LA ROUE DU DESTIN

Chapitre 1

Franck est tout ce qu'il y a de plus ambitieux, un requin de la finance à la dentition bien acérée. Sa vie
a basculé lorsque celui-ci à été embauché comme agent administratif dans un important groupe
financier. Après avoir évolué dans différent poste, il se trouve aujourd'hui à 36 ans, Directeur
Général adjoint. Une évolution fulgurante établie en moins de 10 ans. Dans son ambition, il lui faut
encore franchir deux étapes, avant d'atteindre le sommet tant convoité de la pyramide. C'est à dire,
obtenir le poste de directeur générale et enfin celui de président. D'après ses calculs, il devrait
arriver à ses fins en moins de 10 ans. Franck serait alors le président le plus jeune que le groupe n'ai
jamais connu. La raison de sa folle ascension vient d'une relation privilégier avec sa hiérarchie.

Depuis quelques années, il fréquente le même club SM que la direction du groupe.
Grâce à son salaire mensuel vertigineux, triplé annuellement par l'intéressement aux bénéfices, il
s'est offert trois voitures. Deux berlines, une avec laquelle il part tous les matins au bureau et la
seconde, il ne sait pas pourquoi, mais il l'a tout de même acheté. Franck préfère conduire la première
berline, car le macaron dressé à la pointe du capot le fait jubiler en conduisant. La troisième est une voiture de
sport généralement rouge, mais lui l'a préfère noire. Un choix décidé sur commande.

Ses trois véhicules sont stationnés dans le parking résidentiel de l'immeuble ou il possède un grand
appartement. Les autres résidents trouvent exagérés qu'un homme possède autant de véhicules à lui
seul, sachant que le parking contient autant de place qu'il y a d'appartement. Ce qui fait que certains
résidents ne trouvent pas de places pour se stationner. Mais, Franck s'en fou royalement du
désagrément qu'il peut causer !

Son appartement est presque vide, il y a un lit, une penderie pour ses costumes, un home cinéma et
un canapé en cuir. Pas besoin de table pour les repas, puisqu'il prend son petit déjeuner au bureau,
le déjeuner au restaurant privé du groupe et le diné dans le restaurant d'un client. Evidemment, la
carte est gratuite pour lui ! Le week-end, il prend tous ses repas dans le club SM, ou il retrouve tous
les dirigeants du groupe. Toutes les femmes sont jeunes, belles et dominées. Sa devise est toujours
dominateur, jamais dominer que se soit sexuel ou professionnel. Il maîtrise tout. C'est d'ailleurs ce
qui a fait sa réputation dans le groupe financier. Il est le meilleur !

Comme tous les matins Franck monte à bord de sa berline grand luxe pour rejoindre le bureau. Il
baisse la vitre électrique avant d'allumer son cigare déjà coincé entre ses dents. Quelques centaines
de mètres après le parking, la voiture s'arrête à un feu rouge. Franck patiente en observant les
alentours.

Soudain, il aperçoit une femme marchée sur le trottoir. Il ne peut s'empêcher de fixer la femme de
forte corpulence. En fait il n'aime pas les gros ! Pourtant celle-ci porte bien son poids avec sa grande
taille et son visage est assez joli encadré d'une chevelure brune tombant sur ses épaules. Mais rien à
faire, il déteste les gros ! Le feu passe au vert, Franck presse la pédale d'accélérateur forçant la grosse
cylindrée à démarrée sur les chapeaux de roues.

Malgré ses nombreuses conquêtes féminines en évitent les « grosses », Franck est toujours
célibataire. Pas de femme, pas d'enfant. Et surtout pas de bébé. Rien que de penser au mot bébé,
cela le répugne. Il ne s'imagine pas changer une couche pleine de merde et qui pue, les biberons, les
vomies. Non, ce n'est pas pour lui ! Même ci pour lui les femmes sont là pour s'occuper de çà !

Enfin son moment préféré de la journée arrive. Ce qu'il préfère par-dessus tout, est son entrée
magistrale dans le hall d'accueil du groupe. La grande classe, chaussures sur mesure, costume sur
mesure, le prince ou plus tôt le roi fait son entrée dans le hall. L'hôtesse d'accueil souriante lui dit
bonjour. Lui passe son chemin sans lui répondre et sans même un regard.

Devant son bureau, sa secrétaire mignonne dans son tailleur, lui dit bonjour avec un sourire
charmant. Elle n'attend pas de réponse de sa part, car elle connaît le phénomène.

A peine assis dans son grand fauteuil de patron, que la secrétaire lui apporte une tasse de café et une
corbeille de croissants, comme tous les matins.

Avant que la secrétaire ne reparte, Franck lui demande d'aller lui faire une course en lui tendant sa
carte bancaire d'orée.

- J'ai besoin de trois chemises blanches.
- Quelle type de chemise voulez-vous ?
- Comme d'habitude les plus chers et vous connaissez ma taille. »

En regardant sa secrétaire partir, Franck se dit que cette femme n'est qu'une bonniche et rien d'autre !

La journée se déroule comme d'habitude à cent à l'heure, conseil d'administration, réunion,
visioconférence. Comme tous les vendredis il ressent le même épuisement. Il pense déjà à samedi ou
il va pouvoir faire la fête au club SM et faire sauter un nombre illimité de bouchons de Champagne.

La première bouteille est toujours un magnum qu'il agite pour en asperger tous les convives.
Quelques coups de fouets sur les fesses nues d'une esclave entre deux coupes de Champagne, la
fellation d'une chienne à quatre pattes entre ses cuisses, pendant qu'il mangeant du caviar. En bref
le pied !


Chapitre 2

Samedi matin 7 heures, Franck se réveille. Tous les samedis, Franck à pour habitude de prendre son
petit déjeuner avec une baguette de pain fraîche. Pour cela il va la chercher à l'ouverture de la
boulangerie qui se trouve à quelques centaines de mètres de chez lui. Il fait une toilette rapide, enfile
un jeans, un tee-shirt et un blouson.

Franck entre dans la boulangerie tout juste ouverte. La boulangère lui dit un bonjour souriant comme
tous les samedis. C'est la seule personne à qui il autorise un sourire et les formules de politesses qui
vont avec, sans aucunes raisons particulières, c'est comme ça. Il l'a décidé ainsi !

Quelques pas après la boulangerie, une voix féminine interpelle Franck derrière lui. Il se retourne et
reconnait la grosse d'hier matin. Souriante, elle lui demande s'il peut l'aider à monté ses courses chez
elle, car l'ascenseur de son immeuble est en panne.

Franck est évidemment sur le point de refuser, mais prend quelques secondes supplémentaires pour
réfléchir. Soudain, une idée lui traverse l'esprit. S'il l'aide à monté ses courses, il fera le curieux et aura
une histoire marrante à raconté au club. De plus en discutant avec elle, il pourrait pourquoi pas
envisager un…..dîner de con !!!

- Mais volontiers, affirme t-il en prenant son air le plus sympathique.

Ils arrivent tous les deux à la voiture qui lui semble trop banale à son goût. Pas assez riche ! Cela
commence bien, il attend avec impatiente de découvrir la suite. Le coffre de la voiture est
effectivement rempli de sac à provision. A eux deux, ils réussissent à prendre le tout. Franck la suit
jusqu'à l'immeuble. Malgré son charisme le faisant remarquer dans toutes les situations, il se trouve
petit à côté de cette femme ! Elle est grande et corpulente, lui petit et mince. Ce passage là sera forcément
évité lorsqu'il racontera son histoire au club. Mieux vaut éviter le ridicule !

Après cette épreuve de force, ils arrivent enfin devant la porte de l'appartement. A sa grande
surprise la porte s'ouvre sur un intérieur coquet. Simple mais coquet, un appartement de femme.
Ils posent les sacs de courses dans la cuisine. Lorsque Franck s'apprête à rebroussé chemin, la femme
l'invite à boire un café. Il accepte aussitôt, ce qui lui permettra d'en savoir d'avantage sur cette
femme.

Il s'assoie dans le canapé du salon et patiente le temps qu'elle apporte le café. Il l'entend ranger ses
courses dans la cuisine, pendant que le café chauffe dans le four micro onde.

Mais, une question l'intrigue. Qui peut aller faire des courses à 7h30 du matin ! Et qu'y a-t-il dans ces
sacs. Etrange se dit-il ! La femme entre dans le salon avec deux tasses de café bien chaud :

- Excusez-moi, mais je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Sonia et vous ?
- Franck.
- Enchanté de faire votre connaissance Franck et merci pour votre aide, affirme t'elle avec un sourire
d'une gentillesse déstabilisant.

Déstabilisant, justement un point le dérange chez cette femme. Il n'arrive pas à deviné quoi. Lui qui a
pour habitude de cerner les gens rapidement, cette fois il s'avoue un peut vaincu.

La conversation est sympathique et à la fois banale en buvant leur café.
Après quelques gorgées, Franck commence à se sentir bizarre. Il se sent frêle et ses pensées
commencent à s'embrumées. Sonia remarque aussitôt que quelque chose ne va pas en voyant le
visage de Franck subitement blême.

- Ca ne va pas ? Interroge-t-elle, inquiète.
- Je ne sais pas, répond Franck, étourdit.
- Ca vous est déjà arrivé ?
- Non jamais. Je ne suis jamais malade. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Il faut que je rentre !

Franck tente de se lever du canapé, mais comme épuisé, il tombe à la renverse ! Immobile.
Le vous se change en tu.

- Tu vas rester ici jusqu'à ce que tu ailles mieux. Je vais appeler le médecin. En attendant, allonges-toi
sur le canapé.

Sonia l'aide à s'allonger, ce qui lui est impossible de le faire seul, puis elle disparaît. Quelques
secondes plus tard Franck plonge dans un sommeil profond.

Franck refait surface et ouvre les yeux. Son esprit est plus clair et reconnait le salon de cette femme.
Il est toujours allongé dans le canapé de cet appartement. Que lui ait il arrivé ? C'est le café ! Il y avait
quelque chose dans le café ! Soudain Franck comprend que la situation n'est pas normale. Son esprit
est clair, mais autre chose ne va pas. Il ne peut plus bouger, comme paralyser. Il tente d'appeler à
l'aide, mais là encore aucuns sons ne s'extirpent de sa bouche. Qui est cette folle, se demande t-il ? Si
c'est une rançon qu'elle veut, le groupe possède plusieurs dizaine de millions d'euros sur un compte
pour ce type d'affaires. C'est juste une question d'heure, le groupe n'hésitera pas à débourser. Le
cauchemar sera vite terminer !

Il entend les pas de la folle s'approcher du canapé. Elle apparaît comme une géante devant lui, avec
un large sourire.

- Tu es réveillé. Le médecin ne devrait pas tarder. Ne t'inquiète pas, je vais bien m'occuper de toi.

Cette folle insiste avec son scénario bidon. Franck le sait très bien que le médecin ne viendra jamais
et qu'il n'est pas malade. Impossible de bouger un doigt et d'articuler un son. Il n'aperçoit aucune
horloge afin de connaître l'heure. Il devrait peut être se trouver au club SM à cet instant. Quoi qu'il
en soit, lorsque ses amis remarqueront son absence, ils préviendront la gendarmerie. Forcément
l'enquête sera rapide, puisque le haut gradé de la gendarmerie est lui aussi un membre.
Soudain, Sonia réapparaît toujours souriante et lui demande :

- As-tu besoin de faire pipi ou caca ?

Franck muet, la fixe dans les yeux d'un regard stupéfait !

- Non, tu ne sais pas, reprend t'elle avant de disparaître à nouveau. »

Elle est folle ! C'est une dingo se répète Franck.

Sonia est de retour, puis elle s'assoie près de Franck avant de lui poser une main affectueuse sur sa
poitrine.

- Comme tu ne sais pas ci tu as envie de faire pipi ou pas, se que je comprends. J'ai une solution pour
toi. Je vais te mettre une couche, comme ça il n'y aura pas de soucis.

Là c'est le coup de grâce pour Franck, une quoi se répète t'il ! Il voudrait réfuter cette proposition,
mais il n'à que pour seule protestation qu'un lamentable son gutturale.
Sonia bascule Franck sur le côté pour y glisser une grande serviette éponge.

- Il ne faudrait pas que tu fasses pipi sur le canapé avant que je te mette ta couche.

Sonia lui retire ses chaussures, lui déboutonne son jeans avant de le faire glisser le long de ses
Jambes paralysées, puis vient le tour du boxer. Franck se retrouve nu et soumis devant cette femme qui lui était
inconnu, jusqu'à ce matin.

- Comme tu es malade, je vais prendre ta température avant que le médecin arrive.

Prendre quoi, se répète Franck ! Il faut qu'elle arrête avec son médecin imaginaire.
Après lui avoir glissé le thermomètre entre les fesses, Sonia lui pose une main tendre sur le ventre,
comme pour le rassurer.

- Ne t'inquiète pas. Je suis certaine que tu vas rapidement être remis sur pieds. Je vais bien
m'occuper de toi. Tu sais j'ai l'habitude, car je suis infirmière.

La température prise, Sonia lui affirme qu'il à de la température, mais que se n'est pas trop grave.
Ensuite, elle déplie une couche pour la glisser sous les fesses de Franck et la referme avant de
disparaître encore.

Dépité, Franck observe la couche recouvrant son entrejambe jusqu'à son nombril, de plus il en a
suivit tout le cheminement. Jamais de sa vie il n'aurait imaginé subir une telle humiliation !
Sonia réapparaît toujours radieuse. Le cauchemar continu, Franck croit rêver lorsqu'il remarque se
qu'elle tient dans les mains. Un biberon de lait et un bavoir !
S'est pas Dieu possible, se dit-il !

Impuissant devant cette femme, comme il ne peut plu bouger, Franck n'a pas d'autre choix que de se
voir noué un bavoir en coton autour du cou. Lorsque Sonia approche la tétine de sa bouche, Franck
pince aussitôt les lèvres. Alors, elle caresse ses lèvres avec la tétine pour l'inciter à ouvrir la bouche.
Mais rien à faire, il refuse !

- Ecoute, si tu ne bois pas ton biberon, je vais être obligée d'employer les grands moyens ! lui
explique-t-elle en fronçant les sourcils.

Rien n'y fait, Franck reste la bouche clouée tout en la fixant droit dans les yeux. Toujours dominateur,
jamais dominer !

- D'accord mon petit, tu l'auras voulu affirme Sonia en durcissant le ton !

Aussitôt, elle lui pince le nez jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche afin de reprendre sa respiration.
Chose faite et d'un geste rapide, Sonia lui glisse la tétine dans la bouche.
Franck est décider à ne pas en avaler une seule goute et bloque l'extrémité de la tétine du bout de la
langue.
Voyant qu'il ne se passe rien, Sonia lui pose une main tendre sur le front et lui explique d'une voix
douce :

- Il faut téter. Tu verras, cela te fera du bien.

Sa langue commence à dangereusement s'engourdir. Il ne résiste plus. La tétine tout juste libérée
qu'un jet tiède coule dans sa gorge. Réaction de surprise, Franck remarque le goût bizarre qui ne
ressemble pas au lait qu'il connaît !

- Mmm ! Je vois que le goût te surprend, constate Sonia en observant le visage froncé de Franck. Tu
finiras par t'y habituer au lait infantile.

Pendant que Franck avale le lait avec dégoût, Sonia lui avoue droit dans les yeux qu'elle attendait se
moment depuis très longtemps. De plus elle lui confie aussi qu'elle l'observe depuis des mois et
qu'elle en connaît tout son emploi du temps. Par exemple, elle sait que tous les samedis matins, il va
jusqu'à la boulangerie à pied et toujours à la même heure !
Franck en est terrifier par cette révélation !

Le biberon terminé, Sonia l'embrasse tendrement sur le front et lui dit :

- Tu vois. Tu peux être un gentil garçon quand tu veux. Regarde, j'ai une jolie sucette pour toi. Je vais
l'attachée avec ce ruban autour de ta tête, pour que tu ne la perdes pas.

Sonia se lève et attrape la télécommande de la télévision.

- Tu veux regarder la télé ? Oh ! Regarde des dessins animés. Tu aimes les dessins animés ? Mais bien
sûre que tu aimes les dessins animés !

Franck voudrait lui hurler dans les oreilles, que non et qu'il n'en a rien à foutre de ces dessins animés
à la con !

Sonia disparaît à nouveau le laissant seul devant la télévision. Franck comprend que cette histoire
n'est pas une prise d'otage. Mais il reste certain que son calvaire n'est qu'une question d'heures !

Le temps lui a paru interminable, lorsque Sonia réapparaît cette fois avec un fauteuil roulant.
Là, Franck ne s'étonne plus de rien. Sonia se penche au-dessus de Franck et lui demande la voix enjouée :

- Alors mon cœur, as-tu fais pipi ? Non, tu ne sais pas ! Sonia va vérifier... Mais oui, le petit garçon a fait
un gros pipi dans sa couche ! Je vais te changer avant de t'habiller. »

Franck n'en croit pas ses oreilles, il a fait quoi ? S'est inimaginable ! Il n'a rien senti. Fort de constater
les dégâts en voyant l'intérieur de la couche jaunie, lorsque la folle la lui retire. Il n'en croit pas ses
yeux ! Puis tout s'enchaîne devant ses yeux écarquillés. Un nettoyage au lait de toilette pour bébé,
une couche propre et une grenouillère bleue !

- Allez, vient mon bébé. On va aller manger ! Tu as faim ? Lui demande t'elle en le portant jusqu'à au
fauteuil roulant.

Installé dans le fauteuil, Sonia lui glisse une ceinture velcro autour de la poitrine pour le retenir. Ensuite
elle le pousse jusqu'à la cuisine.

Sonia bloque les freins du fauteuil devant la table de la cuisine ou se trouve un biberon d'eau.

- Tu as soif, lui demande t'elle en portant le biberon à sa bouche.

Franck garde les lèvres fermées. Elle n'insiste pas et repose le biberon sur la table avant de passer
derrière lui.
Soudain il voit passer devant ses yeux une grande plaque de plastique blanc qui se pose sur sa
poitrine. C'est un grand bavoir à gouttière attaché au cou.
Décidément, cette folle n'a aucune limite dans la connerie, se dit-il exaspéré !
Sonia se dirige vers le four micro onde, dû quel elle en ressort une assiette en plastique.
Franck remarque dans l'assiette une sorte de bouillie suspecte, de couleur verdâtre !

- Mmm ! Qui c'est qui va manger tout ça ? C'est bébé !

Oh, malheur se dit-il avec tout le désespoir du monde.
Une première cuillérée approche de sa bouche avec laquelle Sonia imite le bruit de l'avion ou peut-
être celui de la voiture. Il ne sait pas. Mais dans tous les cas c'est ridicule ! Pour son compte, il ne
daigne pas ouvrir la bouche.

- Ah, non ! Ne recommence pas comme tout à l'heure, gronde t'elle en haussant le ton. C'est une
bouillie d'épinards, c'est très bon pour prendre des forces. Attention, Cette fois-ci, je ne serais pas
aussi patiente !

Chose promise, chose dû. Pincement de nez, bouche ouverte pour reprendre la respiration, cuillère
rapide dans le fond de la bouche.
C'est infect ! Mais une autre cuillérée avion s'approche de sa bouche. Dans un réflexe
d'écœurement, il recrache aussitôt la bouillie qui coule sur son menton.
Les cuillères s'enchaînes les unes après les autres, jusqu'à la fin de l'assiettée. On peut constater que
la moitié de l'assiette est passée dans son estomac et l'autre répandue sur le bavoir !

Sonia le conduit jusqu'à sa nouvelle chambre. C'est une chambre d'enfant avec des jouets dans un
coffre et un cheval à bascule. Elle le pousse jusqu'à un lit à barreaux pour adultes placé dans un angle. Sonia défait
les couvertures avant de le porter jusqu'au lit.
La folle prend soin de le border en remontant les couvertures jusqu'à son cou. Elle lui place un ours
en peluche près de sa tête et vérifie que le ruban de la sucette est bien noué avant de l'embrasser
tendrement sur la joue.

- Fais de beaux rêves mon bébé.

Elle fait bien de le préciser, car la réalité est un véritable cauchemar, se dit Franck !

Le lendemain matin, la lumière s'éclaire dans un éblouissement qui lui brûle les yeux. La folle est de
retour avec un biberon de lait. Et c'est reparti pour un tour, se dit Franck !

- Tu as fait un gros dodo mon cœur, affirme t'elle en l'embrassant tendrement sur le front. Regarde
ce que j'ai apporté. Oh c'est le biberon !

Sonia s'assoie sur le bord du lit et le prend dans ses bras pour lui donné le biberon. Cette fois, il n'y
oppose aucune résistance, car il a vraiment faim.

- Après nous irons prendre un bon bain. Tu es d'accord bébé ?

Le biberon terminé, Sonia l'emmène dans la salle de bain avec le fauteuil roulant.
Elle laisse couler l'eau dans la baignoire, pendant qu'elle le déshabille.

- Un bon bain va te faire du bien, car tu as transpiré. Hop, dans la baignoire ! Tout d'abord je vais
enlever tout tes poils et désépaissir tes cheveux. Je ne vais pas les tondre, car se serait pêcher de
gâcher de beaux cheveux blonds !

Mais qu'est ce qu'elle veut désépaissir de plus, puisque je vais chez le coiffeur toutes les
semaines, s'offusque Franck !

La folle lui étale sur ses bras, ses jambes et son entrejambe une mousse qui agît aussitôt comme une
forme d'acide. Puis elle le rince avec le pommeau de douche. Le jet d'eau fait disparaître la mousse
et fort de constater que ses poiles aussi ! Il n'y a plus rien, il est imberbe !

La grande toilette terminée et aussi rhabiller d'une grenouillère, Sonia le conduit au salon ou elle le
poste devant la télé pour regarder un film sur dvd.

Les TELE TE quoi ? C'est quoi ce truc, avec ces personnages complètement débile ? S'il pouvait se
frapper la tête contre cette foutue télé pour que cette connerie cesse. Mon Dieu, s'il vous plaie. Dites
moi ce que j'ai fait de mal, pour subir cela ? Après quelques secondes de réflexion, il revient sur sa
demande. Tout compte fait, je préfère ne pas connaître la réponse !

Soudain, il lui semble entendre un bruit bizarre. Un bruit venant de sous lui, suivit d'une odeur
malodorante. Il ne le croit pas ! Il vient de faire sous lui sans même pouvoir se retenir.

Des larmes d'hystéries montent à ses yeux. Franck réussit à les contenir et tente de se contrôler
mentalement. Non, ne craque pas. Tu es le plus fort. Si tu craques, tu ne remonteras plus jamais la
pente ! S'en sera fini pour toi ! C'est toi le vainqueur Franck !


Chapitre 3

Franck se réveille dans son lit, le ventre gargouillant de faim. L'habitude est prise, que se soit le
matin, le midi, quatre heures et le soir, son ventre réclame le remplissage alimentaire.
Il est dans le noir, mais aussitôt Franck constate une différence avec les autres matins. La sensation
de ses membres qu'il peut bouger. Il n'est plus paralyser ! Il tente de bouger ses jambes qui lui
semblent lourdes. S'est peut-être encore trop tôt pour espérer faire un cent mètres haie, se rassure-t-il !

Par contre, il a une sensation étrange au niveau des mains. Il peut mollement bouger les bras, mais
tout en ayant la sensation de ses mains, sans pouvoir articuler les doigts.

Soudain, la folle entre dans la chambre avec un biberon de lait et un bavoir. Elle se dirige vers la
fenêtre pour ouvrir les volets ou les rayons du soleil illuminent aussitôt la chambre.

Sonia se penche au-dessus de Franck et l'embrasse tendrement sur le front comme tous les matins.

- Alors, mon bébé à fait un gros dodo ?

Au lieu de lui donné le biberon comme d'habitude, elle retire les couvertures et le porte pour le
reposer assis sur la moquette. Elle prend soins de l'adosser contre la cloison, afin d'éviter qu'il ne
tombe.

- A partir de ce matin, tu vas connaître une nouvelle vie en commençant par boire ton biberon tout
seul. Tu es d'accord bébé ? Ensuite tu pourras te promener ou tu veux dans l'appartement. Et si tu es
un gentil bébé, lorsque tu auras fini ton biberon. Tu viendras l'apporter à maman, lui explique t'elle
en lui nouant son bavoir autour du cou.

C'est vrai que depuis quelques jours ou semaine, il ne sait plus. Sonia c'est proclamée au rend de
maman. Lorsque Sonia lui propose de prendre le biberon, Franck comprend aussitôt la sensation
étrange de ses doigts !

En effet une paire de gants en cuir, retient ses mains à points fermés, dans lesquelles il est impossible
de bouger un seul doigt.

L'affaire se complique lorsqu'il tente de saisir le biberon que Sonia lui tend.

- Oups ! C'est pas facile, mon cœur, sourie-t-elle en le voyant maladroit.

A combien de reprises il réussit à saisir le biberon entre ses points et que celui-ci glisse quand la
tétine s'approche de ses lèvres.

Franck, se laisse tomber sur la moquette et réussi tant bien que mal à se mettre sur le dos. Enfin, il
trouve la position idéale pour boire son biberon ! Là aussi, Franck remarque le goût et l'épaisseur
différents du lait. Un gout de céréale qu'il délecte tellement il a faim, et le forçant aussi à tété plus
fort à cause de l'épaisseur.

Le biberon fini, Franck se souvient que Sonia lui a demandée de le lui apporter lorsqu'il
aura terminé. Il se dit qu'en rentrant dans son jeu, elle lui accorderait d'avantage de liberté.
Franck s'exécute et se débat au sol avec ses membres encore frêles pour se redresser. A genoux, il
tente de se lever, mais ses jambes toutes fragiles flanchent sous le poids de son corps et retombe
assis sur le derrière. Toutes ses tentatives échouent, malgré ses efforts. Il ne lui reste plus qu'une
solution. Rejoindre Sonia à quatre pattes. Maintenant, il se demande comment prendre le
biberon avec lui, puisqu'il ne peut pas le tenir dans une main. Il lui reste la bouche !

Franck avance jusqu'au couloir à quatre pattes, le biberon pendu entre ses dents. Il avance
maladroitement dans le couloir à cause du carrelage et de ses bras encore fragile. De plus l'appui sur
ses points ne facilite pas la traversée, quand soudain il perd l'équilibre et s'étale de tout son long sur
le carrelage.

Franck redouble d'effort pour se remettre à quatre pattes. C'est peut-être le fait d'avoir forcé pour se
redresser, mais le bruit qu'il déteste le plus suivit de cette horrible odeur, lui fait comprendre qu'il
vient de faire dans sa couche ! Décidé, ce n'est pas cela qui l'empêchera d'atteindre son objectif.

Tout près, il entend Sonia faire du ménage dans une pièce. Sonia est dans la cuisine, dos à lui.
Il l'appel pour lui montrer qu'il est arrivé. Mais son appel n'est qu'un petit gémissement, d'avantage
étouffé par la tétine coincée entre ses dents. Elle ne semble pas l'entendre. Il s'avance encore et
tente un nouveau gémissement, toujours sans réponse ! Décidé à montrer sa présence. Franck
avance jusqu'aux pieds de Sonia et relance un gémissement tout en lui tapotant gentiment la cuisse
avec le point.

- Mais qui est là, s'exclame t'elle avant de se retourner ? Oh ! Mais c'est bébé qui est arrivé tout seul
annonce t'elle la voix enjouée.

Pris dans cet engouement de joie, Franck en est lui aussi heureux de son exploit. C'est vrai que
parcourir de la chambre à la cuisine à été pour lui tout une aventure !
Sonia s'accroupie face à lui et le sert dans ses bras. Dans cet élan de bonheur intense, Franck lui fait
un gros bisou instinctif sur la joue. Sonia en est toute émue.

- Allez mon chéri, retourne dans ta chambre découvrir tes jouets, car maman a du travail.

Franck à autre chose derrière la tête. Dans le couloir il y a la porte d'entrée. Mais Sonia l'interpelle
dans son élan qu'il a déjà du mal à lancé !

- Bébé regardes-moi, lui ordonne t'elle d'une voix autoritaire. Tu n'as pas oublié quelque chose ?
Interroge Sonia en faisant les gros yeux.

Franck la regarde hébété, cherchant à comprendre de quoi elle parle.

- La sucette, ce n'est pas dans la bouche qu'elle devrait être ? Questionne-t-elle en désignant de
l'index la sucette pendue au col de sa grenouillère par une chainette en plastique. Tu ne bougeras
pas d'ici, tant qu'elle ne sera pas dans ta bouche.

Franck tente désespérément d'apporter la sucette à sa bouche à l'aide de son point. Mais celle-ci est
insaisissable avec son mouvement de balancier interminable. Sonia l'observe attentivement avec un
petit sourire narquois et ne manque pas de le lui rappeler :

- C'est dur bébé !

Il n'a que pour seule solution d'attraper la sucette entre ses deux points, mais pour cela il doit se
mettre assis. A ce moment précis, l'odeur de sa couche se répand jusqu'au nez de Sonia qui ne se fait
pas attendre.

- Dis donc bébé, qu'est-ce que tu as fait ?

Concentré sur la sucette, Franck relève la tête et observe Sonia bouche bée.

- Moi je crois que bébé à fait caca dans sa couche et sa sent vraiment pas bon !

Devant cette information éloquente, Franck se sent tout penaud. Aussitôt, il tente une explication de
gémissements incompréhensibles.

- Ce n'est pas grave mon chérie, maman te changera tout à l'heure, annonce t'elle le ton radouci. »

C'est peut-être la séance d'humiliation qui l'a poussé à porter la sucette à sa bouche du premier
coup. Aussi-sec, Franck reprend son chemin à quatre pattes.

La porte d'entrée se dresse devant lui. Cezam ouvre toi, espère Franck. Il lève un
point tout en s'étirant pour atteindre la poignée.
Soudain une grande fessée s'abat sur sa couche, écrasant le tout !

- Qu'est-ce que tu fais là bébé ? C'est interdit de jouer avec la porte, crie t'elle en renouvelant la
fessée. Je crois qu'il va falloir t'apprendre ce que tu n'as pas le droit de faire. File dans ta chambre, je
ne veux plus te voir, ordonne Sonia en pointant un index autoritaire en direction de la chambre.

Résigné, Franck s'assoie devant le coffre à jouet. Mais depuis quelques minutes son ventre
gargouille et ne sent pas très bien. Peut-être à t'il bu son biberon trop vite. Sans qu'il est le temps de
réagir, son estomac rejette un vomie aigre, aussitôt répandu sur son menton et sa grenouillère. Tout
va de travers pour lui depuis qu'il est séquestré. En plus d'être entravé de toutes expressions, il est
sous la dépendance totale de Sonia qui décide tout à sa place. Il ne peut strictement rien faire sans
elle. Mais sa position actuelle est au-dessus de tout. L'odeur du pipi de la nuit, le caca et maintenant
le vomie. C'est une infection avec lui. Franck voudrait l'appelée, mais il sait qu'elle ne l'entendra pas.

Des sanglots de tristesse coulent le long de ses joues. Il voudrait partir la cherchée, mais comme elle
est fâchée après lui, il n'ose pas. Peur de se faire gronder après avoir Sali sa grenouillère ! Il ne sait
plus ce que faire, car il devrait avoir sa sucette dans la bouche, mais celle-ci est pleine de vomie. Il est
perdu. Il ne sait que faire de la sucette prise entre ses points maintenant salis.

L'après midi après la sieste et le biberon, Sonia vient le chercher dans sa chambre alors qu'il monte
une pyramide de cubes. La dextérité de ses deux points n'étant pas précise, qu'à peine trois étages
montés que les cubes s'écroulent.

- Je vais t'apprendre se que tu ne dois pas faire. Viens avec moi, ordonne t'elle en lui prenant un
point dans sa main ? Tu sais que maman à toujours raison et que tu dois bien m'écouter.

Franck la suit, forcé d'avancer à genoux maladroitement. Mais attentionnée, Sonia prend soin de ne
pas faire de trop grand pas pour l'attendre. Car elle sait que sa marche de grande, serait des pas de
géant pour lui.

La première leçon commence évidemment devant la porte d'entrée ou la voix de Sonia prend un ton
éducatif :

- Tu ne dois jamais te trouver devant la porte d'entrée, car ci quelqu'un entrait il pourrait te faire
mal. Tu comprends bébé ?

Franck la regarde sans rien dire, puisqu'il ne peut pas.

- Tu peux répondre oui de la tête, lui explique Sonia. Alors, Franck s'exécute d'un hochement timide.

Ils se dirigent maintenant vers la fenêtre du salon.

- Tu ne dois jamais aller à la fenêtre, car là c'est très dangereux tu pourrais tomber. Tu comprends ?

Hochement de tête.

La leçon se poursuit dans la cuisine, devant la gazinière.

- Quand maman fait à manger, tu ne dois jamais approcher de la gazinière, explique t'elle en ajoutant
l'index à sa négation, car il y a du feu. Et le feu sa fait bobo.

Franck le sait que le feu ne fait pas que bobo, mais il brûle. A son tour il voudrait lui expliquer que lui
aussi le sait. Il lève la tête vers Sonia faisant d'elle une géante par rapport à lui et lui tapote
timidement le bras.

- Qu'est-ce que tu veux bébé, l'interroge t'elle en baissant la tête dans sa direction.

Franck part dans une explication de gémissements étouffés par la sucette. Sonia l'écoute
attentivement, lorsqu'il se souvient qu'elle ne peut comprendre un seul mot de ce qu'il veut lui
expliquer. Il la regarde gêné et la réponse qui lui revient le surprend.

- Mais bien sur bébé, tu as raison !

Franck la fixe émerveillé. Elle l'a compris ! C'est vrai que c'est une maman. Elle l'a compris comme
toutes les mamans comprennent les bébés !

La leçon continue dans la salle de bain devant le lave-linge.

- Tu ne dois jamais toucher le lave-linge quand il est en marche, car il peut y avoir de l'électricité et ça
fait très très mal ! Tu comprends ?

Ca aussi Franck connaît. Il sait que l'on met le linge salle à l'intérieur et que sa tourne. Il tente une
nouvelle explication, mais celle-ci est vite interrompue.

- Tu te calmes et tu m'écoutes, crie Sonia en lui secouant sèchement le bras.

Sans savoir pourquoi, ses yeux s'emplissent de larmes. La leçon continue dans les wc. Sonia
s'aperçoit qu'en plus de ses larmes, son nez coule aussi. Elle en sort aussitôt un mouchoir en papier
qu'elle colle sous le nez de Franck.

- Souffle avec ton nez, lui ordonne t'elle. Ici se sont les wc et regardes dans la cuvette, il y a de l'eau et
c'est aussi dangereux. Tu n'as pas à y aller, c'est un endroit uniquement pour les grands. Plus tard, tu
iras sur le pot quand maman l'aura décidée. Tu sais ce que s'est le pot ? Regardes-moi.

Franck lui répond timidement non de la tête.

- Ne t'inquiètes pas bébé, maman te l'apprendra. Mais avant ça ton apprentissage sera encore très
long pour toi.

La leçon se termine dans la chambre de Sonia, composée d'un grand lit et d'une armoire.

- Là c'est la chambre de maman. Tu auras le droit d'aller dans le lit que si maman de l'autorise.

Après cette journée riche en évènement, Franck a le droit de jouer dans le salon, pendant que Sonia
regarde le journal télévisé dans le canapé. Franck est concentré sur ses jeux de voitures quand,
miracle ! Le journaliste par de lui, avec sa photo en grand sur l'écran et le nomment directeur
général. Il annonce sa disparition depuis 4 mois, mais que l'enquête semble piétinée. Franck est plus
que ravi que l'on parle de lui, ce qui n'est pas le cas de Sonia en observant la gravitée sur son visage.


Chapitre 4

Franck se réveil de sa sieste, le ventre gargouillant de faim. Sa vie à connu un grand
chamboulement, depuis quelques semaines ou mois. Il ne sait pas car il a totalement perdu la notion
du temps. Ils ont subitement déménagé. Sonia lui a dit qu'elle était mutée dans un hôpital très loin
d'où ils étaient. Les premiers temps, Franck était perdu et désorienté dans ce nouvel appartement. Il
a découvert ce changement brutal un matin à son réveil. Le déménagement avait dû avoir lieu durant
son sommeil.

Sonia entre dans la chambre :

- Tu as fait un gros dodo ? Tu te lève, maman à préparé le biberon.

Maintenant, il boit son biberon dans le salon en regardant les dessins animés. Sonia lui prend son
doudou posé sur sa poitrine pour qu'il le retrouve dans le salon. Depuis tout ce temps, il n'a toujours
pas la liberté de ses mains et se déplace encore à quatre pattes.

Habitué à sa nouvelle condition, Franck se déplace avec plus de faciliter, il monte sur le canapé et
s'allonge. Sonia lui apporte son biberon et un bavoir, puis lui pose le doudou près de sa tête. Un
cadeau de Sonia, sur lequel est régulièrement vaporisé son parfum féminin. Franck adore sentir son
parfum tout en buvant son biberon, comme pour s'endormir. Une sensation destinée à le rassuré.

Depuis quelques temps il a obtenu un plus de liberté. Il a le droit de parler, mais seulement réduit à
trois mots que Sonia lui a appris. Maman, pipi, caca. Selon Sonia c'est trois mots sont les plus
élémentaires de sa toute petite vie. Mais c'est trois mots ne sont pas placés par hasard. Depuis quelques
jours, Sonia à décidée qu'il ne porterait pas de couche durant quelques heures pour aérer ses fesses.

Lorsqu'il a une envie pressante, il doit aussitôt la prévenir en lui précisant son besoin, avant qu'elle le
mette sur le pot. Quand il à fini, Franck doit prévenir Sonia qui lui interdit formellement de se lever
sans sa présence. Obéissant, il patiente sagement, car il garde un mauvais souvenir d'une bêtise.

C'est l'une dès première fois qu'il est allé sur le pot pour faire la grosse commission, l'envie de se
lever lui a pris. Comme il ne peut pas s'essuyer seul, du caca est tombé sur le sol. Sonia s'est mise à
criée, puis lui a administrée une fessée monumentale.

Quand il n'a pas de couche, Sonia lui interdit d'aller dans le canapé de crainte qu'il fasse pipi. Pour cela,
il y a une petite chaise en plastique à sa disposition pour regarder la télévision. Sonia à raison, parfois les accidents
peuvent arrivés.

Un matin, pendant qu'il regarde les dessins animés assis sur sa chaise. Habitué à la couche Franck se
laisse aller. Mais, lorsqu'il constate sa bêtise trop tard, le siège est malheureusement inondé !

La punition d'une grosse fessée tombe aussi sec. Il a eu tellement mal, qu'il se met à pleurer à chaud
de larmes, tout en massant ses fesses brulantes de ses points. Plus il a de liberté, plus les punitions
sont sévères. La fessée sans la couche et une paire de claques sur les joues quant il porte une couche. Sonia lui a
appris à être sage et obéissant.

Le soir Sonia le borde comme d'habitude et lui annonce :

- Demain, une dame très gentille va venir nous voir. Mais avant, tu vas faire un gros dodo, pendant que
maman par travailler. Tu sais que maman doit soignée des bobos à l'hôpital, lui dit-elle avant de
l'embrasser tendrement sur le front.

Tous les soirs depuis qu'il a plus de liberté, Sonia lui fait boire un petit biberon d'eau avant de dormir.
Franck cherche à comprendre qui pourrait être la femme qui doit venir les voir, mais la fatigue
l'entraîne rapidement dans le sommeil.

Le lendemain à son réveil, Franck est pris d'un sentiment étrange et à la fois familier. Il est de
nouveau paralysé et plus un son ne sort de sa bouche !
Sonia entre dans la chambre avec le fauteuil roulant :

- Bonjour mon bébé, il faut te préparer avant que le dame vienne nous rendre visite.

L'esprit embrumé, Franck comprend à demi-mot ce qu'elle dit. Sonia semble pressée, tout semble
allé vite. Le bain suivit de l'habillage. Cette fois il est habillé d'un jogging au lieu de sa grenouillère
habituelle. Sonia lui parle, mais il ne comprend vraiment pas ce qu'elle dit. Que se passe-t-il
s'interroge Franck ?

Sonia lui donne le biberon dans la cuisine, lorsque la sonnette de la porte d'entrée retentie. Aussitôt,
Sonia lui retire le biberon et son bavoir, pour les cachés dans un placard de la cuisine.

Une femme entre dans la cuisine avec une serviette de cuir à la main. Sonia et l'étrangère s'assoient
autour de la table de cuisine ou se trouve déjà Franck. La femme sort des documents et un stylo de
sa serviette. Pour Franck, elle semble plus jeune que lui. Sonia parle, mais Franck ne comprend que
quelques bribes de mots, comme :

- Accident, voiture, paralysé, incontinent, papiers.

Franck ne comprend absolument pas le sens de ces mots, sauf que Sonia s'absente au dernier mot,
papier !

Franck et l'étrangère se trouvent tête à tête, il veut lui faire comprendre qu'il est séquestré chez
cette folle. Il n'y arrive pas, car la dose que Sonia à dû lui injectée est plus forte que dans le passé ! Il
redouble d'effort, mais la seule expression qu'il obtient de lui est ce qu'il redoute le plus. Se bruit
dégoutant suivit de l'odeur écœurante lui signal qu'il vient de faire sous lui !

La jeune femme à entendue et lève les yeux vers Franck, l'air encore plus gênée que lui.
Lorsque l'étrangère s'en va, Sonia se retourne vers Franck et lui annonce qu'il pourra bientôt se
promener dehors. Cette révélation ne signifie rien pour lui.

Dès le lendemain, Franck reprend le cour normal de sa vie, avec les mêmes libertés. Il n'est
soudainement plus paralysé ! Les jours défilent comme ci la dame n'était jamais venue.
Franck dort à poing fermé, quant une terrible explosion le fait sursauter de panique ! Etourdit, il se
demande d'où peut bien provenir cet horrible bruit. Seconde explosion qu'il localise à la porte
d'entrée, suivie d'une ruée de pas. POLICE ! Éructe une voix d'homme.


EPILOGUE

La grosse Berline traverse la ville sous un soleil dardant. Franck en avait oublié cette sensation du
doux bruit des 6 cylindres mêlé à l'odeur particulière du cuir, presque jouissif !

Sept mois se sont écoulés depuis sa libération. Sept mois d'hospitalisation et de rééducation, pour
réapprendre à marcher et à parler. Il n'a pas oublié l'étrangère qui lui a permis de retrouver sa vie
d'homme. S'est grâce a sa photo dans le journal télévisé que l'étrangère l'a reconnu. Dès qu'il a pu
s'exprimer, Franck l'a contacté pour lui proposer une rente à vie. Il peut se le permettre, car lors
d'une visite du président du groupe, celui-ci lui annonce :

- Nous nous sommes très bien occupé de toi, durant ton absence. Tu as maintenant beaucoup d'argent.
Vraiment beaucoup !

Effectivement, le conseil d'administration du groupe à décidé de lui viré en dédommagement,
plusieurs millions d'euros. Un petit pourcentage ponctionné sur le compte destiné aux rançons.

Après cette bonne nouvelle Franck décide de se trouver un nouveau self motive : "king of the world !"
Il trouve que cela fait plus classe, plus chic en anglais.

Lors de son hospitalisation, une infirmière s'est particulièrement occupée de lui. Une plantureuse
blonde de dix ans sa cadette. Elle c'est tellement bien occupée de lui qu'ils sont tombés amoureux.
Elle s'appelle Virginie et ont beaucoup de points communs dont un essentiel.

D'ailleurs Franck n'est que le passager de la grosse Berline, puisque c'est Virginie qui l'a conduit.
Franck ne peut toujours pas conduire. Virginie lui a fait une surprise en plus de lui annoncer qu'elle
est enceinte. Un jour qu'il lui a demandé de lui faire une course jusqu'à chez lui, Virginie est
stupéfaite de voir la tristesse de son appartement. Dès son retour à l'hôpital, elle lui propose de
remeubler son appartement à son goût à elle ! Sans hésiter, Franck lui tend sa carte bancaire d'orée.
Mais avant de découvrir la surprise, Franck à autre chose en tête.

La grosse Berline entre dans une coure entourée d'un grand parc luxuriant et paisible. Virginie stop la
voiture devant l'entrée de l'immense bâtisse. Franck sort de la voiture en s'aidant d'une canne, car il
a encore besoin d'un appui pour marcher. C'est la nouvelle acquisition du groupe. Une clinique
privée que Franck a proposé au conseil d'administration et accepté à l'unanimité.
Virginie lui prend le bras pour l'aider à marcher. Le couple suit une infirmière qui les conduits au
sous-sol.

Dans le couloir lugubre, le couple patiente devant une porte pleine. Une jeune hôtesse leur apporte
deux coupes de Champagne sur un plateau d'argent. Franck porte la coupe à ses lèvres et en délecte
le nectar dorée. Il a oublié à quel point le Champagne est délicieux et agréable. C'est quand on perd
ces petits plaisirs insignifiant que l'on se rend compte a quel point ils sont bons.

Virginie fait glisser une plaque rectangulaire sur la porte située à hauteur d'homme qui démasquant
une lucarne. Franck s'approche de plus près et observe Sonia serrée dans une camisole de force, les
chevilles entravée par des sangles de cuir. Sonia fixe le plafond de sa cellule, agar.

L'air ravi, Franck se tourne vers Virginie qui sert dans ses points une cravache de cuir qu'elle avait
dissimulée sous sa veste. Le sourire ironique, elle annonce à Franck :

- Je vais très bien m'occuper d'elle, mon chéri. Oui, très bien !

- Je n'en doute pas. Je n'en doute pas, répète Franck avant de coincer son cigare entre ses dents.

King of the world !

FIN
ELLAUT
il y a 10 ans

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