Catégories : Lesbiennes bondage SM entre filles calins fist kiss
Ce récit est la suite de : La soumission de Sophie 03
il y a 3 ans
Ce roman BDSM de grande qualité sera posté en plusieurs chapitres.
Chapitre 4
Une fois en bas, elle me demande de me déshabiller et me fixe des bracelets en cuir aux poignets et chevilles. Elle attache une chaîne à chacun des bracelets de mes poignets. Elle va chercher une chaise et revient. Elle monte dessus, fait passer la première chaîne dans un anneau au plafond et redescend pour la fixer au sol. Elle applique le même procédé pour le 2ème poignet ce qui me f o r c e à garder les bras en l’air, un peu écartés. Elle me demande d’écarter un peu mes jambes et tire une nouvelle chaîne depuis chaque bracelet à un anneau au sol. Elle finit par me fixer une minerve au cou, je ne peux donc plus tourner ou baisser la tête. Elle me regarde et me dit :
-
A tout moment tu peux arrêter, il te suffira de dire les mots « rouge rouge ». Tu as compris ?
-
Oui Maîtresse Claire.
-
Cela ne sera pas moi qui te punirai ce week-end. La maîtresse d’Alicia s’en chargera, elle va arriver dans un moment et elle passera le week- end ici. Je lui ai déjà donné la liste exacte de tout ce qu’elle devra te faire subir et elle connait les règles. Elle ne va d’ailleurs pas te rabaisser ou autre, quand elle te parlera ce sera pour te demander si tu vas bien. J’ai peur que, si je m’en charge, j’adoucirai les coups pour te protéger.
-
Oui je comprends Maîtresse Claire, je n’ai pas peur.
-
Tu veux que je te caresse le sexe, que je te fasse plaisir pour te changer les idées ?
-
Merci Maîtresse Claire, mais je vais tenir. Je sais que vous m’imposez ça pour être sûre de ne pas avoir de surprise à l’avenir, et je pense aussi que c’est une bonne idée. Nous débuterons notre relation en confiance après cette étape.
-
Ok, dis-moi si tu changes d’avis. Encore une fois, j’espère sincèrement que tu tiendras.
Je vois qu’elle est pas dans son état normal, qu’elle semble inquiète, presque triste de ce qu’elle m’impose. Quelques minutes plus tard, son téléphone commence à sonner et je l’entends :
- Ok très bien, tu peux entrer, je t’attends à la cave.
Je vois arriver mon b o u r r e a u, accompagnée de sa soumise. Elle dit à ma maîtresse :
-
J’ai amené Alicia avec moi, elle a quelque chose à dire à Sophie et tu peux l’utiliser pour te changer les idées pendant que je serai occupée ici.
-
Non c’est bon, je vais rester ici avec vous.
-
Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, mais c’est toi qui décide.
Alicia s’approche de moi et me dit :
- Je suis sincèrement désolée pour ce qui s’est passé lors de notre dernière rencontre. Je n’aurai jamais dû ni même penser à te punir, je ne suis pas ta maîtresse. Je m’excuse.
Elle finit en se baissant et en me faisant un baiser sur chaque pied. A peine relevée, je vois ma maîtresse lui indiquer du doigt une des cages de la cave. Elle s’y rend directement et s’y enferme. Ma maîtresse dit :
-
Tu sais ce que je veux que tu lui fasses, tu te tiens à cette liste. Pas d’humiliation ou autre. Le safeword est « rouge rouge ».
-
Oui pas de problèmes. Tu veux ne pas lui mettre une cagoule ? ça sera plus facile pour toi de ne pas voir son visage si tu restes ici.
-
Non c’est bon, tu peux commencer.
Elle se munit d’une cravache et commence aussitôt à distribuer ses coups. On ne me demande pas de compter, et je pense que c’est mieux comme ça. La cravache s’abat directement sur mes tétons, cela commence v i o l e m m e n t. Les coups sont toujours dirigés au même endroit. J’en reçois une série sur le téton gauche. Je retiens mes larmes, je ne crie pas bien que ce soit difficile. Si la suite est similaire à ce que je vis maintenant, tout se passera bien. Mon téton devient brûlant, très douloureux, et quelques larmes commencent à couler malgré moi. J’ai un soulagement quand cela s’arrête pour passer au téton droit. Même principe, les coups se répètent, cela devient de plus en plus douloureux. Elle finit par passer à mon sexe et la douleur est beaucoup plus intense. Je ne suis pas en s a n g lots, mais des larmes coulent fréquemment. Quelques cris m’échappent ici et là. Je ne sais pas combien de temps est passé, mais cela semble être fini. Ma maîtresse s’approche et me dit :
-
Elle a fini avec la cravache, tu as le droit à un peu de repos. Je reviendrai te voir ensuite. Ça va pour le moment ?
-
Oui Maîtresse Claire, c’est dur mais ça va.
-
Tu ne souhaites toujours pas que je te caresse ?
-
Non Maîtresse Claire, merci.
Elles ont ensuite sorti Alicia de la cage, et sont montées. J’ai dû m’assoupir un moment car à mon réveil, ma maîtresse était devant moi. Elle commença à me nourrir et me disant que j’en aurais besoin. Elle retourne ensuite s’asseoir et mon b o u r r e a u reprend son travail. Je constate qu’Alicia a retrouvé sa place dans la cage.
Elle est passée au martinet et les coups sont cette fois-ci plus durs. Cela commence sur mon dos mais je commence à pleurer beaucoup plus rapidement avec ce nouvel accessoire. Les coups sont de plus en plus douloureux au fur et à mesure qu’ils sont répétés sur le même lieu. Après le dos, elle passe à chacune de mes cuisses et chacun de mes bras. Quand elle passe à mes seins, je suis nettement plus agitée sous la douleur, surtout qu’ils sont encore endoloris par les coup de cravache reçus précédemment. Cela s’arrête et j’entends dire :
-
Il faut que je serre plus les liens, elle va se faire mal comme ça, elle bouge trop. Je peux le faire Claire ?
-
Non je vais le faire c’est bon.
-
Il faut que tu tendes bien, pour elle. Elle bouge beaucoup sous les coups, et je n’aimerais pas qu’elle se blesse.
-
Oui c’est bon.
Je sens mes jambes et mes bras s’écarter et se tendre plus. Je ne peux en effet plus bouger. En se relevant, elle me dit :
-
Ça va toujours ?
-
Non Maîtresse Claire, c’est trop douloureux sur les seins.
-
Tu te souviens du mot ? Tu souhaites arrêter ?
-
Oui je connais le mot, et je ne veux pas arrêter, je ne veux pas vous perdre, mais c’est trop dur.
Elle se tourne rapidement pour essayer de cacher la petite larme qui commençait à couler et répond le dos tourné :
- C’est bientôt fini.
Les coups recommence à meurtrir ma peau, ma poitrine. Cela s’arrête, j’ai envie de me caresser les seins mais je ne peux pas bouger d’un millimètre. Une fois de plus, le repos a été de courte durée puisque maintenant c’est mon sexe qui reçoit les coups. A chaque coup, je suis f o r c é e d’hurler tellement la douleur est intense. Je n’en peux plus, c’est trop dur, je ne veux plus souffrir mais je ne veux pas abandonner ou décevoir ma maîtresse, alors je tiens, et à chaque coup je hurle involontairement mais de façon plus forte. J’entends ma maîtresse qui recommence à parler :
-
Arrête de la frapper.
-
Tu es sûre, c’est pour ça que tu m’as demandée de m’en charger.
-
Oui je suis sûre.
-
Tu fais une erreur, elle peut tenir plus, elle a un safeword si elle le souhaite. Tu veux ne pas aller en haut un moment et me laisser faire, comme tu le souhaitais ?
Elle se lève, s’approche de moi et me dit :
- Je suis désolée, je ne peux pas te voir comme ça. Tu connais le mot pour tout arrêter si tu le souhaites. Tu peux avoir confiance en elle, et je serai juste en haut.
Elle prend ma tête entre ses mains et commence à m’embrasser avec passion. J’oublie tout, je ne sais plus vraiment où je suis, je ne sens plus aucune douleur dans mon corps, je me sens juste flotter en profitant de cet amour que je ressens à travers son baiser. Alors qu’elle s’éloigne, mon b o u r r e a u ouvre la cage hébergeant sa soumise et ajoute :
- Monte avec elle et détends la, donne lui du plaisir.
Les coups ne tardent pas à recommencer, toujours sur mon sexe. Ma maîtresse n’étant plus là, je me permets :
-
S’il vous plait, frappez moi ailleurs, c’est trop douloureux sur mon sexe Madame.
-
Je suis désolée, je ne peux pas. Tu as déjà de la chance que ce soit moi qui m’occupe de toi. Claire s’est occupée d’Alicia à ses débuts comme pour toi maintenant et elle est bien moins clémente que moi. Le mieux pour toi c’est que je t’y prépare.
Elle reprend aussitôt les coups. J’entre dans un état second, je ne sais pas vraiment le décrire, je sens les coups, ils me font mal, mais c’est comme si je n’étais plus vraiment là. Je ne remarque d’ailleurs pas avant plusieurs minutes lorsque cela s’arrête. La maîtresse d’Alicia s’approche de moi et me dit :
-
On a fini pour ce soir. J’aimerais te caresser le sexe, mais il a bien été maltraité, je ne pense pas que cela serait plaisant.
-
Merci Madame. Maîtresse Claire a vraiment été plus dure avec Alicia ?
-
Ne lui dis pas que je t’en ai parlé, mais Alicia a reçu plus de coups, et des coups plus v i o l ents. Son sexe était bien plus v i o l e n t é que le tien en ce moment, et elle a commencé à jouer avec elle, autant psychologiquement que physiquement. Elle la caressait, lui disait de jouir dans les 30 secondes ou elle aurait le droit à 30 claques sur le sexe. J’ai d’ailleurs été étonnée qu’elle me demande de ne pas jouer avec toi psychologiquement, et de ne rien faire de plus que ce qu’elle avait prévu. Claire est une personne très sadique et perverse, elle prend vraiment du plaisir à jouer avec la douleur des soumises, à les pousser au bout. Et elle sait s’y prendre pour faire mal. D’ailleurs, Alicia a très peur de ta maîtresse. Elle sait que je peux demander à Claire de la punir, et je pense que c’est une de ses plus grandes peurs. Claire ne la touche pas, du moins pas de façon forte, sans que je le lui demande, mais Alicia ne le sait pas. Pour elle, cela peut être n’importe quand. En ce moment même elle doit être en train de se demander si j’ai autorisé ta maîtresse à la punir ou pas. A chaque fois que je lui dis que je viens chez Claire et qu’elle doit venir avec moi, je la vois terrorisée, ça me permet de jouer avec.
-
Pourquoi n’est-elle pas comme ça avec moi Madame ?
-
Je pense qu’elle est très attachée à toi, trop peut-être. Elle veut te punir comme une esclave, mais te protéger en même temps. Elle est différente avec toi, elle est différente quand elle parle de toi. Bon reposes-toi maintenant.
Je suis contente que cette discussion soit terminée. C’était difficile de continuer à me montrer forte, j’ai tellement mal partout, j’ai envie de pleurer. Elle est partie en me laissant comme j’étais, bras et jambes attachés, et seule. Je me remets à pleurer, je ne pense pas que je tiendrai tout un weekend comme ça. On est que vendredi et ça va sûrement durer jusqu’à dimanche. J’ai envie de tenir, de passer ma vie avec ma maîtresse, mais je ne suis pas sûre d’être capable de résister à autant de douleur condensée en un week-end. Il faut juste que je parvienne à ne pas craquer.
Quelques minutes plus tard, j’ai le droit à une visite. En voyant que c’est ma maîtresse, j’essaie d’arrêter de pleurer et de faire comme si de rien n’était. J’aimerai m’essuyer le visage mais mes contraintes ne me le permettent pas. C’est elle qui s’en charge lorsqu’elle arrive vers moi, elle me caresse tendrement le visage et essuie mes larmes. Elle me dit :
-
Je suis vraiment désolée de ce que je te fais subir. Tu vis un enfer juste pour me faire plaisir, et je ne fais rien pour toi. Je suis vraiment désolée Sophie.
-
Ce n’est rien Maîtresse Claire, je comprends que c’est une étape par laquelle je dois passer pour vous appartenir et je l’accepte. Je dois être prête à souffrir pour vous.
J’ai été étonnée moi-même de ma réponse, je n’aurais jamais pu croire que j’accepterai une douleur pareille. Son visage commence à nouveau à afficher des larmes. Elle part en ajoutant :
- S’il te plait, tiens le coup, je l’espère vraiment.
Je ne tarde pas à m’endormir après son départ. Je suis épuisée par ces coups que j’ai reçus toute la soirée. J’espère que les prochains jours seront plus calmes, mais j’en doute malheureusement. J’essaie de me concentrer sur les beaux moments que nous avons passés ensemble, et sur les merveilleux baisers qu’elle m’a offert.
.................
Alors que j’ouvre doucement les yeux, je découvre Alicia en face de moi. J’ai dû dormir plus longtemps que je pensais et c’est déjà le matin. Elle me dit :
- Sophie, prépare-toi. La séance va reprendre.
Alors qu’on commence à entendre la voix de ma maîtresse et de mon b o u r r e a u, Alicia commence à s’éloigner de moi et se met dans un coin de la cave. Je suppose qu’elle n’était pas sensée venir me parler. Ma maîtresse s’approche et me dit :
-
C’est bien tu es réveillée. Tu es prête pour la suite ?
-
Oui Maîtresse Claire. Je ferai tout pour vous Maîtresse Claire.
-
Tu te souviens toujours du mot d’urgence ?
-
Oui Maîtresse Claire.
Elle s’approche un peu plus et me chuchote :
-
Je peux te caresser un peu avant si tu veux, ça passera peut-être mieux.
-
Merci Maîtresse Claire, mais je vais tenir, pour vous.
Elle reprend la même place qu’hier, assise dans le fond. La maîtresse d’Alicia se munit d’une canne et commence. Ses premières cibles sont à nouveau mes seins. La douleur, s’ajoutant à celle d’hier, est terrible. Je repars très vite en pleurs et en cris. Après une certaine quantité de coups, elle passe à mes fesses. La douleur était plus facilement supportable à ce moment-là. Au début du moins. Au fil des coups, cela devient de plus en plus difficile. A peine le travail de mes fesses terminé, cela reprend pas très loin. Mes jambes étant écartées, elle commence à me frapper à coups de canne sur l’intérieur des cuisses. Cet endroit étant assez sensible chez moi, la douleur est très forte. Avec chaque coup, j’ai l’impression de ne pas pouvoir crier et pleurer plus fort, mais c’est systématiquement pire avec le suivant. Je ne sais pas si je suis restée pleinement consciente tout le long, mais les coups sur les cuisses m’ont semblé moins nombreux que les autres. Cela s’arrête un moment.
Une ou deux minutes plus tard, les coups recommencent. A peine le premier coup reçu, je crie de douleur comme je ne l’ai jamais fait et j’ajoute en s a n g lots :
- Non pas là s’il vous plait, pas sur mon sexe, pas avec la canne. C’est trop douloureux, c’est horrible. S’il vous plait, pitié, pas là…
Alors que je n’ai même pas marqué de pause dans ma phrase, de nouveaux coups arrivent, toujours au même endroit. Je continue :
- S’il vous plait, pas mon sexe. C’est vraiment trop dur, j’ai envie de mourir. Stop, arrêtez s’il vous plait, je tiens plus.
C’est la maîtresse d’Alicia qui me répond :
-
Tu connais le mot pour tout arrêter ?
-
Oui mais non, je n’ai pas envie d’arrêter, mais ne me frappez plus au sexe s’il vous plait, c’est vraiment trop dur.
Les coups ont immédiatement recommencé et sans même en avoir conscience, mes demandes recommencent mais sont cette fois adressées à ma maîtresse :
- Maîtresse Claire, s’il vous plait, faites la arrêter. C’est vraiment trop dur, je ne peux plus. S’il vous plait Maîtresse Claire, je vous aime mais je ne tiens plus. Je ferai tout ce que vous voudrez.
Alors que mon b o u r r e a u s’apprête à me renvoyer un coup, ma maîtresse lui dit soudainement :
-
Arrêtes, ne la frappe plus.
-
Comment ça ? Elle n’a pas dit le safeword, elle tient encore.
-
Je m’en fou, tu t’arrêtes là. Elle a suffisamment souffert.
La maîtresse d’Alicia jette la canne au sol et s’approche de ma maîtresse :
-
Quand c’était toi qui t’occupais d’Alicia et que j’avais des doutes, tu me disais quoi ?
-
Ça m’est égal, elle ne tiendra pas plus, tu t’arrêtes.
-
Tu sais aussi bien que moi pourquoi tu m’as demandée de m’en charger, avec une liste précise. Et moi, contrairement à toi je te le rappelle, je me contente de ce que tu m’as demandée, je ne fais pas de petits ajouts personnels. Et quand je dis petits, je suis gentille. Mais bon, si tu veux j’arrête là, c’est toi qui va le regretter ensuite. Et tu lui feras tout recommencer. Ce sera pire pour elle.
Ma maîtresse se lève et ajoute, à contre-cœur :
-
Continues. Je vais à l’étage.
-
Voilà, tu vois que j’ai raison. Tu peux prendre Alicia si tu veux, tu peux la punir un peu si ça te détends, elle m’a déçue cette nuit.
D’un coup, j’ai vu les yeux d’Alicia, qui était restée dans le coin, grossir et commencer à s’embuer. Je n’ai jamais vu quelqu’un avoir autant peur aussi soudainement, elle doit se dire que Claire va la tuer pour se venger. Sa maîtresse ajoute directement :
-
J’ai dit un peu Claire ! Tu y vas doucement, je te connais.
-
Oui oui c’est bon.
-
Non, vraiment, tu y vas doucement, fais attention.
-
Oui c’est bon. Vite Alicia, on n’a pas que ça à faire !
A peine sorties, elle reprend la punition. Mes cris ne se sont pas arrêtés, ni mes larmes. J’ai l’impression que les coups sont moins v i o l e n t s, mais je rêve peut-être, ou je m’y suis peut-être habituée. Lorsque les coups s’arrêtent, je commence à rêver que ce soit fini pour aujourd’hui et je crois bien que mon rêve s’est réalisé.
Peu après la fin de la punition, j’ai vu Alicia entrer dans la cave. J’avais tellement peur que ma maîtresse ne l’ait trop v i o l e n t é e pour se venger, par ma faute. Elle arrive vers moi et avant même que je puisse m’excuser, elle me dit :
-
Ta maîtresse a demandé à ce que je te détache un moment. Ne restes pas debout, je vais détendre les liens peu à peu, je te conseille de te coucher sur le sol un moment.
-
Je suis vraiment désolée, tu as souffert avec ma maîtresse par ma faute, je suis sincèrement désolée.
-
Non c’est bon, elle m’a juste demandé de lui masser les jambes, en me prévenant que si je ne le faisais pas bien, elle utiliserait son droit de me punir. Elle ne l’a finalement pas fait.
Les chaines se détendent et je m’allonge sur le sol. Sans les chaines, mes muscles ne m’auraient de toute façon pas tenue debout même si je l’avais souhaité. Puisque je ne peux pas voir mes blessures à cause de ma minerve et que mes bras sont maintenant libres de bouger, je me dis que je peux me passer la main sur le corps pour sentir si les marques sont profondes. A peine ma main s’approche de mon sexe, Alicia l’attr a p e et me dit :
-
S’il te plait, n’essaie pas de toucher tes blessures pour te faire une idée de la situation. J’ai eu le même réflexe à l’époque et ce n’est pas une bonne idée. Reposes-toi simplement, ne penses à rien, changes-toi les idées.
-
Mais j’aimerais savoir à quel point j’ai été punie.
-
J’étais dans la même situation que toi sauf que personne ne m’a empêché de me toucher. Ça avait l’air bien pire que ce que ça ne l’était vraiment. J’ai ensuite paniqué et je n’arrivais plus à me sortir ça de la tête. Alors ne touches pas, ne t’en fait pas, j’ai subi la même chose et je m’en suis remise rapidement.
C’est ma maîtresse qui apparaît ensuite à l’entrée de la cave pendant que je discutais avec Alicia. Elle dit immédiatement :
- Alicia, dehors !
Sans le moindre mot, elle se relève et quitte la cave, tête baissée. A peine ma maîtresse s’approche de moi, je recommence à pleurer en lui disant :
- Je suis désolée Maîtresse Claire, je vous ai déçue, je ne résiste pas suffisamment bien à la douleur. J’aurai du recevoir les coups sans faire de bruit et sans pleurer. Je suis désolée de vous décevoir ainsi Maîtresse Claire.
Elle commence à me caresser le visage et répond :
-
Tu ne m’as pas déçue Sophie, tu es traitée avec v i o l e n c e et tu ne peux pas résister sans broncher. Tu t’en sors à merveille, bien mieux que je n’aurai pu l’espérer.
-
Merci Maîtresse Claire, mais vous n’auriez pas aimé pouvoir m’infliger plus de douleur ?
-
Non j’aurais arrêté bien avant, mais la maîtresse d’Alicia est là justement pour faire ce que je lui ai demandé sans tenir compte de mon affection pour toi. On va par contre faire une exception, tu peux aller dormir dans ma chambre cette nuit, je dormirai sur le canapé.
-
Maîtresse Claire, je ne peux pas aller dormir dans votre lit alors que vous dormirez dans le canapé, je n’ai pas le droit à plus de confort que vous.
-
Oui c’est bon tu peux, c’est exceptionnel. Et de toute façon je te le demande, alors tu obéis.
Elle m’accompagne dans sa chambre et m’installe dans son lit. Cela fait longtemps que je n’ai pas dormi avec un tel confort. Je suis épuisée à cause des coups de la journée, et ce confort n’aide pas à me maintenir éveillée. Je m’endors à peine couverte dans le lit.
......................
Le matin, je suis réveillée par la maîtresse d’Alicia. Elle me tire brusquement hors du lit et me menotte les mains dans le dos. Elle me prend par les cheveux, me sort de la chambre et m’amène au salon. A peine ma maîtresse se réveille, elle me pousse contre elle et lui dit :
- Tu es vraiment pitoyable Claire.
Encore à moitié endormie, elle répond :
-
Quoi encore ?
-
Tu fais dormir une esclave dans ton lit et toi tu dors sur le canapé. Tu ne voudrais pas devenir sa soumise par hasard ? Elle pourrait même t’enfermer dans une cage.
-
C’est bon, elle avait besoin d’un peu de confort.
-
La prochaine fois que tu as une soumise à tester, ne m’appelle pas pour t’aider à le faire. De toute façon je ne sers à rien, tu ne m’écoutes pas.
Avant de partir, je me permets d’ajouter :
- Je m’excuse Maîtresse Claire, j’aurais dû rester à la cave.
C’est la maîtresse d’Alicia qui me répond :
- Ce n’est pas à toi de t’excuser, tu te comportes comme une bonne esclave, tu obéis. C’est elle qui ne devrait pas être aussi gentille avec toi. Et Claire, s’il te plait, ne t’en mêle pas aujourd’hui, laisses-moi faire ce que tu m’as demandé sans intervenir.
Nous repartons. Enfin ma maîtresse temporaire part en me tirant par les cheveux, donc je la suis. Arrivées à la cave, je suis rapidement remise dans ma position de souffrance, liens bien tendus pour que je ne puisse pas bouger. Elle prend un fouet et ajoute avant de commencer :
-
On va vite liquider ça, plus vite ce sera passé, mieux ce sera pour toi. Tu vas avoir mal, les coups seront plus douloureux avec le fouet qu’avec les autres accessoires, mais ça sera plus court alors ne t’inquiète pas. Tu connais toujours le « safeword » ?
-
Oui Madame.
-
Ok alors on peut y aller.
Elle s’éloigne, se prépare à frapper et une brûlure intense accompagnée d’un bruit sec survient. Les coups suivants ne tardent pas, elle les espace moins que les autres jours. La cible est le bas de mon dos. Le fouet est extrêmement douloureux, j’ai l’impression de sentir ma peau se brûler et se déchirer. Je reçois de nombreux coups, que je n’ai toujours pas besoin de compter, heureusement. Je ne retiens ni mes cris, ni mes pleurs. On doit m’entendre dans toute la maison, voire même à l’extérieur. Les coups s’arrêtent finalement alors que j’entends :
- J’en ai fini avec cette partie du corps, je te propose de rapidement terminer avec ton ventre comme ça tu n’auras plus à souffrir ensuite.
Je parviens à dire, malgré la douleur et mes pleurs, un petit oui. Elle reprend immédiatement ses coups sur sa nouvelle cible. Mes cris reprennent aussitôt. Après quelques minutes, de longues minutes où les coups se suivent rapidement, elle s’arrête et s’approche de moi :
-
Voilà, c’est fini. Tu as été une bonne esclave à mon goût, suffisamment résistante aux coups. Bruyante, mais résistante.
-
Merci Madame.
A peine j’ai répondu, elle me tourne le dos et s’en va, me laissant attachée. Un moment plus tard, c’est ma maîtresse qui descend. Une fois proche de moi, elle me dit :
-
Je suis fière de toi, tu as bien résisté. Tu ne revivras jamais quelque chose d’aussi dur, mais maintenant je sais que tu peux y résister. Mais c’est aussi vrai que j’ai été trop gentille avec toi ce weekend, n’espère pas cela trop souvent.
-
Oui Maîtresse Claire, je comprends.
Elle commence à me détacher et je me retrouve allongée sur le sol. Elle ajoute directement :
-
Tu vas nettoyer ma chambre, la chambre d’invité et la chambre d’esclave. Ensuite je suppose que tu as des cours à préparer.
-
Je peux rester un moment sur le sol Maîtresse Claire s’il vous plait ?
-
Non. Si tu n’es pas en haut dans 30 secondes, je recommence les coups.
Je me lève immédiatement, malgré la douleur, et monte à l’étage nettoyer les chambres. En une petite heure, c’est terminé. En descendant, je commence mes cours, et je remarque qu’une nouvelle tâche est apparue dans mes notes :
- Rédaction, 20 pages, sur ton week-end.
Super, ça va me prendre des heures à écrire. Je commence à préparer mes cours de la semaine, pendant un peu plus d’une heure, et je m’attarde ensuite sur ma rédaction, qui m’occupe jusqu’à 22h. Une fois terminée, je vais vers ma Maîtresse pour la lui donner, elle se contente de la déchirer et de la jeter. Elle se contente d’ajouter :
-
Je crois que je ne me lasserai jamais de ça.
-
Je vis pour vous Maîtresse Claire, tout ce que vous m’ordonnez n’est que plaisir pour moi.
Elle se lève, et s’en va se coucher. Je rejoins la cave, moi aussi je vais dormir, dans ma cage.
La semaine reprend et je sais que le weekend va s’approcher à très grande vitesse. Encore un weekend de souffrance. La semaine se déroule de façon assez habituelle, un peu de douleur et beaucoup de corvées à faire. Une différence notable malgré tout, j’ai pu m’habiller de façon moins osée la journée, pour masquer les marques de la semaine dernière. Je n’aurais jamais pensé dire ça un jour, mais les cours sont passés trop vite et le weekend est déjà là.
A peine rentrée avec ma maîtresse le vendredi soir, elle me dit :
-
Bon, je te laisse aller à la cave. Ne t’attends pas au même comportement de ma part que la semaine dernière, je ne sais pas ce qui m’a pris.
-
Bien Maîtresse Claire, je comprends.
Une fois à la cave, elle me montre du doigt la table sur laquelle je dois m’allonger, sur le dos. Elle me fixe des entraves aux pieds, aux cuisses, au cou et aux poignets. Elle continue en reliant mes entraves à des crochets sur les côtés de la table, en tirant bien sur les chaînes. Je me retrouve allongée sans pouvoir bouger de plus de quelques centimètres. Elle reprend :
-
Pour éviter que tu ne m’énerves par tes cris, tu seras bâillonnée cette fois. Puisque tu ne pourras pas utiliser de « safe word » si un problème survient, contente-toi de cligner rapidement des yeux.
-
Oui Maîtresse Claire, désolée.
Elle prend un gros bâillon muni d’un gode intérieur, me le rentre rapidement dans la bouche et constate qu’elle ne parviendra pas à l’attacher derrière ma tête étant donné ma position contraignante. Elle reprend :
-
J’ai une autre idée, je reviens, ne bouge pas… enfin comme si tu pouvais bouger en même temps…
-
Oui Maîtresse Claire.
Elle s’absente quelques minutes, je n’ai aucune idée de ce qu’elle me prépare. Elle revient en me proposant :
-
Tu préfères la culotte avec laquelle j’ai fait du sport ou un string sur lequel j’aurai uriné ?
-
C’est comme vous préférez Maîtresse Claire.
-
Si je te pose la question c’est pour que tu y répondes !
-
Celle avec laquelle vous avez fait du sport Maîtresse Claire.
Je dois avouer avec une sorte de curiosité bizarre pour cette option que je n’ai jamais essayée et j’avoir ne pas avoir très envie d’avoir son urine dans la bouche une fois de plus.
-
Très bien, tu auras l’autre pour te bâillonner demain.
-
Merci Maîtresse Claire.
Elle m’enfonce rapidement sa culotte dans la bouche et ferme le tout avec un gros ruban adhésif. Elle a un goût salé, c’est assez désagréable et je me dégoûte moi-même, mais je suis fière de la faire pour ma maîtresse.
La soirée ne tarde pas à vraiment commencer. Je la vois sortir de longues aiguilles, de différentes épaisseurs. Certaines, toutes fines, font assez peur vu leur longueur mais d’autres bien plus épaisses sont simplement terrifiantes. Elle commence par mettre une paire de gants en latex et choisit des aiguilles assez fines. Pour donner un maximum d’effet à son travail, elle les désinfecte une par une, juste avant de les utiliser. Elle les passe bien sous mes yeux puis les frotte avec le désinfectant juste devant mon visage. Les premières aiguilles se concentrent sur mes cuisses et mon ventre, mais elle ne tarde pas à s’attaquer à des zones plus intéressantes, pour elle en tout cas. Elle travaille ma poitrine avec des modèles plus épais. Je sens la difficulté que les aiguilles épaisses rencontrent pour pénétrer ma peau et pour en ressortir un peu plus loin. La pression est bien plus forte avant que cela ne perce mon corps et lorsque la limite est atteinte et que l’aiguille parvient à passer, je sens une déchirure au lieu de la brûlure causée par les plus fines.
Une fois ma poitrine décorée, les tétons ne tardent pas à suivre. Heureusement pour moi, pour eux, ce sont des aiguilles plus fines. De plus, la surface étant réduite, le nombre d’aiguilles possible est plus faible.
Elle commence à regarder mon corps, presque en admiration devant son travail, et ajoute :
- C’est vraiment dommage de t’avoir bâillonnée ainsi, j’hésite à essayer sur ta langue et tes lèvres.
Je ne peux pas répondre, mais je pense que mes yeux en disent suffisamment. Elle reprend :
- Bon, essayons autre chose.
Elle revient avec une aiguille plus petite et la désinfecte une fois de plus devant mon visage. Elle ajoute un fil dans la boucle de l’aiguille et descend sur le bas de mon corps vers une zone que j’avais oubliée. Grave erreur. Je commence à paniquer, à me débattre alors qu’elle perce une première fois les lèvres de mon sexe. Elle se redresse un instant, regarde mon visage, mes yeux et reprendre le perçage des lèvres, en alternance, pour suturer sexe. L’opération est très douloureuse au point d’immédiatement me mettre en larmes. Je continue à me débattre malgré mes contraintes, je me retiens aussi longtemps que possible de commencer à cligner des yeux comme indiqué. Si l’opération avait duré plus que quelques minutes, je n’aurai pas pu m’empêcher d’utiliser le « safe word », ou son remplacement. Heureusement, elle finit par tirer les deux extrémités du fil pour serrer le tout et rapprocher mes deux lèvres. Les points qui sont tirés par le fil fin se déchirent légèrement. La forte douleur est compensée par la sensation de compression du sexe très étrange et pas totalement désagréable. Elle tire un petit coup sec à la fin puis attache les deux extrémités. Elle commence à parler de son travail, d’un ton initialement hésitant, mais qui devient plus sûr tout au long de sa phrase. J’ai l’impression qu’elle essaie elle-même de se convaincre de ce qu’elle dit :
- Ton sexe est vraiment magnifique, un jour peut-être tu vivras ainsi en permanence. Il faudra que j’y réfléchisse. Je te laisse un moment installée je reviendrai plus tard pour la suite.
Elle disparaît rapidement sans me regarder et finit par revenir une ou deux heures plus tard avec de longs gants en cuir et un grand sac totalement opaque. Je n’ai pas vraiment le temps de me poser de question sur ce qu’il contient puisqu’elle plonge immédiatement le bras dedans pour en ressortir quelques tiges d’orties. Elle reprend :
- Fraîchement cueillies, cela nous occupera un moment. Mais avant, je vais quand même te débarrasser de ces aiguilles.
Elle commence à retirer les aiguilles, une par une, en les mettant dans un récipient. Je n’aime pas du tout sentir l’aiguille qui frotte contre les ouvertures de ma peau pour en ressortir. C’est presque plus désagréable que l’insertion. Je sens quelque chose couler sur ma peau, surtout vers les zones attaquées par les grosses aiguilles. Il me faut quelques secondes pour comprendre, mais c’est évidemment mon s a n g . Elle ne tarde pas à le nettoyer avec du désinfectant ce qui engendre une brûlure supplémentaire sur le lieu du perçage. Je conserve par contre mon sexe suturé.
A peine les coulées de s a n g nettoyées, elle commence à me caresser le corps avec des bouquets d’orties. Elle commence par des zones neutres comme les jambes et le ventre. La douleur n’est pas immédiate, d’ailleurs il n’y a pas vraiment de douleur. C’est la démangeaison qui est affreuse quelques secondes après l’application. Mais elle semble se lasser rapidement et décide de m’étaler toutes les orties sur le corps avant de disparaître à nouveau. Malgré son absence physique, les démangeaisons qui deviennent de plus en plus intense sur l’intégralité de mon corps m’empêche de penser à quoi que soit d’autre que sa punition. J’essaie de bouger, mais je n’y parviens pas, mes attaches sont trop serrées.
Je pense qu’elle est partie moins d’une heure cette fois-ci. A son retour, elle commence par retirer les orties pour finalement me détacher. Une fois libre, mais toujours bâillonnée, elle s’absente quelques minutes en me demandant de rester là. Je profite pour me frotter la peau tellement ça me démange. Elle revient avec des sous-vêtements qu’elle me demande de mettre. Lorsque c’est fait, elle reprend en me tendant le sac à orties :
- Prends-en pour les mettre dans tes sous-vêtements.
Je plonge lentement ma main dans le sac en prenant uniquement celles qui sont à la surface de la pointe des doigts. J’en ressors une petite poignée et les insère lentement dans ma culotte. Evidemment elle ne pouvait pas se contenter d’un petit string. La sensation de brûlure sur mon sexe est immédiate malgré le fait qu’il soit toujours suturé. Je la regarde d’un air triste pour essayer de la convaincre de s’arrêter là, mais elle me répond immédiatement :
- Tu te moques de moi, tu vas en mettre bien plus, et plonges les deux mains au fond du sac.
Je m’exécute immédiatement mais avec peine. Je me demande si mon sexe suturé n’a pas protégé d’une certaine façon des zones sensibles des orties. A peine ma culotte bien remplie, devant et derrière, elle me demande de poursuivre avec le soutien-gorge. C’est plus rapide et elle ajoute :
- Bon, vas me faire à manger maintenant, j’ai faim. Ne t’avise pas de retirer la moindre feuille de ton joli costume.
Les démangeaisons augmentent rapidement, surtout lorsque je bouge, et s’ajoutent à toutes les autres sur mon corps. Alors que je prépare le repas seule, j’hésite plusieurs fois à retirer quelques orties, mais je ne veux pas la décevoir et je sais que la punition sera encore pire. Une fois le repas prêt, je suis libre de retirer mes sous-vêtements ainsi que leur contenu. Je suis invitée à aller rejoindre ma cage pour y passer la nuit afin que ma Maîtresse puisse manger avec la tranquillité qu’elle mérite. Je passe un bon moment au début de la nuit à me gratter pour essayer de calmer les démangeaisons. Je sais qu’il ne faudrait pas, mais je ne peux pas m’en empêcher.
Mon réveil personnel me sort de mes rêves pour commencer le jour de douleur suivant où je découvre les « plaisirs » du froid et du chaud, grâce aux glaçons et aux brûlures ou à la cire. Pour le dimanche, ma Maîtresse m’annonce qu’elle a décidé de changer le fonctionnement de ces weekend et de me laisser faire mes corvées le dimanche, afin qu’elle puisse profiter de sa journée également.
.........................
Les week- ends suivants sont du même genre, mais avec un apprentissage ou une découverte d’autres pratiques. Je me retrouve, un week- end, ligotée en public, sous mes vêtements, et équipée d’un gode. La semaine suivante, je passe quelques jours à vivre tel un animal, toujours à quatre pattes, sans avoir le droit de dire le moindre mot. Je crois que, d’une certaine façon, elle est presque plus heureuse que moi que ces épreuves soient terminées.
Après ces semaines plus difficiles, ma vie, ou ma soumission devrais-je dire, reprend sa forme habituelle. Mes journées sont bien sûr occupées par les cours et mes tâches à la maison, mais j’arrive avec l’expérience à me dégager un peu de temps libre ici et là. Je profite de ce temps pour sortir avec des amies, bien que de façon limitée vu le délai avec lequel je dois avertir ma maîtresse et les contraintes qu’elle ajoute, telles que de durée de rencontre toujours plus courte par exemple. Mes amies ne comprennent d’ailleurs pas pourquoi je fixe des rendez-vous des semaines en avance, tout ça pour ne sortir qu’une heure, voire moins. Ma maîtresse est dure, mais elle m’autorise tout de même quelques plaisirs comme l’accompagner faire les magasins ou sortir dîner ensemble.
Je me dis que je suis heureuse de ma vie, de la passer avec une femme aussi belle et intelligente que ma maîtresse. Je l’aime plus que tout et je suis fière de vivre pour elle, de la servir et de la débarrasser des tâches ingrates dont elle ne devrait pas avoir à se soucier. Je conçois que cela doit être difficile à croire que je ferai tout pour le plaisir de celle qui me fait vivre dans une cage au fond de sa cave et qui me punit physiquement dès que je la déçois, moi-même j’ai de la peine à comprendre lorsque je réfléchis comme ça, mais c’est le cas.
Ce soir, j’ai le droit de sortir deux heures avec quatre amies, dont Coralie. C’est bien plus que ce à quoi j’ai le droit d’habitude. Les règles classiques ne changent pas, pas d’alcool, pas de cigarettes et limiter le dialogue au maximum avec des personnes qui n’étaient pas prévues. Je n’ai pas de contrainte d’habillement ou de maquillage mais le choix reste limité avec les vêtements qui me sont autorisés en tant que soumise. Je choisis quelque chose de neutre avec un mini short et un top noir, tous deux relativement courts puisque les plus longs ont été supprimés de mes affaires. Je me coiffe et me maquille, beaucoup, je sais que ma maîtresse me veux très (voire trop) maquillée. J’enfile encore une paire de talons d’environ 5 cm. Ayant encore trop de peine à marcher avec des talons plus hauts et suite à mon essai plus que catastrophique aux cours, j’ai réussi à obtenir une augmentation progressive de la hauteur de ceux-ci. Je ressemble, comme d’habitude, à une allumeuse, voire pire. Cela ne me dérange pas si c’est le prix à payer pour retrouver mes amies un moment et faire plaisir à ma maîtresse. Avant de partir, je passe par un contrôle intégral suite auquel j’ai ordre de me changer ou de me remaquiller si nécessaire. Cela se passe bien cette fois :
-
C’est bien Sophie, tu es très belle. Tu peux y aller.
-
Merci Maîtresse Claire, cela me touche venant d’une femme aussi magnifique que vous.
-
Ah, ne bouge pas, j’ai une idée pour que tu t’ennuies moins avec tes amies, ce n’est pas avec elles que tu auras des discussions intéressantes de toute façon.
Elle se lève et s’absente quelques minutes. J’ai peur de la surprise qu’elle me réserve. Elle revient avec quelque chose caché dans le dos et ajoute :
- Ferme les yeux et ouvre la bouche.
Elle ne va tout de même pas me mettre un bâillon pour sortir. Sans attendre, je m’exécute alors qu’elle ajoute :
-
Lubrifie bien ce plug, il entrera plus facilement. Estime-toi chanceuse, je n’ai pas pris le plus gros. Je te laisse le placer entre tes fesses quand tu l’estimeras assez préparé.
-
Merci Maîtresse Claire.
-
Au moins je suis sûre que tu penseras à moi durant ta petite sortie.
-
Je pense toujours à vous Maîtresse, merci de vous occuper de moi.
Une fois le plug inséré, je fais quelques mouvements pour voir à quel point il est dérangeant. Il me dérange en marchant, mais le pire, c’est lorsque je m’assieds ou quand je suis assise. J’ai tout de même de la chance, il ne me semble pas qu’il soit visible à travers mes vêtements. Je demande ensuite la permission de partir, elle me l’accorde. Je me mets à genoux, embrasse ses pieds et pars. La soirée se passe bien et je rentre évidemment à l’heure convenue.
Je passe quelques mois comme ça, jusqu’à la fin de mes études que j’ai d’ailleurs réussies avec d’excellents résultats, certainement grâce au travail imposé par ma maîtresse. Le dernier jour, après être rentrée, ma maîtresse me demande de la rejoindre. Elle a un air plus sérieux que d’habitude, je espère qu’elle ne va pas m’annoncer une mauvaise nouvelle. Je commence à paniquer, j’ai même peur qu’elle décide de m’abandonner puisque je ne suis plus étudiante. Elle m’informe :
- Maintenant que tes études sont terminées, il nous faut discuter de ton avenir. Je suis très fière de ce que tu es devenue, je ne pensais pas pouvoir t’amener aussi loin. C’est pour cette raison que j’aimerais te demander si tu souhaites devenir mon esclave au lieu de ma soumise. Ne me réponds pas tout de suite, ce n’est pas une décision qui se prend à la légère. Tu vas définir une grande partie de ton avenir avec ta réponse. Si tu refuses, notre relation ne sera pas terminée, tu trouveras un emploi, et tu seras ma soumise surtout pendant ton temps libre. Si tu acceptes, tu m’appartiendras intégralement. On ne vit plus, heureusement d’ailleurs, à une époque où l’esclavage est toléré, je ne pourrai donc rien t’imposer contre ton gré. Tu conserveras ton safeword « rouge rouge », cependant, la première fois que tu l’utiliseras, nous mettrons tout en pause pour comprendre pourquoi je suis allée trop loin avec ce que tu pouvais supporter. Une deuxième utilisation mettra fin à notre relation. Tu seras également sous pression constante de te dépasser puisque je pourrai, à tout moment et sans justification, mettre fin à notre relation. Tu seras marquée, et tu vivras toute ta vie avec ces marques, que notre relation dure ou s’arrête. En tant qu’esclave, tu n’auras plus aucun pouvoir de décision, plus de vie sociale, plus de contact avec l’extérieur. Tu travailleras pour moi, avec un salaire ridicule qui te permettra, après quelques mois d’économies, de m’offrir un petit cadeau comme un restaurant. Tu ne posséderas plus rien. Si notre relation venait à s’arrêter, quelle qu’en soit la raison, je m’engage à te verser l’équivalent d’une année de salaire pour que tu puisses reprendre une vie. Tu peux prendre le temps dont tu as besoin pour me répondre. Lorsque tu l’accepteras, ce que j’espère que tu feras, tu me remettras tous tes biens tels que tes vêtements, ton argent liquide, ta carte bancaire, ta carte d’identité, ton permis de conduire, ton téléphone portable… Pour marquer le début de ton esclavage, nous irons te tatouer à la nuque et au sexe, respectivement :
ESCLAVE SOPHIE PROPRIÉTÉ DE MAITRESSE CLAIRE
et
MAITRESSE CLAIRE
Avec ou sans moi, ton corps indiquera de façon permanente que tu as été mon esclave. En prenant ta décision, rappelles toi qu’il te sera difficile d’avoir une relation sans que ton futur partenaire n’ait connaissance de ton passé. Donc même si tu peux tout arrêter, tu auras des marques de notre relation pour toute la vie. Je te laisse retourner à tes tâches et réfléchir à ma proposition. Je te rappelle que tu peux prendre ton temps pour me donner ta réponse.
- Bien Maîtresse Claire, merci.
Ayant bien travaillé le reste de la semaine, je n’ai pas grand-chose à faire mis à part ranger les affaires de ma maîtresse. Je commence par ranger les habits qu’elle a utilisés et posés, ou jetés, sur le sol. Il y a bien évidemment les chaussures qu’elle a utilisées aujourd’hui. Ce sont de beaux escarpins noirs à talon, que je m’empresse de nettoyer avec ma langue et que je range. Je retrouve aussi de la vaisselle devant la télévision que je ramène à la cuisine et que je lave. Mon service se termine par le rangement de la cuisine et de la salle de bain. Je peux finalement descendre à la cave, dans ma cage, afin d’y passer la nuit.
Au matin, le réveil sonne, ou plutôt le réveil me rappelle à l’ordre à coups de décharges électriques bien placées. J’avoue ne pas avoir beaucoup dormi. La proposition de ma maîtresse m’ayant « hantée » toute la nuit. Je me rends directement devant sa chambre afin d’attendre son réveil.
Après une bonne attente, la porte s’ouvre enfin. J’aperçois maintenant ma maîtresse, si sublime et gracieuse à peine réveillée. J’embrasse rapidement ses pieds et lui transmets aussitôt ma réponse :
-
Après y avoir réfléchi cette nuit, je souhaiterais vous demander l’honneur d’être votre esclave Maîtresse Claire. L’unique but et plaisir de ma vie est de vous servir Maîtresse Claire. Plus je m’abandonne à vous, plus je me sens vivre. Je vous donnerai tout pour pouvoir vous servir plus encore.
-
J’avoue que je m’y attendais, je pensais d’ailleurs que tu me répondrais hier soir. Voici ton contrat d’esclavage qu’il te faut lire et signer. Il n’a évidemment pas de valeur légale, mais plutôt symbolique, et défini les règles de notre relation. Je te donnerai ensuite une copie pour que tu puisses mémoriser les détails.
Elle me tend directement le document qu’elle avait déjà dans les mains et je m’empresse de l’ouvrir pour le lire.
Le présent contrat définit les règles à la base de la relation entre le soussigné possesseur de l’esclave (référé par le terme maîtresse dans ce document) et le soussigné esclave.
Champ d’application
Les points traités dans ce contrat s’appliquent à toute situation dans la mesure où celle-ci n’entraîne pas un problème légal. De ce fait, l’esclave autorise sa maîtresse à le traiter en tant que tel tant en situation privée que publique, le public étant initié ou non. L’esclave appartient intégralement à la maîtresse, pour toute décision personnelle, professionnelle ou physique. La maîtresse est libre de décider toute modification corporelle de l’esclave sauf dans le but de subvenir aux besoins d’une personne autre que l’esclave. Ceci interdit donc toute ablation servant un don d’organe, qu’il soit demandé/accepté ou non par l’esclave.
Début et fin du contrat
L’application du contrat débute suite à sa signature. Cet événement sera complété par le rasage intégral de l’esclave et son marquage. Le lieu, le texte ou motif ainsi que le moyen utilisé (tatouage, marquage au fer, scarification ou autre) sont définis par les envies et préférences de la maîtresse. Le contrat se termine par décision de la maîtresse, de l’esclave ou des deux. Aucune justification n’est nécessaire et la maîtresse définit les conséquences de cette rupture pour la relation.
Droits de la maîtresse
Isolation – la maîtresse est en droit de décider d’isoler socialement et physiquement l’esclave, de façon partielle ou totale. Ceci inclut, entre autre, la suppression des contacts (téléphoniques ou non), des sorties et des informations extérieures. De plus, l’esclave peut être appelé à rester isolé de façon physique dans un domicile, une pièce, une cage ou un espace restreint sans aucune limite temporelle.
Location – la maîtresse, possédant le corps de l’esclave, est en droit de le louer avec ou sans revenu, quelque soit le but de cette location (sexe, travail, soumission,…), avec ou sans limite dans le temps.
Marquage ou modification corporelle (complément au champ d’application) – la maîtresse peut imposer toute modification d’ordre esthétique au physique de l’esclave, que celui-ci l’apprécie ou non. La maîtresse peut donc, entre autre, imposer une chirurgie esthétique quelle que soit la partie du corps concernée, quelle que soit la justification (punition, récompense, …) ou le but (améliorer ou détériorer).
Maternité – la maîtresse est en droit de procréer ou d’utiliser l’esclave comme mère porteuse. Elle est également en droit d’imposer l’avortement de l’esclave, que la grossesse ait été prévue ou non par la maîtresse.
Punitions – la maîtresse est libre d’utiliser n’importe quel moyen pour punir (physiquement ou psychologiquement) l’esclave, que cette punition soit justifiée ou non. La maîtresse n’est astreinte à aucune limite d’intensité ou de durée de la punition dans la mesure du respect de sa santé à moyen ou long terme comme décrit dans le point santé.
Relations – la maîtresse est en droit, parallèlement à la relation qui l’unit à son esclave, d’établir une relation familiale, sentimentale ou autre, avec l’esclave ou des personnes tierces. Ceci inclut la création d’une famille avec ou sans l’esclave.
Devoirs de la maîtresse
A l c o o l et d r o g u e s – la maîtresse ne doit pas et ne peut pas donner d’ordres ou utiliser son esclave sous l’emprise de d r o g u e s ou avec un taux d’a l c o o l supérieur aux limites légales pour la conduite.
Hygiène – la maîtresse s’engage à fournir les moyens à l’esclave d’assurer une hygiène suffisante à sa santé à moyen ou long terme comme décrit dans le point santé.
Nourriture – la maîtresse garantit que l’esclave ait à sa disposition les éléments nutritifs nécessaires à sa santé à moyen ou long terme comme décrit dans le point santé. Le moyen de distribution (perfusions, pilules, bouillies, …) est librement décidé par la maîtresse. Celle-ci n’a en aucun cas le devoir de satisfaire une quelconque contrainte de goût, d’odeur, d’origine ou de forme de la nourriture fournie. L’absence d’envie de se nourrir de l’esclave, quelle qu’en soit la raison, ne justifie pas un manquement de la maîtresse.
Santé – la maîtresse a pour obligation d’assurer la santé à moyen et long terme de l’esclave. Celle-ci ne devra donc pas être à l’origine de maladies incurables sur l’esclave. Étant donné les conditions de vie d’un esclave, l’apparition d’une maladie non critique ne sera pas imputable à la maîtresse et celle-ci ne sera pas f o r c é e à changer les conditions de l’esclave (grippe, maux de ventre dus à la nutrition, …) tant qu’elles n’impactent sa santé à moyen ou long terme.
Urgence – la maîtresse doit tenir à disposition de l’esclave les accessoires nécessaires à une situation d’urgence dans le cas où la maîtresse serait absente. Ceux-ci peuvent être disposés dans une boite scellée par un cadenas à usage unique pour que l’esclave ne puisse pas l’ouvrir sans réelle nécessité. Celle-ci devra notamment contenir des vêtements d’urgence, une pièce d’identité, un permis de conduire et une certaine somme d’argent à définir par la maîtresse.
Droits de l’esclave (compléments aux devoirs de la maîtresse)
Manquement de la maîtresse – l’esclave est en droit de signaler à la maîtresse un manquement d’une ou plusieurs de ses obligations. Dans le cas où la remarque est justifiée, la maîtresse devra tenir compte de cela et l’esclave ne sera en aucun cas puni.
Safeword – l’esclave peut utiliser un safeword pour signaler à la maîtresse une situation dangereuse ou inacceptable. Deux safeword sont disponible à l’esclave: « orange orange » n’a aucune implication directe autre que d’informer la maîtresse que l’on s’approche d’une situation dangereuse ou inacceptable. La maîtresse est libre d’ignorer ou de respecter cette indication. « rouge rouge » indique une situation dangereuse ou inacceptable, et la maîtresse se doit d’immédiatement interrompre tout activité. La première utilisation de « rouge rouge » remettra la relation et le contrat en question. Si « rouge rouge » venait à être utilisé une seconde fois dans les 36 mois suivants, il mettrait fin à la relation entre la maîtresse et l’esclave.
Devoirs de l’esclave
Abandon – l’esclave a le devoir de sacrifier son corps et sa vie pour l’abandonner au profit de sa maîtresse. Ceci implique l’acceptation toute modification physique (apparente ou non) et toute consigne professionnelle ou privée demandée par la maîtresse. Collier – l’esclave doit à tout moment porter son collier, autant en privé qu’en public, si la maîtresse le souhaite. Celui-ci ne peut être retiré ou modifié (serré ou desserré) que sur demande de la maîtresse.
Pensée – l’esclave doit, par son statut, abandonner toute pensée vis-à-vis de son passé ou avenir. L’esclave ne vit qu’en se focalisant sur le moment présent et l’exécution des ordres de la maîtresse tout en respectant ses contraintes. L’esclave se contente d’obéir aux ordres reçus sans penser aux causes ou conséquences de ceux-ci.
Remerciement – l’esclave doit remercier la maîtresse pour toute punition reçue afin de se rappeler à tout moment la chance qu’il a d’être aux pieds de sa maîtresse.
Respect – l’esclave doit faire preuve d’un respect et d’une politesse exemplaire lorsqu’il s’adresse à sa maîtresse ou parle d’elle.
Mon avenir est scellé, je lâche le stylo qui vient d’ajouter ma signature à côté de celle de ma maitresse. Elle disparaît quelques minutes et me dit à son retour :
-
L’original est à l’abri dans le coffre. Voici ta copie pour que tu puisses l’étudier en détails. Tu n’es maintenant plus maîtresse (un petit sourire apparaît sur son visage), c’est le cas de le dire, de ta vie.
-
C’est un grand honneur pour moi de vous appartenir Maîtresse Claire, merci de m’offrir cette chance.
-
De rien, surtout que je compte bien profiter de toi. Je souhaite tout de même te prévenir, maintenant que tu es esclave à plein temps, je serai bien plus exigeante et stricte avec toi. Je vais te ramener à l’université et tu auras une heure pour prévenir ta famille et tes amis que tu vas être indisponible pendant quelques temps, pourquoi pas un long voyage professionnel dans un pays du tiers-monde. Tu ne seras plus autorisée à les contacter ensuite. À ton retour, on passera aux choses sérieuses.
-
Merci Maîtresse Claire.
Elle me tend des vêtements, assez classiques. Cela me rassure, elle aurait pu m’habiller de façon nettement plus gênante. Une fois arrivées devant le bâtiment, bien moins animé que durant l’année académique, je la remercie et me dépêche de partir. Le temps va être serré avec les transports publics.
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