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J'ai toujours mis en place le safeword , même si je connais madame depuis très très longtemps, j'ai beau être prudent et faire très attention à ces réactions, cela me paraît indispensable , après tout on peut se laisser emporter par l'instant.

Bon après étant relativement novice dans la pratique je m'impose moi même des limites sans obligatoirement le vouloir, et madame n'a pas encore utilisé le safeword.

Cependant il m'est arrivé une fois ( il y a peut, et ça m'a poussé à venir sur des forums) de me poser la question , ai-je était trop loin et a t-elle hésité à me stopper.

Nous étions en pleine séance, et je n'ai pas vu de réaction particulière de la part de ma soumise si ce n'est qu'elle prenait son pied, je me suis laissé emporter par l'instant et j'ai passé les limites que je m'impose habituellement, même si je gardais à l'esprit de faire attention à ma chère et tendre.

Après quoi j'ai fait une pause pendant la séance pour poser la question à madame. Sur quoi elle m'a dit que non elle n'avait pas souhaité utiliser le safeword et n'était pas persuadée qu'elle l'aurait fait. Cette réponse m'a perturbé, je l'ai gardé dans un coin avant de reprendre la séance plus calmement.

J'ai pris pour habitude de filmer nos séances pour que l'on puisse faire des bilans, surtout quand on découvre de nouvelles pratiques, afin d'avoir son avis, ressenti etc.

Nous avons donc revu la partie de la séance en question.
Elle m'a clairement dit que j'avais dépassé ce qu'elle pensait pouvoir supporter(pratique validé,évidement), et qu'elle ne pensait pas pouvoir aller si loin, sans être dans le même état qu'à cet instant. (Séance assez intense pour elle)
Elle m'a avoué avoir était comme déconnecté à cette instant.

Cette expérience m'a amené à réfléchir plus à cette histoire de safeword/limite.
Ça m'a sérieusement poussé à me remettre en question .

Est-ce une étape qu'elle a franchi dans sa soumission ?
M'aurait-elle arrêté si elle en avait éprouvé le besoin?
Est ce une limite que je n'aurai pas du dépasser, malgré qu'on y est chacun pris du plaisir.
Qu'implique pour moi le fait qu'elle puisse autant s'abandonner à moi.

C'est à cette instant que j'ai entre aperçu ce que pouvait signifier une relation D/S et qu'il fallait sérieusement que je m'informe auprès de gens plus expérimentés.

Voilà à peu prêt où l'on en ai.
Même en en discutant, nous avons du mal à nous faire une idée, on est d'accord sur le fait que l'on soit tous deux dans l'inconnu à se stade, nous avons mis en "standby" notre D/S , revenant à des choses plus soft , le temps de nous faire une idée

Étape importante, et j'avoue avoir un peu de mal à en appréhender les divers aspects. Donc n'hésitez pas à me donner vos avis, qu'ils soit positifs ou négatifs.
En tant que dominant ou dominé, si vous avez eux ce genre d'étape, expérience, comment l'avez-vous vécue.
Cela m'aidera à construire notre relation, voir les choses d'un autre angle, je reste dans l'optique de prendre soin de ma soumise , après le plan physique qui est relativement simple à appréhender, comparé à cette partie plus psychologique.

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Mon point de vue est celui d'une soumise bien évidemment ! ^^

L'essentiel reste la discussion, comme vous le faîtes apparemment.
Après pour ce qui est des limites, elles sont "flexibles". Elles vont en réalité dépendre de l'état d'esprit du moment, si on arrive à rentrer dans une bulle, etc....

Je vais vous donner un exemple me concernant : Si je suis dans le bon état d'esprit et que j'arrive à rentrer dans ma bulle, pendant une séance fessée par exemple, nous pourrons jouer pendant des heures et ce sera à mon Maître d'arrêter le jeu, parce que je n'en serais plus vraiment capable, enfermée dans ma bulle de bien-être, je n'aurais aucune envie que cela s'arrête. Dans ce type de cas, mes limites sont très très hautes.

Si je ne suis pas dans l'état d'esprit et que je ne réussis pas à rentrer dans ma bulle, la fessée va me faire très vite mal et être désagréable, là, au bout de quelques minutes cela deviendra insupportable pour moi et je demanderai à ce que l'on arrête parce que la séance n'aura plus d'intérêt. Mes limites seront donc très basses

Et ensuite, il y a la séance no limit, où là , je n'ai aucun contrôle sur rien, et que même si je suis dans le bon état d'esprit et dans ma bulle, mes limites seront plus basses que sur une séance dans les mêmes conditions avec safeword, parce que je ne contrôle plus rien. mais pour ce type de jeu, il faut vraiment connaître son partenaire sur le bout des doigts.

Pour le safeword, je pense qu'on l'utilise seulement en dernier recours, parce qu'on cherche également le plaisir de son dominant, mais cela n'empêche pas de s'en servir si il y a besoin.
Elle vous a dit qu'elle ne pensait pas être capable de dépasser cette limite sans être dans le même état, ce n'est pas un reproche, elle découvre ses limites en réalité.
Et cela implique pour vous, que vous allez devoir être celui qui sera attentif, car une fois dans la bulle de bien être et de soumission, une soumise n'a plus "conscience" de ses propres limites physique. Ce sera à vous de vous arrêter avant que cela aille trop loin

Voilà, bien entendu cela n'est que mon point de vue mais j'espère qu'il aura pu vous éclairer.

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C'est très instructif, l'effet de bulle correspond plutôt bien à l'impression que j'ai eu, et ce qu'elle a pu me décrire.
J'ai redoublai d'attention pendant ce moment, attentif à la moindre de ces réactions.
Lui faire du mal .. non impossible , je m'en voudrait beaucoup trop.

On en a vraiment beaucoup discuté. Cet état étant une découverte mutuelle.
Ça nous a tous les deux fait prendre conscience de l'importance de la confiance qu'on se porte , et d'autant plus de celle qu'elle me porte.
Elle ne me l'a pas reproché, et je n'étais pas dans cette état d'esprit non plus , on savait très bien l'un comme l'autre que nous allions forcément arrivé à un stade plus avancé dans cette relation.

C'est assez déroutant tout ça ^^
Le sentiments étrange de ce dire que je pourrais faire à peu prêt tout et n'importe quoi à cette instant.
Une petite fierté aussi. Avoir confiance en moi, à ce point.
Un peu effrayant au première abord, je dois bien l'avouer.

Peut être ce mélange fait il de moi un bon maître

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Vous dites : "Elle m'a avoué avoir était comme déconnecté à cette instant".
C'est fabuleux, elle planait dans sa bulle plaisir ! Mais où se trouve alors la limite ?
La limite / votre limite doit être de vous arrêter avant de la blesser tout simplement. Ne pas confondre non plus " trop pour "" et ""trop pour elle"".

POUR MOI et MES limites sont : ne pas blesser. Comme je le dis souvent, chez moi, on arrive "entier" on repart "entier". Par contre, la personne peut repartir avec des marques qui peuvent durer quelques jours. (Quand c'est possible car si elle a une visite médical ou doit emmener sa fille à la plage le lendemain, je serai beaucoup plus soft).

J'en viens donc aux marques sur le corps. Ce qu'il faut savoir, c'est que les soumis et les soumises sont parfois déçus quand il n'y en a pas. (Réel et sérieux) Ils ou elles les regardent le lendemain dans le miroir avec une certaine fierté. Ces marques entretiennent ensuite le souvenir d'une séance cuisante mais ô combien agréable.

Ne pas confondre D/s et SM. Pour faire simple, la D/s (domination / soumission) n'est pas obligatoirement physique contrairement au SM. (Sado masochisme) Ne mettez pas trop souvent en pause la relation D/s, une soumise qui y a bien goûté et qui s'y complaît en a réellement besoin quotidiennement. (Sans exagérer non plus) Elle a besoin de sentir l'emprise de son Maître.
Un exemple IDIOT de D/s en H24 pour imager mes propos : elle doit venir vous voir le matin nue avec une culotte à la main pour vous demander si la dite culotte vous convient. Cela peut paraître débile POUR VOUS mais pas pour votre soumise. A méditer sans pour autant reprendre cet exemple.

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Je vois remercie pour vos réponse, j'ai mit le même sujet sur quelque forum. En croisant les réponses, je commence à y voir plus claire.
Je vais pouvoir discuter de tout ça avec madame, ça va nous donner pas mal de piste de réflexion ^^
Jai du pain sur la planche!!!

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En lisant différents postes sur différents forums, avec les retour que j'ai eu, et en ayant réfléchi un peu à tout ça.

Je conte organiser avec madame une journée test de sa soumission.

Avec pour question à madame :" si je me rends compte que tu es dans ta bulle comme la dernière foi, que dois je faire?" On en discutera très sérieusement, maintenant que j'ai quelques clés supplémentaires.

Cela permettra, si elle le souhaite, de mettre cette état comme limite, afin de découvrir "tranquillement" la chose. La connaissant très bien je pense pouvoir identifier si elle atteint se stade.

Je vais lui demander diverses choses durant la journée, qui ne sont pas très compliqué physiquement, mais vont tester sa soumission mentalement, pour tâcher de la mettre dans le bon état d'esprit.

Je lui laisse le droit de stopper entièrement la journée si elle le souhaite. On a jamais vraiment joué de cette manière, donc je préfère qu'elle garde une porte de sortie ( de toute manière je vais pas l'obliger réellement, si elle ne le souhaite pas )

Pour finir par une séance où mon objectif sera de la mettre dans cette bulle.

Que l'on finisse la journée ou non, que l'objectif de la bulle soit atteint ou non, je pense que ça sera un bon point de départ pour explorer ce nouvel horizon.

Qu'en pensez vous et surtout avez vous des suggestions ? :)

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Le terme objectif n'est pas très adapté, c'est plus dans l'idée d'avoir conscience que ça risque d'arriver, et je pense être mieux préparé à y faire face, grâce à vos réponses

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Je ne pense pas que l'on puisse décider de se mettre dans cette bulle. Ce serait trop bien de mon point de vue, mais cela ne marche pas ainsi.
Même si on fait exactement la même chose, cela ne fonctionne pas toujours.

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Oui , y a plein de chose à prendre en compte.

Effectivement ça m'étonnerai qu'on puisse décider de se mettre dans ça bulle, plutôt l'inverse.
Impossible si madame n'est pas dans le bon état d'esprit, Je pense avoir plutôt bien cerné le phénomène, première essais plutôt concluant.

Encore beaucoup de chose à découvrir sur le sujet, le plus compliqué, sur notre petit test, ça a était de "fatigué" son esprit pour pouvoir passer outre ses "défense" , qu'elle ne maîtrise pas.
Elle explose de rire quand sa petite tête ne veux plus gérer, que ça soit la douleur , le plaisir ou autre. J'ai du travailler sur le long terme pour qu'elle arête de ce "bloquer".

Et puis bon j'essaie d'y allai tranquillement pour le moment. On verra avec la pratique, mais exploser cette barrière mental qu'elle se créer, ne me paraît pas une bonne chose. J'ai plutôt essayé de la fragiliser en jouant sur les émotions différentes pendant la journée, et en me debrouillant pour faire un bon cocktail d'hormones. (Voir le texte dans l'atelier d'écriture)

Ça a plutôt bien fonctionné, la même journée ne se repassera pas comme ça (je pense). L'effet surprise/découverte a probablement grandement participé à sa déconnection.

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Après, avec le temps le safeword sera inutilisé parce que vous connaîtrait suffisamment votre partenaire pour qu'elle n'est pas besoin de l'utiliser

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Nous avons un safeword avec Madame, malgré que nous jouons ensemble depuis longtemps.
Je souhaite qu'elle en garde un. En effet comme dit plus haut, les limites sont très fluctuantes et influencées par beaucoup de choses.
Cependant, elle s'en ai que rarement servi, étant toujours très attentif à ses réactions, malgré tout, un loupé de ma part est toujours possible.
Mais les débriefings restent essentiels pour moi, afin de savoir ce que l'on peut améliorer.