Fétichiste des odeurs et des goûts forts

Mon défunt mari était fétichiste des odeurs et des goûts forts. Après son accident, son handicap physique a délié sa langue, il a osé me déballer tout ce qu’il n’avait pas osé me dire. Et pourtant comme soumis, il était gourmand et assez maso. Comme quoi, la pudeur existe encore malgré des années de mariage et de BDSM. Je l’ai dominé avec amour pendant des années, toujours avec le respect qui sied au BDSM malgré les pratiques dites dégradantes. Son handicap physique au niveau des jambes ont cassé la dynamique, je n’osais plus. Il était malheureux, je lui faisais plus de mal qu’autre chose avec mon respect. Alors j’ai recommencé doucement à le dominer quand un jour il m’a dit : « ce sont mes jambes qui sont handicapées, pas ma tête ». Il avait eu les deux genoux broyés et marchait avec des cannes.

Avec les années, j’ai appris à prendre du recul, à passer outre les notions de respect et d’amour pour aller toujours plus loin pour lui donner ce qu’il avait envie. Par exemple, me faire lécher les pieds après une journée de travail sans passer par la salle de bain ou qu’il me lèche après que j’ai fait pipi. Quand on aime, on se met des barrières, elles ne sont pas toujours faciles à franchir, même quand on est domina. Dans ses dernières années, je crois que je me suis lâchée totalement dans le vice extrême par amour et pour lui faire plaisir, un peu comme si je sentais qu’il n’allait pas tarder à me quitter. Il est vrai qu’il semblait sans limite, qu’il en voulait toujours plus et allait jusqu’à fabriquer des accessoires de contrainte.

En bon bricoleur, il a modifié un banc de musculation en fabriquant une espèce de U, avec de la mousse je crois, recouverte de cuir. Il s’y attachait bien avant que j’arrive de travailler pour que je m’assoie dessus pour du facesitting. Après ma journée, l’été j’avais un peu de mal à ne pas passer par la salle de bain avant de m’asseoir sur son visage. Et pourtant, cela le faisait bander comme un âne. Je m’assaillais sur son visage parfois avec ma culotte parce qu’il adorait sentir et lécher mes culottes portée. Un jour, j’ai gardé la même deux jours pour lui. Cela m’a excitée de lui faire ce plaisir, mais aussi, de le pousser dans ses retranchements. Cette excitation était un peu comme un transfert d’amour, j’allais lui en donner encore plus. Cette fois là, je me suis surpassée dans ma ou sa folie. J’ai ensuite mis ma culotte dans un saladier en verre avec de l’eau et je l’ai mise au micro-onde pour la laver à l’eau très chaude sans savon après l’avoir faite bouillir. Quand elle a été refroidie, je lui ai fait boire l’eau sale, il était comme fou, il était heureux. C’était de l’Amour avec un grand A majuscule.

C’est la première fois que je parle de lui, de nous, de notre intimité. Je m’arrête là parce qu’il ne m’est plus possible d’écrire, mes yeux coulent tout seul malgré les années. Merci de ne pas me juger. Merci aussi de ne pas me demander une séance que je ne ferai pas. On ne fait ça que par amour.

Dame Isciane
il y a 3 ans

Bravo madame pour vos preuves d’amour et de plaisir
il y a 3 ans

Parler de soi est parfois difficile et a du l'être encore plus pour raconter votre Histoire très émouvante. Mes félicitations Madame pour votre courage.
il y a 3 ans

Bravo de parler de cette histoire. J'ai moi un gros fetish des culottes bien bien portées pendant une longue période.
il y a 3 ans

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