Présentation de Femsoum30

Bonjour,
voici une présentation de la soumise que je suis... comment en suis-je arrivée là ? quel a été le cheminement de ma vie ?
Il y a une vingtaine d’années, j’ai été entraînée dans le monde bdsm par ma responsable qui avait une liaison D/s avec son supérieur hiérarchique. Elle m’a fait connaître les jeux de domination….

Voilà comment ça a commencé …
Un jour que j’étais dans son bureau, elle me parle d’une amie à elle. Elle me raconte que cette amie était sur l’autoroute avec son compagnon. Il lui demande de relever sa jupe, pose sa main sur sa cuisse et commence à la caresser de façon très suggestive. Il double alors un camion poids-lourd, ralenti à son niveau, toujours en caressant l’entrejambe de sa compagne. Le camionneur, bien entendu, a vu le manège qui se déroulait dans la voiture. Le compagnon de son amie double enfin le camion, se place devant lui et conduit lentement, jusqu’à la prochaine aire de repos. Le camion les suit, et le conducteur de la voiture offre sa dame au camionneur.

En me racontant cette histoire, ma responsable / amie, épie ma réaction. Elle voit bien que je suis toute émoustillée ! A la fin de son histoire, elle m’avoue que cette soi-disante amie c’est elle en réalité et que son ami n’est autre que son responsable hiérarchique, mon responsable N+2. Ensuite, elle m’informe qu’il veut que je me présente dans son bureau. Je n’ai aucun doute sur la raison de cette convocation !

Je prends ma voiture et je pars en direction de son bureau. Sitôt entrée, il me demande de lui faire une fellation… j’étais très émotionnée… tout d’abord car j’étais dans le bureau de la haute hiérarchie, mais aussi parce que c’était la première fois que je me trouvais confrontée à ce genre d’expériences. Je l’ai sucé un moment puis il m’a congédiée comme une vulgaire catin !... et j’ai aimé.

Quelques semaines plus tard, ma responsable me propose de partir à Paris avec eux, dans le cadre d’une formation qu’ils avaient. J’y suis allée. Le soir de la première nuit, ils m’ont entrainée dans un club bdsm. Par malchance, j’étais indisposée et je n’ai pas pu en profiter comme je l’aurais souhaité. Mais j’ai été entreprise par plusieurs hommes qui avaient ordre de ne pas me toucher en dessous de la ceinture… j’ai sucé plusieurs hommes, ils se sont occupés de moi autant que faire se pouvait. J’ai pu voir ce qui se passait dans ces milieux et j’en étais toute émoustillée. Je ne savais pas à cette époque qu’il s’agissait de bdsm… je ne savais pas que ça existait pour tout dire !

Par la suite, ma responsable m’a invitée un jour chez elle, et j’ai pu voir sa soumission… elle était à genou, aux pieds de son Maître… je trouvais ça dégradant et quelque peu inconvenant… ensuite il nous a fessées, toutes les deux, il a fouetté ma responsable…. Avec un fouet… un vrai grand fouet !!! J’étais très perplexe !! Choquée, certes, mais excitée aussi, je dois l’avouer…

Un jour, nous nous sommes rendus à une soirée privée. Là encore, j’ai été entreprise par plusieurs hommes et nous avons passé la soirée offertes … j’aurais beaucoup de mal à raconter dans les détails ce qui s’est passé… j’étais sur un nuage. Mon seul réel souvenir était que le Maître m’avait demandé dans la voiture de trouver un mot de passe et qu’il serait attentif à intervenir si je le prononçais… mais il était tellement occupé à veiller sur sa soumise que je ne l’ai pas vu de la soirée… Fort heureusement je n’ai pas eu besoin de sa protection… j’ai passé ce jour là la plus merveilleuse des soirées ! et, si je ne garde pas grand souvenir précis de ce qui s’y est passé, je me souviens plus particulièrement de l’état de bien-être que j’avais ressenti sur le retour.

Ensuite, la vie a repris son cours… ma responsable est partie, nos jeux ont cessé.Depuis ce jour, j’ai toujours ressenti un manque que je n’arrivais pas à identifier... jusqu’à il y a cinq ans, en parlant avec mon ancienne responsable avec qui j’avais gardé le contact, je lui ai fait part de ma libido qui c’était fortement réveillée et j’avais besoin de plus qu’une vie conjugale traditionnelle. Elle avait rencontré un autre Maître et m’a proposé d’aller passer la nuit chez elle. Il s’est occupé de nous deux une grande partie de la nuit.

Vous vous demandez très certainement si j’ai fait l’amour avec Elle ! la réponse est non… Elle m’a dit un jour que si elle devait avoir un jour une relation avec une femme elle souhaiterait que ce soit moi… mais à ce moment là c’était une limite pour elle. Je sentais de plus en plus le besoin d’être soumise…

Un jour j’ai acheté une cravache et j’ai demandé à mon mari de me frapper avec. Il a accepté ! J’ai joui sous ses coups comme rarement ça m’était arrivé ! Il en a été le premier surpris. Mais il n’a pas voulu renouveler l’expérience car il n’y avait trouvé aucun plaisir.
J’avoue que c’est « 50 nuances de Grey » ou tous autres livres de ce genre qui m’ont réellement révélée à ce monde… qui m’ont éclairée sur la nature de mes pulsions !

En octobre dernier, j’ai franchi le pas et je me suis inscrite sur des sites bdsm. J’ai rencontré mon Maître en novembre. Notre Lien a durée 6 mois. Mais il était novice, moi aussi… On devait évoluer ensemble, il n’en avait pas l’étoffe et n’a pas voulu… ou pas pu… assumer cette partie de sa vie… j’en voulais toujours plus … il n’a pas su me le donner. Et il m’a rendu ma liberté.
Je suis donc partie à la recherche d’un nouveau Maître… désespérément ! J’ai eu 3 rendez-vous, avec des Dom hard qui me cravachaient, qui me travaillaient les seins ! L’un d’entre eux a commencé à me préparer au fist vaginal… il y était presque arrivé mais nous avons mis un terme à notre relation… il ne voulait qu’une « vide couille »… je voulais un Maître.

Puis j’ai rencontré mon 2ème Maître, pendant 2 mois… Il était plus cérébral, plus tel que j’imaginais une belle relation D/s. Mais là encore notre relation n’a pas abouti car je ne correspondais pas à ce qu’il recherchait, il voulait une soumise à demeure mais ne voulait pas casser la vie que je m’étais construite. Nous avons gardé un lien amical.

Après lui, j’ai tenté l’expérience avec un autre Maître… ça n’a duré que 2 semaines… et une rencontre… il m’a marquée au sein droit… c’est avec une grande fierté que tous les matins j’admirais l’évolution de cet hématome. Le lien c’est épuisé rapidement.

J’ai enfin compris une chose… un Lien doit se construire et prendre le temps de s’installer… et m’offrir indument au premier Dom qui passe ne m’apportera pas la sérénité que je recherche.
il y a 5 ans

Tres , tres belle présentation, une personne tres charmante, domage que j habite trop loint
il y a 5 ans

Bonjour Femsoum30,

Tout d'abord, merci de cette présentation très complète, elle précise bien des choses tout en affinant les indications de votre recherche.

Vous avez tout à fait raison, une relation BDSM se construit à petits pas, pour qu'un chemin devienne une jolie route, il faut un peu de temps. Certes, une rencontre BDSM d'opportunité, soirée, contact, est toujours agréable, je dirai même parfois permet de s'évader.

ET LA JE VAIS ME FAIRE DESTESTER ! :D
La problématique des soumises en recherche, est que bien souvent, elles ont un cœur ""d’artichaut"" qui s''emballe trop vite et qui souffre après. Cela n'est pas uniquement de leur faute ! (Là je vais me rattraper, ou du moins essayer)

Il y a aussi des Maîtres qui s'emballent, l'homme par nature étant bien souvent "moins affect" il propose un collier comme si c'était un lasso quitte à se rendre compte après, que la relation n'est pas aussi géniale qu'ils l'imaginaient. Sauf que, le coeur d'artichaut va souffrir lors de la rupture, car de multiples sentiments vont s'animer avec de MAUVAISES questions :
- Suis-je assez belle ?
- Ne suis-je pas trop grosse ?
- Suis-je assez soumise ou une vraie soumise ?
- Autres doutes, autres questions ....

Cela ne signifie pas que l'homme ne vit pas une sorte de situation d'échec, mais pour la soumise cela est bien souvent beaucoup plus dur. En effet, une femme se """"donne""" corps et âme alors que l'homme """prend"""". (Mots à prendre au second degré dans le sens psychologie + que physique) Attention, cela ne signifie pas que l'inverse n'existe pas, mais cela est plus rare.

Ce qui est sûr, c'est que si l'on ne prend pas un ticket de Loto, on ne peut pas gagner. En clair, sans aller au contact, on ne peut pas trouver SA perle.

Au delà des belles paroles, (des deux personnes) il faut prendre le temps de se poser les bonnes questions et d'ouvrir les yeux. La ""nouveauté"" est grisante, oui mais après ? Après il y a la disponibilité de chacun, l'imagination du Maître qui doit être assez grande pour créer des ""nouveautés"", les variables dans ses pratiques, l'attention qu'il lui porte. Une relation BDSM suivie peut être aussi forte qu'une relation de couple, voir plus, il faut donc y aller à petits pas avant de ..... fondre comme neige au soleil.

Pour conclure, et surtout rebondir sur vos propos : "il ne voulait qu'un vide couilles".

Certaines soumises aiment, mais là, c'est plus du libertinage que du BDSM. Et encore ..... Et encore car une soumise doit aussi avoir du plaisir, elle n'est pas là QUE pour ""soulager"" son Maître avec une fellation. Si la relation n'est basée que sur ça, elle ira obligatoirement à l'échec.

Une femme, même libertine au départ, qui a goûté à une vraie relation BDSM aura bien du mal ensuite, à n'être que libertine. Le BDSM apporte des piments avec le psychologique, le physique sans sexe, le plaisir dans la douleur (+ ou - en fonction de chacun), ces piments deviennent un "besoin" irrépressible.

TSM
il y a 5 ans

Publicité en cours de chargement