Catégories : Femmes soumises SM camisole Homme soumis, Femdom Domination féminine
il y a 9 ans
C’était l’été en Camargue. Nous étions un groupe d’amis et nous passions nos journées à la plage à nous baigner et à jouer au volley. Nous discutions aussi beaucoup à cette époque. Il faut dire que nous étions jeunes et que les filles occupaient l’essentiel de nos pensées juvéniles. Il y en avait quatre dans notre équipe, mais celle qui retenait le plus mon attention s’appelait Emmanuelle. Elle était ravissante, la féminité faite femme. J’admirais ses longues jambes fuselées, aux muscles fermes et parfaitement dessinés. Elle portait toujours un maillot de bain blanc, qui contrastait avec sa peau mate, et mettait en valeur sa poitrine pulpeuse.
Quand elle sortait de l’eau, on pouvait apercevoir ses tétons durcis percer sous la fine étoffe, ainsi que son ventre plat et son pubis foncé. Sa chevelure brune, légèrement bouclée, lui faisait comme une crinière, mettant en valeur l’ovale parfait de son visage. Ses yeux de biche, surmontés de longs cils, me faisaient chavirer, chaque fois qu’elle tournait son regard noisette vers moi. Ses lèvres, sans être pulpeuses, dégageaient une sensualité certaine, et son sourire avait le pouvoir d’envoûter n’importe qui. Il nous arrivait souvent de discuter ensemble mais c’était toujours dans le cadre du groupe. Nous n’étions jamais seuls. Dans cette situation il nous était difficile d’aborder certains sujets, plus intimes. Alors nous restions dans des conversations banales. Cela ne m’empêchait toutefois pas de profiter de chaque instant passé en sa présence. Je pouvais la regarder pendant des heures, observant le moindre de ses gestes.
Une après-midi, cependant, les choses ont changé. C’était la fin de la journée, et l’orage menaçait. Un orage d’été comme on en connaît dans nos montagnes : court et terriblement violent. Je me souviens que nous avions tous décidé de rentrer chez nous et de nous donner rendez-vous pour le lendemain. Nous étions tout juste en train de nous séparer quand les premières gouttes ont commencé à s’abattre sur le Grau du Roi. Comme je savais qu’elle habitait loin et que la pluie s’intensifiait rapidement, j’ai proposé à Emmanuelle de rentrer avec moi. Vu la tournure des événements, elle accepta avec plaisir. La maison n’était pas très loin de la plage, mais le rideau de pluie était sur nous. Le temps de parcourir les cinq cents mètres et nous étions trempés jusqu’aux os. La première chose que nous avons donc faite après avoir franchi le seuil de la porte, fut de passer à la salle de bains -chacun à notre tour- pour nous déshabiller et nous sécher.
Nous nous sommes ensuite retrouvés dans ma chambre, assis sur le canapé-lit, chacun enveloppé dans un peignoir. Là, enfin seuls, nous avons pu discuter en toute tranquillité. Nous nous connaissions déjà pas mal de points communs, et nous en avons découvert d’autres, à commencer par une forte attirance l’un pour l’autre.
C’est donc là, assis sur ce canapé, alors que l’orage éclatait dehors et que la pluie cognait aux carreaux, que nous avons échangé notre premier baiser. Un baiser chaud et langoureux, rempli d’une passion fougueuse. Physiquement, les choses n’ont pas plus dégénéré que cela ce jour là. Par contre, nous nous sommes mis à discuter de sujets beaucoup plus tendancieux. J’ai découvert à ma grande surprise qu’Emmanuelle, bien que toujours vierge, n’était pas une novice dans le domaine du sexe. Bien au contraire, elle avait déjà eu quelques expériences intéressantes avec certains copains de ses cousines plus âgées. Tandis qu’elle me parlait de tout cela, elle me demanda ce que j’aimerais faire avec elle, quels étaient mes fantasmes.
La question pouvait paraître crue, et même embarrassante, cependant, cela ne me dérangea pas de répondre.
Au contraire, j’étais même ravi de pouvoir enfin en parler à quelqu’un, qui plus est à quelqu’un que j’appréciais énormément. Avant de répondre, je la mis toutefois en garde, lui expliquant que ce dont j’allais lui parler, allait peut-être -certainement- la choquer. _ Tu es quelqu’un de bizarre ? me demanda-t-elle. _ Dans la vie de tous les jours, pas vraiment. Mais de ce point de vue là, certainement. _ Raconte-moi, ça m’intéresse. _ A condition que tu me promettes : un, de ne pas rire, et deux, de ne le répéter à personne. _ Je le promets, me répondit-elle en m’embrassant à nouveau. _ Alors je vais tout te dévoiler.
Pour commencer, je me levais et alla prendre un livre dans ma bibliothèque. Un vieux livre corné et jauni par le temps et l’usure. Sa couverture était tellement passée qu’il était presque impossible d’y lire le titre et l’auteur. Cependant, on y devinait le dessin d’une silhouette de femme enveloppée dans un long manteau. _ Voilà, lui dis-je en lui donnant le livre, tout est là. Elle le prit et examina la couverture, déchiffrant tant bien que mal le titre. _ La Vénus à Fourrure, Sacher Masoch, lut-elle à voix basse. Je ne connais pas, ça raconte quoi ? _ L’histoire de mes fantasmes. _ A savoir. _ La soumission d’un homme à une femme. A ses mots, elle resta un instant bouche bée, puis son visage prit une expression soudainement très sérieuse. Ses yeux se rétrécirent et me fixèrent avec intensité.
_ Tu aimerais ça ? me demanda-t-elle. Etre soumis à une femme ? _ Oui. C’est ce que j’ai toujours recherché. J’ai lu beaucoup d’articles à ce sujet, de livres également. Mon rêve est de trouver une femme qui fera de moi son esclave sexuel. _ Et que devra-t-elle faire pour te soumettre ? _ Il y a différentes possibilités. _ Raconte-moi celle qui te plairait le plus.
_ Tu es sûre ? C’est assez sordide en soi, tu sais. Elle secoua la tête. _ Non, si c’est fait par amour, ça ne peut pas être sordide. _ Comme tu veux. _ Je t’écoute. _ Mon fantasme serait de trouver une véritable dominatrice qui m’attache, me punisse, me fasse connaître les pires outrages, avant de finalement me libérer par un orgasme dément.
Tout en m’écoutant parler, elle hochait silencieusement la tête. _ Quels genres de choses voudrais-tu qu’elle te fasse en particulier ? _ Je ne sais pas vraiment, il y en a tant que j’aimerais essayé. _ Explique-moi. _ Je vais faire mieux que ça, je vais te le montrer. _ Bonne idée. Je pris deux énormes classeurs rangés au fond de mon secrétaire, et les lui donnais. A l’intérieur, il y avait des centaines d’images et de textes, soigneusement collés et classés, où l’on voyait des hommes en train d’être dominés. Sur certaines, ils étaient attachés dans des positions humiliantes, en train de lécher les pieds et les jambes de leur maîtresses. Sur d’autres ces dernières les fouettaient sauvagement à l’aide d’ustensiles variés, allant de la main, au fouet, en passant par le strap, le martinet, la badine, et même la raquette de ping-pong.
D’autres photos encore, les montraient enchaînés, les fesses en l’air, l’anus dilaté par une main ou un énorme gode. Tout en feuilletant les classeurs, je sentais un certain trouble monter en moi. Il faut dire que c’était la première fois que je montrais ces images, patiemment récoltées, à quelqu’un, une femme qui plus est. A mes côtés, Emmanuelle ne semblait pas du tout dérangée par toute cette débauche que je lui mettais sous les yeux. Au lieu d’être dégoûtée, elle semblait... intéressée. Ses doigts tournaient lentement les pages, son regard s’attardait sur certaines photos : les plus violentes. De temps en temps, elle me demandait une explication, un avis sur des scènes et des images. Nous aurions pu continuer des heures à regarder les classeurs, mais l’arrivée de mes parents nous imposa de ranger tout cela précipitamment.
Mon père proposa de ramener Emmanuelle chez elle, et elle accepta. Toutefois, avant de repartir, elle prit quelques livres dans ma bibliothèque, à commencer par la Vénus à fourrure, plus quelques autres dans le même style. Ensuite elle me dit au revoir avec un tendre baiser et rentra chez elle. Les jours suivants se passèrent sans que nous fîmes ni l’un, ni l’autre, allusion à ce qui s’était passé dans ma chambre. Et mis à part quelques fougueux baisers, nos aventures érotiques n’allèrent pas plus loin. Jusqu’à un certain vendredi soir. Nous étions en train de nous quitter sur la plage, quand Emmanuelle me proposa : _ Mes parents partent pour la semaine accompagner mon frère pour trouver un appart pour l’année prochaine. Si tu veux, tu peux venir chez moi et on pourra passer le week-end ensemble. _ Il faut que je demande la permission à mes parents, mais ça ne devrait pas poser de problème. _ Ok, alors on se retrouve ce soir. Et après un tendre baiser, elle partit.
La Vénus à fourrure est un roman BDSM que vous pouvez lire ici
Comme je l’avais prédit, mes parents me laissèrent découcher sans aucun souci. Il faut dire qu’à leurs yeux j’étais un jeune responsable et sérieux. Et c’était vrai la plupart du temps... Comme convenu, je retrouvais donc Emmanuelle chez elle. Elle habitait une superbe maison dans le quartier chic à l’Est de la ville, sur la colline surplombant le lac. Depuis sa terrasse, on avait une vue magnifique sur la plage où nous passions nos journées. Autour de la maison, il n’y avait que des champs, où s’ébattaient des chevaux, et un peu plus loin, deux autres villas et une ferme. Le rez-de-chaussée était occupé par la cuisine, la salle à manger, et un immense salon, chacune des pièces ouvertes sur la terrasse par des baies vitrées. A l’étage se trouvaient les chambres de ses parents et de son frère, la salle-de-bains, et un bureau. Enfin, juste sous les toits, à côté du grenier, se situait la chambre d’Emmanuelle. Son antre, comme elle aimait à l’appeler.
Nous commençâmes la soirée très calmement. Emmanuelle avait commandé des pizzas, et une fois qu’elles furent livrées, nous les mangeâmes tout en regardant une cassette. Au fil des heures, et avec la nuit qui tombait lentement, nous devenions de plus en plus entreprenants. Surtout moi d’ailleurs. Nos baisers devenaient de plus en plus fougueux et nos mains commençaient à explorer nos corps. D’abord par-dessus les vêtements, puis, petit à petit, elles cherchèrent à se faufiler par en dessous, à la recherche de la chair et de la terre promise. C’est à ce moment là, alors que ma main remontait sous son chemisier en direction de ses seins, qu’Emmanuelle m’arrêta brusquement. Je la regardais surpris, un peu inquiet, mais elle ne dit rien. En guise de réponse, elle se leva, alla chercher une enveloppe et me la donna. Puis elle me tourna le dos et monta dans sa chambre.
Je restais seul sur le canapé, les yeux encore ronds, encore sous le coup de la surprise. Au bout de quelques secondes, ayant recouvré mes esprits, j’ouvris l’enveloppe. A l’intérieur il y avait une lettre :
Mon chéri, J’ai bien lu tous les livres que tu m’as prêtés et je les ai trouvés fort intéressants. A travers ces récits, j’ai découvert que, comme toi, j’avais un penchant pour le sado-masochisme. Aussi comme tu m’as avoué que tu rêvais d’être dominé par une femme, ce soir, si tu le désires, je vais exaucer ton voeu, et nous permettre à tous les deux de réaliser notre fantasme. Si tu acceptes, il suffit de te déshabiller entièrement (sauf ton slip), et de venir me rejoindre dans ma chambre. Une surprise t’y attend. Sinon, si tu as peur. Tu peux toujours partir. La porte est grande ouverte. Mais alors c’en sera fini entre nous. Fais le bon choix. Emmanuelle, qui t’aime.
Rien que le fait de lire ces quelques lignes m’avait donné chaud, et je sentais déjà l’excitation monter en moi.
Sans plus attendre, j’ôtais mes vêtements à la hâte, les pliais rapidement sur le canapé, et gravissais les marches quatre à quatre, jusqu’à la porte de la chambre. Je m’arrêtais devant la porte, le coeur battant la chamade. J’étais à la fois excité et angoissé par ce qui m’attendait derrière, car justement, je savais un peu, et en même temps, je ne savais pas exactement, ce que j’allais trouver. Toutefois, l’excitation était la plus grande et je frappais à la porte. Emmanuelle n’ouvrit pas tout de suite. Ces quelques secondes d’attente me parurent interminables. Je me demandais si finalement ce n’était pas elle qui avait changé d’avis et ne voulait plus me revoir. Mais non, elle ouvrit enfin la porte, et sa vision me coupa le souffle.
Elle se tenait devant moi, vêtue d’une guêpière noire qui moulait ses seins fièrement dressés, et de bas noirs qui mettaient en valeur ses longues jambes fuselées. Elle portait également une paire de talons aiguilles, qui en plus de lui affiner la cheville, lui donnait une dizaine de centimètres supplémentaires. Elle avait tiré ses cheveux en arrière, les ramenant en une haute queue de cheval.
Elle s’était également maquillé, très légèrement. Un peu de rouge sur les lèvres pour leur donner l’éclat du s a n g, et un peu de noir autour des yeux, pour les allonger. L’ensemble donnait à son visage un air plus mûr et plus sévère. Enfin, pour compléter la tenue, elle tenait dans la main droite un collier de chien, et dans la gauche une laisse. Quand elle vit que j’avais obéis à ses instructions, elle me fit un sourire chaleureux. _ Ce soir tu seras mon esclave, déclara-t-elle d’une voix douce et ferme. _ Oui, maîtresse, répondis-je en me mettant à genoux devant elle. La tête et le regard baissés. _ Bien, tu as compris où était ta place.
Emmanuelle m’attacha le collier autour du cou et y fixa la laisse. Puis, elle me tira à l’intérieur de la chambre, me forçant à avancer à quatre pattes. Elle m’amena jusqu’au centre de la pièce et me fit remettre à quatre pattes. _ Regarde bien autour de toi, me dit-elle. Tout ce que tu vois là va servir sur toi ce soir. J’écarquillais les yeux en contemplant la chambre. Pour une surprise, c’était en effet une sacrée surprise.
La chambre modèle que j’avais visité précédemment avait laissé place à un mini donjon. Juste au dessus de ma tête, rattachée par une courte chaîne à la poutre apparente, pendait une paire de menottes. A ma gauche, la table, entièrement débarrassée, était maintenant recouverte d’un drap, et des liens fixés aux quatre pieds. Enfin, sur ma droite, soigneusement rangés sur le lit, attendaient différents instruments de torture : pinces, martinet, cravache, badine, plus d’autres dissimulés sous une couverture. _
Tout cela est pour toi, confirma-t-elle tandis que mon regard complétait son tour d’horizon. Alors, es-tu vraiment prêt à servir ta maîtresse, esclave ? _ Je suis à vos ordres, maîtresse. _ Bien. Elle tira sur la laisse, amenant mon visage vers le sol, jusqu’à ses pieds. Je m’empressais de les embrasser, passant ma langue sur ses escarpins vernis. Puis je remontais lentement le long de ses jambes, depuis ses chevilles, ses mollets, jusqu’à ses cuisses. Mais elle m’arrêta avant que je n’atteigne sa chair nue.
D’un coup sur la laisse elle m’obligea à me redresser et à la regarder dans les yeux. _ Tu es bien impatient, me dit-elle. Chaque chose en son temps. Avant ton plaisir, il y a le mien. Et le mien est de te voir souffrir. Debout. Les mains en l’air. Je m’exécute immédiatement. _ Attache-toi, m’ordonna-t-elle. Sur la pointe des pieds, je passais moi-même les mains à travers les cercles d’acier et les refermais autour de mes poignets. Les bras distendus au-dessus de la tête, et les pieds touchant à peine le sol, j’étais désormais à sa totale merci.
Emmanuelle s’approcha ensuite de moi, un sourire satisfait aux lèvres. Elle avait ramassé la cravache et s’amusait à chatouiller ma poitrine avec le bout. _ Es-tu prêt à souffrir pour moi ? demanda-t-elle. _ Oui maîtresse. _ Quand nous aurons commencé, il n’y aura plus de retour possible, tu le sais. _ Je le sais maîtresse. Je ferai tout ce que vous m’ordonnerez, maîtresse. _ Si telle est ta décision. Alors que le jeu commence.
Elle prit place derrière moi et commença à caresser mon dos avec le bout de la cravache. Puis, j’entendis un bruissement d’air, suivi d’un sifflement. La seconde suivante une violente brûlure transperçait mon être. Mais à peine avais-je le temps de réaliser que déjà son bras s’armait à nouveau et que le cuir tressé s’abattait sur ma chair. Emmanuelle me frappait méthodiquement. La cravache me cinglait les épaules, le dos, les reins, mais prenait soin d’éviter -pour le moment- mes fesses et mes cuisses. Les coups me cuisaient la peau et me faisaient hurler de douleur.
Tandis que j’essayais tant bien que mal de garder mon équilibre, j’imaginais les traînées rouges qu’ils pouvaient me laisser. Je sentais déjà les boursouflures germer sous mon épiderme. Mon supplice dura plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’Emmanuelle me trouve suffisamment échauffé. Puis elle revînt me faire face, souriante et ravie, devant mon visage grimaçant et mes yeux lavés par les larmes.
_ Je trouve cela grisant, jubila-t-elle. J’espère qu’il en va de même pour toi, esclave.
_ O-Oui maîtresse. Ma voix était rauque, déformée par la douleur, et je la reconnaissais à peine.
_ C’était une mise en bouche intéressante, continua-t-elle tout en faisant le tour de ma personne. Et je crois qu’il est temps de passer à des choses plus sérieuses, à présent.
Elle se colla à moi. Ses tétons durcis pointaient à travers la fine étoffe de sa guêpière, et je les sentais pousser contre ma poitrine. Ses doigts couraient de haut en bas le long de mes flancs, déclenchant des frissons dans tout mon corps. Finalement ils s’arrêtèrent à mon nombril, juste au-dessus de l’élastique de mon slip. Avec un sourire chaleureux, elle glissa la main sous le tissu. Plusieurs doigts frôlèrent mon membre en érection, l’excitant encore plus, avant de se refermer brusquement sur mes bourses chargées de sperme. Je poussais un petit cri de surprise alors que ses ongles s’enfonçaient sadiquement dans la chair fragile.
_ Mon dieu, quelle excitation, remarqua-t-elle en riant. Mais je crois qu’il serait mieux dehors qu’enfermer là-dedans.
Et joignant le geste à la parole, elle fit glisser mon slip jusqu’à terre, dévoilant mon pénis en érection.
Je pouvais à présent sentir son pubis se frotter contre mon sexe. Des gouttes de sueur se mirent à perler sur mon front et le long de mes tempes. Emmanuelle se recula pour mieux boire la scène. Désormais, j’étais entièrement nu, mon sexe tendu et dressé comme un sabre. Elle m’observa ainsi pendant un bref moment, ses yeux détaillant mon corps offert à son bon vouloir.
_ Avant de passer à la suite, je vais t’échauffer encore un peu, me précisa-t-elle en s’emparant de la fine badine. Ton dos est déjà bien rouge, mais je trouve tes fesses encore trop blanches. Ceci va leur faire le plus grand bien.
Avec un sourire sadique, elle passa derrière moi et recommença à me flageller. La douleur n’était pas la même qu’avec la cravache.
L’instrument était tellement fin et frappait tellement vite, que la douleur ne se diffusait qu’une ou deux secondes après l’impact. Cela faisait comme des picotements sous la peau. J’avais l’impression qu’on me piquait les fesses avec des aiguilles chauffées à blanc. Je tressautais sous les coups, tandis qu’Emmanuelle s’amusait à zébrer mon arrière-train avec la plus grande application. Elle alternait soigneusement la fesse gauche, puis la droite, frappant toujours à l’horizontal, descendant jusqu’à mi-cuisse, puis remontant. Elle fit ainsi plusieurs aller-retours, me faisant crier et danser à un rythme soutenu. Quand elle s’arrêta enfin, j’avais les fesses et les cuisses en feu. Ma gorge était sèche d’avoir trop crié, et je sentais les larmes ruisseler sur mes joues.
_ Tes fesses ont une superbe teinte rosée, commenta-t-elle. J’imagine qu’elles doivent être bien chaudes ?
_ Oui maîtresse. Les mots avaient du mal à franchir mes lèvres et cela la fit rire.
_ J’ai quelque chose pour les soulager, dit-elle.
Je l’entendis bouger derrière moi, puis je sentis ses lèvres contre ma chair meurtrie. Elle déposa ainsi quelques doux baisers, me faisant gémir de plaisir. _ Merci maîtresse, ça fait du bien. _ Je sais. C’est ta récompense pour avoir bien supporté ta correction. Elle alla reposer la badine sur le lit, prit les pinces et revînt jusqu’à moi. _
Maintenant, nous allons voir jusqu’où va ta résistance à la douleur. Délicatement, elle embrassa mes tétons, passant lentement sa langue autour, et les mordillant du bout des dents, jusqu’à ce qu’ils se durcissent. Lorsqu’ils furent suffisamment dressés à son goût, elle appliqua un peu de salive dessus, et approcha les pinces. Pour son plus grand plaisir, les mâchoires d’acier se refermèrent cruellement sur la chair délicate. Quand elles furent bien en place, elle les relia l’une à l’autre par une petite chaîne. Puis elle décrocha la laisse de mon collier de chien, et fixa la chaîne dans l’anneau désormais libre. A l’instant où le crochet se refermait, j’eus l’impression qu’on m’arrachait la poitrine.
Les pinces mordaient cruellement dans ma chair, tandis que la tension de la chaîne retournait mes tétons distendus vers le haut. Emmanuelle me contempla avec satisfaction, alors que la douleur tordait les traits de mon visage. _ C’est un bon début, jugea-t-elle. Mais je te promets que tu vas hurler. Elle alla chercher le martinet et revînt se poster devant moi. Elle fit tourner l’instrument devant mes yeux, pour que je le voie bien. Il était à manche court, et muni de cinq lanières de cuir. Souples et très fines, chacune se terminait par un noeud serré, pour infliger un maximum de douleur. Me regardant droit dans les yeux, elle leva le bras et frappa.
Des flammes coururent sur et sous ma peau. La douleur était insoutenable. Mon cri résonna dans la pièce. Face à moi, Emmanuelle souriait, tandis que son bras allait et venait en sifflant. Les lanières s’abattaient en travers de ma poitrine, leur course croisant les pinces d’acier. Les nœuds de cuir griffaient ma peau, entamaient ma chair. Le cuir cinglait mes flancs, mon ventre, évitant soigneusement mon sexe. La morsure brûlante rougissait ma peau et je sentais le feu courir sous ma poitrine et dans mes entrailles.
Finalement, deux coups précis arrachèrent les pinces, libérant mes tétons dans un cri à déchirer les tympans. J’étais à bout de souffle, la poitrine en feu et le sang battant à mes tempes. Mon corps n’était plus que douleur. Je tirais sur mes liens en gémissant, les yeux rougis par les larmes versées. Emmanuelle était aux anges. Tandis que je me remettais, elle enleva la chaîne et les pinces, et alla chercher un objet, dissimulé sous la couverture.
_ Sais-tu ce que c’est ? me demanda-t-elle.
Je secouais la tête. Cela ne me disait rien.
_ N-Non maîtresse.
_ Vraiment ? D’un côté, ça ne m’étonne pas. Je l’ai moi-même découvert par le plus grand des hasards. Cela s’appelle une birch. Comme son nom l’indique, c’est d’origine anglaise. Son utilisation était très répandue à l’époque Victorienne. Normalement, c’est la personne punie qui doit la confectionner. Mais dans ton cas, j’ai fait une exception. C’est moi qui l’ai conçu. Regarde comme elle est belle. Elle ma la présenta.
Elle se composait d’une dizaine de fines branches sureau, soigneusement effeuillées, et attachées par un ruban. _ En principe, continue-t-elle, la personne punie devait donc se présenter munie de la birch devant son bourreau. Ce dernier lui infligeait alors quatre séries de six coups. Plus suivant la faute commise. Elle fit une pause, ses yeux rivés aux miens.
_ Ce soir, tu ne recevras qu’une seule série...Sur le sexe, précisa-t-elle.
A ces mots je me mis à frissonner, et je sentis une sueur froide couler le long de ma colonne vertébrale.
_ Prêt esclave ?
_ O-Oui, maîtresse, babutiais-je, mort d’angoisse.
_ Alors souffre ! s’exclama-t-elle.
Son bras se détendit d’un coup sec et les branches s’abattirent sur mon membre dressé. Un million de volts me traversèrent le corps. Mon sexe venait d’être enfoncé dans une prise à haute tension. Mon sang était en ébullition, je me tordais dans tous les sens, mais je ne pouvais esquiver les coups. Je devenais fou. La birch continuait à siffler. Trois fois. Quatre fois. Cinq fois. Six fois. Ce fut l’explosion. Mon sexe tendu se cabra et une longue giclée de sperme jaillit du gland rougi par les coups. Mon râle de plaisir se mélangea à mes cris de douleur.
Epuisé, à bout de souffle, je restais inerte dans mes liens, la tête baissée et les yeux hagards. Emmanuelle défit mes menottes et je tombais à terre, incapable de me tenir plus longtemps sur mes jambes.
_ Tu as eu du plaisir, esclave, mais la soirée est loin d’être terminée.
Elle rattacha ma laisse et me traîna jusqu’à la table. Là, elle me fit m’allonger sur le dos, les fesses au ras de la table, les bras pendants, et les jambes relevées. Elle attacha ensuite mes poignets aux pieds de la table, et mes chevilles à deux cordes suspendues à la poutre.
_ Tout cela m’a donné chaud, minauda-t-elle. Et il serait juste que tu remercies ta maîtresse pour le plaisir qu’elle t’a donné. N’est-ce pas ?
_ Oui maîtresse. A vos ordres, maîtresse.
Emmanuelle s’approcha de moi, son entre-cuisse à hauteur de mon visage. Elle passa un doigt dans sa culotte et écarta lentement le tissu, dévoilant son sexe délicat. Un fin duvet recouvrait son mont de Vénus, et au milieu des poils bruns ressortaient les lèvres nacrées, gorgées de désir. J’apercevais également son clitoris tendu et gonflé comme un pénis, qui commençait à sortir de sous sa calotte. Elle plaça son sexe au-dessus de mon visage et m’ordonna :
_ Lèche, esclave. Fais-moi jouir.
Obéissant, je plaquais mes lèvres contre la chair nue de sa vulve et commençait à faire aller et venir ma langue le long de sa fente ruisselante. La tête rejetée en arrière, les yeux mi-clos, Emmanuelle ondulait du bassin, tandis que ma langue montait et descendait, caressant à chaque passage son clitoris, tendu comme un arc. Je sentais les ondes de plaisir vibrer en elle alors que le rythme de ses hanches s’accélérait progressivement.
Elles roulaient de droite à gauche pour amplifier sa jouissance et ses ongles s’enfonçaient dans mes épaules. Quand la houle du plaisir commença à gonfler son ventre, je m’appliquais à rendre ma bouche et mes lèvres plus dures et plus douces. Mes lèvres plaquées sur la fente qui s’offrait à moi. Soudain, Emmanuelle poussa un cri aigu et son corps se tendit d’un seul coup pendant qu’un flot de cyprine âcre et onctueuse emplissait ma bouche. Elle resta encore plusieurs minutes assise sur mon visage, son sexe posé sur ma bouche, savourant son plaisir jusqu’au bout. Puis elle se redressa et déposa un baiser sur mes lèvres, goûtant ainsi à son propre jus.
_ Tu es très doué, me complimenta-t-elle. Ta langue est très douce.
_ Merci maîtresse.
_ Comme je suis contente de tes services, je vais te faire une faveur... Je vais te faire découvrir un plaisir inouï et qui t’est encore inconnu.
Elle fit le tour de la table, prit un tabouret et vînt s’installer entre mes jambes écartées. Puis elle se pencha en avant et sa bouche se colla à mon anus. Lentement, elle fit tourner sa langue autour de mon rectum, dilatant peu à peu la corolle brune avec sa salive.
C’était une sensation très agréable, très douce. Je sentais son souffle chaud sur mes testicules, et sa langue s’enfoncer dans ma raie. Cela m’excitait tellement, que mon pénis recommençait à se gonfler de désir. Emmanuelle dû s’en apercevoir, car elle cessa soudain sa caresse et releva la tête. Ses yeux rencontrèrent les miens.
_ Je vois que tu aimes ça, fit-elle d’un air satisfait. Dans ce cas tu vas encore plus apprécier la suite.
Je sentis alors un doigt s’infiltrer dans mon anus lubrifié par sa salive. Elle le fit doucement aller et venir, le faisant également tourner pour ouvrir le passage. Quand il fut suffisamment élargi, Emmanuelle ajouta un second doigt tout en continuant son mouvement de piston. Je poussais un petit cri quand un troisième doigt s’introduisit à son tour, dans mon petit trou. Je sentais ses ongles griffer mes parois rectales.
Je gémissais de douleur, mais mes plaintes n’avaient aucune chance d’arrêter ma séduisante t o r t i o n n a i r e. Bien au contraire, cela l’excitait encore plus. Elle amplifia encore un peu son mouvement, et bientôt, je sentis son petit doigt venir cogner à l’entrée de mon anus. Encore deux ou trois vas et viens, et il pénétra sans problème mon rectum distendu. La douleur était extrême, j’avais l’impression qu’on m’ouvrait les entrailles, que tout mon corps était fendu en deux. Je gémissais de plus belle, me tordant dans mes liens, tandis qu’Emmanuelle continuait de me dilater avec une science consommée. Enfin, elle ramena son pouce, l’aligna dans le creux de sa main, et d’une poussée implacable l’enfonça dans mon anus. Mon hurlement fit trembler les murs de la maison.
Les muscles de mon sphincter venaient de céder et sa main entière progressait maintenant au cœur de mes entrailles. Elle ferma son poing et se mit à me pistonner de plus belle, dans un mouvement rapide et puissant. Incapable de bouger, je secouais la tête à droite et à gauche en hurlant ma douleur. A travers les larmes qui embrumaient ma vue, je devinais le visage souriant d’Emmanuelle penché sur moi.
Et soudain, au milieu de cette douleur, je sentis le plaisir se déclencher en moi. Une jouissance inouïe, violente et animale. Les muscles de mon anus se contractaient spasmodiquement autour de son poignet, tandis que le jet de sperme retombait, brûlant sur ma poitrine et mon bas-ventre. Quelques gouttes atterrirent même sous mon menton. Emmanuelle attendit encore quelques instants, puis elle retira sa main, souillée de matières fécales et l’essuya sur ma poitrine, récoltant au passage un peu de ma semence. Elle me présenta ensuite ses doigts, et m'imposa de les nettoyer avec ma langue.
_ Je suis contrariée, me dit-elle sur un ton sévère. Tu n’aurais pas dû jouir.
_ Excusez-moi maîtresse, mais c’était trop bon. Je n’ai pas pu me retenir. Je suis désolé.
_ Pour être désolé, tu vas l’être.
Ses yeux se plantèrent dans les miens.
_ Tu connais la règle ?
_ Oui maîtresse, murmurai-je.
_ Tu as désobéi, tu dois être puni... Et je sais exactement quelle punition il te faut.
Sans en dire plus, elle me libéra et me réinstalla immédiatement sur la table, à plat-ventre cette fois-ci. Les bras et les jambes solidement attachés aux quatre pieds.
_ Je ne pensais plus me servir de cet instrument ce soir, mais c’est le seul qui convienne pour châtier ta faute.
Je ne compris pas tout de suite de quel instrument elle parlait, mais à l’instant où je sentis la décharge électrique irradier dans mes fesses, je sus. Elle avait repris la birch.
Douze fois de suite, les branches s’abattirent sans pitié sur mon arrière-train déjà rougi, n’épargnant ni mon anus distendu, ni mes testicules pendantes. Quand Emmanuelle s’arrêta enfin, j’étais haletant, mon corps à feu et à sang.
_ Voilà qui t’apprendra à te retenir, esclave, dit-elle en reposant la birch sur le lit.
Me tournant le dos, elle sortit un nouvel objet de sous la couverture. Je ne voyais pas de quoi il s’agissait, mais je la vis ôter son slip, puis ajuster des sangles autour de ses cuisses et de sa taille. Dans ma position, je pouvais admirer ses fesses rebondies, à la chair tendre et ferme. Je me mis soudain à la désirer furieusement. Une bouffée de chaleur monta en moi, tandis que je m’imaginais en train de la prendre sauvagement par derrière. Elle défit ensuite le lacet de sa guêpière et la plia soigneusement sur lit. Puis elle libéra ses cheveux, les laissant retomber librement dans son dos. Enfin, elle se retourna. Sa vue me coupa le souffle.
Elle était superbe. Telle la crinière d’un fauve, sa chevelure brune, légèrement bouclée, retombait en cascade sur ses épaules. Ses seins ronds, aux pointes durcies, se dressaient fièrement devant elle. Ses bas noirs moulaient ses longues jambes fuselées, affinées par ses talons aiguilles. Et au sommet de ses cuisses, collé à son pubis, se dressait à présent un énorme sexe d’ébène.
_ Je sais que tu as toujours rêvé d’être pris par une femme. Ce soir je vais exaucer ton vœu. Je vais même te prendre comme une chienne, en levrette. Mais d’abord, suce, m’ordonna-t-elle.
Elle présenta le pénis devant ma bouche, forçant mes lèvres d’un coup de rein.
_ Tu es un bon petit toutou, plaisanta-t-elle en m’agrippant par les cheveux.
Je m’appliquais à lubrifier le Priape de latex, tandis qu’elle dirigeait ma tête d’une main de fer, enfonçant le pénis jusqu’au fond de ma gorge, au risque de m’étouffer. Mes maxillaires me faisaient mal tellement ils étaient distendus par le monstre. Emmanuelle le faisait aller et venir jusqu’à la garde dans ma bouche.
Quand elle s’enfonçait, je pouvais sentir son mont de Vénus se frotter contre mon visage, ainsi que le délicieux parfum de son sexe se répandre dans mes narines.
Quand elle jugea que le gode était assez lubrifié, elle se retira de ma bouche, et alla se placer derrière moi. Le membre de latex s’attarda quelques instants à l’entrée de mon anus, puis Emmanuelle plaqua ses mains sur mes hanches, me forçant à creuser les reins. J’eus un frisson en sentant le pénis appuyer contre mon orifice. Je réalisais seulement à l’instant qu’elle allait me sodomiser et de tout ce que cela impliquait.
Après cela, je serai sa chose, son objet. Plus rien ne serait pareil. Emmanuelle devait le savoir également car elle attendit un peu, savourant sa toute puissance. Puis, lentement, implacablement, l’énorme vît s’enfonça en moi. La corolle brune s’élargit pour lui laisser le passage. Les muscles de mon sphincter déjà malmenés par le fisting, n’opposèrent aucune résistance. Quand il fut en moi jusqu’à la garde, Emmanuelle commença à donner de grands et puissants coups de reins. Elle me prit comme un fauve en rut, me ravageant sauvagement, me faisant hurler comme une bête blessée. Il n’y avait plus aucune douceur dans son acte.
Elle ne faisait pas ça pour me donner du plaisir, mais pour m’imposer sa marque. Tel un sabre, le monstrueux Priape me fendait en deux. Tandis qu’elle me sodomisait avec violence, je sentais ses seins frotter contre mon dos, son souffle chaud sur ma nuque, et ses cheveux voler contre mon visage. Sentant la chaleur monter en elle, Emmanuelle accéléra encore son mouvement de piston.
A chaque pénétration des picots venaient s’écraser contre son clitoris, envoyant des ondes de plaisir dans son bas-ventre. Je l’entendais haleter au-dessus de moi. Et soudain, elle se cabra, lâchant un râle de plaisir, alors que l’orgasme lui traversait les reins, électrisant tout son être. Foudroyée, elle s’affala contre moi, son visage en sueur posé à côté du mien. Nous restâmes ainsi plusieurs minutes, reprenant tous deux notre souffle et nos esprits.
Enfin, elle ouvrit les yeux et, se tournant vers moi, me sourit. Puis ses lèvres se collèrent aux miennes dans un baiser passionné. Après cela, elle se leva et se retira de mon anus. Puis, sans dire un mot, elle me libéra et ôta mon collier de chien. Enfin, elle se défit de son gode-ceinture, et me fit m’allonger sur le lit. Et avec la plus grande douceur, elle vînt s’empaler sur mon sexe dressé.
Elle poussa un petit cri rauque lorsque mon pénis déchira son hymen, puis elle se mit à me chevaucher fougueusement. Nous fîmes l’amour jusqu’à l’épuisement, puis, enlacés l’un avec l’autre, nous nous endormîmes.
Au matin, j’eus droit à une nouvelle surprise. Alors que je sortais de ma douche, je trouvais Emmanuelle dans la chambre. Elle était entièrement nue, à genoux, les mains croisées derrière le dos, la tête baissée, le collier de chien passé autour du cou, et la laisse pendante entre ses seins. Posée devant elle, une feuille de papier sur laquelle était inscrit en lettres de s a n g : DOMINE MOI. JE SUIS TON ESCLAVE.
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