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En guise de préambule, je tiens à préciser que je ne juge personne par ce poste et je ne cherche pas à démontrer que toutes les personnes qui aiment porter des couches ont souffert de carences affectives. Mes excuses si ceci touche un point sensible chez certaines personnes, ce n'est absolument pas mon intention.

Après cette introduction, voici mon propos.

Le fait d'être attiré par les couches n'a pas été facile à vivre pour moi, du tout même, et souvent je me suis demandé si quelque chose "clochait" chez moi. J'ai beaucoup travaillé sur le sujet pour sortir des jugements et de la honte que ceci générait, ça m'a pris du temps. Cependant, au cours d'un travail avec une sexologue qui m'a fait énormément de bien, j'ai pu établir un certain parallèle entre des carences affectives datant de l'enfance et les couches. Sans entrer dans les détails car cela relève de ma sphère privée, il semble que cela a été en partie pour moi une stratégie de protection, un mécanisme apparu pour tenter en partie de palier à ces manques. J'ai mis très longtemps à m'en rendre compte et cela m'a fait beaucoup de bien de pouvoir faire sens de cela, cela m'a permis de pouvoir en quelque sorte faire table rase et décider plus consciemment ce que je voulais faire de ce fantasme, et surtout d'arrêter de me culpabiliser de ressentir ces attirances.

Je me demande si des personnes ont des expériences similaires avec cela? Je suis intéressé de lire ce que vous estimez juste de partager ici, dans le respect de vos limites et de votre vie privée.

Belle soirée à vous !

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Bonjour Cami,
Je pense qu'il y a plusieurs réponses à cela ! Traduction, :
- Il y a des personnes qui ont effectivement éprouvé le besoin d'un ""retour en arrière""" mental pour s'immerger dans un monde de douceur. (Résumé court pour ne pas faire un pavé)
- Il y a des personnes qui ont vu ça sur internet, ont essayé, y ont pris goût puis qui se cherchent un prétexte, ou une logique. Cela les aide à assumer un fétichisme.
- Il y a des personnes qui se cherchent un prétexte pour expliquer leur fétichisme.
- Il y a des personnes qui aime ça tout simplement.

Tout comme vous, je ne juge PAS, le meilleur des fétichismes est celui qui permet aux personnes de se faire plaisir et de s'épanouir. A chacun les siens, ils sont tous bien. je vais toutefois ouvrir la ,porte à la réflexion sur une autre pratique ; les adeptes de la fessée.
- Est-ce que les personnes en ont eu en étant jeunes et souhaitent revivre les souffrances et humiliations ?
- Est-ce que les personnes qui n'en ont pas reçues compensent cela comme une carence affective liée à un manque d'autorité dans leur jeunesse ?

Ces deux questions semblent idiotes, je sais, mais il est aussi raisonnable de dire qu'elles aiment ça tout simplement. En clair, il est difficile de trouver les bonnes réponses à toutes ces questions.

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Merci pour votre réponse très pertinente et très intéressante !

Je rejoins votre nuance, en effet il n'est pas possible de trouver une seule réponse à toutes ces questions très intéressantes et à tout ce que les gens trouvent dans l'univers des fantasmes et des fétichismes.
Cela étant dit, la question de savoir à quel point les fantasmes viennent de notre histoire et sont peut-être utilisé comme stratégie de protection, voire de guérison, m'intéresse au plus haut point. J'avais déjà entendu parlé de gens qui utilisaient les fantasmes et les fétichismes pour guérir de certains trauma, dommage qu'il n'y ait pas plus d'études à ce propos, je serais le premier à les lire !

Je reste bien sur tout à fait en accord avec le fait que les meilleurs fantasmes et fétichismes sont ceux qui nous font plaisir, à nous-mêmes et aux personnes avec qui ont les pratique, et qui nous épanouisse. J'ajoute la nuance que pour ma part cela n'a pas toujours été facile de savoir si le fantasme/fétichisme des couches me faisait du bien et m'épanouissait, j'aurais du mal à trancher tout à fait la question, c'est très différent à l'heure actuelle que lorsque j'étais plus jeune..

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Je comprends que trop bien ce que tu racontes là. Et merci infiniment pour ton courage et ta confiance, Ce n'est jamais évident de parlé et partagé tout ça.

Pour ma part, j'ai toujours vu le fetish des couches comme une évidence. Depuis toujours, j'aime me faire dessus. Lorsque l'ont m'as présenté la communauté DL, et que j'ai vu que les couches adultes étaient non seulement une réalité, mais en plus accessible depuis le début en magasin, je n'ai pas hésité une seconde. Et cela dure depuis plus de vingt-ans.

Cependant, il m'est évidement arrivé de interrogée sur la partie bien plus profonde de ce fétish. A savoir pourquoi je recherche ce plaisir, ce manque, dans les couches et pas ailleurs ? C'est souvent la question que je pose aux gens, quand ils cherchent à s'épanouir dans ce milieu. Pour ma part, j'ai eu une enfance compliquée. Père violent, manipulateur, des souci autistique quand j'étais petit, et un rapport aux autres difficiles (comparaison, timidité maladive, hyper sensibilité). Néanmoins, j'ai toujours eu une super enfance. Gamin des années 80/90, encore loin d'internet et des réseaux sociaux, j'ai su m'épanouir dans le cinéma, les jeux vidéos, le dessin. Un côté toujours créatif mais en rentrait des autres, avec ce manque affectif et cette peur de l'abandon toujours omniprésente.

Au divorce de mes parents, bien que je n'ai pas suivit de psychologues, beaucoup diront que mon plaisir à faire dans ma culotte provient d'un problème avec mon père. Sans doute. Il m'a fallut presque quarante ans pour faire son deuil et coupé tout contact avec lui, acceptant que je n'y suis pour rien et que je n'avais plus de temps à perdre avec des relations toxiques. Ma mère, elle, toujours surprotectrice et à la santé fragile, m'oblige à être pris en otage entre l'abandon d'un côté et le trop plein de l'autre. Sans doute que le AB/DL est devenue mon équilibre intérieur. Ma drogue douce pour flirté avec confort, réconfort, et anticonformisme. En plus d'une certaine sécurité.

Au final, être DL m'aide simplement à me sentir bien et à rencontré des gens supers, pour créer de vraies amitiés dehors et être là, aujourd'hui, à échangé avec vous et espérer continuer ce lien de l'autre côté de l'écran ! :)

Prenez soin de vous. Et tu sais où me trouvé pour gardé contact, l'ami ^^

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Merci pour ton partage, je rejoins pas mal de choses que tu dis, très intéressant, curieux d'en discuter de vive voix un de ces jours :)

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Avec plaisir l'ami, je n'en doutais pas :)

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J'ai eu un père très con, pas aimant, et parfois violent avec ma mère et moi, mais pas avec ma sœur.
Peut être il y a-t-il un lien avec mon fétichisme ?
Bon la première fois que je me suis lancée vraiment, j'étais pas bien, en pleine dépression et aux envies suicidaires XXL...

Passée après une séparation douloureuse et un divorce compliqué, je me suis refermée sur moi pendant quelques années avant de retrouver l'amour.
J'ai commencé à vivre et à exister dans ses bras, ses yeux et son corps.
C'est en parcourant distraitement les pages d'ABC Plaisirs que je suis retombée sur les mots ABDL cachés dans mon esprit depuis quelques années. Et quand mon homme à ce moment là m'a surprise, j'ai changé de page trop vite pour que ce ne soit pas suspect.
Les couches ont réintégré ma vie car j'étais soumise et que la découverte semblait lui plaire aussi.

Dans la vie, j'aime avoir le contrôle sur tout et surtout avoir le contrôle.
Donc j'ai besoin de décrocher vraiment, soit en tant que soumise, soit en tant que little pas propre et joueuse.

Brat disent certains. 🙄
Je vous ai entendus d'ici mauvaises langues !😝😝😝

Bref, me sentir protégée et m'abandonner sont des moments de détente, même si dans la soumission la détente...😖
De nouveau seule, je vais programmer ces pratiques aux calendes grecques, je ne peux me résoudre à la distraction ou au lâcher prise dans les conditions actuelles.

Je viens de voir le paradoxe de ce que j'ai écrit...
Suicidaire, je mettais des couches pour me sortir la tête de l'eau, je les ai remises quand j'étais bien et Heureuse en amour, et maintenant que je me retrouve seule et au moral plombé je n'ai plus envie.🤔🤔🤔

Il y a un médecin dansla salle ?
C'est grave docteur ???

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En tout cas, c'est très courageux et touchant de ta part de nous livré tout ça. Bravo et merci à toi. Ont est là si tu as besoin ^^

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Je renchéris, merci pour ton témoignage Judeline, il me touche aussi. Courage à toi, je ne peux pas faire grand-chose de plus que t'exprimer ma compassion virtuelle. J'espère que tu as un bon entourage pour parler et vider ton sac de temps à autre, ça fait un bien fou !