Collier, Cage, Cuisine

Je suis en cuisine.

Nu, comme elle l’exige. Mon collier bien serré autour de mon cou. Ma cage de chasteté me serre, me tire, me rappelle à chaque seconde ma place. Je porte ce petit tablier blanc qu’elle aime tant, celui qui ne couvre rien mais m’expose comme un petit jouet ridicule. Je prépare le repas avec application, concentré, soigneux. Chaque ingrédient, chaque geste est fait pour Elle.

Je l’entends arriver derrière moi, mais je ne me retourne pas. Je sais que c’est Elle. Son parfum. Sa présence. Elle m’enveloppe déjà avant même de me toucher.

Ses mains se posent sur mes hanches. Ferme. Maîtresse. Je frissonne.

— « Tu es beau comme ça, mon petit soumis. Tout nu, tout tendu, tout à moi. »

Je souris faiblement, le cœur battant. Son corps contre le mien. Je sens son god-ceinture dur et imposant presser contre mes fesses, à travers le tissu de sa robe. Elle se frotte lentement, me fait bien sentir sa puissance, sa supériorité.

Elle tire sur le ruban de mon tablier. Il tombe à mes pieds. Je suis totalement exposé.

Sa main glisse entre mes cuisses, effleure ma cage, remonte doucement sur mon ventre. Puis elle se penche à mon oreille, sa voix grave et chaude me traverse comme une lame douce.

— « Continue de cuisiner. Je vais t’utiliser. »

Je ne réponds pas. Je hoche la tête. J’obéis. Mes mains tremblent à peine sur la cuillère en bois.

Elle relève sa robe. Je sens le frottement du harnais sur ma peau. Puis elle écarte mes jambes avec son pied, doucement. Je me cambre légèrement, la respiration coupée.

Un doigt humide entre mes fesses. Puis deux. Elle me prépare. Elle sait que je suis toujours prêt pour Elle, mais Elle prend son temps, parce que c’est son rythme, pas le mien.

Et sans un mot de plus, Elle me prend.

Son god-ceinture s’enfonce lentement en moi. Je m’agrippe au plan de travail, haletant. La chaleur, la pression, sa domination absolue. Elle me pénètre comme si j’étais sa chose, ce que je suis. Sa bite m’ouvre, m’envahit, me modèle.

— « Ne renverse rien. Tu veux que je te refasse nettoyer le sol avec ta langue ? »

— « Non, Maîtresse… »

— « Alors tiens toi bien. »

Ses mains me tiennent par la taille. Elle me baise avec puissance, autorité, lenteur calculée. Chaque coup de bassin est une preuve d’amour déviant. Chaque gémissement que j’étouffe est une offrande. Ma cage cogne contre le bord du comptoir, douloureusement. Je suis excité à en pleurer, mais je suis incapable de bander. Elle m’a privé de ça. Et j’en suis fier.

Elle grogne, haletante, se colle contre moi, me cloue littéralement à mon devoir. Je sens qu’elle jouit à travers son god, à travers sa domination. Elle se répand en moi, même sans sperme. Elle me marque.

Puis, soudainement, Elle se retire.

Je suis vidé. Étourdi. Mes jambes tremblent à peine.

Elle me donne une claque sèche sur la fesse, puis caresse doucement la même zone.

— « Bien. C’était... délicieux. Maintenant, va te mettre un plug. Quelque chose de large. »

Je hoche la tête, incapable de parler.

— « Et ensuite, tu continues de préparer le repas. Quand c’est prêt, tu me sers à table. En silence. Comme un bon petit objet obéissant. »

— « Oui, Maîtresse. »

Je quitte la cuisine, le corps encore chaud, le trou encore ouvert, le cœur plein.

Je vais obéir. Parce que j’ai été aimé à la manière d’une Reine. Et je veux lui prouver que je mérite d’être son esclave.
il y a 18 heures

hummmm magnifique
il y a 2 heures

Cest avec plaisir que j'ai lu votre texte.
il y a 2 heures

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