très enveloppants. Il a souvent la main ferme lorsqu'il serre le laçage et comme l'avait prévu la corsetière, ma taille peut maintenant se réduire à 50 voire 48 cm. Pour ce qui est des chaussures, je porte tous les jours et continuellement des talons de 10 à 14 cm.

Escarpins la journée, mules le soir à la maison. Je ne fais plus un pas sans talons, et non seulement je les supporte très bien mais marcher à plat m'est devenu très pénible, même douloureux car mon pied, ma jambe, mon dos sont complètement habitués aux talons aiguilles. C'est tellement joli et, en ce qui me concerne, tellement excitant !
il y a 5 ans

belle histoire très agréable à lire, et pourquoi pas une photo? :D
il y a 5 ans

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