Eloge de la soumission

Il n’y a rien d’extraordinaire à assumer son statut de soumis. Cette soumission ne peut être dédiée qu’à une femme, digne de confiance, d’intérêt et d’attention. Elle se vit au quotidien. Elle donne un sens et sublime celui qui se consacre et devient, par choix, soumis. Elle n’enlève rien à ce qui pourrait être considérée comme une virilité. Elle la dédie à une personne qui devient sacrée, incarne et endosse cette sacralité. Et la soumission devient elle-même sacralité. Chaque matin, comme certains pourraient faire un exercice de méditation, je m’ancre dans la soumission en écrivant pourquoi à présent nulle autre voie ne me semble possible. Nu, dans l’accueil, queue dressée, je me concentre sur cet exercice. Il devient rite et ouvre une nouvelle journée de chasteté.
il y a 1 an

C'est très joliment dit !
il y a 1 an

Bonjour Agatharchide j'ai apprécié lire votre petit texte.

Célébrer sa soumission et par conséquent faire l'égérie de la Femme qui nous domine est à la fois un exercice classique D/s et une façon sincère de se dévoiler.

Je vais ajouter mon grain de sel (il est vrai que j'ai du mal à ne pas le faire 😊).
Je distingue nettement «être soumis» et se soumettre à une personne.

Je suis de ce qui estime qu'être soumis est quelque que l'on possède en soi. On est soumis ou on ne l'est pas. Comme d'autres par exemple sont doués pour le dessin ou fortiche au 110 m haie.

Se soumettre est fatalement entrer en relation avec autrui. Où se mettre à la disposition de cette personne, par consentement, implique que l'on attend qu'elle ai les capacités de nous dominer.
Ainsi l'on pourrait imaginer se soumettre sans être pour autant soumis - même si cela me semble très théorique.

Se soumettre et Dominer surtout en relation exclusive procurent bien sûr de merveilleux moments, parfois crée le beau au sens artistique du mot.

Être soumis comme vous le dites Agatharchide c'est ressentir cette flamme toujours allumée qui nous impose l'idée que l'obéira par plaisir. C'est se trouver en permanence prêt à subir (vouloir subir) une personne qui voudra bien nous dominer.

Enfin je pense que votre rituel est à maintenir 😃
il y a 1 an

Merci Ricky pour votre commentaire ! Je partage votre point de vue sur la différence entre "être soumis" et se "soumettre" à une personne. D'ailleurs, se soumettre (pour la femme qui accepte d'être l'objet de cette dévotion) d'une personne qui n'est pas habituellement soumis n'est pas préférable parce que plus inhabituel, plus excitant par ce paradoxe ?
La soumission créé en plus un lien d'autant plus unique qu'il est savoureux... Il n'est possible que parce qu'elle est "elle".
Et je maintiens le rituel !
il y a 1 an

C'est exactement ça
il y a 1 an

Merci Agatharchide pour cette "description" si vraie et réaliste, qui fonctionne aussi pour les femmes.
il y a 1 an

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