Peut-on être soumise mais pas maso et inversement ?

Peut-on être soumise mais pas maso et inversement ?
Cette question nous a souvent été posée, pour nous OUI on peut être soumise et pas maso.

Et vous, qu'en pensez-vous ?
TSM
il y a 12 ans

Compte anonymisé
oui on peu être soumis et pas maso ...je peu en parler !
en effet depuis mes débuts dans ma soumission , j'ai toujours entendu dire par les autres soumis ou soumises tu verras un jour et à force tu deviendras maso aussi et bien NON ...je persiste à dire je ne suis pas maso et comme preuve , je reçois parfois des féssées à mains nus ou avec un instrument tel que cravache , martinet , fouet !!!
beaucoup me pense maso au vu de ce que je peu recevoir parfois mais non ...la douleur est là et je ne mouille pas ( un maso je pense en joui ou y trouve un réel bonheur ) moi à l'inverse je supporte la douleur par soumission et dévotion !
mais rarement j'en mouille et je n'en joui pas !
je suis simplement soumise cérébrale et c'est comme ça lolll :)
il y a 12 ans

Bonjour Domus ravi de vous retrouver ici.
Lorsque tu dis soumise cérébrale, je rajouterai une SUPERBE et adorable soumise cérébrale que nous avons beaucoup appréciée pour sa gentillesse ainsi que celle de son Maître.
Au plaisir de vous revoir.
TSM
il y a 12 ans

Tout est question de définition je suppose. Sans oublier que le masochisme ne concerne pas que la souffrance physique, mais aussi mentale, par exemple la frustration, l’humiliation...
Il y a une différence entre jouir sous la douleur et avoir du plaisir . Si on considère que le masochisme se réduit à la jouissance par la souffrance et uniquement la souffrance, je ne suis pas masochiste non plus. Je n’ai jamais joui rien que de la douleur, je n’aime pas avoir mal, et la douleur en soi ne m’ apporte aucun plaisir, ni d’excitation, de même que prendre des coups pour prendre des coups ! Ce qui est intéressant, c’est de transcender cette douleur. De lui donner un sens. En somme, ne pas souffrir pour rien… Et ce qui m’allume, c’est la situation, l’échange avec celui qui offficie. Selon Lacan, la souffrance voulue traduirait un besoin de se faire reconnaître par la personne qui l'inflige. Et là je rejoins Domus13. Par respect, dévotion, désir, amour etc. on peut accepter beaucoup de choses, y compris la douleur, et notamment la douleur mentale. Dans le SM et la DS on entre dans une relation avec l’autre, et lorsqu’on fait don de sa douleur à l’autre, qu’on encaisse pour le plaisir de l’autre, quelle qu’en soit la motivation, et que l’autre apprécie ce don, on se sent valorisé. Pour moi c’est indissociable de la soumission.
Malgré cela, il peut aussi y avoir un côté très égoïste, plus dans le dépassement de soi, une sorte de challenge, un peu comme un sportif, se rendre compte de ce que l’on est capable de supporter, en retirer une force intérieure, extrêmement grisante, qui prend le pas sur la douleur. Celle-ci reste présente, mais par une espèce de gymnastique mentale, elle devient secondaire, ne faisant que nourrir mon orgueil, je passe en mode défi, il n’y a que tenir qui vaille, finalement. Dans ces moments, j’ai mal, et bien que je pleure, que je crie, je me sens forte, invincible. Parfois, les endorphines entrent en jeu, anesthésiant la douleur et donnant un sentiment de bien-être et de toute puissance, mais ce sont les endorphines qui donnent le plaisir, pas la douleur elle-même. Mais tout cela est impossible sans le partage avec une personne pour m’y amener, sans que je me [i:1vb0r0cj]soumette[/i:1vb0r0cj] à son traitement.
Paradoxalement, accepter la douleur, c’est aussi mesurer ma propre fragilité, admettre mes faiblesses, faire la paix avec tout un tas d’émotions négatives qu’il me faut refouler au quotidien pour m’intégrer dans la société, et pour supporter les aléas de la vie. Laisser libre cours à ses émotions lorsqu’on s’est construit une belle carapace… ce n’est pas toujours facile ! La souffrance bien ammenée permet cela. Et j’aime ce moment où je sens que mon esprit capitule, que je plie sous les coups ou sous la volonté de l’autre, où je ne suis plus sous l’influence de mon éducation, de mes peurs, et que je m’abandonne, vulnérable mais soulagée, laissant la [i:1vb0r0cj]maîtrise[/i:1vb0r0cj] à l’autre…
J’ai en somme beaucoup de mal à dissocier mon masochisme de ma soumission, et de fait, je n’imagine pas la soumission sans une forme de masochisme, ne fût-ce que dans le renoncement de ma propre volonté, ce qui pour quelqu’un d’orgueilleux est un sacré tourment !!!
il y a 12 ans

Bonjour Siham,
Je vois avec plaisir que tu disposes enfin d'un clavier. Est-ce que c'est la frustration de n'avoir pu écrire pendant des semaine qui est la raison d'une si belle intervention ?
Ayant l'immense plaisir de te connaitre, je ne prendrais pas immédiatement part à ce débat pour laisser au lecteur chanceux de savourer et méditer tes mots.

Quel dommage que vous ne puissiez venir à la féria des vendanges SM de ce week-end.
A très bientôt chère amie et mes amitiés à Tourmentor
TSM
il y a 12 ans

Compte anonymisé
Bonjour siham , Bonjour TSM ,

tout d'abord , merci TSM pour ses gentils mots sur mon Maître et moi même... :oops: je vous embrasse tous 2 et pour nous aussi dommage pour le prochain week end !

et toi siham ma copine de soumission , mais pas que ça ...nous avons toutes les 2 au fil du temps su nous apprécier , je rejoins néamoins ta façon de voir les choses ! nous sommes toutes les 2 différentes dans notre aventure bdsm lollll ...mais pas tant que cela si on y réfléchi bien !!!
je ne sais pas faire de grand discours ma belle et je préfère de loin te montrer autrement et différemment que je t'aime beaucoup ( et oui il faut dire je t'aime aux gens que l'on aiment ) la vie est tellement courte ! bisoussss et à très bientôt

jea
il y a 12 ans

Compte anonymisé
Bonjour à toutes et tous sur ce forum,

Je me suis rendue compte très jeune que j'étais maso et j'ai commencé à jouer dans ce sens sans qu'il y ait la de notion de Maitre ou Soumise. Mais je trouve qu'être les deux apporte un plus. Le fait d'être dominée cérébralement lors des jeux
permet de se plonger dans un monde où la douleur peut devenir un plaisir. Je pense que nous sommes toutes et tous un peu la soumise ou le soumis de quelqu'un, même dans la vie de tous les jours. Pensons à certains rêves que nous faisons des fois !
Chaque individu est une âme à part entière qui vit des émotions et des fantasmes différents.

On peut aussi n'être que l'un ou l'autre. Mais la soumission n'est-elle pas une forme de masochisme (dans la mesure où l'on obéit et exécute des ordres que l'on n'a pas décidé soi-même ?) et le masochisme n'est-il pas une forme de soumission, car dans les deux il y a la notion de "subir" !

Bien à vous
Cordialement
Oasis pour Oasis et JP
il y a 12 ans

Soum_erwan je te remercie et caresse l'espoir que ce questionnaire sera complété et agrémenté de commentaire qui permettront d'ouvrir un débat constructif.
TSM
il y a 12 ans

Bon questionnaire

Pour moi, les reponses seront sous la forme d'un texte.mais je ne donne pas de date pour le faire parvenir. ;)

liO
il y a 12 ans

bonjour erwan

Je vais tenter d'y repondre au questionnaire.
J'y avais repondu ce matin, mais en cliquant sur previsualiser, le texte n' est pas apparu. Donc je recommence

liO
il y a 12 ans

:) Les reponses

Je suis dominée par un Maître,. Je pense que les femmes dominatrices sont plus mesquines et moins tendres que les hommes dominateurs. Surtout si elles ont une soumise à dominer ; C’est mon avis personnel.

Pour moi c’est une continuité. En effet, j’ai commencé par recevoir la fessée occasionnellement par un fesseur. d’abord à la main, puis les instruments sont venues,. Ensuite j’ai connu les pinces, malgré la douleur j’ai apprécié.

Une bonne dominatrice, ou dominateur, est une personne qui respect sa soumise. Le respect permet établir une confiance mutuelle

En plus du respect, une bonne soumise doit obéir à son Maître ou à sa Maîtresse

Je recherche une relation ponctuelle, je vois mon Maître une fois par semaine. Par contre effectuer un stage de quelques jours cela me plairais.

Mes scènes préférées sont : être attachée, nue, exhibée en public devant des personnes consentantes, avoir un écriteau dans le dos

Mon Maître me dit souvent que je suis « une sale gosse » j’aime quand il le dit.

Mes accessoires préfères sont la cravache, le martinet, les pinces, les bougies, l’électricité à petite dose, la savate, cuillère en bois , un écriteau dans le dos

La punition dans le dressage s’avère utile. La soumise ne fait pas ce qu’elle veut. Elle doit respect à son maître ou sa Maîtresse et lui obeir.

Respecter sa soumise,. Etre à l’écoute de son corps, de ses émotions.

Un seul conseil : rester naturel;

J’aime être humiliée. Par contre, lorsque le soumis et la dominante vivent ensemble le contrôle sexuel de la soumise peut s’affairer utile.

Je suis soumise depuis novembre 2011. Donc j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et à découvrir.

L’apparence physique et vestimentaire est importante chez moi. Je demande toujours à mon Maître dans quelle tenue dois-je me présenter devant lui.. Comme, j’ai de la route à faire mon Maître autorise à m’habiller comme je veux.

Etre nue, c’est la soumission totale, surtout lorsque le Maître reste habiller.

Le sucer en pleine rue.

:) :) :) :)

liO
il y a 12 ans

[color=#BF00BF:2ijs7hoo]Je lance le débat....Pour vousest-il incompatiblequ'un Maître soit aussi la mari . Le Mari peut - il être un Maître absolu quant
il soumet son épouse ?
Mais en même temps qui connait mieux sa moitié, que sa propre moitié et amener sa soumise au plus profond de ses limites ?

je suis curieuse de vos réponses pampampam[/color:2ijs7hoo]
il y a 11 ans

Pardon je remet la première phrase correctement .Pour vous est-il incompatible qu'un Maître soit aussi le mari.
il y a 11 ans

Compte anonymisé
bonjour,
Personnellement je ne vois pas en quoi cela serait incompatible.
Si le dominant est intelligent il a tout à y gagner, sourire. ;)
il y a 11 ans

Bonjour

Il n'est absolument pas incompatible que le Maître soit le mari (ou inversement) car je connais de nombreux couples qui vivent leurs passions DS ou SM sans aucun problème.

PAR CONTRE il est fréquent de rencontrer des personnes qui peinent à dominer leur conjoint à cause d'une barrière affective qui les freine dans les pratiques. Exemples :
-- Fesser/ fouetter son conjoint : "je ne peux pas lui faire du """"mal""""
-- Jouer humiliation : "je ne me sens pas capable de lui faire ça"
-- Autre
-- Autre

Personnellement, au début le bloquais un peu mais ce temps est loin derrière moi..... :mrgreen:
TSM
il y a 11 ans

Je pense que l'équité voudrait que l'obéissance et les punitions (réelles parfois !) soient réciproques !
il y a 11 ans

Merci Monsieur TSM pour votre réponse.
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour
Je pense que les deux possibilités sont valables que l'on peut ètre soumise sans ètre maso et maso sans vraiment ètre soumise
Des expériences que j'ai pu faire j'ai recontrer des soumises pas maso, elles sont en général tres soumise car peur des chatiments corporel et punitions
J'ai également connu une femme tres maso et pas tres soumise qui commetai des fautes volontairement pour recevoir
punitions et chatiments corporel
et dans les deux ca elles étaient tres contente de leurs sors
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Bonjour à tous,

Je répondrais à deux questions posées, mais ces réponses me sont propre.
[color=#4000FF:3w0npwka]- Peut-on être soumise mais pas maso et inversement ?[/color:3w0npwka]
Je pense que l’on peut-être les deux. Je parlerai de mon expérience, j’ai été dans une relation ou mon masochisme a été mis au 1er plan, où la soumission n’était que la cerise sur le gâteau. Ah oui, j’ai pris un plaisir immense à me faire taper dessus, à donner le plaisir à l’autre et prendre le mien. Mais pour moi ce n’est pas la soumission. Maintenant, dans ma nouvelle relation, je fais marcher mon esprit, ma soumission est celle d’obéir, de servir, de ramper auprès des genoux de mes Maîtres, eh oui, aussi bien ceux de mon mari que de celui qui m’éduque et me dresse pour devenir une soumise. Ce plaisir que l’on a de n’être rien que ce que l’autre veut, ce plaisir que l’on a d’endurer la douleur pour la douleur et ne pas chercher son plaisir. Sauf si son Maître nous l’accorde.
Et pour une maso, une vraie qui jouit sous la douleur, il est bien plus difficile de rester au seuil de la douleur et de l’offrir telle quelle à son Maître que de partir égoïstement dans son plaisir sans attendre l’autorisation de son Maître. Mais justement c’est de vouloir être soumise qui me permet d’arriver à partager même mon masochisme dans une relation D/s.

[color=#4040FF:3w0npwka]- Est-il incompatible qu'un Maître soit aussi le mari ?[/color:3w0npwka]
Pour moi qui suis mariée depuis bien longtemps à un homme pas vraiment Dominant, il n’est pas évident de trouver ma place en tant que soumise, mais avec l’aide de mon Maître qui me dit que je ne pourrai devenir soumise qu’en étant soumise en tout lieu et tout moment, il est important que je puisse devenir soumise dans mon couple. Je m’emploie donc avec l’aide de mes propriétaires (rire), d’accepter, d’obéir aux contraintes et obligations qui sont ma vie de tous les jours et c’est en faisant comme cela que je saurai enfin trouver ma place, qui n’est pas être soumise seulement à mon Maître et à mon mari, mais d’être une soumise d’esprit qui saura se mettre automatiquement à sa place de soumise devant tout Dominant qui croisera son chemin.
il y a 11 ans

Bonjour,

Petit morceau de phrase piqué dans le post précédent :

(...) " qui me dit que je ne pourrai devenir soumise qu’en étant soumise en tout lieu et tout moment" (...).

En tout lieu et tout moment !!! :

- Tous les posts sur ce sujet sont intéressants mais ce petit morceau de phrase a aussi son importance car selon que l'on considère la soumission comme une sorte de contrat d'obéissance ("obéissance"?? et encore peut-être insuffisamment précis) tacite et silencieux sans limite ni interruption dans le temps ou les circonstances ou au contraire uniquement dans des périodes ou moments choisis (en concertation mutuelle ou décidé unilatéralement par le/la Dom) le terme "D/s" n'a pas la même "consistance".

"Consistance", qui diffère entre une relation D/s "d'opportunité" (n'importe où ou lieu choisit ou décidé: intimité, clubs, public averti ou moments choisis : 24/24, temps libre, vacances, au coup par coup).

Cette D/s peut être "light" (par jeu) ou implacable (réunissant toutes les autres conditions) mais aussi avec des exclusions (pas devant les enfants/amis/famille et rien qui puisse nuire à nos vies professionnelles).

Et ensuite tout dépend de ce que l'on met dans cette D/s (prévenir les attente du Dom ou juste obéir à ses ordres,avoir des codes de comportement de style "histoire d'O" ?

Je n'ai répondu en rien (je n'en ai pas les compétences) ni donné mon avis, j'ai juste voulu préciser par ce post qu'il conviendrait de bien définir ce que l'on entend par D/s avant d'y intégrer d'autres ingrédients.
il y a 8 ans

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