L'héron est rond petit patapon !

Samedi je me réveille en douceur. Le jour n'a pas encore montré son nez. Le silence règne autour de l'appartement. Je me lève à destination des toilettes. Regard vers l'extérieur. Les montagnes ne sont pas éclairées par la lune. Le temps sera maussade. Je retourne me coucher.

Je l'entends à côté poursuivre sa nuit. Mais dort-il vraiment ? je n'en sais rien. J'aime écouter sa respiration et le calme qui règne. Je l'observe doucement. Il bouge. J'adore ses instants où l'on apprécie les valeurs de la vie. Cette oxygène que nous puisons à chaque respiration. Il bouge encore. A-t-il senti ma présence ? Il est vigilant. Je sais qu'il a l'ouie fine. Le grincement de la porte aura raison de mon ultime mouvement.

- tiens ! tu es réveillée ma jolie !
- oui, je regardais si tu dormais.
- ben non, tu vois bien que je suis toujours réveillé. Tu as bien dormi.
- oui et là j'ai envie d'un bon café.
- il est prêt, il n'y a plus qu'à le lancer. Pense à préparer les tartines aussi. Tu sais comment je les aime.

Il est de bonne humeur. S'il y a un an et demi je lui volais des tartines, aujourd'hui c'est avec attention que je coupe le pain comme il aime et lui beurre avec autant d'attention. Je lui sers le café dans son grand bol en veillant que le lait soit à proximité de sa main. Rien n'est laissé au hasard. J'ai appris que le collier que je porte avec fierté et aussi la fierté de mon Maître. Et j'aime ses instants ou nous partageons notre complicité. Je sais que les occasions de le taquiner viendront très vite. Il suffit d'être patiente et d'observer.

- Je te rappelle que ce soir nous allons manger vietnamien. Tu aimes.
- oh oui j'adore ça. Tu sais manger avec les baguettes toi ?
- non, je suis civilisé. Les baguettes je les garde pour zébrer tes fesses.
- forcément vu sous cet angle, elles te sont plus accessibles.
- Il ne fait pas très beau, mais je pense que nous pouvons aller faire un petit tour. Je t'emmène ce soir voir les hérons au Lac de Bourg. En attendant, nous irons acheter le pain et en revenant, tu recevras une fessée. Tu as un solde important et tu n'y échapperas pas.

Bien que le programme me séduise du fait de la chasse aux photos qui est prévu, l'idée de me retrouver punie m'enchante un peu moins. Il est vrai que je ne râte jamais une occasion de le chercher. Aussi, je ne suis pas surprise lorsqu'il me dit que mon solde est important. Inutile de négocier, c'est peine perdue. De plus en vue du nombre, une aggravation rendrait la punition bien sévère.

Nous finissons de déjeuner.

- Bien, je débarrasse le table et fais la vaisselle. Je veux te voir dès que j'ai fini, nue et en position pour recevoir ta fessée contre le fauteuil. Et ne me fais pas attendre, car ce sera pire, crois-moi.

Son regard est franc et précis. Impossible d'y échapper. Je sens la détermination. Nos jeux progressent et la densité des fessées suivent la même courbe évolutive. Il va de soi que je vais devoir assumer une fessée sévère. Mon coeur palpite entre l'inquiétude et le désir. J'aime lorsqu'il se montre ainsi sévère et dissuasif. Lui qui jamais envers moi ne lève la voix. Et pourtant, il peut en prendre des colères. Mais pas avec moi. Et là, je suis impressionnée par cette douce détermination. Elle semble si contradictoire qu'elle en est destabilisante.

J'ôte mes vêtements et m'installe comme attendu derrière le fauteuil. Les bruits dans la cuisine, des pas de va et vient entre le salon et la chambre. J'essaie de mémoriser le bruit pour les identifier lorsque mes yeux seront fermés. Il passe derrière moi et dépose sur le canapé son sac garni d'objets de nos jeux. Le fouet de vénerie est entre ses mains. Il le caresse avec la même délicatesse qu'avec ma peau. Je suis émue. Cet instrument est redoutable par les morsures. Il a décidé de commencer par les punitions les plus sévères.

Je me place le mieux possible pour offrir ma croupe à la sentence. Le fouet est dissuasif et je n'ai pas envie qu'il en ajoute plus que nécessaire. Je sais déjà qu'il ira aux portes de mes limites avec cet instrument. Il commence à balancer son bras. Le fouet ondule et s'aplatit sur mes fesses. La douleur réduite au point d'impact est supportable. Mais je sais que le plus facile est en ce moment. Après, les coups sur les fesses déjà touchées seront bien plus sévères. Il me faudra attendre le quinzième coups pour commencer les tentatives d'esquive. Il sait qu'à partir de maintenant les coups auront une portée bien plus grande physiquement et psychologiquement.

Enfin, la délivrance. Il a estimé la fessée terminée. Il s'approche de moi et constate avec un large sourire l'effet de la correction. Je suis mouillée de plaisir. D'un sourire ravie, il me caresse. Il m'oblige à écarter les jambes suffisamment pour y glisser un vibro en récompense.

- tu as été courageuse, je suis fier de toi.

Je ne peux retenir la jouissance qui crépite dans mon corps et explose très vite.

Il m'ordonne alors de me rhabiller.

Après le repas et la sieste bienfaitrice, il me propose d'aller à la chasse à l'héron. Le soleil est bien installé et nous offre une sortie prometteuse. Je prépare mon équipement photo. Vérification des appareils, nettoyage des objectifs, mise en place des batteries neuves, nettoyage et installation des filtres UV. Le matériel est prêt. Puis vient celui des vêtements. J'ai tout prévu pour prendre de belles photos sans avoir trop froid. Je chausse mes chaussures de rando, enfile mon blouson doublé, bonnet et gants enfilés, me voilà fin prête pour une partie de safari photo ornithologique.

Les canards sont nombreux à nager dans cet eau que je n'oserai même pas toucher. L'appareil en main, je guette les instants où je pourrai surprendre un geste original. Nous avançons sans faire de bruit, même si nous restons toujours bruyant. Maître Ours me montre du doigt l'étang qu'il a repéré avec les hérons. Par un petit sentier, il m'invite à descendre au bord de l'eau. Nous installons nos trépieds et tentons de prendre une série de clichés des jeux d'eau des canard. Justine la femelle et Sade le mal ne sont pas loin. Nous remontons puis nous progressons sur le sentier. Alors que Maître Ours persistait à photographier un couple de cormoran, j'ai aperçu tout un groupe de hérons. Appareil en place, je lui fais signe de venir vers moi, avec le sien dont le zoom est plus puissant. Et nous voilà partie à observer et photographier la danse des hérons.

Nos appareils ne sont pas suffisamment performants à une telle distance. Mais ils nous ont permis de ramener des clichés sympathiques. Le soleil se couche. Il est temps de tout ranger. Nous en profitons pour prendre un verre dans un bar avant de se rendre au restaurant. L'ananas thaï et le boeuf épicé ont quelques effets aphrodisiaques. Le saké offert par la maison comme il est de tradition donnera la touche finale à cette merveilleuse journée.

Mirabelle.
Voilà TSM, ne boudez plus s'il vous plait.
il y a 12 ans

Bonjour Mirabelle et merci pour ce superbe récit !

Puisque tu as accepté de le poster ici, promis je ne boude plus, pour l'instant mais si d'ici quelques temps tu ne nous en adresses pas un autre, ......

Grosses bises
TSM
il y a 12 ans

Un musicien qui fait du chantage !!! Drôle de mélodie !! Je sais résister à la voix des sirènes sauf si par la suite, elles se transforment en alarme auprès de mon Maître.
il y a 12 ans

ah j'oubliais, à quel rythme les récits ? dans deux ou trois mois ? :mrgreen: :mrgreen:
il y a 12 ans



Disons chère amie qu'ils peuvent être inversement proportionnels aux idées que je peux lancer sur ton forum et que ton Maître peut lire.

TSM membre ex chanteur issu de la planète Sadisius :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
il y a 12 ans

:roll: :roll: Alors inversement proportionnelle... :roll: :roll: !!! ouh là là, ça fait beaucoup. :?
il y a 12 ans

Publicité en cours de chargement