LE COLLIER

LE COLLIER
Par Kassandra

Le collier était là, dans ce magasin pour chiens, pendu à un crochet, parmi tant d'autres, avec cette odeur écœurante, propre à tous les aliments pour chats et chiens, qui aurait dû me faire fuir et pourtant,,,,,

Je restais là, plantée, sans pouvoir bouger, et mes yeux ne regardait plus que lui,

Une brève nostalgie remonta de mon enfance, je repensais au chien de mon amie, avec qui je jouais gamine, le martyrisant, en tirant affectueusement sur son collier,,, le même qui était sous mes yeux et que je désirais de toutes mes forces,,,,

Je ne sais plus combien de minutes se sont écoulées, avant que je relève la tête, perdue dans mes pensées, mon maître à mes côtés,,,

Mon cœur battait la chamade, pendant que quelques gouttes de sueur perlaient à mon front,

La fascination totale, immédiate, absolue,

Excitée, plus encore, émerveillée, je voulais le toucher, mais je n'osais pas,

Une odeur étrange envahit mes narines, et un spasme me prit le ventre,

Je sentais les lèvres de mon sexe s'entrouvrir, et au centre ma fleur d'amour s'épanouir les pointes de mes seins, elles aussi commençaient à se durcir, une sorte de frénésie me prenait

Un désir furieux de me caresser dans ce magasin, sous l'œil de mon maître, sans honte, je me sentais tellement offerte

Une chape de plomb semblait couler dans mes membres, et j'étais en réalité collée au bois rugueux de la vitrine, par une pesanteur qui m'empêchait de faire le moindre mouvement

Rien que d'imaginer ce collier autour de mon cou, que je tremblais pas seulement de peur, mais parce cette agression sensuelle m'était aussi agréable
Au point que je fermais les paupières ,,,,,

En réalité, frémissante de toute ma chair, je n'étais qu'attente

Les mains puissantes de mon maître m'enserrait le cou,,,, ma peur s'aggravait soudain, car en vérité, je ne sais plus très bien ce qu'il voulait faire.
Un cri monta de mon ventre à ma gorge qui s'étrangla soudain.
Je ne pouvais plus respirer.
Ses doigts, s'ils paraissaient des serres, étaient ceux de l'homme que j'aimais, et duquel je ne pouvais attendre que tendresse et amour.......

Je le regardais, et sous cet appel il tressaillit sans se crisper.
Son souffle passait sur mes yeux, comme une douce éolienne, et tuyau d'orgue, j'étais air et résonance...... car ma plainte était également impatience …..

Ce vent, cette caresse, était la réponse à l'attente de mon corps, de mon ventre.

Une chaleur brutale envahit mon sexe et mon bassin, quand je sentis le poids du collier à mon cou.

Je bougeais imperceptiblement. Oh que c'était bon cette sensation.
Quand ma paume rencontra sa paume, mon plaisir s'agrandit, jusqu'à l'allégresse, et la joie qui soufflait dans ma tête, éveillait mille échos qui venaient de crever sur mes lèvres enflées, pareils à des bulles.

J'avais envie de quitter au plus vite le magasin, mes talons battaient rapidement le sol, pressée de me retrouver chez nous, car ce collier avait déclenché des désirs extrêmes.

Mon maître me prit par la taille, je me laisser caresser, je lui appartenais, je regardais ses yeux, et j'y lu de la fierté et de l'amour , et pour la première fois , je caressais ce collier, qui m'emprisonnait.......

Pourtant , c'était voir qu'il me fallait VOIR et mon imagination ne me suffisait plus.
Ou plutôt, elle avait besoin pour profiter de cette sorte de nourriture.

Va ordonna mon maître, sans violence..
Je me retrouvais devant une glace, et je ne me reconnus pas.
J'étais transfigurée, mes yeux brillaient, et je les fermais afin de mieux m'enfermer en compagnie de mes fantasmes.

Mes doigts suivirent le contour du collier, par petites touches, il était en cuir rigide, avec des rivets tout autour, et en son centre, un anneau pour y attacher une laisse.... et je continuais ma prospection, et sans m'en rendre compte, mon autre main caressait mes seins......

Mon état de femme soumise me devenait évidence......

J'acceptais l'inéluctable non sans souffrir à l'avance.
Je remerciais mon maître pour ce présent, pour tout le bonheur qui allait nous réunir et nous transcender dans le connaissance de ce monde très particulier.

Il est beau mon collier,
beau parce qu'il est ma parure de soumise et qu'il orne mon cou
beau parce que j'ai accepté le poids de ses chaînes
beau parce que parfois il me blesse la peau tendre de mon cou
beau parce que c'est mon maître qui me l'a offert
beau parce qu'il me rappelle sans cesse ma condition de soumise
beau parce qu'il est aussi le confident de mes nuits et de mes jours
beau parce que grâce à lui, je me sens belle dans ma condition de soumise et qu'il me grandit un peu plus chaque jour
beau, car grâce à lui, je suis plus docile, obéissante, esclave aussi
il y a 11 ans

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