Peut on être addict au contrôle de soi, le lâcher prise.

Contrôler, c'est maîtriser sa vie sans laisser de place à l'imprévu et à l'inconnu. Cette sensation de puissance et de maîtrise de soi peut engendrer des réactions neurobiologiques très fortes dans le cerveau qui ressemblent à celle du plaisir et de l'addiction. Chez ces personnes pour qui le contrôle est un besoin vital, le lâcher prise engendre une peur intense qui les confrontes à ce qu'elles redoutent le plus.
Le lâcher prise consiste à faire face à l'inconnu et à se laisser aller sur le plan émotionnel. Il s'agit de trouver un juste équilibre entre le contrôle, et accepter et accueillir ce qui se présente à nous se laisser porter à ses émotions.
Personne n'échappe à la difficulté d'appliquer ce lâcher prise.
Le lâcher prise s'apprend. Se rendre compte que l'on peut être heureux ou réussir sans intervenir pour tout contrôler permet non seulement de prendre confiance en soi, mais aussi d'être plus flexible émotionnellement dans sa vie de tous les jours.
il y a 3 ans

Après avoir travaillé pendant 35 ans dans un métier où le contrôle est à la fois la norme et le but, j'aspire en effet à pouvoir vivre le lâcher prise.
Je me sens assez fort pour oser prendre ce risque.
il y a 3 ans

De nombreuses personnes ne parviennent pas facilement à « lâcher prise » dans des moments intimes que ce soit en simple fessée ou en BDSM. C’est « dommage » pour ces personnes car résister à la perte de contrôle « intime » est castrateur de plaisir.

Il est possible de décoller en fessée / en BDSM avec le plaisir dans la douleur / ou dans le cadre de jeux plus intimes ([u:k9w2xu3a]sans réelle pénétration sexuelle[/u:k9w2xu3a]) comme le fist, les jouissances à répétition sous bondage. Le bondage aide beaucoup en cas de « blocage » car il dédouane un peu sa propre morale. « Ce n’est pas ma faute, je suis attaché(e) et ne peux fuir».

Tu as raison Bellefesse, le lâcher prise s'apprend avec le temps et avec un partenaire en qui on a confiance. Cela prend du temps pour que cette confiance s’installe. A cela se rajoute la honte ! La honte de perdre le contrôle dans ce cadre là est un sentiment « idiot » HELAS incontrôlable !

Pour faire un parallèle comme j’aime les faire, c’est comme aller au cinéma voir un film et partir juste avant le dénouement. Dommage de ne pas connaître la fin / le plaisir du « décollage ».

En BDSM / fessée et autres pratiques, mon plaisir est de faire tomber les interdits. Je n’impose jamais, respecter les interdits est une obligation, mais on peut en parler, proposer d’essayer doucement pour faire découvrir. Il est fréquent qu’après avoir essayé, la personne apprécie ce qui était pour elle un interdit. Pas toujours certes, mais la personne se rend compte que si ce n’est toujours pas son truc, cela n’est pas aussi terrible qu’elle l’imaginait.

Juste un exemple en BDSM pur avec une des soumises que j’adore. Les aiguilles étaient un de ses interdits. J’ai respecté cela. Deux ans après, je lui en ai posé 200 et elle a joui lors du retrait en effet « mitraillette ». Le lendemain, elle m’a demandé de lui faire essayer les clous !
Il y a dans les 2 vidéos dans la rubrique « Réel fessestivites ». Comme quoi elle a bien lâché prise....

Pour en revenir au « lâcher prise », ce sont les premiers pas qui coûtent. Une fois qu’on y a goûté...... sauf qu’il faut y arriver, je sais !

Je parviens parfois à faire lâcher prise aux fouets. C’est long, pas obligatoirement douloureux car on peut faire du soft même avec des fouets. Sauf que quand j’en utilise 6 ou 8 en même temps, il devient impossible de contrôler / anticiper l’arrivée de crakers, cela va trop vite et il y en a trop. Du coup quand on sent la perte de contrôle arriver, il n’y a que 2 solutions : s’abandonner aux sensations ou demander d’arrêter.

En jouissances dites « f o r c é e s » dans 90 % des cas, je parviens à « « « achever » » » ma pauvre victime. J’affectionne particulièrement ce jeu la ! Elles passent du « non » au « oui » et comme je suis un peu sourd...., nous allons dire que je n’entends pas bien leurs propos confus et reste sur les "ouiiiiii".

Ce qui est parfois difficile dans le « grand lâcher prise » c’est le retour « sur terre » !
Les plaisirs ont été si forts, si puissants et surtout si surprenants, que la personne qui a découvert « le grand décollage » est un peu « en vrac » : Tremblements / contractions / larmes / état semi comateux / honte .... Honte de quoi ? D’avoir voulu voir la fin du film ?

A ce moment là, il faut que le Maître ou la Maîtresse accompagne le retour / couvre à cause de la sensation de froid / rassure/ câline pour apaiser / donne à boire une boisson sucrée.
il y a 3 ans

Très bonne analyse et explications M.tsm .
J'ai encore du mal à m'abandonner, à lâcher prise envers ma maîtresse. Pourtant c'est ce que j'ai envie ! Ça viendra sûrement avec le temps ;)
il y a 3 ans

Il faut pas oublier que dans le lâcher prise il y a une grosse part de cérébral qui rentre en compte.
Pour ma part je peux me mettre plus facilement en mode cérébral où la je rentre dans ma carapace je peux déstabiliser mon compagnon de jeu ne rien laisser paraître de mes émotions sur mon visage ainsi que dans mon attitude.
Par contre si je décide cérébralement de me lâcher je ne fais pas semblant mais j'avoue que c'est très rare.
On passe par beaucoup de phases et d'émotions comme la honte qui je pense n'y a pas lieu d'avoir mais on ne peut pas tout contrôler notre corps parle pour nous.
il y a 3 ans



Il est plus difficile aux hommes qu’aux femmes de lâcher prise. En effet, l’homme doit être fort (donc la femme serait faible...) il doit contrôler, résister, gérer puisqu’il est « « le mâle ».
La soumission d’un homme à une femme affecte donc sa masculinité. Même s’il est sincère, lâcher prise ne leur est pas toujours facile.

Des siècles d’éducation judéo chrétienne ne s’effacent pas comme ça même pour les vrais soumis vénérant la femme !

C’est quoi un faux soumis ?
Lisez cet article pour avoir la réponse.
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il y a 3 ans

Bonjour à tous, je réagis sur ce sujet déjà (un peu) ancien.

Apprendre à lâcher prise, plus que le yoga, c'est à mon avis le Zen la voie royale. Le vrai celui des écoles Japonaises de Zen (tient là aussi il existe une relation forte Maître/élève). Je ne m'y suis qu'un peu intéressé, hélas.
Je ne suis pas certain que lâcher serait se confronter à ses peurs. Ni même perdre TOUT contrôle de soi. Accepter ce qui nous apparait comme "autre", ce que nous imaginons pas spontanément fait pour nous, oui.
TSM évoque l'interdit du soumis qui saute, accompagné par son Dominateur. Bellefesse45 exprime le cheminement, indirect, jamais gagné d'avance vers cet état que la soumission m'amène à chérir. Voilà deux aspects qui me parlent question lâcher prise.
Les personnes qui s'adonnent au BDSM, bien sûr, appréhendent mieux ce qu'est c'estn ce qui se passe quand il nous envahi.
En parallèle le lâcher prise peut être utilisé comme outil, par exemple chez les alpinistes.

On dit que j'ai un bon lâcher prise. Il est en tout cas naturel (j'en ai conscience lorsqu'il faut bloquer un stress). Tout naturel qu'il soit, les Maîtresses qui me font la joie de me dominer, sont en capacités de m'amener plus loin encore, à l'étage supérieur : la confusion mentale.

Alors oui, pour réponde au titre de ce sujet, j'aime cet état très particulier du lâcher prise, c'est comme une douce-fulgurence, je ne compte pas m'en passer.
il y a 3 ans

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