Veni vidi fessi

Veni vidi fessi

Ne pas confondre ce titre avec « Veni, vidi, vici » la célèbre expression employée par Jules César en 49 av. J-C pouvant être traduite en français par « je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu ». Non il s’agit tout simplement de la rencontre entre deux membres du réseau Fessestivites. (Clin d’œil au webmaster)

Maître Fesseur se prit d’affection webienne pour une adorable Maîtresse en laquelle il avait décelé une âme de dominatrice par dépit. Il s’aventura donc à jouer la fouine en ses petits secrets quitte à lui en avouer certains des siens en brodant un peu pour créer un dialogue. Cette Maîtresse lui avoua quelques dizaines de messages plus tard qu’elle avait connu la soumission mais qu’elle n’y avait pas trouvé son compte, d’où son choix de devenir Maîtresse.

Maître Fesseur, grand inquisiteur de la bonne conscience, lui tira les vers du nez qu’elle avait charmant au demeurant, pour aller quérir quelques informations sur lesquelles il rebondit à sa façon pour générer en elle des réflexions orientées sur sa propre vision des choses. La Maîtresse, trouvant « oreilles » à ses tourments psychologiques, apprécia Maître Fesseur pour sa gentillesse et ses disponibilités sans se douter que le fourbe marié jouait double jeu. En clair, il parlait lui aussi d’un mal-être en son couple et d’une grande absence de libido en sa belle pourtant très joueuse.

Ces accointances à force de patience et de taquineries orientées pour des réflexions en sa faveur finirent par donner à la pauvre Maîtresse manipulée l’envie de rencontrer ce fesseur malheureux si riche en verbe. Avant même le premier rendez-vous il lui parla avec humour de « savoir-fesse » pour la convaincre de lui offrir son délicat joufflu chose qu’elle refusa net. Il usa alors de stratagèmes en lui proposant un « Pile ou fesse » afin de lui démontrer qu’il ne cherchait point à abuser de la belle mais à revenir sur ses choix d’orientation.

Et là, la charmante Maîtresse tomba dans le panneau et raconta au beau parleur ce qui lui avait tant manqué lorsqu’elle acceptait d’abandonner ses charmantes rondeurs à des mémamîtres, qui en fait, ne cherchaient qu’à faire briller leur image avec une « bonne » pouvant également les servir sous la couette. Il s’amusa même à ajouter « la pipe du matin n'arrête pas le pèlerin » à props des mémaitres bien décidés à abuser d’une femme généreuse ce qui l’a fit rire malgré la cruelle réalité. Il lui conta généreusement ses aventures de fesseur secouriste des âmes en manque en précisant à chaque fois, « quel dommage que ma femme….mais je n’ose la quitter tant que… »

Lors de la première rencontre, il fut dès plus charmant et parvint à la séduire. Sentant la partie gagnée, il lui indiqua qu’il serait heureux qu’elle accepte un modeste présent. Suspicieuse, la Maîtresse voulut en savoir plus, et là il lui répondit avec un sourire charmeur : « ce n’est qu’un clin d’œil de fesses que vous utiliserez si bon vous semble ». La belle accepta le présent et découvrit un rosebub dans le petit sac noir posé sur la table. Amusée par l’humour décapant elle repartit donc de ce rendez-vous avec l’objet coquin. Sur ces « entrefesses » Maître Fesseur rentra en son logis pour y retrouver sa femme et savourer sa délicieuse cuisine avant de prétexter qu’il avait du travail en guise de câlin.

Et là, par internet il s’amusa à nouveau à titiller la belle Maîtresse pour la pousser à essayer le rosebud. Emue elle accepta et commença à entrer dans la spirale de la soumission affective, le piège se refermait. Quelques jours plus tard, Maître Fesseur sans emploi ne se rendit pas à l’ANPE mais à deux pas de la sortie du travail de la belle qu’il contacta par texto pour lui indiquer qu’il était à deux pas de chez elle. La Maîtresse en mal d’amour et de sensation se dit Alea jacta est

Alea jacta est (locution latine signifiant « le sort en est jeté », ou « les dés sont jetés ».

La bouteille de champagne qu’il acheta malgré ses économies défaillantes lui permit de « dégeler » la belle qui ne prit garde et finit par s’abandonner entre les mains de Maître Fesseur. Après l’avoir titillée, il parvint à la coucher sur ses genoux et à la convaincre d’apprécier les sensations d’une fessée dosée pour qu’il n’y ait que du plaisir. C’est avec une extrême attention qu’il claqua le joufflu tendu afin de générer du plaisir puis il monta en pression progressivement afin de générer l’abandon malgré les rougeurs fessières. L’alternance de fessées et de caresses engendra dans l’âme fragile de la propriétaire du dit fessier d’agréables sensations, un accompagnement de mots doux, de compliments sur la beauté puis de mots plus coquins la fit chavirer.

Le piège

Il ne demanda qu’une chose à l’ex Maîtresse aux fesses rouges, c’est de lui mettre lui-même le rosebud avant de partir. Il expliqua son départ soudain par de grandes phrases du type « n’allons pas trop vite dans nos tentations…. » alors qu’en fait il venait de s’apercevoir de l’heure avancée et que sa femme allait râler. La belle apprécia qu’il ne cherche pas à aller plus loin dans la rencontre, même si en elle, commençaient à pointer à l’horizon des envies de poursuivre ces échanges érotiques.

Rendez-vous fut pris le soir suivant par internet pour une deuxième rencontre un vendredi après-midi pendant les RTT de la belle Maîtresse s’abandonnant au rustre. Avant cette rencontre il la travailla au corps et surtout à l’esprit pour lui faire admettre qu’elle avait apprécié de se faire rougir les fesses et que par la même elle retrouvait son âme de soumises. Aveuglée par l’affection grandissante pour cet homme lui accordant autant de temps pour l’aider à faire le tri dans ses pensées, elle accepta qu’il pousse plus loin leurs jeux lors de la deuxième rencontre.

La deuxième rencontre, elle fut propulsée dans la stratosphère des plaisirs car après la fessée, il la coucha sur le canapé pour s’attaquer à son clitoris avec une arme magique pour le plaisir féminin. La belle Maîtresse découvrit la jouissance et tomba aussitôt amoureuse. La reconnaissance de l’âme et du corps la poussa à l’embrasser et à s’offrir à lui.

Maître Fesseur trop prétentieux lui dit par internet le lendemain « Veni vidi fessi » sans penser que la belle put penser « Veni vidi fessi bisi » après être revenue sur terre et s’être donnée corps et âme. Les paroles prétentieuses de Maître Fesseur ne s’arrêtèrent pas là et mirent le doute sur les intentions du Maître.

Elle décida de prendre du bon temps avec Maître Fesseur tout en cherchant à le piéger pour connaître ses réelles intentions. Elle ouvrit dont la porte à d’autres sujets dans lesquels Maître Fesseur s’engouffra avec ses certitudes d’avoir vaincu. Elle le laissa même lui parler de vie commune tout en testant les intentions réelles en se créant un pseudo de soumise sur internet. Et là en connaissant les passions de Maître Fesseur et sa façon de faire, elle le piégea en beauté.

Le rustre promettait la même chose à toutes les femmes !

Avant d’adapter sa vengeance, elle chercha à savoir jusqu’à quel niveau de goujaterie il irait. Maître Fesseur fonça tête baissée en lui promettant la lune sur ses deux profils !

Si Maître Fesseur lui avait simplement dit n’être intéressé que par des relations extraconjugales elle se serait bien gardée de mettre du bordel dans son couple.

Par contre, qu’il s’amuse avec son cœur, la roule dans la farine et pire encore adresse une photo à une autre soumise (son deuxième profil) de son fessier marqué la mit en rage ! ! !

Une femme déçue en colère face à un rustre irrespectueux est dangereux, chose que Maître Fesseur n’allait pas tarder découvrir.

Elle laissa croire à Maître Fesseur qu’elle tombait dans le panneau tout en le travaillant au corps avec son deuxième profil soi-disant plus réservé au contact à cause de ses enfants. Lorsqu’il lui parla de vie commune possible, elle le poussa encore et accepta avant de se convaincre d’agir de se laisser photographier à nouveau avec le pseudo « Maître Fesseur » écrit sur ses fesses. Et là, le gougeât adressa la photo à son deuxième profil ! ! !

C’en était trop, elle allait lui donner la leçon de sa vie en jouant le jeu du fourbe et en acceptant de se rendre chez lui en l’absence de sa femme. Avant de partir du logis, elle déposa dans les casserole de la cuisine une copie des emails promettant la vie commune et la photo de ses fesses avec l’inscription « Maître Fesseur » écrite dessus.

Maître Fesseur aujourd’hui vit seul, aura-t-il compris qu’il ne faut pas abuser des femmes ni les prendre que pour des connes ?

Voilà donc un sujet qui fesse les neurones non ?
il y a 10 ans

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Bonjour,

J'aime beaucoup le rythme de l'histoire racontée un peu dans le style La Fontaine. Toutes mes ficelles de caleçon pour ce récit fort divertissant !

Agnès
il y a 10 ans

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