• 0

22/11/2012: Ma Maîtresse (Maîtresse Sadienne) m’avait annoncé il y a quelques temps que notre prochaine rencontre serait bien piquante… Je me demande en me rendant chez Elle à quelle sauce piquante je vais être « cuisiné », mais je suis loin d’imaginerce qui m’attend…

Petite discussion sur un scénario futur, agenouillé nu devant Elle ; un moment où j’ai parfois un peu de mal à m’exprimer, l’émotion devenant très forte et l’imagination travaillant beaucoup…

Elle va chercher un petit sac ; à son sourire, je devine que les surprises vont commencer…
Elle me montre le sac qui contient des petits graviers ; Elle en dispose une couche au sol puis me demande de m’agenouiller dessus bras derrière la tête.
Dans cette position pour le moins inconfortable et un peu douloureuse pour les genoux, Elle commence à me pincer les seins avec ses mains. « Aujourd’hui, çà va être une rencontre piquante » me rappelle t-Elle…
Ses ongles parcourent mon corps ; lorsqu’Elle passe sous mes bras et sur mes hanches çà me fait me contorsionner et bouger et du coup, je sens davantage les graviers sous mes genoux…
Elle m’attache des pinces aux seins, pinces reliées par une chaîne que je dois mordre à travers ma cagoule en relevant la tête ce qui accentue la douleur causée par les pinces.
Toujours agenouillé sur les graviers, Elle rajoute des pinces avec des poids à mes testicules.
Je subis alors les premières flagellations de mes épaules, de mon dos et de mes fesses… Difficile de ne pas bouger et quand je bouge, je sens les graviers qui pénètrent mes genoux ! Mais la douleur ne m'empêche pas de déguster le plaisir d'^petre dans ce donjon, entre les mains de ma Maîtresse...

Le nombre du jour est 22 (date du jour) ; il me faudra à plusieurs reprises au cours de la rencontre compter ou décompter 22 coups d’instruments divers…
Elle s’amuse aussi à me parcourir le corps avec la roulette à piques, un peu partout, mais entre autres sur mes seins déjà très sensibles à cause des pinces, sur mes testicules et ma verge que je sens se durcir…
Elle me passe aussi la roulette sous la plante des pieds ; là impossible de ne pas réagir et de bouger les jambes ce qui à nouveau accentue la douleur des graviers…
Elle enlève les pinces de mes seins et passe ses mains dessus; plaisir d'être caressé par ma Maîtresse:... je me plie un peu sous la douleur; Elle me demande de me redresser...

Elle me fait ensuite me relever, et après m’avoir retiré ma cagoule, me présente des boîtes de punaises et me demande de les disposer pointe vers le haut sur un tapis qu’Elle a posé sur le sol et de les compter. J'aime ces moments où je n'ai pas la cagoule car je peux voir le donjon et ma Maîtresse...
Je repense alors à un article de son ancien blog (domination de Soumis M.), article qui m’avait à l’époque beaucoup impressionné. Je comprends que je vais subir le même sort ; je dispose néanmoins très consciencieusement les punaises au sol malgré une certaine appréhension. Mais n’ayant plus ma cagoule j’en profite pour LA regarder et regarder le donjon, ce qui m’aide à vaincre cette appréhension…
Ayant fini de les disposer en les comptant (plus de 170 si je me souviens bien !), je dois m’allonger sur le ventre sur ce matelas de punaises. Je ressens alors une multitude de piqûres le long du corps dont une sur ma verge.
M’attendant à pire au niveau douleur, je suis au début un peu rassuré, c’est désagréable mais pas insupportable. Mais çà ne fait que commencer...
Maîtresse commence à me flageller sur le dos, et les épaules alors que je repose sur les punaises : brûlures de la flagellation d’un côté, piqûres des punaises de l’autre, de la domination recto-verso…
Elle constate que j’ai mes bras repliés et ma tête dessus (ce qui soulève un peu ma poitrine et évite le contact de celle-ci avec les punaises). « Tu triches » me dit-Elle et me fait mettre les bras en croix, paume de la main contre le sol et doigts écartés. Je ressens alors les punaises piquer aussi ma poitrine. Elle appuie avec ses chaussures sur mes mains.
Elle s’assoit sur mon dos pour me fesser… ce qui accentue la pression des punaises sur mon bas ventre. J’en ressens une me piquer aussi les testicules. Curieusement, je commence à ne plus prêter attention à la douleur : le contact avec ma Maîtresse, la fessée, l’image que j’ai dans ma tête de la situation me font sourire…

Elle me flagelle ensuite avec un martinet à longues lanières : les épaules, le dos, les fesses, les cuisses… ; là à nouveau la douleur redevient prépondérante .

Toujours sur mon lit de punaises, Elle tente de me faire faire du fétichisme ; je dois lécher ses chaussures, puis ses pieds, mais pour ce faire, il me faut tendre la tête vers ses pieds ce qui plaque encore davantage ma poitrine contre les punaises ; du coup la douleur m’empêche un peu de me concentrer et de faire çà bien. J'essaie tout de même de m'appliquer.

Elle me fait alors me relever et admire le résultat (que son mari photographie): de nombreuses punaises restent encore accrochées à ma peau (quelques unes sont tombées) , une reste accrochée à l’extrémité de ma verge et une autre à mes testicules. Je les retire toutes et ma Maîtresse me demande de les ramasser.

Elle m’indique qu’on va continuer le fétichisme des pieds. Agenouillé devant Elle, Elle m’explique que je dois lui masser les pieds puis lui lécher les orteils, les mettre dans ma bouche comme si je suçais une bite (ce que je n’ai encore jamais fait !) et continuer à les sucer. A part le massage des pieds que j’ai déjà eu l’occasion de pratiquer avec Elle, le reste est nouveau pour moi. J’essaie de m’appliquer et de faire au mieux en suivant les indications qu’Elle me donne.

Ensuite, Elle me conduit à l’échelle à laquelle Elle m’attache, les pieds posés sur un tapis à pointes.
Elle constate que les flagellations précédentes de mes épaules et de mon dos ne se voient pas trop ; Elle va en rajouter un peu…
Après une étape martinet (du moins je crois que c’était un martinet), je sens le stick me zébrer le dos, les fesses, les jambes… Curieuse impression que procure le stick, assez différente des autres instruments de flagellation…

Maîtresse s'inquiète et me demande si la bougie au bas de l'échelle ne me brûle pas. Délicate attention qui contraste délicieusement avec les morsures de la flagellation...

Puis Elle m’annonce que je vais goûter au fouet, instrument mythique que je n’ai subi qu’une fois jusqu’à présent… Elle démarre doucement, cherche sa distance de frappe. Est-ce pour m’impressionner ou pour doser sa puissance de frappe, j’entends par moments claquer fortement à plusieurs reprises le fouet sur quelque chose, mais sans que je ressente sa morsure.
Le fouet s'abat à nouveau sur mon dos, mes fesses et l'extrémité vient cingler aussi mes hanches en s'entourant un peu autour de mon corps...Progressivement les morsures deviennent plus intenses et plus pénétrantes…
Pour me « reposer », Elle m’indique qu’Elle va utiliser la cane ! 22 coups à compter puis à décompter : pas vraiment reposant comme instrument !!! Mais bien qu’étant un des plus douloureux, j’aime beaucoup cet instrument qui me fait penser à l'éducation à l'anglaise du siècle dernier…

En guise de « bouquet final », j’ai droit à un bouquet de verges soigneusement ramassées à mon attention par son mari un jour de grand froid (ce qui lui a valu des onglets). A nouveau 22 coups à compter et décompter…
A la fin, les verges se brisent sur mon corps, preuve qu’Elle ne me ménage pas…

Elle me libère… Je me sens fatigué mais profondément heureux ; je discute un moment avec Elle et son mari ; discussion chaleureuse malheureusement limitée par mes impératifs horaires liés à des problèmes de transport.

Une très belle rencontre originale qui m’a permis de faire le vide dans mon esprit, et au cours de laquelle ma Maîtresse a fait preuve d’une imagination débordante. De belles marques aussi en souvenir que je vais pouvoir admirer les jours qui viennent comme une signature de ma Maîtresse sur mon corps et le symbole de mon appartenance à Elle...