Est-ce que la taille du sexe masculin compte ? Les réponses

[b:1x0zigf9]Est-ce que la taille du sexe masculin compte ? Les réponses scientifiques[/b:1x0zigf9]

Éternelle question. Et les réponses données s'avèrent souvent assez simplistes. Pourtant, toute une série d'analyses a été publiée sur le sujet et les conclusions tirées des études menées sur des femmes du monde entier ne valident pas systématiquement la théorie selon laquelle la longueur du pénis favoriserait le plaisir féminin. Décryptage de Peggy Sastre, auteur de "Sex Machines" et "Ex Utero".

Édité et parrainé par Mélissa Bounoua
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Un gros cerveau est peut-être le plus beau cadeau que l’évolution a pu nous offrir – nous, les Homo sapiens. Mais chez les mâles de notre espèce, ces gros chanceux, cette offrande évolutive est double : en plus d'un gros cerveau, ils ont aussi un gros pénis. En effet, le sexe masculin a une longueur moyenne comprise entre 127 et 178 mm en érection, un diamètre de 35mm, et une circonférence tout aussi moyenne de 90 mm, ce qui correspond à des dimensions deux fois plus importantes que celles de notre plus proche cousin, le chimpanzé, et cinq fois plus importantes que celles du gorille, un peu plus éloigné sur l’arbre généalogique des primates. Le renflement terminal du gland et sa forme caractéristique de champignon sont, là aussi, des configurations péniennes uniques dans le règne animal.

Mais qu'en est-il des préférences féminines hétérosexuelles en matière de taille de zguègue ? En 1966, les analyses désormais classiques de Masters et Johnson faisaient état d’une petite minorité de femmes appréciant les belles bêtes, et d’une grande majorité d'indifférentes. Selon ces pionniers de la sexologie contemporaine (qui n'apportaient pas des masses de preuves factuelles à leurs dires, soit dit en passant), la raison était à chercher du côté de la médiocre innervation du vagin. Dès lors, vu que la majorité des femmes semblaient atteindre l'orgasme par stimulation clitoridienne, qu'importe que monsieur soit doté du roi des braquemarts.

La compétition entre mâles

Pourtant, si on part du principe que les femmes sont, en moyenne, peu sensibles à la taille du pénis, l’augmentation très marquée de celle-ci au cours de l’évolution humaine pose un problème, car les caractères sexuels primaires et secondaires des mâles sont souvent déterminés par les choix sexuels des femelles de leur espèce – une "règle" qui devrait aussi se vérifier dans le cas du pénis. Sauf qu'une autre logique peut aussi présider à l'évolution d'un caractère sexuel : la compétition entre mâles.

En 2004, Gordon G. Gallup et Rebecca L. Burch avaient ainsi émis une intéressante (et très controversée) hypothèse : la taille et la forme du pénis humain seraient importantes, non pas pour procurer du plaisir aux femmes mais pour...extraire de leur conduit vaginal les résidus de sperme de concurrents potentiels et maximiser ainsi la probabilité que le dernier éjaculat soit le bon – en termes de succès reproductif.



Gallup et Burch appuyaient leur hypothèse sur des analyses IRM du coït, sur des reproductions de l’acte à l’aide d’organes génitaux artificiels, et sur le fait que les couples rapportent fréquemment des pénétrations plus vigoureuses dans les situations d’infidélité potentielle (jalousie, séparation, etc.). À quoi il faut ajouter, bien sûr, la présupposition de base selon laquelle la copulation d’une femme avec des partenaires différents dans un court laps de temps ait été assez fréquente au cours des trois derniers millions d’années, de sorte que les pénis de plus grande taille aient été réellement avantagés par la sélection naturelle. Si l’on part du principe que les populations pré-humaines et humaines ont été parfois très réduites, le scénario est crédible: un tel avantage a pu prendre rapidement le dessus dans ce groupe fondateur et se répandre ensuite dans la descendance ultérieure.

Les spécificités de la sexualité humaine

C'est d'ailleurs sous le patronage de cette étonnante conjecture que Jesse Bering, ancien psychologue évolutionnaire passé à la vulgarisation scientifique pour des magazines aussi prestigieux les uns que les autres (Scientific American ou Slate, par exemple), a placé son dernier ouvrage : "Why is the penis shaped like that ?" [Pourquoi le pénis a-t-il cette forme ?]. Comme son titre l'indique, ce livre est une mine d'informations sur les caractéristiques morphologiques du sexe masculin, mais aussi sur toutes les petites (et les grosses) spécificités de la sexualité humaine, vues sous un prisme biologique. Si vous êtes assez confortable en anglais, lisez-le, c'est à mon sens l'un des meilleurs exemples "grand public" de ce qu'on peut faire sur le sujet et qui prouve, dans un style extrêmement drôle et enlevé, que les théories évolutionnaires sont (très) loin d'étayer un quelconque ordre établi – et si vous êtes un éditeur désireux de le traduire, contactez-moi.

Mais je m’égare, revenons à nos excroissances et à l'idée sexologiquement très répandue que les femmes regardent d'un œil flegmatique la palette de leurs tailles disponibles. Même s'il faut avouer que les chercheurs travaillant sur ces questions sont (curieusement) loin de se bousculer au portillon, ces observations n'ont pas toujours et partout été confirmées. Ainsi, si l'on sait aujourd'hui que le vagin n'est pas le trou nerveusement éteint qu’envisageaient Masters et Johnson, certaines études récentes laissent entendre que oui, la taille compte, pour certaines femmes.

Au début de l'année, une grande étude menée au Moyen-Orient montrait, par exemple, que 67% des 2920 femmes interrogées valorisaient la taille du pénis de leur partenaire. Pour 40% d'entre elles, c'était la circonférence du pénis qui leur importait le plus – elles étaient 20% à privilégier la longueur, et 40% à considérer longueur et circonférence comme équivalentes. En Croatie, une enquête menée en 1998 observait que 53% des participantes accordaient une importance quelconque à la circonférence du pénis – l'importance était "certaine" pour 22% et, niveau longueur, elles étaient 57% à la considérer comme importante et "très" importante pour 27%. En 2002 et aux Pays-Bas, si 20% des femmes interrogées se déclaraient totalement indifférentes à la taille du sexe de leurs partenaires, elles étaient 33% à privilégier sa circonférence et 21% sa longueur. D'autres recherches menées en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis, au Cameroun, ou encore en Chine se sont orientées vers des conclusions équivalentes.

Les préférences des femmes

Et la semaine dernière, une équipe constituée de psychologues et d'éco-éthologues portugais, écossais et américains a publié une étude, fondée sur des questionnaires remplis par 323 femmes hétérosexuelles et montrant que non seulement certaines d'entre elles (33,8%) accordent de l'importance à la taille du pénis, mais qu'elles lui accordent d'autant plus d'importance que celles-ci sont capables de ressentir un orgasme vaginal. Leur papier, sobrement intitulé "les femmes qui préfèrent des pénis plus longs ont plus de chances d'avoir des orgasmes vaginaux (mais pas d'orgasmes clitoridiens): implications pour une théorie évolutionnaire de l'orgasme vaginal", revient sur l'hypothèse que l'étude de Gallup et Burch avait écartée : si la taille du pénis humain s'est dramatiquement écartée de la "norme" de nos cousins primates, c'est bien parce qu'une telle expansion plaisait à une proportion significative de nos arrière-arrière-(...)-arrière-grands-mères.

De même, Rui Miguel Costa, Geoffrey F. Miller et Stuart Brody, les trois auteurs de cette étude, estiment que si la taille de leur pénis importe autant et en moyenne aux hommes, ce n'est pas "comme on l'affirme souvent de manière péremptoire, à cause de l'intériorisation de stéréotypes masculins culturellement arbitraires" mais parce que "ces désirs reflètent des leçons tirées d'expériences sexuelles réelles avec des femmes". Pour le dire autrement, ce n'est pas un prétendu inconscient collectif "machiste" qui pousse les hommes à en vouloir une plus grosse, mais simplement les préférences – dans la vraie vie – d'un nombre significatif de femmes.

Cette étude, qui réplique les conclusions d'un précédent papier, fondé, lui, sur un échantillon de 1000 femmes tchèques, reste encore à être confirmée en laboratoire (bonne chance et bon courage aux universitaires qui devront obtenir l'accord de leur comité d'éthique), mais elle démontre néanmoins, pour ceux qui en douteraient encore, que l'évolution de la sexualité humaine est loin d'être un phénomène monolithique : certaines femmes préfèrent des pénis plus imposants, d'autres s'en foutent, de la même manière que "la" jouissance féminine suit un éventail de possibilités bien plus large que ce qu'on a l'habitude de croire et de faire croire. Et enfin, contrairement à ce que d'aucuns peuvent penser, une telle étude montre bien que le "naturel" n'a jamais rimé avec "universel", vu que l'évolution est, avant tout, un mouvement vers la diversification et l'éclatement des normes.

[size=150:1x0zigf9]ET pour vous mesdames quels sont vos avis ? [/size:1x0zigf9]
il y a 12 ans

Compte anonymisé
[size=150:3nkche8k][/size:3nkche8k][b:3nkche8k]oui sujet tres interessant..qui peu donner beaucoup de suees de part et d autres..
a quoi peu servir un penis trop long mais etroit, si lon ne ressens pas sa presence EN NOUS?
JE VAIS REPONDRE DEJA POUR MOI...
le perpetuel va et vient ne peu qu enflammner mais pas dans le sens voulu..
vrai que cela aussi peu etre tres douloureux et non jouissif,si la ""bete""ramone au plus profond de l âtre!

un penis bien enveloppe..... bien en chair pour mieux se regaler?
encore faut il pouvoir le mettre en bouche...si je dois me decrocher la machoire jevite le tout...

un tout petit qui se faufile a peine rentre?
bon on va un peu laider..a ne pas mettre a la poubelle non plus

je crois surtout , non jen suis persuadee mme, que la longueur, la largeur peuvent etre compensées si le manque est present
tant de propositions ns sont donnees....
et puis le cerebral(( LE PLUS IMPORTANT)) n est il pas la surtout pour nous faire monter aux royaume des cieux?

avec ma façon personnelle, je dirai que lon ne fait pas l amour en achetant un beef ordinaire..

le feeling est le plus extraordinaire.et les preliminaires font le reste!!

sinon cest de la ""viande pur sexe"" de la baise en somme..

rho je fais comme certains bonhommes. :D .
"""je la veux ainsi
non pas cela..trop petite la nenette
oula trop grande ou grosse....""......rire"" je me venge !!

non cest juste un comparatif pour taquiner
alors messieurs, faites travailler non votre cerveau cette fois ci, mais votre goujon,avec toute lenvie en vous et surtout soyez a l ecoute de celle qui partagera vos moments d emotions pour etre en osmose tous els deux!
ce nest que ma touche personnelle..[/b:3nkche8k]
il y a 12 ans

taquine j ai lu ton avis et je le trouve tres juste et je trouve qu'il n y as rien a y ajouter :D erao
il y a 12 ans

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