Visite médicale universitaire
C’était la traditionnelle visite médicale étudiante, nécessaire pour obtenir l’indispensable tampon faute duquel il était alors absolument impossible de se présenter aux examens. Nous étions donc là, interminable colonne de jeunes mâles, à attendre, en slip, notre tour. À surveiller les petites lumières vertes, au-dessus des portes, qui allaient nous inviter, l’un après l’autre, à entrer.
La jeune femme brune qui m’a reçu et qui avait approximativement mon âge (un médecin ? À moins que ce n’ait été une étudiante en toute fin d’études) s’est montrée, d’emblée, très froide. Très distante. Pas un sourire. Pas un mot aimable. Rien. Elle m’a pris la tension, écouté le cœur, donné, avec un maillet en bois, quelques coups sur les genoux.
Et est allée s’asseoir.
– T’es à jour de tes vaccins ? Oui ? Approche !
Ce que j’ai fait en toute innocence.
Elle m’a pris les deux mains, dans l’intention évidente de vérifier si je me rongeais les ongles. Et puis, d’un coup, sans que rien ait pu le laisser prévoir, elle m’a, à ma grande stupeur, baissé le slip, saisi la queue et décalotté le gland. Avec détermination. C’était ma cinquième visite médicale universitaire : jamais, jusque-là, je n’avais été soumis à pareil traitement. Qui pouvait, certes, se justifier par des considérations médicales : il était après tout possible que, très consciencieuse, elle ait voulu vérifier que je n’étais pas porteur d’une infection sexuelle visuellement détectable. Dans ce cas, la logique aurait toutefois voulu, me semblait-il, qu’elle ait d’abord eu quelques mots m’avertissant de ce qu’elle allait faire. Dans le registre : « Ça te brûle pas quand tu urines ? Pas d’épanchements anormaux ? Non ? Bon ! On va vérifier ça. » Rien de tout cela, mais, au contraire, un geste soudain. Totalement inattendu. Insolite. Et d’une grande brusquerie. Tant et si bien que j’en suis venu à me demander par la suite (car, sur le moment, j’étais beaucoup trop éberlué pour me poser ce genre de questions) si le but de cette « attaque », sous couvert d’alibi médical, ne consistait pas, bien au-delà du plaisir qu’elle pouvait éventuellement éprouver à s’emparer d’une queue et à en mettre le bout à nu, à se repaître des diverses réactions que pouvait susciter, chez les étudiants qu’elle allait recevoir tout au cours de l’après-midi, son geste soudain : surprise, gêne, recul instinctif, réflexe de pudeur, brusque érection, etc. Il y avait quantité de cas de figure possibles. En ce qui me concerne en tout cas, j’étais dans un état de totale sidération. De stupéfaction. Qui s’est très certainement lu sur mon visage et qui m’a laissé totalement passif, incapable de quelque autre réaction que ce soit.
Cette interprétation me paraît d’autant plus plausible que, si elle m’avait énergiquement baissé le slip, elle s’était bien gardée de le remonter. Non. Elle s’était tout aussitôt précipitamment plongée dans ses fiches comme s’il lui fallait y vérifier quelque chose de toute urgence. Et moi, de rester là, le matériel à l’air, complètement déstabilisé (mais n’était-ce pas le but recherché ?), ne sachant quel comportement adopter. Rester comme ça ? Remonter mon slip ? Au risque de me faire rabrouer ? De m’entendre dire qu’elle n’en avait pas terminé avec moi ? Ou d’apparaître ridiculement pudique. Cet état d’incertitude sur ce que je devais faire était d’autant plus inconfortable que je commençais à être l’objet d’une érection incontrôlable qui s’est épanouie et a pris son plein essor sans que je parvienne à la juguler. Elle m’a laissé comme ça deux à trois minutes qui m’ont paru interminables. Sans faire, du moins en apparence, la moindre attention à moi. Quand elle a enfin relevé la tête, l’embarras qu’elle a lu dans mon regard a allumé dans le sien une petite lueur, presque imperceptible, d’intense satisfaction.
Elle a mis un terme.
– Reculotte-toi ! Ce sera tout.
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