Un Mari soumis, pour quoi faire ?

Un Mari soumis, pour quoi faire ?
Qui en retire du plaisir ?

Mon mari m'a toujours dit que j'étais faite pour commander, et a toujours espéré que je le domine. Mais dans ma tête, pendant des années, cette domination ne pouvait s'exercer que dans l'intimité de notre chambre, que dans des circonstances "sexuelles".

Il était donc toujours frustré, et moi je me prêtais à ces jeux uniquement de temps à autre, ça me paraissait bizarre, mais pourquoi pas. Et puis un jour, au fil des événements qui ont jalonné notre vie, j'ai eu comme un déclic, j'ai enfin- compris que ce n'était pas pour lui qu'un jeu sexuel, mais une véritable façon de voir la vie avec moi, une façon de vivre son amour pour moi, une façon de s'accomplir dans sa personnalité profonde.

Avant que cela ne soit clair dans ma tête, il a d'abord fallu que cela soit clair dans la sienne !!! Cette envie -ce besoin- de domination a toujours été présent en lui, mais il n'en avait jamais clairement défini les limites, ou plutôt l'étendue, qui elle est quasiment sans limite justement !

Une fois que cela a été clair pour lui, il a pu me l'expliquer, et j'ai fini par comprendre que c'était sa façon à lui de se sentir aimé, véritablement, profondément aimé. Et il se trouve que j'aime mon mari, alors si c'est ce qui lui apporte du bonheur, pourquoi le lui refuser ? J'ai commencé à entrevoir qu'une nouvelle façon de fonctionner s'ouvrait à nous.

C'est une façon de s'aimer qui repose sur l'idée de base: je ne donne pas l'amour tel que moi j'aimerais le recevoir, mais comme l'autre à qui je destine cet amour, aimerait et attend de le recevoir. Un peu comme on offre un cadeau non pas parce qu'il nous plaît à nous, mais parce que l'on sait que c'est celui-là qui va toucher la personne à qui le cadeau est destiné. Un don d'amour.

Et moi ?

Moi je me rends compte peu à peu que je me réalise également à travers ces nouveaux rapports de Maîtresse à esclave. J'ai dorénavant le bonheur de vivre extraordinairement librement... cette relation qui me positionne en tant que Maîtresse toute-puissante m'octroie cette liberté totale... je fais ce que je veux quand je le veux.

Oui j'ai un caractère plutôt fort. Oui j'aime donner des ordres. Une chose m'a pourtant gênée au début : j'avais l'impression de passer pour la harpie qui dicte ses ordres et mène le monde à la baguette. Cette image est plutôt négative, et cela m'ennuyait un peu.

Une amie très proche à qui j'ai très- vaguement parlé de ce genre de relation m'a parlé de "sacrifice" de la part de mon mari. Elle se trompait complètement de registre, moi je le savais, je le lui ai expliqué et elle a compris au final. Mais je me rendais compte en même temps de l'image que je pouvais avoir moi: la nana insupportable qui dicte toute sa conduite à un petit mari qui n'ose pas parler, soumis et malheureux ! Or c'était précisément le contraire. Mon mari à moi, mon esclave, est heureux d'être enfin soumis.

Quant à moi, j'y trouve des avantages indéniables. J'ai la flemme de ranger mes vêtements ? Un claquement de doigts et mon esclave se précipite. Je veux voir mes chaussures briller ? Un ordre suffit pour que mon esclave cire, frotte, et fasse reluire. Mais ce ne sont qu'un mince aspect des avantages que j'y trouve.

Si j'ai envie (comme ce soir par exemple) de sortir au pub avec des copines, eh bien je sors sans réfléchir à la réaction de mon mari, puisque de toute façon mon esclave n'a qu'à s'incliner.

Si un soir je me sens excitée et que j'ai envie d'avoir du plaisir, eh bien je le lui fais comprendre clairement, quelle que soit mon envie, mon désir, que j'aie envie ou non d'avoir un rapport sexuel, mon esclave me donne, de toute façon, ma dose de plaisir et d'extase. J'atteins d'autant plus cet extase que je lui ai donné les ordres précis pour qu'il sache me conduire au 7ème ciel. Je donne mes ordres, il exécute. Cela me procure un sentiment de détente, et m'enlève toute notion de culpabilité. Du coup, mon désir s'exprime librement.
Le dialogue est total, complet. Mon esclave sait ce que j'aime. Il me le donne avec générosité. Et que j'exerce mon autorité, en toute circonstance, est ma façon de le chérir. Un échange d'amour vous dis-je ! Un échange éclairé, entièrement tourné vers l'autre.

Même si je ne suis pas censée faire un catalogue d'avantages, ce sont pourtant eux qui peuvent donner l'envie de vivre de cette façon.

Je ne suis absolument- pas une "sur-femme". Je ne suis -hélas pas le sosie d'un top model... pourtant quand je lis la dévotion dans les yeux de mon esclave, je me crois, l'espace de quelques minutes, plus belle et désirable que n'importe quelle femme. Et je le suis. Pour lui. Ah, ça, c'est mon ego qui se régale !!!

Au bout de 17 ans de mariage, nous avions déjà atteint une complicité et une entente sexuelle satisfaisantes. Certainement assez commune à bien des couples, mais c'était déjà bien. Pourtant, ces nouvelles relations établies, nous connaissons maintenant un "renouveau". Il n'y a plus de tabou. J'ai tous les droits. je peux tout dire. Je peux tout exprimer, demander, non, que dis-je, EXIGER ! Et de son côté, il peut également tout exprimer, puisque esclave ne rime pas -pour moi en tout cas- avec effacé, muet, contrit, il a le droit et le devoir de tout exprimer, et moi le droit d'accorder... ce que je veux. Du coup, nos désirs ne sont plus muselés, et nos relations sexuelles sont riches de cette franchise, et de cet amour que l'un et l'autre VOULONS nous donner.

Côté piment, par exemple, j'ai osé lui dire certaines choses (après 17 ans de mariage, il faut le faire !) que je n'avais jamais osé m'avouer à moi même. Je ne suis pourtant pas coincée, mais mon éducation, comme beaucoup de gens, beaucoup de femmes, me retenait de dire certaines choses. Maintenant, non, je n'ai plus ce genre de retenue. J'ai exprimé de nouveaux désirs, certaines choses m'excitent, je l'ai enfin dit. Mon esclave de mari était enchanté de m'entendre... Pour notre plus grand plaisir à tous les deux... Mmmm... que de belles soirées passées et encore d'autres en perspective...

Avec tout ce plaisir, passé, présent, et encore plus à venir... j'ai envie de dire "elle est pas belle, la vie ???"

Oui, certes, ce n'est sans doute pas une façon de vivre très répandue. Mais après tout, qui sait ce qui se passe dans l'intimité des couples ? Qui parle librement à ses voisins de ce genre de choses ? Et quand bien même... vivre comme les autres... tièdement ? Ou bien vivre à notre façon à nous, intensément heureux. C'est une voie choisie librement, remplie d'amour (remplie n'est même pas assez fort par rapport à ce que je ressens, j'ai envie de dire, gavée, repue d'amour.)

Face à notre famille, nos enfants, nos amis, nos voisins, nos collègues, nos relations n'ont pas changé. Nous sommes un couple parfaitement "normal". Pourtant, depuis quelques temps, plusieurs personnes nous ont dit que notre bonheur faisait plaisir à voir...

Que dire de plus ? Je pense avoir fait le tour, dit l'essentiel, mais pour tout dire, il faudrait raconter tous ces détails de notre vie quotidienne qui nous apportent tant de bonheur... Un regard, une phrase anodine, mais accompagnée d'un regard insistant... une complicité de chaque minute... échappant aux autres, rien qu'à nous, nous deux, nous comprenant à 200%...
Ces bouffées d'amour qui nous envahissent, je pense pouvoir parler en nos 2 noms... oui acquiesce mon esclave près de moi...

Accepter... accepter le postulat de base que ce que l'on ne conçoit pas pour soi-même puisse être primordial pour l'autre. Une relation différente... L'amour en étant le ciment. La satisfaction de vivre telle une déesse. Mon esclave faisant tout pour rendre heureuse sa Maîtresse... quelle vie délicieuse !

Quelle femme peut se targuer, après 17 ans de mariage, 2 beaux e n f a n t s, des hauts, des bas, comme tout le monde (normaux je le répète !) peut se targuer donc de rentrer du travail, claquer des doigts pour se faire masser les pieds, et se faire servir son repas ? Il suffit de regarder autour de soi... il y en a sans doute bien sûr, mais.... pas tant que ça ! Tous ces petits avantages allègent le quotidien, défatiguent, amènent à ne penser qu'au meilleur, au plaisir... Oui... il y a sans doute pire comme vie ! Sans ce mari-là, je ne serais probablement jamais devenue une Maîtresse...

Mais aussi jamais je ne me serais sentie aussi libre, aussi aimée, avec une existence aussi plaisante et pleine de plaisirs en tout genre... Oui, je deviens peu à peu une Maîtresse.
Je laisse parfois passer des occasions de donner un ordre, ou bien de sévir.... je n'en suis qu'à mes premiers pas, je vais m'améliorer, c'est sûr. Mon esclave aussi va s'améliorer, et en le dressant à bien me servir, je m'habituerai à exiger cette qualité, et je m'affirmerai de plus en plus en temps que Maîtresse.

Nous n'en sommes qu'aux balbutiements de nos relations Maîtresse - soumis. Que de bonnes expériences nous attendent encore... J'ai la sensation, NOUS avons la sensation de nous réaliser, et cela chacun avec l'aide de l'autre... Je ne veux pas faire de l'autosatisfaction, mais avoir ce sentiment de bonheur et de plénitude, c'est tout de même quelque chose de bon à vivre, et je le souhaite à tout le monde !

Voilà... j'ai jeté ici mes premières réflexions, de façon plus ou moins organisée, je me suis parfois répétée... tant pis, cela reflète mon état d'esprit. D'autres choses me viendront peut être à l'esprit plus tard...

Salutations
Élisabeth, heureuse Maîtresse de Thierry soumis.

Ceci est un témoignage que j'avais trouvé bien et que je partage avec vous.
Gyno
il y a 4 ans

Très beau témoignage , une Maîtresse et son soumis heureux voilà une bonne chose ,je vous souhaite plein de bonheur .
Cordialement
il y a 4 ans

Je suis complètement d’accord le problème c’est d’oser. Très souvent on n’ose pas aller au bout des choses avec son conjoint. Ce n’est pas aussi facile qu’on l’imagine.
il y a 4 ans

Le problème est l'affection qui s'installe et rend la relation plus difficile. C'est là que le soumis prend de plus en plus d'aisance et que l'on passe sur des choses que l'on n'aurait pas laissé passer au début.
il y a 4 ans

C’est ce que je ressens avec ma femme, trop de retenue, de peur de me faire mal, de me vexer.
il y a 4 ans

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