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Bonjour a toutes et tous,

En corrélation de deux sujets : l'étiquette dans les soirées et un sondage montrant qune "vulgarisation" de pratiques associées au Sm (voir le sujet de Monsieur TSM) il me semble qu'une question large mais importante s'impose :

Cette démocratisation du Sm est-elle un risque ou une chance pour nous ?

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Bonjour Déb,

Le problème est que certains pratiquent le BDSM comme un jeu ponctuel et d'autres comme un art de vivre.
Quant aux codes, je suis tout à fait d'accord qu'ils soient appliqués même lorsque la rencontre est "conviviale", toutefois dans ces rencontres mélangeant les genres, il y a aussi parfois des maso qui ne sont pas soumis et eux n'ont donc pas de code, ils viennent chercher à assouvir leur besoin masochiste, doit-on leur imposer des codes de soumission ?

L'idéal serait peut-être que chaque personne qui reçoit donc organise une rencontre, indique les règles qu'elle souhaite qu'on applique chez elle pendant cette rencontre, donc au début quand tout le monde est réuni et que ces règles soient acceptées par toutes et tous quel que soit leur statut, déjà par respect pour la ou les personnes qui reçoivent.

Après libre d'accepter ou non une invitation en toute connaissance de cause;

Mais il est vrai qu'un minimum hiérarchie s'impose de façon à ce que le BDSM soit vécu non pas comme un carnaval mais bien pour ce qu'il est, il est important que chacun puisse avoir la concentration nécessaire lors des séances même s'il peut y avoir au moment des repas, au moment de l'arrivée ou avant de se quitter quelques petits délires.

Merci pour débat Déb

Oasis

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Qu' arrive-t-il si c'est notre dom qui nous interdit de vouvoyer et dire Maitre? Le Vous, Maitre, Monsieur, Madame ... qu'on le dise ou non tout est dans l'attitude que l'on a. Je peux très bien rester à ma place et dire tu. Je crois qu'il faut faire la part des choses. Le protocole, l'étiquette et les codes de conduite ne font pas tout. Il est plus important d'être soi-même que d'appliqué tout cela. Ceci dit si Vous voulez confirmation du fait qu'il m'est interdit de dire Vous et Maitre à mon dom. Vous pouvez prendre contact avec lui. Son pseudo est Mcorrezien.

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@fifi : j'entends .. Mais le problème posé , pas dans ce fil d'ailleurs mais bon ..., n'est pas le fait qu'un soumis ou une soumise vouvoie son dom , cela fait partie de leurs codes , la question est de savoir si sous couvert de ces codes tu peux les appliquer à tous les doms que tu peux croiser en soirée. La réponse est bien évidement non. Ne serait ce que par politesse et par respect minimum.

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[color=#BF00FF:qhlmu9it]Bonsoir Deb,
Je partage le même avis que Dame Oasis , bien sur en respectant la hiérarchie sans quoi il n'y aurait plus de BDSM mais des soirées carnaval. bise SM à toi .[/color:qhlmu9it]

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Bonne question Déborah

Cette démocratisation du Sm est-elle un risque ou une chance pour nous ?

Pour nous qui ? Ce nous, signifie qui ? Les puristes ?

Mon point de vue est le suivant : Oui et Non sachant que je vais quand même plus vers le "oui". :mrgreen:

EXPLICATIONS et exemples :

[b:y4pplylk]Pourquoi "oui" [/b:y4pplylk]
Je ne saurai dire combien de personnes nous avons initiés mais beaucoup ! ! ! J'entends par initier, qu'elles sont venues à nous lors des soirées conviviales et des pique-niques parce qu'elles avaient ""peur"" par méconnaissance des ambiances donjon ou trop ""dures""".

Le fait qu'elles aient fait leur première rencontre dans le cadre d'une rencontre "SM démocratisée" leur a permis de découvrir que l'on peut rencontrer de véritables adeptes du SM sans se faire "dévorer".

Leurs premiers pas faits, ces personnes évoluent souvent vers des rencontres SM moins démocratisées". C'est donc pour moi à ce niveau là un point positif car il permet d'élargir le cercle et d'emmener des personnes vers le SM moins "démocratique".

[b:y4pplylk]Pourquoi "non" [/b:y4pplylk]

Les libertins qui se lancent dans le SM pour compléter leurs pratiques et en découvrir d'autres, auraient tendance parfois à avoir des approches trop libertines pour les puristes du SM. Il convient donc de les guider et de leur expliquer notre mode de fonctionnement mais ce n'est pas toujours facile.....

Les nouveaux du SM ne prennent pas assez conscience qu'il y a des règles plus ou moins constantes dans le monde des adeptes du SM pur et dur. De fait, là aussi il convient donc de les guider et de leur expliquer.

ENSUITE il y a le choix des soirées. Traduction, choisir la soirée où l'on va afin d'y trouver ce que l'on recherche.

Personnellement qu'une soumise débutante me tutoie ne me traumatise pas, ce "tu" évoluera avec le temps et son évolution. Avant de courir, il faut bien qu'elle apprenne à marcher non ? Par contre, je suis nettement moins tolérant lors de certaines soirées ou stages où je tiens au "vous" et à "Monsieur" ou "Maître". Ma soumise et mon soumis ne s'aventureront :twisted: pas à me tutoyer, mais ils sont "formés".

Je prône donc la tolérance et la pédagogie.

TSM

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La démocratisation du Bdsm va tuer à petit feu ce pratiques, les codes vont peu à peu se déliter sous la pression du plus grande nombre de pratiquants ou de pseudo pratiquants que cela soit des pseudo soumises ou pseudo Maîtres..
Deja le Bdsm souffre de pseudo maîtres qui, parce qu'ils annoncent qu'ils dominent, ne pensent en fait qu'à baiser et à faire mal.
Il faudrait regarder ce qui se passe à l'extérieur de nos frontières .

jack

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@TSM : le "Nous", Minsieur TSM, n'avait aucune connotation liée à la pureté du Sm que nous pratiquons mais plutôt un mot pour définir un ensemble de personnes qui pratiquent déjà le Sm . Par opposition , les autres , en dehors du "nous" ne pratiquent pas encore et y sont intéressés seulement car le bdsm se démocratise via les médias.

Je vous sais indulgent mais, cependant, beaucoup d'adeptes il me semble ont tendance à oublier quelques notions de bases du respect de la hiérarchie dans le Sm. Je conçois qu'ils ou elles soient uniquement maso et non soumis(es) faut-il dire alors clairement "non je ne suis pas soumis mais je suis maso" .. fautes avouées a moitie pardonnée :)

Ce n'est pas non plus une MJC ;)

Pour que mon propos soit clair , moi aussi, comme vous le savez, j'apprécie les repas et ambiance conviviale :) l'un n'empêchant pas l'autre ! Bien au contraire .

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Bonjour à toutes et à tous,

Mon avis est qu'il y a un risque...

Je respecte tout à fait l'avis de M. TSM qui prône tolérance et pédagogie. La pédagogie est indispensable, la tolérance aussi, mais çà ne signifie pas non plus abandonner une certaine fermeté sur quelques principes de base.
Je pense qu'il faut ne pas hésiter à expliquer et ré-expliquer tout le bonheur qu'on peut trouver avec notre BDSM "pur et dur" et encourager à y venir, mais en même temps ne pas hésiter aussi à dire qu'on ne considère pas comme du BDSM certaines pratiques ou dérogations à nos règles. Sous peine de nous voir marginalisés...

Amitiés aux soumis(es), mes respects aux Maîtresses et Maîtres de ces lieux

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Bonjour à tous,
C'est une discussion très intéressante!

Mais avant toute chose, peut-on définir ce qu'est le BDSM ? Est-ce qu'un couple sado/maso est la même chose qu'un couple maitre/esclave ou la même chose qu'un couple attacheur/attachée ? Et un couple AB/DL ?

La réponse est évidemment non.

Pour moi, le BDSM est un terme trop générique pour être associé précisément à tout code particulier. Il s'agit d'un ensemble de pratiques qui peuvent être rapprochées mais qui ne sont pas pour autant similaires. Chaque pratique a ses propres codes.
On dit souvent qu'il s'agit de l'acronyme pour Bondage Discipline Domination Soumission Sadisme Masochisme mais dans l'intimité, chaque couple pioche dans ces pratiques et ces différents codes pour construire quelque chose qui leur correspond.

Comment cela doit-il se passer en société?

En dehors de toute précision, une soirée BDSM sera forcément soumise à cet aspect brouillon qui a été mentionné. Faute d'uniformité des règles, chaque participant y vient avec son propre jeu de codes. Bien que certains codes puissent paraitre standard il s'agit d'une illusion créée par la proximité des pratiques:[i:2vw7ovti] le maître[/i:2vw7ovti] d'une relation maître/esclave n'est pas [i:2vw7ovti]le maître [/i:2vw7ovti]d'une relation fesseur/fessée ni encore [i:2vw7ovti]le maître[/i:2vw7ovti] d'une relation sado/maso et surement pas[i:2vw7ovti] le maître[/i:2vw7ovti] d'une relation parent/bébé adulte, etc. Je ne parle même pas des couples switch.

Ainsi, pour autant qu'il me semble obligatoire pour faire du BDSM de respecter des codes, ces règles varient parfois grandement d'un groupe de personnes à un autre. Certains adeptes voient leur fantasmes ne s'épanouir que dans un cadre gothique à outrance, d'autres adeptes ne tolèrent qu'on ne s'adresse à eux que de façon codifiée, avec des gestes codifiés. D'autres adeptes souhaitent des relations décontractées voire des plaisanteries en cours de jeu.

D'ailleurs, même si je n'ai pas encore eut la chance d'y participer, je trouve que ce qui est proposé avec les soirées fessetivités est une excellente chose, en particulier pour découvrir[b:2vw7ovti] l'univers étendu[/b:2vw7ovti] du BDSM. Pourtant si j'ai bien compris la volonté des organisateurs de ces soirées, je ne pense pas me tromper en affirmant que ce n'est pas une fin en soit. Il s'agit juste d'une approche différente, plus facile pour débuter et apprendre à se connaitre, en somme conviviale (par définition [i:2vw7ovti]qui suscite des relations favorables ou agréables parmi les membres d'un groupe[/i:2vw7ovti]).

En définitive, je perçois ces soirées comme autant de tremplins vers d'autres soirées nettement plus spécialisées (ou pas d'ailleurs, je suis certain que parmi nous certains ne souhaitent pas aller plus loin que ça). Il me semble donc important de ne pas y aller en espérant une approche trop précise de son univers de fantasme mais plutôt avec l'esprit ouvert.
Il n'appartient ensuite qu'a ceux qui s'y rencontrent et qui partagent une vision plus précise d'organiser des soirées idoines.

Je vous remercie de m'avoir lu,

Maître Kin.