L’excision pour ou contre ?

Non, je plaisante, ci-dessous un petit article qui fait peur.

En Angleterre, en Autriche, en France à la fin du XIX ème siècle, puis aux Etats-Unis début XXème, l’ablation du clitoris était à la mode.

“Si le clitoris se révèle une source d’excitation permanente, on doit le considérer comme malade, et son ablation devient licite», expliquent savamment les docteurs.”

Plusieurs médecins préconisaient une opération chirurgicale pour l’ablation du clitoris:
– il ne sert pas à la procréation.
– il peut engendrer des pulsions incontrôlables;
– il est à l’origine d’un syndrome dit « hystéro-épileptique ».

En 1842, le père Debreyne, médecin, se pose en tant qu’ennemi juré du clitoris:

« Puisque l’organe devient source d’excitation c’est qu’il est malade donc nous devons en faire l’ablation. »

En 1864, le docteur Broca préconise la suture des grandes lèvres « pour mettre le clitoris à l’abri » nommée infibulation.
Cette méthode fait partie des 3 stades de la clitoridectomie:
– le sunna: ablation totale ou partielle du clitoris.
– l’excision: ablation du clitoris et suppression des petites lèvres.
– l’infibulation ou excision pharaonique consiste en une excision avec une suture des grandes lèvres.

En 1867, le Professeur Fonssagrive publie un essai fanatique contre les « caresses vicieuses ».

En 1868, le Professeur Bergeret, montre que le cancer de l’utérus et les maladies du coeursont le lot de celles qui attaquent « les spasmes cyniques ».

En 1894, le docteur Pouillet explique dans un manuel une technique de cautérisation de la vulve au nitrate d’argent.

LES DEFINITIONS D’AUJOURD’HUI

Masturbation: Excitation manuelle particulièrement des zones génitales.
Onanisme : Recherche solitaire du plaisir sexuel.
Si autrefois, la masturbation était la mère de tous les vices, aujourd'hui, elle n’est plus aussi scandaleuse, mais elle reste encore un tabou.

C’est une pratique naturelle et normale.
La masturbation ne fait pas de mal.
C’est un bon moyen de connaître son corps et de faire l’apprentissage de la sexualité.
Et c’est bon pour la santé.

Par contre, quand une soumise est sous ceinture de chasteté, elle est moins rebelle et plus câline. Je dis ça, je ne dis rien...
il y a 3 ans

Plié de rire pour le titre juste un peu provocateur. Par contre, l'article en lui même expose que de pauvres femmes ont bien souffert.
il y a 3 ans

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