Capucine

[b:3vjrf93j]Capucine[/b:3vjrf93j]
Par Chloé des Lys et TSM

Cette histoire se déroule au XIXème siècle, à l'époque où le raffinement était encore aimé, et apprécié. Elle a été écrite par Monsieur TSM ainsi que par votre serviteuse (qui ne se qualifiera pas de l'épithète "humble", ça serait mentir...).

Rendez-vous

Debout, elle a les coudes posés sur la rambarde qui surplombe la Seine, juste à côté du pont d’Arcole. Une péniche descend tranquillement le cours d’eau tandis que les promeneurs se font plus rares et plus pressés. La nuit tombe et l’allumeur de gaz se presse de compléter sa ronde. Le petit vent frais la fait grelotter en ce premier dimanche de mars de l’an dix-huit-cent cinquante-neuf. Dans sa main, elle tient une enveloppe scellée, dont elle ignore tant le contenu que le destinataire. La seule instruction qu’elle ait reçue est « attends à vingt heures le long de la Seine, en face de l’Hôtel de Ville. On viendra t’y prendre. Ne te fais pas de souci, et sois là. »

Un phaéton capoté de cuir teint en mauve s’arrête. En descend un bel homme, dans la trentaine, vêtu à la façon de ces dandys britanniques, moustache précise et fine, les yeux verts acérés, portant canne d’ivoire et ébène et chapeau haut, en descend. L’air affecté et le pas pressé, esquissant une course, il s’approche de la demoiselle transie, qui se retourne et le toise :

« Jeune femme, voyons, que faites-vous ici à cette heure tardive, dans le froid mordant de cet hiver qui n’en finit pas ? – Je crains, Monsieur, que cela ne vous concerne pas. J’attends simplement un rendez-vous, et ne vous déplaise, je ne pense pas que ce soit avec un fantaisiste de votre allure. – Certes je ne doute pas de l’importance de vos engagements, demoiselle glacée, mais je doute que cette tenue » – elle n’est vêtue que d’une simple robe de drap beige et d’un gilet en laine du cachemire importée à grand prix – « vous permette de les tenir. – Monsieur, je vous serais reconnaissante de ne pas m’importuner. Mon époux » (elle se permet un mensonge, n’étant que fiancée) « va arriver d’un moment à l’autre et… – Il suffit, suivez-moi, Capucine. Nous n’allons pas rester à nous faire des politesses, j’ai encore beaucoup à faire»

Interloquée, Capucine (car c’est bien son nom) laisse tomber au sol l’enveloppe, alors que le mystérieux inconnu lui saisit le poignet droit pour l’entraîner. Souriant, il lâche délicatement le bras de la jeune femme, se penche, tenant sur un pied comme dans une audacieuse révérence, et ramasse la missive qu’il étudie et la glisse dans sa redingote. « Allons. » dit-il, alors qu’il reprend le chemin de sa voiture hippomobile, emmenant tenue par l’avant-bras la jouvencelle.
Il l’aide à monter, l’installe à la gauche de la voiture, et s’assure de son confort. De la main droite il lance le convoi, remontant la rue du Renard, tandis que sa main gauche saisit la cuisse de sa passagère.

Voyage

Capucine est gênée et surprise. Son fiancé, issu de la petite bourgeoisie financière protestante, se revendique amateur, dans le cadre feutré de ses cercles intellectuels, des mœurs discutables de Laclos, mais il y a un monde entre la contemplation des turpitudes de Valmont et être la Merteuil d’un inconnu en voiture. Le fort libertin dandy se fait plus pressant, et enserre dans son poing des pans de la robe, se rapproche de l’intérieur de la cuisse, tout en restant concentré, imperturbable, sur la route pavée.

Le phaéton avance, Capucine figée sur le siège de cuir, les chevaux trottent sur le pavé pendant d’interminables minutes. Le plus qu’entreprenant bel homme arrête son convoi puis se lève, se tourne vers Capucine, passe sa main sur le visage. La main de la jeune femme se crispe, son visage se ferme un peu plus. Le dandy glisse sa main dans la redingote et sort l’enveloppe cachetée. Il la déchire et en extrait une feuille de délicat papier, toute couverte d’une écriture fort familière à Capucine : celle de son fiancé, Auguste. Il parcourt le document des yeux en marmonnant et en se caressant la moustache, un sourire plus acéré se dessine sur ses lèvres. Il lâche :

« Ce document rédigé de la main de vous-savez-qui, jeune fille, et si vous ne savez pas, regardez donc la signature, est fort intéressant. Il faudra que je vous en donne lecture. Mais d’abord, ôtez votre robe. »

Capucine proteste : « Ah non, Monsieur ! Que vous m’enleviez sans motif clair, que vous ne preniez même pas la peine de vous présenter, passe encore. Mais que vous me fassiez me dévêtir dans une voiture à peine couverte, en plein Paris, c’est hors… – Mademoiselle, ce document m’en donne le droit. Ainsi que de vous faire porter cela plutôt que vos insignifiantes frusques de ville ». Tirant la malle de sous le siège, il en sort un compliqué harnais de cuir, incrusté de pierres colorées. Capucine, horrifiée, regarde l’objet puis détourne son regard, imaginant en elle l’impensable. Une humidité en elle la surprend alors que le dandy saisit l’épaule gauche de la robe et la fend, d’un long coup de lame, jusqu’à la taille.

« Ainsi vous comprendrez que votre robe vous sera inutile, demoiselle. Enfilez ce vêtement, et vite.» dit-il en finissant d’ôter le vêtement et d’exposer le corps dénudé de la jeune femme. Capucine, à moitié nue, n’a d’autre choix que de s’exécuter en lançant un regard noir à son ravisseur. Un sourire narquois sur les lèvres, le dandy sort un long manteau de fourrure de la malle, un de ces beaux manteaux qui reflète la lumière et hume la fortune. Il le regarde, quelques secondes, puis le lance négligemment par-dessus la portière de la voiture hippomobile, dans le caniveau. « Vous goûterez au froid, votre indocilité vous en coûte. Nous verrons ce dimanche sur le champ de courses si vous aurez évolué d’ici là.» dit-il, en lançant de nouveau le phaéton.

Et voilà Capucine dénudée, parée de pierres et de cuir, la bise de l’hiver mourant pénétrant sa chair et ses os, mi-assise mi-debout dans une voiture qui l’emmène vers elle ne sait où, cahotant à toute vitesse sur les Champs-Elysées en pleins travaux (nous sommes à l’époque du Baron Haussmann), puis à travers le bois de Boulogne, puis sur les collines de Suresnes.

L’inquiétude la traverse.

Le Manoir
Les chevaux et leur charge s’arrêtent enfin, après une heure environ mais Capucine ne sait plus le dire, devant une bâtisse cossue, au fond d’un parc. Le dandy frappe du pommeau de sa canne à la porte. Une femme dans la quarantaine, vêtue de pourpre, ouvre, et fait la révérence.

« Maître Théobald, soyez le bienvenu en votre demeure. Nous vous attendions depuis bien longtemps maintenant, vos appartements sont prêts, et vos instructions ont été respectées. »

Le gentilhomme Théobald fait un signe à la servante, désigne vaguement Capucine de la main, et s'engouffre dans sa demeure. On l'entend saluer bruyamment diverses personnes. Capucine, vêtue de son seul harnais, les seins à peine masqués, rendus encore plus évidemment exposés par la maigre dissimulation des lanières de cuir, descend du haut véhicule, aidée par la servante qui a ouvert la porte. Celle-ci la prend par la main et l'entraîne dans l'aile gauche, puis à travers une volée d'escaliers en bois qui craquent. Capucine ose un « Mais, Madame, où m'emmenez-vous donc ? Qu’est-ce que cela signifie ?»

La servante stoppe net. Elle se retourne, regarde l'audacieuse droit dans les yeux, et prononce ces mots, presque mécaniquement, syllabe par syllabe: « Plus un mot, demoiselle. – Mais, pourquoi ? ». La main gauche file et siffle, la joue droite s'échauffe, un cri étouffé sort de la gorge de la nouvelle arrivante. La joue de Capucine rougit, son regard se baisse, la peur naît dans son ventre.

Saisissant l'insolente par l'anneau central du harnais, la servante reprend son chemin en la tirant, accélérant le pas, jusqu'à arriver dans une chambre aux murs et au sol recouverts d'une même couleur, un mauve vieilli, meublée en tout et pour tout par un lit, un vieux et confortable fauteuil ainsi que par une balancelle telle que celles qu'on trouve dans les jardins.

Un délice de fin gourmet

Au grand salon les applaudissements puis des rires ponctuent les envolées pianistiques de Frédéric venu se distraire avec son amie George. Comme à leur habitude, ils se retrouvent en secret avec Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix en ces demeures mystérieuses pour des activités aussi « artistiques » que corporelles, pendant lesquelles ils se plaisent à reproduire à leur façon les idées perverses du divin Marquis. Une soumise menée en laisse au centre de la pièce est invitée à se mettre à quatre pattes. Sur son corps nu, des marques de fouet laissent à penser que pour la convaincre de s’invertir pleinement dans sa mission de « chienne » il a fallu user d’une pédagogie dès plus appuyée.

- « Choupinou, de grâce, jouez-nous la valse du petit chien, ma chienne est disposée à danser sur vous », clame Maître Courbet.

Frédéric sourit à l’idée de ce spectacle très particulier qu’il apprécie et pour lequel il est pleinement disposé à ajouter des reprises afin que George y puise quelques inspirations diaboliques pour sa fameuse « Mare » (celle du Diable). Lorsque ses doigts se mettent à courir sur le clavier du piano, la chienne nue se met à tourner sur elle-même offrant aux regards gourmands ses formes généreuses. Maître Courbet ponctue les longues phrases musicales de coups de fouet, pendant que sans nulle honte Delacroix s’amuse à croquer les émotions du salon. La chienne épuisée par les nombreuses reprises de Chopin ne tarde point à glisser et se vautrer. Quatre valets s’en saisissent pour la conduire dans les appartements d’un des Maîtres s’étant porté acquéreur de la soumise sur le marché aux esclaves de Fessestivites.com.

Apprêtage

La gorge de Capucine se serre, son cœur s’emble soudain s’arrêter de battre lorsque la servante aidée d’un valet lui place un solide mors dans la bouche. Les mains liées dans le dos, elle ne peut guère esquiver la morsure d’une pince à sein munie d’un grelot. La douleur autant que l’émotion la font presque chavirer mais elle reste droite et fière. Sa fierté s’éparpille façon puzzle quand elle aperçoit une queue de cheval fixée à un énorme phallus de bois. « Ils ne vont pas oser » pense-t-elle. Projetée sur le bord du lit, elle présente bien malgré elle ses fesses et son délicat pertuis à la servante qui, après avoir trempé le phallus dans un bol de beurre, s’évertue à le faire entrer en son étroit conduit anal. Ses jambes battent dans le vide sans pouvoir atteindre la servante, décidée à faire céder l’étroite rose étoilée peureusement contractée.

La délicate rose poussée vers l'intérieur du rectum se refuse à éclore. Capucine pousse maintenant des cris de terreur et de souffrance mais la servante maintient sa pression, insensible aux supplications. Un cri suraigu est suivi d’un long râle, l'anus vient de céder et d'absorber d'un coup toute la longueur du phallus. Sans même lui laisser le temps de se remettre, le valet fixe solidement les lanières de cuir autour de la taille afin que cette magnifique queue de cheval ne puisse choir au milieu du salon. Prestement relevée, Capucine peut maintenant être conduite aux invités.

Au fumoir

Le sieur Théobald est confortablement installé dans un lourd fauteuil, la fée verte logée dans sa main gauche, le pommeau de sa canne dans la main droite, face à la double porte qui sépare le fumoir du salon principal. Autour de lui, toute sa suite de courtisans, sur de petits tabourets, attend dans un silence religieux. Des gémissements, des protestations se font entendre, d’une voix agréablement familière à l’hôte.

Sa nouvelle acquisition se fait amener au fumoir. D’un côté elle est tirée par la servante en pourpre, qui la tient par un ruban de satin passant dans l’anneau principal du harnais. De l’autre, elle est poussée par une jouvencelle complètement dénudée, à l’aide d’un gros manche de bois doté d’un côté d’une grande plaque ronde de velours. Elle a les yeux gonflés de larmes et les paupières rougies.

« Capucine ! Ma chère, ma très chère Capucine, comment vous portez-vous ? »
Il pose son verre sur la table basse près de lui, se lève, arrive tout près d’elle, et caresse la joue de la révoltée, notant les cinq doigts qui y sont déjà imprimés. Il lui caresse le menton, relève son visage et plonge ses yeux perçants dans ceux de la maintenant craintive Capucine.

« Allons, allons, je vois que Miranda a dû calmer votre hystérie. Il semble que ça n’ait pas suffi. Pourquoi ces larmes ? Pourquoi ces protestations ? N’aimiez-vous pas cela quand ce cher Auguste vous liait pour vous trousser, quand il vous prenait avec la main à l’arrière des voitures, quand il exposait votre chatte grande ouverte à ses jouets photographiques ? »

Capucine rougit. Il a donc tout raconté à ce Théobald, l’Auguste indigne. Mais qui donc est ce Maître Théobald qui sait tout d’elle ? Comment ose-t-il l’exposer dans cette tenue ridicule, devant ce public endimanché qui la dévore des yeux ?

Théobald caresse son cou, passe ses doigts dans les cheveux, lui effleure l’oreille. « Qu’en pensez-vous, chers amis ? » lance-t-il d’une voix forte. « Dois-je la laisser au cocher ou la prendre en main personnellement ?

– Prenez-la vous-même, doux Théo », lance une George caressant une grosse bougie noire à la forme explicite « mais d’abord qu’elle démontre sa tendresse par la bouche. » L’hôte esquisse un sourire.

La grosse sculpture de cire pénètre dans la bouche de la pauvre soumise, qui n’a d’autre choix que de glisser ses lèvres autour de l’objet. D’une pression sur le creux poplité, on lui fait ployer les jambes et tomber à genoux. George jette l’objet au loin, dégrafe son pantalon et colle la bouche de l’attraction de la soirée à sa vulve, en lui écrasant la tête. « Lèche, petite, lèche ou il t’en cuira. »

Capucine attrape un bout de chair et mord. George hurle et pleure, et la repousse d’un coup de pied. Elle va s’asseoir sur un fauteuil en gémissant. Théobald relève Capucine par l’anneau, et lui lance un regard glacial et sévère. « Faute, Mademoiselle Capucine. »

Il la gifle, sur la joue droite, puis sur la joue gauche. Capucine tombe au sol. Il la relève par les cheveux et, enragé, la pose face vers le sol sur un fauteuil sans dossier. Il saisit sa canne et commence à lui administrer de nombreux coups sur les fesses et les cuisses. Elle hurle de douleur et de désespoir, mais est maintenue par la servante d’un côté, et par George qui s’assied sur son dos. Il s’arrête, descend à hauteur de sa tête, lui tire les cheveux pour redresser son visage, et dit, tout bas.

« Tu ne te rebelleras pas. Tu te soumettras à ceux qui sont mes hôtes. Tu es mienne et à ce titre tu me représentes, tu fais partie de moi en quelque sorte. Tu salis mon honneur. Cette sanction est nécessaire, et je suis désolé d’avoir à te l’administrer.»

La bastonnade reprend, pendant cinq bonnes minutes durant lesquelles Capucine crie, pleure, implore « Pitié ! Monsieur Théobald ! Pitié ! Je ne recommencerai plus.»

Théobald sent son agacement monter. Il lance la canne sur son fauteuil, et met Capucine sur ses genoux. Il lui caresse le dos.

« Pitié, Maître Théobald, cessez. »

Il la met à genoux devant lui et la regarde en souriant. « Bien, tu as compris. »

Alors entre, capé de satin noir, les yeux maquillés de khôl, ses lèvres fines et rouges du rouge le plus intense, Auguste. Son sourire fait apparaître ses dents fines et blanches. Il tapote sur l’épaule de Théobald : « Merci très cher, vous l’avez débourrée comme vous l’aviez promis. Je vais maintenant prendre possession de ma nouvelle Capucine.»

Celle-ci se jette à ses pieds, avant d’être relevée, tirée par les cheveux, par Miranda et une autre servante, puis ramenée à ses quartiers.

Prise de conscience de son « moi » au grand salon

Cela fait maintenant deux heures que Capucine attend debout comme une pouliche dans un box aménagé proche à deux pas
des cuisines. Entravée près d’elle, une jeune femme d’une grande beauté l’ignore et ne daigne lui répondre. Ce chef d’œuvre de la mère nature semble heureuse ainsi vêtue d’un simple harnais de pony-girl car elle souriait lorsqu’un valet est venu lui laver les fesses. Quelle infamie !

Les yeux écarquillés d'horreur Capucine s’interroge quand elle voit cette fille tendre ses fesses pour faciliter l’introduction de la canule d’une énorme poche à lavement. Comment se peut-il que l’on abdique ainsi à tout même pour les choses les plus honteuses et sales ? Le rejet est réalisé sans aucune gêne apparente dans un seau tout comme la toilette intime réalisée par le valet, pire la fille s’y prête de bonne grâce et s’emble même y prendre plaisir comme en témoigne l’émotivité de son buste.

Cette sublime pouliche lui lance un regard fier terriblement provocateur, sans ambages possibles, elles seraient concurrentes et donc rivales dans les tourments. Menée par un léger cordon de soie, la pony-girl sort avec fierté du box en levant les genoux bien haut à chaque pas. Constatant l'éducation qui lui fait défaut et que réclame instamment son nouveau rang social, Capucine, dans cette rivalité, trouve force et motivation, elle se doit d’honorer son Maître. « Je lèverai les genoux moi aussi, je ferai avec fierté ce qu’il me sera demandé pour plaire à mon Auguste, il sera fier de moi » pense Capucine.

Si les promesses que l’on peut se faire sont sincères, leur réalisation est une toute autre chose. Son lavement et la remise en place de son plug queue de cheval ne se fit pas sans peine mais elle parvint à ne pas pleurer ni botter le valet aux mains très entreprenantes. Dans les couloirs la conduisant au salon, elle marche avec fierté droite comme un I mais à l’arrivée, son sang se glace dans ses veines tant il y a du monde. Capucine parvient non sans peine à conserver une posture fière et à lever les genoux dans le tour de présentation. Sa gorge se noue peu à peu mais elle résiste à la tentation de fuir. Elle croit défaillir lorsque Maître Théobald parle de la saillir en l’attachant sur un meuble exposant aux regards gourmands son intimité. Pliée en deux fesses offertes ainsi liées, Capucine prend conscience qu’elle ne pourra fuir et se débat avec force et rage.

« - Est-ce donc si cruel d'amener une chipie maussade et rageuse à présenter avec une franchise toute radicale un cul, les charmes, séductions et ornements d'une entrecuisse qu'elle ne rêve que de dévoiler pour mieux suborner et subjuguer le mâle ? » clame Maître Théobald
« - Enculé, libérez-moi ! Crie Capucine.
- Enculé ? Voilà un substantif qui pourrait en effet servir votre cause. Auriez-vous quelque épithète à lui adjoindre ? »

Soudain face à elle un fauteuil à torsade est posé par deux valets. Son Maître, son Auguste y prend place en souriant. Aucun mot n’est échangé mais le murmure des yeux est suffisant pour apaiser la fougue verbale de Capucine. Livrée en pâture à la gente masculine dévouée, elle ne tarde point à sentir un sexe fouiller son entrejambe. Morte de honte à l’idée d’être prise en public, elle serre les dents pendant la première saillit, rapide mais brutale pour ne pas dire sauvage. Un autre homme ne tarde point à prendre place, il est bien plus posé mais également sadique car il prend le temps de s’enfoncer de toute sa longueur. En jouant à l’entrée de sa grotte intime, il parvint même à l’émouvoir, chose qu’elle s’était interdite. Telle une meute de loup affamé, une dizaine de convive vienne visiter la belle pouliche maintenant en perdition psychologique. A chaque fois ils s’arrêtent au bord de l’extase pour laisser place nette et revenir à la charge quelques minutes plus tard.

Capucine se perd, la jouissance monte en elle, gagnant son cerveau chaviré par les ruts sauvages et ignobles à répétition. Ses vagissements se transforment en râles tandis que ses yeux égarés par la volupté chavirent doucement. C’est à ce moment là que son Maître fait un signe. Un valet vient la libérer de sa queue de cheval offrant aux mâles en rut son anus épanouis par le port du plug. La curée reprend mais cette fois, Capucine ne peut contenir ses cris. Ses ruades désespérées n’y changeront rien, ils la posséderont tous sans relâche pour la convaincre qu’elle n’est qu’une soumise bonne à servir et à se donner corps et âme. Au fur et à mesure ses cris gagnent en intensité mais dans une mélopée différente, celle d’un plaisir malsain, insidieux. Nageant dans le paradoxe des relations BDSM et l'esclavage consenti, souhaité, ardemment désiré dans l’intimité, Capucine se perd toute résistance est inutile, elle sait qu’elle va jouir dans un instant. Les hommes maintenant labourent son ventre puis viennent se vider en son étroit conduit. La douleur du début fait place à un feu entretenu qui lui chauffe tout le corps. Elle ne sait plus qui elle est ni où elle est, mais elle est bien. L’embrasement de tous ses sens arrive sans crier gare.

Sous les assauts incessants, elle finit, malgré la souffrance du début et l'humiliation, par éprouver des sensations voluptueuses étranges, si vives, si bouleversantes, qu'elle feule en permanence l’onde de plaisir montée dans son ventre en se disputant avec la raison la ravage maintenant. Prise comme dans un tsunami emportant tout sur son passage elle est ballottée dans une interminable jouissance pendant de longues minutes. Plus personne ne la touche mais elle continue de trembler de partout. Ses orifices béants palpitent, ses jambes s’agitent dans les liens, elle est prise de convulsions incontrôlables. Une chose ignoble la ramène sur terre rapidement. Sa rivale du box, striée de la tête aux pieds la lèche là où les hommes sont passés. Elle ne cherche pas à lui donner du plaisir, non, elle se doit de nettoyer les restes de sa langue un Maître armé d’un fouet veille qu’elle n’en oublie pas une « miette ».

Ici se finit pour l'heure l'histoire. j'espère que celle-ci vous aura distraite et que vous aurez eu autant de plaisir à la lire que moi à suivre en me trémoussant littérairement l'axe retors que M. TSM lui a fait prendre.

Chloé des Lys prie Qui peut les recevoir de bien vouloir agréer ses plus respectueux hommages, et espère que les autres seront de même satisfaits de leur lecture.
il y a 11 ans

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