Rituel de délivrance. Quand Ma Maîtresse m’offre le droit de me libérer… pour Elle.

Le silence régnait, seulement troublé par le crépitement des bougies.
Une vingtaine, disposées autour de moi, éclairaient la pièce d’une lueur chaude, presque sacrée. J’étais nu, à genoux, au centre du cercle, le sexe toujours enfermé, tendu, gonflé de jours de frustration… Une offrande en attente.

Ma Maîtresse est entrée lentement, sublime dans sa tenue de cérémonie : robe noire fendue, gants de cuir, talons claquant doucement sur le sol. Elle ne parlait pas. Elle me regardait. Son regard suffisait à me faire trembler.

Dans Ses mains, la clef.
Je l’ai vue, j’ai eu envie de pleurer. D’émotion. De désir. De peur, aussi. Car je savais que ce soir, Elle allait tout contrôler. Chaque respiration, chaque goutte.

Elle s’est approchée.
S’est accroupie derrière moi.
A glissé Ses doigts sur mon cou, doucement, puis autour de la cage.
Un clic. Le son de la liberté... mais pas pour moi. Pour Elle. Car ce n’est que par Elle que je vis ce moment.

Elle a murmuré :
« Ce soir, tu jouis… mais tu le fais pour moi. Tu retiens, tu écoutes, tu obéis. Et ensuite… tu avales chaque goutte. Sans un mot. Et tu me remercies. »

J’ai hoché la tête, soumis, brûlant.

Elle a commencé à me caresser, lentement, méthodiquement. Chaque geste était précis, calculé pour me faire grimper sans jamais me laisser tomber.
Son souffle contre mon oreille.
Ses ongles contre mes cuisses.
Sa voix, douce, cruelle :
« Pas encore… retiens… »

Mes jambes tremblaient. Mon sexe palpitait, libre mais prisonnier de Sa volonté.

Puis Elle m’a regardé droit dans les yeux :
« Maintenant. Laisse tout sortir. Pour moi. »

Et j’ai craqué. J’ai tout lâché.
Un torrent. Un cri étouffé.
Une explosion d’émotion, de chair, de gratitude.

Sans attendre, Elle a attrapé ma nuque, m’a fait me pencher en avant…
et j’ai avalé. Lentement.
Pas par honte. Par fierté.
Parce qu’Elle me l’avait ordonné. Parce que c’était juste.

Puis je me suis mis à quatre pattes. J’ai rampé jusqu’à Ses pieds.
J’ai déposé un long, tendre baiser sur le cuir glacé de Sa botte.
Et j’ai murmuré, la voix encore tremblante :
« Merci, Ma Maîtresse, de m’avoir permis de jouir… pour Vous. »
il y a 10 heures

Publicité en cours de chargement