Rapport BDSM d'une première rencontre

Bonjour,

Avec l'autorisation de Maître TSM, je publie mon premier rapport BDSM sur cette première rencontre qui a été très forte pour moi. Une rencontre avec un grand Homme que j'admire et que j'aime et où j'ai pu partager avec kio, ma soeur, et mistral que j'apprécie beaucoup, des moments très intenses.

[u:19wt80nk]Vendredi 22 mars 2013 :[/u:19wt80nk]

Quelques jours avant mon départ pour rencontrer mon guide chez lui pour la première fois, il m’avait dit que j’allais recevoir un petit paquet par la poste mais sans me dévoiler son contenu : c’était la surprise. J’avais pour ordre de l’ouvrir uniquement le matin avant de prendre mon train. Il m’en dit un peu plus au fur et à mesure que la date approchait mais sans trop en dire non plus, ceci pour me rassurer et la fois me tourmenter.

J’avais un peu une idée de ce que ca pouvait être. Je l’ai reçu la veille mais c’est bien le jour de mon départ ce vendredi matin que mon idée s’est confirmée en l’ouvrant : un rosebud.

Certes, c’est joli, avec sa pierre de couleur bleu royal reflétant à la lumière mais le porter tout le temps de mon trajet en train fût légèrement douloureux : près de 6 heures de voyage avec 2 changements, le premier à Dijon et le second à Montpelier. Le voyage fût très long …

Une fois sur Montpelier, 15 minutes avant d’arriver à destination, je téléphone à mon guide pour le prévenir de mon arrivée comme il était prévu. Kio, la soumise de mon guide, répond au téléphone en me faisant savoir qu’il se prépare à venir me chercher. Ces 15 dernières minutes fût très rapides, je me retrouvai dans un train de région qui, se ballotant bien plus que le TGV et qui surtout, avec cet accent du sud, me redonnait une nouvelle vivacité d’esprit et une excitation intense.

Arrivée à destination, je découvre une gare entièrement en rénovation, le quai non goudronné et le sous terrain ressemblant à une mine où des ouvriers étaient en train de déambuler. Avec ma valise et mon grand sac en plastique de l’autre main, j’essayai de ne pas marcher dans la gadoue car en plus de ça, le temps était pluvieux. Il était or de question de la faire rouler, jusqu’à que je passe des tréteaux de bois pour rejoindre le hall de la gare.
Arrivée sur le parvis de la gare, le sourire aux lèvres et beaucoup d’anxiété, je guettais un visage familier, à la fois dans les voitures qui passaient prendre d’autres voyageurs et d’autres qui se garaient.

Puis, je vis son visage, souriant, en bas des marches et me disant que j’étais bien arrivée, comme pour me rassurer et effectivement j’en ressentais le besoins.

Curieusement, il prit ma valise à roulette jusqu’à sa voiture pour m’aider et la monta dans son coffre, je lui tendis alors le sac en plastique de mon autre main qui était un présent de ma région : du fromage du Jura.

Sur la route et en pleine campagne, il ralenti à l’approche de son portail, une maison isolée où se mêlent moutons et poules dans les enclos autour de la maison et bien que c’était au tout début du printemps, le cadre verdoyant s’imaginait déjà.

Il avait plu le matin même alors que la veille, mon guide me disait avoir fait la sieste à l’extérieur en plein soleil. Le comble est une fois que je suis partie de chez eux après ce week-end, le soleil était de nouveau là le jour suivant …

En entrant dans leur maison, je reconnu immédiatement la fameuse faïence du mur de la cuisine que je voyais constamment derrière Kio lorsqu’elle est en webcam. Ce décor que j’essayai de m’imaginer au travers de leur vidéo, je la voyais cette fois ci en vrai, j’étais bien arrivée et heureuse de les rencontrer, ce sont des personnes admirables. J’ai fais la bise à Kio, une femme que j’admire tant par sa spontanéité que par sa dévotion.

Je me souviens présenter rapidement le grand sac en plastique que je portais à la main pour leur offrir mais mon guide me demanda si j’avais besoin de quelque chose en arrivant : il m’autorisa d’aller me libérer de ce bijou si douloureux.

La rencontre c’est faite en douceur, bien que je savais déjà un petit peu ce qu’il me fallait respecter. Avoir sa permission de s’assoir par exemple, chose que je demandai au début puis qui progressivement devenait pour moi beaucoup plus naturel, un simple regard suffisait et son acquiescement.

Le soir venu, mon guide demanda à kio ainsi qu’à moi-même que nous nous placions au dessus de la table de la salle à manger où 2 coussins étaient posés, de soulever nos jupes et de nous placer sur le ventre au dessus des coussins, les bras en croix pour reposer notre visage. Je me souviens encore de cette musique d’ambiance merveillement bien choisie avec la caresse du fouet sur mes fesses, des mes petits sursauts jusqu’à attraper à la main le bout du coussin. Kio était à mes cotés et nous recevions à tour de rôle la caresse des lanières du cuir.

Léger au début puis un peu plus soutenu par la suite. Les yeux fermés pour éviter une éventuelle lanière mal placée, je ressentis soudain comme une piqure sur mon dos, je reconnus pratiquement immédiatement le contact de la cire de bougie que j’avais pu découvrir très succinctement près de 10 ans auparavant.

J’étais en admiration « devant » cette séance qui était pour moi un renouveau, de répondre au Maître aux questionnements habituels, à cet échange et communion de ce ressenti. J’avoue que j’ai eu beaucoup de difficulté pour répondre « oui mon Guide » qui était pour moi, moins spontané et moins sincère qu’un « oui Maître » mais c’était ainsi.

A un moment donné, j’entendis la musique du film d’Histoire d’O, cela a été pour moi quelque chose de magique, je revoyais cette scène où O se faisait fouetter et où le Maître de kio et mon guide s’harmonisait avec la musique et jouait avec les rythmes, c’est quelque chose de merveilleux.

Je ne remercierai jamais assez mon guide pour n’avoir jamais marqué de différence entre sa soumise et moi. Mon guide m’intégra auprès de kio d’une manière très douce sans jamais me bousculer.

Monsieur TSM et kio représentent pour moi une harmonie d’union BDSM la plus sincère et la plus respectueuse où leur union BDSM prime sur le couple, où ils vivent leur D/s avant tout et où leurs moments échappatoires sont des délires entres gens tout aussi respectueux de la communauté BDSM/ABDL.

Mon guide est professeur de musique à la base et notamment pianiste. Je ne le savais pas et lorsque je l’ai vu se mettre au piano et chanter au micro avec la réverbération, je suis comme tombée amoureuse. Kio m’a invitée à me placer légèrement sur le piano à queue pour ressentir la vibration des cordes, toutes les deux étions là en train de le contempler. C’est un Homme merveilleux.

Je me suis vraiment sentie comme intégrée dans leur union. Tout a vraiment été fait pour ne pas me mettre à l’écart ou en difficulté.

A part peut être une chose, mais c’est quelque chose qui devait être expliquée : la pudeur. Mon guide m’enseigna qu’une soumise n’a pas à se cacher envers son Maître ni à être pudique, c’est quelque chose que je suis : pudique.

C’est ainsi que Maître, étant au toilette, demanda à kio de « faire tomber la goute ». J’entends encore kio, le sourire aux lèvres, répondre qu’elle avait aimé le gout. C’est à ce moment là que je me suis remise en question : est ce que je l’aurai fait si j’avais été à sa place. C’est une question à laquelle je me suis trituré l’esprit pendant bien quelques minutes. Puis je me suis dit que le jour où je pourrai le faire, ce serait un renouveau pour moi. Cela m’a fait un peu mal car c’était une limite pour ma part, quelque chose de sale et de dégoutant. Puis s’ensuivie de kio d’aller aux toilettes, mon guide me demanda alors d’aller l’essuyer avec du papier toilette. C’était la première fois que je faisais ça et je n’étais pas forcement à l’aise.

Une chose est certaine, cela m’a fait vraiment peur mais j’ai apprécié cet échange de sincérité et de non pudeur, quelque chose que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant.

Mon guide avait fait la cuisine, des cailles avec une sauce divinement succulente. J’ai adoré sa sauce bien qu’il n’y a pas grand-chose à manger dans une caille *sourire*.

Kio m’a montré où j’allais dormir, j’y ai posé ma valise et j’y dormis pour la nuit.

[u:19wt80nk]Samedi 23 mars :[/u:19wt80nk]

A mon réveil, ne sachant pas s’ils étaient réveillés et comme il fallait traverser la cours pour rejoindre la maison, j’ai envoyé un SMS à mon Guide en disant « Bon matin à vous mon guide ». La réponse ne se fit pas attendre : « au pied », j’ai éclaté de rire lorsque j’ai vu sa réponse sans équivoque et je me suis hâtée à rejoindre la maison.

Après le petit déjeuner, Mistral est arrivé avec les pains au chocolat. Mistral est à la fois le soumis de mon guide mais également de kio. Mistral est pour moi un homme parfait dans sa manière d’être et sa dévotion envers mon guide.

Pour le matin, nous sommes allés tous les trois, kio, mistral et moi, au marché de Lunel. Toutes les deux, nous étions en mode détection de fringues sympa, notre pauvre mistral suivait et nous disait en rigolant qu’il n’y avait pas grand choses pour les gars dans les étalages, c’était ma fois vrai, à notre bonheur *rire*.

A un moment donné, une vendeuse qui semblait connaitre kio lui a demandé qui j’étais par rapport à elle, elle a répondu spontanément que j’étais sa sœur. J’ai répondu dans la foulée que j’étais une amie, dans la précipitation mais je pense également pour le fait que je ne souhaitais pas que mon guide voit ceci comme une précipitation.

Par contre, quel plaisir d’être pour elle sa sœur, c’est quelque chose de magique qui sonnât à mes oreilles. Je ne sais pas si kio a partagé mon ressenti dans les échanges que j’ai eu les jours précédent avec mon guide mais en tout cas, c’est un pur bonheur de se faire accepter, tous les deux ont tout fait pour m’intégrer auprès d’eux. J’ai toujours aimé dans la relation BDSM, cette solidarité entre soumis et surtout rejoindre une chaîne.

Nous nous sommes arrêtés quelques minutes pour prendre un café tous les trois sur la place du marché. Mistral et moi avons été tous les deux à la table en attendant kio et j’ai pu échanger avec lui sur le fait que cela m’étais difficile d’appeler son Maître « mon guide » après cette intégration si sincère. J’attache malheureusement moins d’importance à un « oui mon guide » qu’à un « oui Maître », chose que Mistral comprend par rapport à sa relation avec kio. Je comprends très bien qu’il y a une grande différence entre être le guide ou le Maître de la personne soumise. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’y attache moi-même une importance. Kio me dit de même en comprenant bien la situation, elle me dit alors qu’elle en parlerait à son Maître à tête reposée.

A notre retour et avant de manger, mon guide et le Maître de kio et Mistral proposa que l’on prenne l’apéro. Mais où j’allais devoir défiler devant eux avec mes petites emplettes du marché. Quel désastre, moi qui n’ais pas pour habitude de me mettre en valeur . Cela a été assez difficile mais le pas de la marche me fût presque naturel une fois devant eux.

Outre le fait que je me suis fait prendre au piège à servir Mistral à sa demande assez abrupte, voulue pour la scène par mon guide pour me faire comprendre que je ne suis pas la bonniche de tout le monde, je me suis faite reprendre sur le que je me suis servie 3 fois du même apéritif sans toucher aux autres.

J’ai dû alors m’attacher les cheveux et manger les 2 autres apéritifs sans les mains …

Me faire reprendre, je ne sais pas si c’est dû fait de mon égo ou si c’est sur ce mauvais ressenti que je transmets à la personne en la blessant quelque part, mais c’est pour moi très difficile « à avaler ». Je les ai alors mangés dans l’assiette mais avec un petit nœud dans l’estomac, mais avec le sourire aux lèvres pour lui plaire. Il y avait dans l’assiette les 3 apéritifs il me semble et j’ai fait en sorte de ne pas toucher à celui où j’avais fauté. Je me rappelle vaguement de son sourire lorsque je lui répondis pourquoi je n’y avais pas touché. Vaguement car j’étais à la fois honteuse d’avoir fautée et fière d’avoir compris la leçon.

Mon guide prit kio sur sa droite, se plaçât sur le coté sur un petit coussin et reposa sa tête sur sa cuisse. Quel bonheur lorsqu’il me demanda de faire de même sur sa gauche et d’adopter la même position que kio. J’étais aux anges, rassurée d’être auprès de lui comme l’étais kio.

[quote:19wt80nk]* Ajout de Maître TSM : celle position n°13 s’appelle la position du bonheur. La soumise aux pieds du Maître le love contre lui et pose sa tête sur sa cuisse. [/quote:19wt80nk]

C’est probablement dans cette situation que kio trouva opportun d’évoquer cette gêne de l’appellation de « guide ». kio me laissa ensuite la parole pour que je puisse exprimer mon ressenti. Il accepta en précisant qu’il restait mon guide, je lui ai alors dit pour la première fois : merci Maître.

Maître sait très bien que ce je ressens pour lui et sait ce que je souhaiterai mais c’est encore trop tôt. Par mail, 1 ou 2 semaines avant, il avait dit qu’il était hors de question qu’il devienne mon Maître et que la relation de guide devait être claire : cela m’a fait très mal au cœur, je me souviens être allée m’allonger sur mon lit chez moi pour essayez de me calmer et me remettre les idées claires, il y avait eu incompréhension de ma part sur notre prise de contact. C’est pour cette raison que je lui ai demandé, lorsque j’étais à ses pieds si dans un an voir 2 ans si ca ne serais toujours pas possible, Maître me répondit qu’il fallait laisser le temps au temps : j’ai fermé les yeux, ce n’étais plus un refus.

Lorsque Mistral était en cuisine avec kio, mon Maître me demanda de fermer la porte de la cuisine pour une discussion en privé. J’avais peur de me faire réprimander sur le fait de l’appellation, peur d’avoir brusquée les choses mais ce fût tout autre chose.

Maître était au toilette, il me demanda d’approcher et me demanda si pour moi, il aurait été envisageable de, comme kio, de « faire tomber la goute ». Je me souviens avoir eu quelques secondes d’absences où défila devant moi tout plein de choses que je ne saurai définir, cette limite que j’avais reconnue la veille. Maître me dit pour me rassurer que je n’y étais pas obligée, je lui souris et lui répondit bien posément un « oui Maître, je suis prête », ce que j’ai fait. J’avais vraiment peur de ne pas aimer le gout et d’en vomir mais il n’y a rien eu de tout ça. Je ne l’ai pas fait non plus par plaisir, je l’ai fait pour lui, cette limite n’en étais pas une, c’était un tabou. Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir pu partager ce moment avec lui.

Au moment de passer à table, Maître me demanda de retirer les assiettes ainsi que les couverts de la table et de les poser discrètement sur la table basse du salon. Puis quand Mistral arriva dans la salle, Maître lui demanda de se dévêtir entièrement et de se mettre, dos contre la table.

C’est ainsi que Mistral servit de table … et sans aucune assiettes. On y déposât quelques feuilles de salades sur son torse avec quelques parts de quiches ainsi qu’un filtre à café sur son sexe.

J’ai demandai à Maître si je pouvais prendre ma part de quiche avec les mains mais cela me fût refusé : je devais utiliser le couteau et la fourchette. J’avais peur de faire quoi que ce soit à Mistral, je me suis alors servie de la fourchette en la plaçant sous la quiche et avec le couteau sur la fourchette, pour casser ma part. Une technique imparable ! Bien que Maître et Kio y allait comme le plus normalement du monde avec les couverts *rire grimaçants*.

S’ensuivit ensuite d’une viande, il me semble me souvenir que c’était une escalope de dinde avec sa sauce au vin, un régal ! Sauf que c’était sans conter avec cette scène chaotique, je n’avais plus du tout d’appétit. Je lui ai alors donné la main comme pour le rassurer et me rassurer en même temps. Kio a trouvé cela mignon de ma part et Mistral pensait même qu’elle était celle de Maître. Mistral m’a dit un peu plus tard après le repas qu’heureusement j’avais été là car je lui aurai apporté un réconfort.

Psychologiquement ce fût très éprouvant pour lui et c’est comme s’il m’avait transmit cette épreuve, même encore sur ces lignes j’ai le ventre noué en y repensant tellement que cette expérience fût très forte. J’ai eu à ce moment là un très grand respect pour Mistral.

Maître fait habituellement une sieste dans l’après midi pour se reposer, tout le monde a alors fait de même. J’ai pu déshabiller Maître et le border dans son lit, il nomme ça le coucher de roi, il s’en amuse mais c’est en même temps fait d’une manière si naturelle que cela en devient plaisant.

Le réveil de Maître fût amusant, car kio y est allée avec les glaçons ^^

Un peu plus tard en fin d’après midi et avant d’aller manger, Maître a demandé à kio de préparer une musique d’ambiance pour ma première « mise au fouet » et j’aime cette manière de le dire. J’ai alors retiré mon haut, j’ai posée les paumes de ma main sur le mur et je me suis légèrement penchée pour offrir mon dos. Maître y est allé doucement au début pour me faire ressentir les lanières du fouet. Au début ca ressemblait à des caresses, j’aurai dû utiliser cette douceur pour m’en imprégner.

ELODIEUSE : Maître n’a pas osé me dévêtir entièrement et a légèrement descendu mon pantalon pour découvrir légèrement le haut de mes fesses. Du coup, au bout d’un moment, la morsure du fouet était trop concentrée dans une seule zone pour que je puisse un peu plus supporter les morsures du fouet. *

[quote:19wt80nk]* TSM : PRECISION : Oser, (sourire) si je le peux sans souci mais je n’ai pas voulu te gêner, traduire mélanger tes premiers pas au fouet et forcer ta pudeur lors de notre première rencontre. Un accompagnement se fait en douceur, l’abandon par l’acceptation est plus puissant que l’abandon par la force. [/quote:19wt80nk]

Maître a essayé de me libérer de ce carcan de droiture afin que je puisse m’abandonner au plaisir de la douleur mais ce fût difficile. Jusqu’à ce que je craque, kio était accroupie devant moi pour me réconforter et m’aider à me laisser encore plus aller et me libérer. Je me souviens qu’elle me disait de me laisser aller mais que si je n’en pouvais plus il ne me fallait que m’accroupir. J’ai commencé à sentir une brulure dans le haut des fesses, je me suis alors pratiquement écroulée sur kio. Maître a immédiatement stoppé et est venu derrière moi pour me serrer très fort dans ses bras. Tremblante de partout et un peu en nage, il m’a aidé pour m’allonger en arrière sur un matelas où un peignoir épais m’attendait. Maître m’emmitoufla avec pour me réchauffer. Ils m’ont ensuite laissée seule, avec la musique relaxante en fond sonore, en se rendant dans la cuisine le temps que je me remette de mes émotions.

S’ensuivit de la mise au fouet de Mistral. Entièrement nu, le dos offert, je voyais Maître jouer avec ses deux fouets dans ses deux mains, à les faire valser comme un dompteur l’aurait fait. C’était superbe, magnifique. J’y voyais une très grande dextérité et précision. Le fouet était cadencé avec la musique, c’était beau. Je me souviens encore du regard perçant de Maître, surtout que l’on le retrouve sur toutes ses vidéos, sérieux et complice dans ce qu’il crée.

A un moment donné et comme il m’avait dit à l’avance, je me suis déplacée du fauteuil pour m’assoir sur une chaise à coté un peu plus loin au moment où les lumières se sont éteintes. Oui, Maître avait prévu cette expérience de mettre au fouet Mistral dans le noir, il me fallait alors m’écarter pour éviter un mauvais coup.

[quote:19wt80nk]TSM : Une ligne de commentaire sur le fouet dans le noir absolu n’aurait pas nuit surtout que je te l’ai expliqué. Je vais donc le faire à ta place. Lors d’une séquence de fouet, la personne soumise communique avec le Maître. Cette communication non verbale va bien au-delà des yeux. Je le démontre parfois aux personnes soumises en les fouettant dans le noir absolu et donc à l’aveugle. Il y a le bruit certes, avec la sonorité des fouets et le son des impacts sur le corps mais le noir absolu permet de mettre en avant la confiance totale puis le magnétisme se dégageant lors de cette forme de communion cérébrale soumis/Maître.

SECURITE : il faut une bonne maîtrise de ses instruments et malgré cela, protéger les yeux de la personne soumise car un accident peut toujours arriver avec par exemple quelqu’un qui passe derrière le fouetteur et déporte son fouet. [/quote:19wt80nk]

Le repas fût un régal !

Pour la dernière nuit chez eux, et malheureusement un peu à ma demande … je dis malheureusement car ce qui me plairait ca serai de refuser, de dire non et d’être contrainte à le faire, de ne pas être en état de demande. J’ai alors dû/pu dormir attachée. Sauf que je n’avais pas du tout imaginée que je dormirai dans une camisole de force *sourire*, enchainée aux pieds et … avec une couche et une culotte en plastique … Je n’étais pas forcement fière avec la couche mais ce n’était pas plus mal dans la mesure où il m’était impossible de me lever du sol avec la camisole *petit rire*. Je ne suis pas ABDL bien que j’ai essayé chez moi.

[quote:19wt80nk]TSM : sourire ! Tu désirais dormir attachée, j’ai donc accédé à tes désirs en y ajoutant quelques surprises….. et encore, je me suis retenu, ce n’était que la première fois que l’on se rencontrait. [/quote:19wt80nk]

Au début, lorsque tout le monde était couché, je me suis posée la question comment j’allais trouver le sommeil positionnée ainsi et si je n’allais pas être trop fatiguée pour mon retour en train le lendemain. J’avais alors les mains et les bras sur mon ventre et il m’était impossible de m’en servir, ni même me gratter la joue. Pour la joue c’est assez simple, je me suis placée légèrement sur le coté et j’ai frotté mon visage sur l’oreiller. Mais pour se gratter le nez ou l’intérieur de l’oreille c’est impossible. Je ne sais pas trop combien de temps j’ai pu dormir ou si j’ai dormie ou non, je ne m’en souviens plus trop. Bien que ce fût plaisant, c’est légèrement éprouvant tout de même.

[u:19wt80nk]Dimanche 24 mars :[/u:19wt80nk]

Au petit matin, je ne sais pas du tout vers quelle heure car il m’était impossible de me lever du matelas ni même de saisir quoi que ce soit, j’ai entre aperçu Maître se diriger vers la cuisine, allumer son ordinateur puis retourner dans sa chambre. J’étais tellement fatiguée que je n’ai pas pu le saluer, j’attendais, ne pouvant pas bouger, c’est une impression qui donne des frissons.

Puis je revis Maître s’approcher de moi, me dire bonjour et me détacher les bras pour que je puisse les poser le long de mon corps. Il me dit ensuite de ne pas bouger, j’étais encore assez liée pour avoir du mal à me relever avec les chaines aux pieds.

Maître est revenu ensuite me voir pour me retirer la camisole et m’aider à me relever mais j’avais encore la couche et la culotte en plastique … J’ai dû la garder encore un petit moment mais ca ne m’apporte pas vraiment grand-chose, je connais, je n’aime pas forcement ça et je ne déteste pas non plus, je suis alors restée neutre et au bout d’un moment j’ai eu la permission de la retirer et j’en ai profité ensuite d’aller aux toilettes *rire*.

[u:19wt80nk]En résumé[/u:19wt80nk]

Maître, kio et Mistral sont des personnes vraiment remarquables et sincères. J’aime Maître, mon guide mais je l’aime comme s’il était mon Maître et je le considère ainsi. Lorsque je m’offre, j’essaye de le faire entièrement et surtout, en toute sincérité et je l’avoue, s’il m’ordonnait à prendre la position de soumission, je le ferai sans aucune hésitation et il le sait.

J’admire le jeu artistique de ses mains lorsqu’il utilise ses instruments, c’est beau. Je me souviens encore d’une remarque que je lui ai fait qui l’a fait sourire, lorsque Maître donne la fessé, sans parler que j’aime vraiment ça car il le fait bien, je lui ai demandai s’il n’avait pas mal aux mains : après qu’il ait fessé kio, ce fût mon tour et oui, j’aime !

Une gueuse :)

[quote:19wt80nk]COMMENTAIRE DE TSM sur cette première rencontre
J’ai énormément apprécié ton courage Elodieuse car faire 12 heures de train pour aller s’offrir à un Maître expose le courage et l’investissement personnel. J’avoue avoir pris grand plaisir à te guider en douceur dans notre monde SM puis à te faire voir que l’on n’a pas forcément besoin de donjon, de tenue de cuir ou latex pour vivre sa soumission.
Pour la pudeur et ta nudité, étant informé de par nos échanges préalables de ta « problématique » j’attendrai que tu l’offres à mon regard, mais je sais que cela ne tardera pas car tu as maintenant compris qu’une soumise n’a pas à être pudique vis-à-vis de son Maître.

Mon analyse est la suivante après cette première rencontre :
Je suis intimement convaincu que ta soumission est avérée, les connaissances « « « théoriques » » » » sont déjà encrées en toi. Nous passerons progressivement à la « pratique » sur beaucoup de choses mais à mon rythme car moi seul décide ne l’oublions pas car vitesse et précipitation ne riment pas avec pérennité et qualité. [/quote:19wt80nk]
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Très beau récit Elodieuse, merci d'avoir partagé cette première rencontre avec nous

Bisou


Oasis
il y a 11 ans

Bravo elodieuse

superbe récit

bisous :)
il y a 11 ans

Merci Elodieuse de nous avoir fait partager ton ressenti, avec autant de détails et de sincérité.

Pierre
il y a 11 ans

Compte anonymisé
bravo elodieuse pour ce pas de franchi et pour nous l'avoir exposé en toute sincérité
plein de bonheur pour toi dans le monde BDSM
bisous
cassi
il y a 11 ans

Compte anonymisé
superber recit et encore e bravo
il y a 11 ans

Compte anonymisé
Merci Elodieuse pour ce premier rapport BDSM très bien écrit, pour votre sincérité, les détails comme j'aime.

Votre pudeur, je vous comprends si bien ce n'est pas facile parfois, puis l'on plie pour ceLui qu'on a choisi ou qui nous guide.
Comme le dit TSM l'abandon dans l'acceptation est mieux que dans la force.
On puise au fond de soi l'élan nécessaire pour y arriver, pour se dépasser, pour 'plaire' à la personne en face.
J'ai aimé vos ressentis transcrits dans cette belle rencontre en adorable compagnie, belle harmonie, complicité entre TSM et Kioki San, Mistral.
Un premier pas de franchi, ne dit-on pas le premier pas coûte ...
Un premier pas qui augure d'autre...sourire

Plein de bonheur à Vous.
il y a 11 ans

Publicité en cours de chargement