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Bonjour,

Je constate que je suis devenu très dépendant de ma Maîtresse, dans le sens où, dès que je n'ai pas de nouvelles d'Elle pendant 2 ou 3 jours, je suis malheureux, dans le sens où j'ai réellement besoin de contacts et de rencontres réguliers avec Elle; bref, c'est devenu un peu comme une drogue :)
Suis-je un cas particulier ?
Est-ce que finalement ce n'est pas une bonne chose, car m'offrir à Elle devient un véritable besoin, et donc est-ce qu'un(e) dominant(e) n'a pas intérêt à maintenir cet état de dépendance pour la qualité de la relation D/s ?
Alors je lance un débat, qui sans doute ne concerne pas les soumis(e) s qui vivent avec leur dominant(e) (encore que...)


Au plaisir de vous lire (dominant(e)s ou soumis(e)s)

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Bonjour Ludic.
Il faut savoir se préserver et ce n'est pas un conseil futile.

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Bonjour Ludic,

Rassure toi Ludic tu n'es pas malade ni drogué , je plaisante un peu mais sur certain point je te rejoins . En semaine c'est parfois dur, Maîtresse et Maître me manquent et je ne pense pas qu'ils aient besoin de maintenir un état de dépendance pour ça :) c'est naturel.
Ce manque je le vis aussi journalièrement, certainement comme beaucoup d'entre nous . Pas une seule journée je ne pense pas à eux . Parfois il est dur de ne pas se laisser dépasser , se préserver oui mais comment ?
J'ai une vie à coté, des occupations, mais ils me manquent !!!

peut être est-ce le syndrome du soumis amoureux :) Allez courage Ludic au plaisir...... Mistral

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Oui, bien sûr, c'est ce que je me dis quelques fois, se préserver... mais en même temps, je ne peux nier le bonheur immense des rencontres et même tout simplement le bonheur d'avoir une Maîtresse comme Elle. Alors je me dis que çà vaut quelques contreparties... Et comme dit Mistral, se préserver, oui, mais comment ??? Moi aussi, j'ai des activités professionnelles qui accaparent beaucoup mon esprit et une activité de loisirs, mais çà ne m'empêche de penser, comme Mistral, presque tout le temps à Elle.
Mais (merci Mistral), je suis content de voir que je ne suis pas un cas exceptionnel... je pense aussi que Madame Freya a connu çà et c'est pour cela qu'elle me conseille ainsi...

Merci à vous deux pour vos avis

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Douce Drogue...
Il ne pourrait, il me semble, y avoir pareille intensité sinon....

Seul bémol, attention au volant ou autre activité nécessitant une concentration importante, surtout en début de relation !

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bonsoir ludic

comment te preserver de ce sentiment de dependance, je n'ai malheureusement aucune solution a te donner
par contre, sache que ce desir constant d'avoir des nouvelles du dominant, le fait d'etre a l'affut, d'esperer a chaque fois que le telephone sonne que c'est elle/lui, esperer tous les soirs avoir un message et bien tout cela je l'ai vécu également avec l'un de mes anciens Maître
tu es tout a fait normal, et c'est une reaction des plus logiques, surtout lorsque comme tu le dit, tu ne vis pas avec ton dom.

avec mon Maître actuel, cet état est passé, pour la simple raison que nous formons egalement un couple, et qu'a partir du moment ou j'ai été convaincu de ses sentiments à mon égard la confiance a remplacer cette dependance.
je sais que meme si je n'ai pas de nouvelles de lui une ou deux journées (ce qui est extremement rare) rien ne change entre nous, il m'aime il est mon Maitre et il pense a moi....la relation de couple a stabilisé pour moi cet état de dependance

mais avec les maitres ou je savais qu'il n'y aurait aucune vie de couple, ou la relation était purement BDSM, j'avais constament ce besoin d'avoir des nouvelles,. personnellement c'était simplement pour me rassurer,
tant que j'avais des nouvelles c'est que la relation tenait et des que je n'en avais pas quelques jours j'avais l'angoisse qu'il ne voulait plus de moi en tant que soumise.
au final cet etat etait un signe chez moi d'un manque de confiance en moi.

voila pour ma propre experience...

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Bonsoir Ondine, bonsoir Cassidu 84,

douce drogue, oui... mais efficace :) Et c'est une des raisons pour lesquelles j'évite de prendre la voiture pour aller voir ma Maîtresse...

@cassidu84: vous avez bien décrit cet état d'attente permanent. Quant au manque de confiance en moi, c'est exactement la question que me posait ma Maîtresse récemment pensant que je manquais en permanence de confiance en moi.
Mais c'est vrai que j'ai souvent l'impression d'être un funambule sur un fil, avec à chaque instant la peur du faux pas qui provoquerait ma chute... (l'angoisse, comme vous l'avez connue, qu'Elle ne veuille plus de moi comme soumis)

Merci à vous deux pour vos avis

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Je ne sais pas si je vais parvenir à me faire bien comprendre, mais cette dépendance par rapport au maître ou à la maîtresse, n'est ce pas justement ce que certains recherchent dans la soumission, au même titre que les sensations de vulnérabilité ou d'infériorité? Lorsque seule compte l'approbation du maître ou de la maîtresse, lorsque le moindre signe de sa part est attendu comme la promesse du paradis, malgré une vie par ailleurs bien remplie, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un simple manque de confiance en soi... c'est un processus bien plus complexe... A mes yeux, la soumission c'est par essence se mettre en danger... tout prend des proportions tellement plus intenses, on peut aussi bien sentir l'enfer s'ouvrir sous ses pieds, que le moment d'après être en pleine félicité! Pour moi c'est du masochisme mental, ni plus ni moins... mais c'est tellement bon!

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Je suis en totale adéquation avec toi Siham et j'ai envie de compléter ton analyse.

Lorsque l'on choisit un Maître ou une Maîtresse qui n'est pas accessible en permanence (Mariée / éloignée/ autre..) , ET / OU que l'on a une vie parallèle à sa vie SM, on sait dès le départ que la relation physique (physique = présence) ne pourra pas être journalière et aussi fréquente qu'on ne le souhaiterait.

A cela se rajoute que lorsqu'un(e) dominant(e) prend une personne soumise dans le cadre d'une relation suivie, ce n'est pas forcément pour vivre avec ou la voir tous les jours.

Une relation affective réciproque voit le jour rapidement lorsque la relation BDSM est suivie, mais ce n'est pas forcément de l'Amour comme mari et femme. C'est tout autre chose et cela peut être très intense et si beau.

Je vais donc ouvrir un post sur l'affection dans le SM.

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Oui, comme le dit Siham, cet état de dépendance fait partie d'une relation D/s "normale"; mais je reconnais que je ne suis pas trop masochiste mental et que je supporte moins bien, par exemple, des absences de contact, que des punitions physiques sévères... mais c'est exact que cette alternance de moments où on a l'impression que l'enfer s'ouvre sous ses pieds avec les moments où l'on est en pleine félicité a un côté attirant.
La réponse de TSM est très pertinente, mais puisqu'il a ouvert un post sur l'affection, je répondrai essentiellement sur ce post. Je pense toutefois que le terme "affection" est insuffisant pour désigner ce que je ressens. Ce n'est absolument pas de l'amour vanille, mais c'est en même temps quelque chose de beaucoup plus intense et beaucoup plus beau qu'une simple affection.

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Evidemment Ludic je connais, et c'est la raison pour laquelle j'ose te conseiller. ;)

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[color=#8000FF:koevsyz5]Je vis en couple 24/24 avec mon Maitre et pourtant je connais cet état de dépendance mais pour moi ce n'est pas lié au fait d'être proche ou loin de Lui.
Il m'est arrivé de ressentir cette dépendance alors que nous vivions ensemble 24/24.

Il y a des semaines où je dois partir à plusieurs centaines de km : parfois je suis dans un état de dépendance et partir devient une souffrance.
Parfois je ne suis pas du tout dépendante et partir ne me pose aucun problème.

C'est donc du à un "état intérieur" et non pas à notre relation.
J'ai encore du mal à comprendre les ressorts de ces variations chez moi...
Il y a une partie liée à la confiance et l'estime de soi, c'est sur... moins j'ai confiance en moi, plus je deviens dépendante. Mais il n 'y a pas que ça, je rejoins Siham sur la complexité de la chose. Même si je ne me définis pas du tout comme maso moralement :).

Ce que je sais c'est que je lutte contre cette dépendance pour plusieurs raisons.
La première c'est par rapport au bouddhisme qui m 'influence pas mal et dans lequel l'indépendance est importante, savoir prendre du recul, ne pas trop en attendre etc... être heureux et suffisant à soi meme en quelque sorte.
La seconde c'est que lorsque je deviens dépendante cela réduit la liberté de mon Maitre (un peu comme lorsqu'on adopte un animal cela rajoute des contraintes que l'on avait pas avant). Et je ne veux pas L'enfermer dans une prison, si dorée soit-elle... ça serait le comble :).
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne me définis pas esclave mais soumise et une des problématiques qui se poserait si l'on souhaitait passer en esclavage. Car je n'ai pas encore réussi à comprendre comment peut on concilier le fait d'être esclave sans cette dépendance. J'ai entendu des gens dire qu'ils y arrivaient très bien mais je n'ai pas encore compris...[/color:koevsyz5]

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Bonjour Léa, bonjour à toutes et à tous,

Je retiens cette phrase de votre part qui me parait importante "lorsque je deviens dépendante cela réduit la liberté de mon Maitre "
Un tel raisonnement doit me permettre de lutter contre les effets négatifs (car il n'y a pas que des effets négatifs) de cette dépendance vis à vis de ma Maîtresse.
Oui la confiance en soi joue sans doute un rôle important, mais là, j'ai du mal à la contrôler.

Je vous remercie pour vos considérations

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la dependance affective exciste entre un soumis et une maitresse il en va de meme du besoin de reconnaissance.l amour de soi est un facteur majeur dans la relation

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A mon sens en BDSM le Dominant occupe la place du bien-aimé et le soumis la place de celui qui aime. Il est normal de guetter chacun de ses signes pour y déceler quelque chose de favorable, ou quelque attention.

Lutter contre cet état de dépendance, est-ce utile ? Est-ce souhaitable ? Je ne pense pas. Ce qu'il importe de faire, c'est de ne pas la faire subir au Dominant et de ne pas céder aux pulsions. Le contrôle de soi est important pour le coup, parce que si l'on ne se contrôle pas, on gêne.

C'est bon signe d'être en dépendance. Côté vanille, je suis depuis la quasi-intégralité de ma vie adulte en couple avec la même personne, et je suis fortement dépendante d'elle. Ca n'est pas un problème. Nous devons juste faire en sorte de nous laisser nos espaces personnels.

J'aimerais bien vivre de nouveau cet état dans les relations myrtille. :-)

En espérant que ça vous aide et vous encourage.

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Bonjour Dame Chloé,

Je suis d'accord avec vous. L'état de dépendance a du bon (ne serait-ce que dans la manière de s'offrir quand on en a la possibilité), par contre, il faut apprendre à lutter contre ses effets négatifs, sur son ou sa Dom., mais aussi sur soi-même, pour que çà reste vivable... Pas très facile...

Mes amitiés aux soumis(es) et mes salutations respectueuses aux Maîtresses et Maîtres