Une fessée pas comme les autres

Entravée sur le banc à fessée, elle n’était pas inquiète. Au contraire, pour elle cela signifiait soirée plaisir depuis que la fessée c’était inscrite dans leur jeux favoris. Un peu maso des fesses, grâce aux entraves, se retrouver sans défense décuplait son plaisir. Ce n’était pas sa faute si elle s’excitait et mouillait abondamment dans ces moment là, c’était à cause de lui, à cause des entraves.....

Les claques s’abattant doucement sur ses fesses commençaient à peine à la chauffer, prélude logique avant la montée en puissance selon leurs habitudes. Elle le sentait très motivé mais était loin de se douter que cette soirée spanking serait d’un autre monde.

Comme piqué par une mouche tsé-tsé lorsqu’il s’arrêta brusquement pour enfiler son manteau, la belle s’interrogea sur ce changement si soudain. Leur armoire contenait largement de quoi pratiquer le spanking sous toutes ces formes avec des Paddle Saku, des cannes anglaise, martinets, badines, tawses et autres accessoires.

L’attente fut longue et cruelle. Que faisait-il dehors en ces jours de pluie ?

A son retour, elle vit qu’il tenait quelque chose dans les mains mais ne put voir ce que c’était. Après avoir déposé l’objet suspect dans la pièce d’à côté, il revint vers elle en affichant son sourire de sadique. Il posa un bandeau sur ses yeux, la privant d’un sens mais aussi de réponse à sa question. Soudain, des branches et des feuilles se mirent à claquer ses fesses.

« Si c’est avec ça qu’il compte me pousser dans mes retranchements, on va y passer la nuit » se dit Léa qui ne sentait quasiment que de l’air. Quelques instants plus tard, elle eut l’impression que des fourmis courraient sur son épiderme. Sa sensations évolua comme si les fourmis avaient des aiguilles et s’acharnaient à la piquer. Elle comprit soudain ce qu’il était aller chercher : des orties !

Entravée sur le banc à fessée, les petites mains de Léa ne pouvaient essayer d’éteindre l’incendie commençant à gronder sur son petit derrière. Elle se mit à râler, lui dire qu’il l’avait piégée, que cela faisait mal.

- Comment ça cela fait mal. Ce ne sont que des orties. Arrêtes ton cinéma !

- Si, si je te jure ça fait mal !

- Menteuse !

- Non, je ne mens pas, c’est horrible.

- Je vais te prouver que tu fais du cinéma pour rien !

Le Maître lui retira son bandeau et, sous ses yeux ébahis, se mit à manger quelques feuilles d’orties. Dépitée, Léa ne sut que répondre.

- Tu voulais dire que cela démange est-ce plus juste ?

- Oui ça gratte !

- Pour soulager la démangeaison des orties, et non pas la douleur, il n’y a pas 36 solutions. Surtout ne pas gratter, cela ne fait que décupler leurs effets et ferait des boutons. Il faut fesser mais pas gratter !

La fessée reprit aussitôt mais cette fois, il y allait de bon coeur. Comme il lui avait indiqué, les sensations de démangeaison disparaissaient sous les claques les plus appuyées. Lorsqu’il s’arrêta pour lui demander si cela allait mieux, le pervers connaissait la réponse.

- Non, fessez-moi encore je vous en supplie !

- Phrase incomplète !

- Non, fessez-moi encore je vous en supplie Maître !

La fessée repris de plus belle mais cette fois, avec le paddle Saku acheté sur ABCplaisir. L’efficacité de ce type de paddle est telle que Léa se demanda si elle avait bien fait de réclamer une fessée supplémentaire. Ses fesses étaient déjà bien chaudes et les orties avaient servi qu’à décupler le ressenti. Au bout d’un moment, les sensations de la fessée diminuent, c’est un peu comme si elle s’habituaient. En réalité, ce sont des endomorphines libérées par le cerveau qui en sont la cause.

- Cela va mieux ?

- Oui Maître, merci !

- Bien, nous allons donc aborder ta punition pour m’avoir menti sur la soi-disant douleur suite à ta fessée aux orties.

- Je n’ai pas menti !

- Ah bon, alors pourquoi ai-je été obligé d’en manger pour te prouver le contraire ?

Léa ne sut que répondre et s’interrogea sur ce qu’allait être la punition. Ces questionnements s’amplifièrent quand elle le vit remettre son manteau pour aller chercher une bâche dans le jardin.

A SUIVRE

Il va lui faire quoi ?????

Infos réelles :
- On peut mordre des feuilles d'ortie, cela n'est pas bon, c'est tout.
- Il ne faut pas gratter des "piqûres d'orties" cela ne fait qu’aggraver les choses. Pour les fesses, la fessée par contre apaise l'épiderme. Réel et sérieux.
il y a 2 ans

Voilà la suite et un grand merci pour votre participation et vos commentaires.

......................

En le voyant étaler la bâche autour d’eux, Léa se demande encore une fois ce qu’il va lui faire. Elle essaye de savoir, mais la réponse ne l’amuse pas !

- C’est pour éviter de tacher mon parquet avec ton s a n g !

Elle n’y croit pas un instant et comprend avec cette réponse volontairement inquiétante, qu’il va encore jouer avec ses nerfs. Et, quand il rajoute une s a n g l e sur ses reins pour qu’elle ne puisse vraiment plus bouger, l’inquiétude commence par contre à monter.

Un bruit de briquet la fait sursauter. Non, il ne va pas fumer une cigarette et me laissant comme ça ? Se demande Léa. Soudain, une brûlure sur la fesse la fait bondir. Encore une fois, elle crie que cela fait mal.

- Oui, oui, je sais ! Et la seule réponse qu’il lui donner.

Résignée et, de toute façon piégée, elle n’a pas d’autres choix que d’essayer de gérer la douleur lors des autres brûlures. Cette sensation de brûlure est fugace, par contre, elle ressent quelque chose de chaud à chaque fois pendant quelques instants.

- Ce n’est que de la cire de bougie BDSM, elle ne brûle pas, c’est moi qui la fabrique pour ABCplaisir. Par contre, après les orties et la fessée, c’est .... tu vas le découvrir par toi même....

Les petites mains de Léa se serrent, un simple réflexe de peur bien inutile car effectivement, cela est très supportable. Par contre, c’est un peu comme si les fourmis urticantes revenaient ! Les trichomes (poils raides) urticants des orties reviennent à la vie ! Le mélange des sensations fessée, ortie, chaleur de la bougie font un cocktail original pour une adepte de la fessée.

- Le plus amusant vilaine, sera le retrait de cette cire de bougie. Il y a deux façon de le faire, je vais te faire découvrir les deux. La première c’est avec un grand couteau bien affûté. La deuxième est le fouet. Nous allons commencer par le couteau de cuisine, je te conseille de ne pas bouger, ce serait dommage d’abîmer un si joli fessier.

Même si elle est en confiance, Léa n’est pas tranquille lorsque la lame froide entre en contact avec le haut de sa fesse. En la faisant glisser entre la cire et l’épiderme, l’arrachement de la cire génère une agréable et voluptueuse sensation. La fraîcheur le l’air génère en sentiment de bien être qui ne va pas durer.

- Tu vois, je ne t’ai pas coupée et tu n’as pas eu mal. Bon, maintenant, il va falloir que je retire le reste de cette cire, une fesse rouge et une fesse blanche ce n’est pas très joli.

Le claquement du fouet fait bondir Léa dans ses entraves. Même s’il sait bien viser, il n’y a pas que la fesse droite qui reçoit les coups. Peut-être que le Maître aurait du mettre ses lunettes, à moins qu’il ait décidé de s’amuser un peu à la martyriser. Les lanières du fouet font voler la cire dans toute la pièce, c’est pour cette raison qu’il a mis une bâche dans son salon. La cire incrustée dans le carrelage et le parquet c’est très ennuyeux à enlever.

La lanière du fouet finit de retirer les dernières gouttes, en laissant quelques jolis dessins sur l’épiderme déjà brûlant. Après une caresse sur le séant un peu plus (beaucoup) rouge que d’habitude, il décide d’accorder à Léa un peu de plaisir à sa façon.

Il l’abandonne un instant pour attraper un martinet et un petit magic wand massager. A son retour, la vue de son joli cul rouge tendu est un appel au vice. De sa main gauche, il fait les présentations du sextoy aux lèvres humides et glisse jusqu’au bouton magique. En voyant les fesses se crisper, il comprend que la cible est atteinte. Sa main droite entreprend de faire tourner le martinet pour claquer en douceur le fessier ultra sensible et gourmand.

- J’ai envie de faire pipi ! Crie soudain léa avant de demander s’ils peuvent faire une petite pose.

- Non ! Il y a une bâche par terre et je n’ai pas envie de m’arrêter. Tu ne le mérites pas !

- Sadique, je ne pourrai pas jouir !

- Je m’en moque !

En grand pervers, le Maître s’acharne avec le magic wand massager, le martinet et, pour varier les plaisir, de petites morsures sans les fesses sans défense. Son acharnement commence à porter ses fruits, la belle est prise de petits tremblement. Une sorte de moiteur envahit tout son corps, la jouissance à si proche, si désirée. En même temps, elle est convaincue de ne pas pouvoir contrôler sa vessie si elle jouit. La vague sourde arrive du fond de ses entrailles chahutées, tel un tsunami emportant tout sur son passage, elle déclenche une jouissance paroxystique.

Le sphincter de la vessie dépose le bilan, trop c’est trop, il lui est impossible de rester contracté ! A cet instant tous les nerfs de son corps convergeaient vers un but unique et suprême l’explosion de sens. La fierté a déposé elle aussi le bilan, tant pis, c’est trop bon.....

Cette fessée n’était vraiment pas comme les autres !

Fin TSM
il y a 2 ans

Merci beaucoup pour ce récit, qui montre bien que les Maîtres peuvent être sadique et ne jamais manquer d'imagination!
il y a 1 an

Merci beaucoup pour ce récit qui montre l'étendue du monde BDSM. Mais ce type de fessée, ce n'est pas pour moi
il y a 1 an

Merci pour ce partage, même si il est un peu trop BDSM à mon gout. Je ne suis qu'un petit être fragile qui aime le bondage soft. Mais un récit très agréable
il y a 1 an

Un fesseur qui ne manque ni d'imagination ni de savoir-faire ni d'expérience pour faire aborder à sa partenaire des rivages encore inconnus d'elle, rivages auxquels elle n'aura sans doute de cesse que de vouloir retourner.
il y a 1 an

Merci pour ce récit.
Pleins d'imaginations, d'imprévus et de plaisir.
Effectivement, une fessée pas comme les autres.
Un régal à lire !
il y a 1 an

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