Est-on toujours soi-même ?

Qui sommes-nous vraiment ? Cela me ramène 45 ans en arrière aux cours de philo du lycée.... Eh bien le sujet est toujours d'actualité et le sera toujours. Sommes-nous vraiment ce que nous sommes ? Par exemple sur ce site je me déclare "Dominante" : le suis-je vraiment ? Après réflexion oui je le suis mais je ne le savais pas. Même si c'est inné en moi, même si ça transpire dans mes attitudes et ma façon d'agir. En fait j'oublie de me regarder dans la glace (refusant peut-être l'image renvoyée ?). Et c'est le regard des autres qui me fait m'ouvrir les yeux.
Par ailleurs les aléas de la vie font que nous ne sommes pas exactement là même personne à 20 ans, 40 ans, 60 ans. J'ai envie de dire : et c'est tant mieux. Heureusement que l'on change, en bien, en mal, il y a des hauts, il y a des bas....
Dans le lâcher prise, notre esprit est parti ailleurs, on n'est plus soi-même, c'est décuplé lorsqu'on atteint le subspace. Autres exemples : lorsqu'on est sous l'effet d'alcool ou de drogues. Également lorsqu'on est sous l'effet d'une concentration très intense, on se sent quelqu'un d'autre pris dans son truc. Et le plus dur est de redescendre sur terre, de se retrouver...
Un bel exemple : l'escalade où une journée peut se révéler tellement intense que ça vous donne l'impression qu'elle a duré plusieurs jours. Et dans ce cas, retrouver le train train quotidien demande à chaque fois une réadaptation, il faut savoir se retrouver soi-même pour l'accepter, pour s'accepter.
il y a 2 mois

Bonjour Endura.
Qui sommes-nous vraiment ? voici une vaste question.
Dans le cadre du couple surtout qui verse dans des pratiques BDSM ou atres, cela a son importance.
Tenir le rôle du Dom' ou du ou de la soumis(e) alors qu'on en a pas vraiment ni l'envie ni les compétences naturelles risquent de décevoir à termes dans le couple.
Cependant je pense que l'on peut se découvrir des envies ou compétences insoupçonnées dans le BDSM qui peuvent servir dans les vie de tout les jours.
Pour ma part, avant que ma Chérie ne me propose de faire du BDSM et que je sois son Dom' je n'avais jamais pratiqué avant, ni même n'avait aucunes idées de quoi que ce soit dans le domaine de la domination.
J'ai appris à "dominer" et Alléluiha ! ma confiance en moi a fait un grand bond !
J'ai découvert que je pouvais transposer à ma vie de tout les jours et professionnelle et mieux faire valoir mon avis et mes idées. J'étais un peu plus timide avant d'être Dom' BDSM :) maintenant je le suis moins.

Maintenant pour répondre à ta question "qui sommes-nous vraiment ?" dans une idée plus générale, je dirai que l'on apprend à se connaitre à travers d'évènements que l'on subit ou pas, dur ou pas...
Dans la pratique sportive intensive comme tu le dis... Une séance d'escalade comme tu le dis peut être harassante et contribue à la connaissance de soi.
Je fais des arts martiaux, ai participé à plusieurs compétitions et peut te dire qu'être confronté à de tels évènements te dit long sur toi-même et peut servir à t'améliorer, comme surmonter ses peurs, ses craintes, maitriser sa colère ou son émotivité, soigner sa timidité...
Parfois il y a besoin de s'isoler seul(e) durant une période afin de se retrouver soi-même, prendre des "vacances".
C'est bête, mais il y a une vieille chanson d'America qui illustre bien le propos. Voici un lien de la chanson avec les paroles - en anglais - à recopier dans son navigateur :

https://www.youtube.com/watch?v=2FV2sPYSluA
il y a 2 mois

Ah oui merci Bonsteph ! L'homme perd son identité dans le désert, le corps humain n'arrivant pas à lutter seul contre les éléments.
il y a 2 mois

Il y a une réplique du film Batman Bigins avec Christian Bale, où Katie Holmes, Rachel, lui dit "qui que nous soyons au fond de nous, nous ne sommes jugés que sur nos actes."

Je ne suis pas la même personne qu'il y a 30 ou 40 ans et heureusement, je n'aimais pas la personne que j'étais.

Il faut parfois se battre, simplement pour vivre dans une société basée sur le paraître, le bling bling et la bêtise.

Nous sommes qui nous avons envie d'être, mais il faut s'en donner les moyens et passer outre l'opinion des croquantes et des croquants.

Professionnellement je ne suis rien, une chômeuse parmi tant d'autres, mais il n'en demeure pas moins que j'estime avoir réussi ma vie, car je suis la femme fière et forte que j'ai toujours rêvé d'être. Et ça personne ne me l'enlèvera.
Chacun-e estime sa réussite comme iel l'estime, moi, c'est fait.
il y a 2 mois

Publicité en cours de chargement